Economie

INSPECTION GÉNÉRALE DES FINANCES, JULES ALINGETE DRESSE UN BILAN SATISFAISANT DE L’ÉCONOMIE CONGOLAISE

L’inspecteur général des finances, chef de service de l’Inspection générale des Finances (IGF) a passé au scanner les différentes retombées des actions de son établissement durant les quatre dernières années en RDC. Augmentation du budget, performances des régies, recul de la corruption et éveil de conscience collective. Jules Alingete Key s’en félicite !

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Le 14 février 2024, au cours d’une émission sur Top Congo FM, le patron de l’IGF a passé au peigne les prouesses économiques réalisées par la République démocratique du Congo depuis les quatre dernières années. Se refusant de prêcher pour sa propre chapelle,Jules Alingete a jeté un regard transversal sur les retombées positives des multiples interventions de son institution de contrôle concrétisées par l’ensemble des chiffres énumérés au profit du pays. « Je ne voudrais pas dresser mon bilan mais plutôt faire ressortir le bilan de la lutte contre la corruption en RDC », a-t-il lancé dès l’entame de son explication ponctuée de données quantifiées avec précision.

L’ONG Transparency international a classé, le 30 janvier dernier, la RDC à la 162ème position sur 184 pays dans son rapport de l’indice de perception de la corruption en 2023.

«Il faut applaudir l’exécution des missions des régies financières [DGI, DGDA,DGRAD]. Elles ont accru les recettes de 3 milliards à 10 milliards de dollars en 3 ans.»

Au regard du dernier compte-rendu de cette organisation non gouvernementale internationale, la Républiquedémocratique du Congo a évolué de dix places comparativement aux classements antérieurs, laissant 24 pays derrière elle. « Nous estimons que le bilan est très satisfaisant. », a déclaré Jules Alingete.

Il y a 4 ans en 2019, explique-til, la République démocratiquedu Congo se situait au 172ème rang sur les 186. « Donc, en 4 ans, notre pays a gagné 10 places dans l’indice de perception de la corruption sur le plan mondial. Nous considérons que c’est une reconnaissance des efforts que la RDC a menés en matière de lutte contre la corruption et des antivaleurs dans la gestionpublique. », a-t-il souligné. Le responsable n° 1 de l’IGF a également mentionné d’autres paramètres de l’évolution honorable de l’économie congolaise. Selon lui, pendant les 4 ans, la RDC a connu une amélioration sensible des indicateurs macroéconomiques en termes de budget, de croissance économique et des réserves de change. « Ces augmentations coïncident avec le travail de la lutte contre la corruption au pays », a-t-il fait observer.

Pour les quatre années sous examen, note Jules Alingete, la République démocratique du Congo est parvenu à faire valoir un élément important qui s’exprime par « l’éveil de conscience collective » desCongolais. « Ce fléau qui, hier, était acceptable et tolérable au sein de la société, ne l’est plus aujourd’hui. Nous avons réussi à amener tout le monde à défendre davantage des valeurs de moralité », s’est-il réjoui, évoquant des dénonciations populaires d’actes de corruption de la part des dirigeants. Un fait « non discutable », selon lui.

Ce gendarme financier imperturbable a par ailleurs salué le travail accompli par les régies financières qui ont fait bondir le budget national tout en les invitant à en faire davantage pour le ramener à hauteur de 15 milliards de dollars en ressources propres. « On est satisfait. Depuis que nous avons commencé l’encadrement des finances publiques, nous voyons que le budget de l’Etat est en train de s’améliorer. Il faut applaudir l’exécution des missions des régies financières [DGI, DGDA, DGRAD]. Elles ont accru les recettes de 3 milliards à 10 milliards de dollars en 3ans. C’est un exploit mais nous devons aller un peu plus en profondeur pour que la mobilisation interne des ressources puisse s’élever à 15 milliards de dollars. », a-t-il souhaité.

Retombées de la patrouille financière

Depuis plus d’une année, l’IGF s’est concentrée sur un mode de contrôle, bénéfique à la République. Il s’agit de la patrouille financière appelée autrement le contrôle a priori. En 2023, ce contrôle a permis aux établissements publics d’épargner près de 2 milliards de dollars qui allaient être affectés à des dépenses irrégulières mais que les patrouilleurs de l’IGF ont dû bloquer et retourner dans les caisses de ces établissements, a-t-il rappelé. Ce qui a fait préserver le patrimoine de l’Etat congolais, lequel aurait été perdant à travers des sorties désordonnées et des détournements.


L’IGF, chef de service, a aussi fait allusion aussi aux tâches des inspecteurs sur la vérification des exonérations, les péages avec les routes nationales, le contrôle des conventions notamment entre l’hôpital du Cinquantenaire et l’Etat congolais, le programme de développement local des 145 territoires, le contrôle des communes minières dans la province du Lualaba avec la redevance minière, notamment à Dilolo, le contrôle des communes dans le Haut-Katanga et même à Kinshasa avec la commune de la Gombe qui génère des recettes intéressantes avec ses taxes.

L’IGF, dans son implémentation de la bonne gouvernance,dit avoir établi des points de vérification sélectionnés en fonction des mobilisationsdes recettes pour inspecter ces sites dans le cadre de la patrouille financière. De plus, dans le contexte de la lutte contre la corruption, Jules Alingete a épinglé l’apport «important » de la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF). Cette structure a beaucoup aidé le pays dans l’éradication de la criminalité financière.

Heshima

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