Denis Kadima Kazadi, 60 ans, est dans le giron des élections, de démocratie et de bonne gouvernance depuis 30 ans. Ce natif du Kasaï Oriental a été formé à l’Université de Lubumbashi où il a obtenu sa licence en sciences politiques et administratives. Marié et père de deux enfants, il parle couramment cinq langues : le tshiluba, le lingala, le swahili, le français et l’anglais.
Au-delà de ce cursus, Denis Kadima détient également un master en Sciences politiques et un diplôme en administration des affaires de l’université sud-africaine de Witwatersrand. Au cours de sa carrière, Denis Kadima a été directeur du référendum et des élections mises en place par l’Onu au Soudan. Ensuite, il a été Conseiller technique au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en Tunisie où il a dirigé l’équipe électorale de l’Onu et a participé à la réforme de l’organe tunisien de gestion des élections.
L’actuel président de la CENI a dirigé, depuis 2002, l’Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), basé à Johannesburg. Auparavant, il a fait valoir ses compétences au National Democratic Institute, une organisation internationale américaine. Puis, il apportera un appui technique à différentes missions d’observation électorale pour le compte de l’Union africaine, la Cédéao ou encore la SADC.
Le successeur de Corneille Nangaa à la tête de la Centrale électorale a participé à plus de 80 processus électoraux à travers le continent, voire le monde. Sa dernière mission est celle qu’il a dirigée, conjointement avec le Centre Carter, en Côte d’Ivoire, lors de la présidentielle d’octobre 2020.
Sa technocratie est tellement avérée que malgré les divergences lors de sa désignation, l’homme a su mettre tout le monde d’accord sur un point : son impressionnant CV ! C’est ce bagage que Denis Kadima Kazadi entend mettre à la disposition des Congolais à travers l’actuel processus électoral. L’homme a même promis une autre image de la CENI.
Heshima