A la lumière de la situation qui se vit sur terrain, on a tendance à croire que ce message a tout son sens car scientifiquement, il est difficile d’expliquer le nombre croissant toujours en progression notamment en Amérique et en Europe qui disposent pourtant des structures sanitaires solidement équipées et dont les populations sont effectivement protégées par rapport à l’Afrique.
Du coup, nombreuses questions se posent telles : Comment l’OMS s’y prend-elle pour mener la riposte ? Quelle stratégie appliquent des nations, la maladie existe-t-elle réellement ? pourquoi les peaux blanches sont plus contaminées que les noirs ?
En réponse à ces interrogations, les observateurs estiment que l’OMS qui a la mission de trouver des solutions rapides et idoines à tous les problèmes liés à la santé humaine à travers le monde est essoufflée. A ce sujet, les USA, par la voix de son Président Donald Trump a condamné, en des termes non voilés l’OMS pour avoir mal géré le dossier sur la Covid-19. Raison pour laquelle, le pays de l’oncle Sam s’est retiré de cette agence de l’ONU. Comment comprendre que l’OMS qui a toujours réagi efficacement et promptement pour couper la chaîne de transmission ou éradiquer des malades comme notamment Ebola,la fièvre jaune… titube pour la Covid-19 ?
Pour l’heure, la stratégie de l’OMS se concentre sur la communication et la sensibilisation au respect des mesures barrières et parle à voix basse de la recherche. Elle insiste sur la prévention des personnes en contact permanent avec les malades.
« la maladie existe-t-elle réellement ? pourquoi les peaux blanches sont plus contaminées que les noirs ? »
A ce titre, le Directeur Général de l’OMS Tedros Adhanon Ghebeyesus l’a reconnu dans son récent message : ‘’Nous ne pouvons pas vaincre la Covid-19 sans assurer la protection des agents de santé’’. Justifiant les difficultés qu’éprouve l’OMS dans la riposte, il a évoqué les questions liées aux besoins considérables en équipements qui font défaut et de l’insuffisance en ressources humaines qualifiées :’’Reste que partout, de graves pénuries de matériels médicaux et de protection se font ressentir.
Une situation alarmante qui est la conséquence de fortes perturbations dans la chaîne d’approvisionnement et d’une gestion hasardeuse des ressources par certains pays.
Il a encore conseillé : ‘’Les fabricants et les gouvernements doivent agir d’urgence pour augmenter la production, atténuer la restriction des exportations, mettre en place des mesures propres à empêcher la spéculation et la constitution des stocks abusifs‘’.
Veiller à la libre circulation des produits de santé essentiels est indispensable pour sauver des vies humaines’’. Ce plaidoyer, mieux cette interpellation de Tedros Adhanon Ghebeyesus, n’est-elle pas un signe d’essoufflement ou encore un aveu d’échec de l’OMS ?
Des actions phares menées par l’OMS !
Au 29 juillet dernier, on peut noter les principales étapes et les évènements suivants :
Le Directeur Général et le Directeur exécutif du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire ont tenu 83 points de presse et 23 séances d’information ont été organisées à l’intention des États Membres.
Il faut préciser à ce sujet que l’OMS convoque des réseaux internationaux d’expertise sur des thèmes comme la prise en charge, la prévention et la lutte contre les infections, la modélisation mathématique, la séro- épidémiologie ainsi que la recherche-développement des produits de diagnostic, des traitements et des vaccins.
Tous ces réseaux qui englobent des milliers de scientifiques, des médecins et des professionnels de santé publique du monde entier ont tenu des téléconférences fréquentes dès le début du mois de janvier 2020.
Dans le tableau des vaccins candidats contre la Covid-19 établi par l’OMS, 25 produits sont au stade de l’évaluation clinique et 139, à celui de l’évaluation préclinique.
Par ailleurs, le Groupe consultatif stratégique et technique de l’OMS sur les risques infectieux (STAG-IH) s’est réuni 38 fois.
Il offre au Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire, des avis et des analyses indépendants sur les risques infectieux susceptibles de menacer la sécurité sanitaire mondiale.
Une gestion faite des critiques cinglantes !
Le 29 mai 2020 alors que le coronavirus frappe la planète de plein fouet depuis près d’un semestre, les Etats-Unis d’Amérique, plus grand contributeur pour la plupart des structures des Nations Unies, annoncent par l’entremise de son Président, Donald Trump, la rupture du partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette décision est une conséquence logique de la déception des Etats-Unis, peu convaincus de la gestion de Covid-19 par l’OMS, levant ainsi l’option de réduire de 53% le budget qu’il alloue à cette organisation avant de penser à la suppression de toute l’aide américaine.
Même si la position de Donald Trump n’a pas été suivie par le reste des pays membres des Nations Unies, elle donne tout de même matière à réflexion sur la gestion globale de l’OMS.
L’histoire fait savoir que les critiques que l’OMS essuie depuis le début de la crise sanitaire due au coronavirus ne sont qu’un maillon de la longue chaîne d’attaques, non moins fondées, que cette organisation reçoit presque systématiquement à l’apparition d’un événement d’ordre sanitaire.
Covid-19
Tedros Adhanom, le Directeur Général de l’OMS est réputé proche de la Chine, qui aurait pesé pour l’élection de ce dernier. Une relation douteuse qui a été davantage pointée du doigt lorsque l’OMS effectue sa descente à Pékin et dans d’autres villes pour inspecter de près la gestion du coronavirus sur le premier site où est apparue la pandémie. L’OMS aurait été complaisante en ne poussant pas loin ses investigations, se contentant de corroborer les résultats des rapports de la Chine. Des analystes plus virulents ont même affirmé que la Chine aurait mis des mots dans la bouche de Tedros Adhanom.
A cette gestion complaisante, il y a la polémique suite à l’absence de vaccin, près d’une année après le début de la crise. Non seulement le monde ne sait pas éradiquer cette pandémie via un vaccin, l’Organisation Mondiale de la Santé ne sait pas communiquer un traitement efficace contre la covid-19. Entre le rejet de la solution à l’Hydroxy chloroquine et l’acharnement sur les médecins traditionnels africains qui ont vanté le mérite des Covid organics, une tisane faite à base de la plante Artémisia, l’OMS se retrouve comme perdue dans une forêt noire ne sachant quelle voie emprunter. Le guide s’est perdu, emmenant avec lui tout espoir de salut de l’univers abandonné à son triste sort.
Grippe H1N1
A ce stade, l’Organisation Mondiale de la Santé est critiquée à cause d’un prétendu conflit d’intérêts avec les industries pharmaceutiques. Celles-ci auraient influencé les processus décisionnels de l’OMS dans la quête d’une solution pour éradiquer la pandémie. Un rapport accablant de l’Assemblée parlementaire du Conseil Européen a relevé des lacunes sérieuses dans la démarche de l’organisation.
Ebola
Entre 2014 et 2016, la maladie à virus Ebola a sévi dans une grande partie de l’Afrique et spécialement en Afrique de l’Ouest. Une fois de plus l’OMS n’a pas seulement été en première ligne dans la recherche des solutions mais surtout à celle des critiques. Un manque de réactivité, un déficit communicationnel et une coordination défaillante ont plombé le travail de cette organisation. Des investigations démontrent même que quelques innovations dont la création d’un fonds de réserve en cas d’urgence sanitaire ont vu le jour à cette époque.
Une autre critique qui se colle indéfiniment à l’Organisation Mondiale de la Santé concerne l’origine de son financement. Une grande partie du budget de l’OMS provient des fonds de financement privés parmi lesquels figurent en bonne position la Fondation Bill et Mélinda Gates dont certains investissements sont réputés douteux.