Santé

CANCER DU SEIN COMMENT SE PRÉMUNIR DES RISQUES

Le manque de politique, des stratégies, des programmes efficaces de dépistage et de traitement explique en grande partie la prévalence et le taux de mortalité élevé liés au cancer du sein dans le pays. Ce cancer n’est diagnostiqué qu’à un stade avancé, alors que les traitements font presque totalement défaut ou sont onéreux et inaccessibles à un grand nombre de femmes.

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Menace hautement dangereuse contre la santé, le cancer du sein, une tumeur maligne développée aux dépends des différents tissus de la glande mammaire, est le premier cancer féminin en termes de fréquence avec plus de 50 000 nouveaux cas estimés depuis 2008 en République démocratique du Congo.

 Tout comme le cancer du col de l’utérus, le cancer du sein constitue la cause principale de morbidité et de mortalité par cancer chez les femmes en RDC. Faute de prévention et d’équipements pour le détecter, de nombreuses femmes découvrent trop tard qu’elles sont atteintes du cancer du sein et n’en guérissent pas.

 Dépisté précocement, il peut pourtant être traité. Selon l’OMS, les cancers font de plus en plus de victimes en RDC. Pour d’autres sources concordantes, un malade sur trois meurt de cancer au centre Nganda à Kinshasa. A l’hôpital général de Kinshasa (ex-Maman Yemo), la plus importante formation médicale du pays, qui dispose de moyens pour détecter les cancers, cinq cas y sont enregistrés chaque jour. Le bureau de l’OMS à Kinshasa indique que les centres de santé de la RDC ne tiennent pas de registres des cancers. C’est ce qui explique l’absence de statistiques nationales. Dans la quasi-totalité des villes du pays, les populations et les prestataires de soins manquent d’information sur les méthodes de prévention et de prise en charge des cancers du sein. 

Les professionnels de santé adoptent parfois des protocoles thérapeutiques inappropriés utilisant de manière inefficace les ressources déjà limitées. De plus, les femmes ne connaissent pas les services de lutte contre les cancers disponibles quand ils existent. Dans certaines communautés, l’ignorance et le manque d’information concernant la maladie sont également des obstacles à la prévention.

Facteurs de risque

 Il existe, d’abord, des facteurs hormonaux, qui consistent à une exposition prolongée aux œstrogènes endogènes (puberté précoce, ménopause tardive) ou exogène (prescription prolongée des œstrogènes dans le traitement hormonal substitutif chez la femme ménopausée). Ensuite, les facteurs liés à la reproduction : absence de mener la grossesse à terme prédispose à faire le cancer du sein. Maternité tardive (l’âge de la femme à la 1ère grossesse supérieur à 35 ans), le non allaitement maternel prédispose au cancer : plus la durée de l’allaitement est longue, plus la femme est protégée contre le cancer du sein.

Soins palliatifs Les soins palliatifs sont des soins actifs et continus administrés dans une approche globale et individualisée aux personnes atteintes de maladie grave évolutive ou mettant en jeu le pronostic vital ou en phase avancée et terminale ainsi qu’à leur famille et à leurs proches.

Les soins palliatifs

 Les soins palliatifs ont pour but de prévenir ou de soulager les symptômes physiques dont la douleur, mais aussi les autres symptômes, d’anticiper les risques de complications et de prendre en compte les besoins psychologiques, sociaux et spirituels, dans le respect de la dignité de la personne soignée. Ces soins palliatifs sont administrés par une équipe interdisciplinaire en institution ou à domicile peuvent réduire de manière significative leur morbidité et mortalité. Les axes principaux des soins palliatifs recommandés dans cette stratégie passent par la Prévention et prise en charge des symptômes, le Soulagement de la douleur, le Soutien psychologique, social et spirituel.

Raymond OKESELEKE

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