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Santé

OMS : Une machine à contreverses

Dix mois, des millions de morts et une nocivité toujours grandissante à travers le monde,
tel est le bilan intrépide de la Covid-19, ce virus apparu en décembre 2019 dans la ville
de Wuhan, en Chine. A ce jour, ce qui tend à devenir le virus le plus mortel de tous les
temps continue de frapper et ce, sans la moindre éclaircie du secteur scientifique sur la
découverte d’un vaccin ou d’une potion anti Covid-19.

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Photo: Shutterstock

D’où le soulèvement d’un chapelet des questions sur le fonctionnement, le rôle et la gestion de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui apparaît toujours en première position pour l’annonce des recherches expresses pour découvrir une panacée censée éradiquer une maladie de la surface de la terre. Devant le danger Covid-19, l’OMS qui reçoit des milliards de dollars américains de dotation grâce aux cotisations des pays membres des Nations Unies, est soudain restée silencieuse. Les meilleurs laboratoires, des infrastructures médicales dotées de la technologie de pointe, une main-d’œuvre qualifiée et surtout des moyens conséquents pour ne rien donner en dehors de la très controversée hydroxy chloroquine.

L’auteur français Jean de la Fontaine a révélé dans sa fable ‘’Les animaux malades de la peste’’ que Dieu a inventé cette maladie pour ‘’punir le mal de la terre’’.
En effet, tous les animaux qui étaient contaminés en mouraient. Pour sa part, l’artiste comédien béninois Amani Traoré s’exclamait récemment :’’Le Corona virus est une punition de Dieu pour sanctionner le monde devenu arrogant, en avant-plan les grandes puissances occidentales et orientables’’.

A la lumière de la situation qui se vit sur terrain, on a tendance à croire que ce message a tout son sens car scientifiquement, il est difficile d’expliquer le nombre croissant toujours en progression notamment en Amérique et en Europe qui disposent pourtant des structures sanitaires solidement équipées et dont les populations sont effectivement protégées par rapport à l’Afrique.

Du coup, nombreuses questions se posent telles : Comment l’OMS s’y prend-elle pour mener la riposte ? Quelle stratégie appliquent des nations, la maladie existe-t-elle réellement ? pourquoi les peaux blanches sont plus contaminées que les noirs ?

En réponse à ces interrogations, les observateurs estiment que l’OMS qui a la mission de trouver des solutions rapides et idoines à tous les problèmes liés à la santé humaine à travers le monde est essoufflée. A ce sujet, les USA, par la voix de son Président Donald Trump a condamné, en des termes non voilés l’OMS pour avoir mal géré le dossier sur la Covid-19. Raison pour laquelle, le pays de l’oncle Sam s’est retiré de cette agence de l’ONU. Comment comprendre que l’OMS qui a toujours réagi efficacement et promptement pour couper la chaîne de transmission ou éradiquer des malades comme notamment Ebola,la fièvre jaune… titube pour la Covid-19 ?

Pour l’heure, la stratégie de l’OMS se concentre sur la communication et la sensibilisation au respect des mesures barrières et parle à voix basse de la recherche. Elle insiste sur la prévention des personnes en contact permanent avec les malades.

« la maladie existe-t-elle réellement ? pourquoi les peaux blanches sont plus contaminées que les noirs ? »

A ce titre, le Directeur Général de l’OMS Tedros Adhanon Ghebeyesus l’a reconnu dans son récent message : ‘’Nous ne pouvons pas vaincre la Covid-19 sans assurer la protection des agents de santé’’. Justifiant les difficultés qu’éprouve l’OMS dans la riposte, il a évoqué les questions liées aux besoins considérables en équipements qui font défaut et de l’insuffisance en ressources humaines qualifiées :’’Reste que partout, de graves pénuries de matériels médicaux et de protection se font ressentir.

Une situation alarmante qui est la conséquence de fortes perturbations dans la chaîne d’approvisionnement et d’une gestion hasardeuse des ressources par certains pays.

Il a encore conseillé : ‘’Les fabricants et les gouvernements doivent agir d’urgence pour augmenter la production, atténuer la restriction des exportations, mettre en place des mesures propres à empêcher la spéculation et la constitution des stocks abusifs‘’.

Veiller à la libre circulation des produits de santé essentiels est indispensable pour sauver des vies humaines’’. Ce plaidoyer, mieux cette interpellation de Tedros Adhanon Ghebeyesus, n’est-elle pas un signe d’essoufflement ou encore un aveu d’échec de l’OMS ?

Des actions phares menées par l’OMS !
Au 29 juillet dernier, on peut noter les principales étapes et les évènements suivants :
Le Directeur Général et le Directeur exécutif du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire ont tenu 83 points de presse et 23 séances d’information ont été organisées à l’intention des États Membres.

Il faut préciser à ce sujet que l’OMS convoque des réseaux internationaux d’expertise sur des thèmes comme la prise en charge, la prévention et la lutte contre les infections, la modélisation mathématique, la séro- épidémiologie ainsi que la recherche-développement des produits de diagnostic, des traitements et des vaccins.

Tous ces réseaux qui englobent des milliers de scientifiques, des médecins et des professionnels de santé publique du monde entier ont tenu des téléconférences fréquentes dès le début du mois de janvier 2020.

Dans le tableau des vaccins candidats contre la Covid-19 établi par l’OMS, 25 produits sont au stade de l’évaluation clinique et 139, à celui de l’évaluation préclinique.
Par ailleurs, le Groupe consultatif stratégique et technique de l’OMS sur les risques infectieux (STAG-IH) s’est réuni 38 fois.

Il offre au Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire, des avis et des analyses indépendants sur les risques infectieux susceptibles de menacer la sécurité sanitaire mondiale.

Une gestion faite des critiques cinglantes !
Le 29 mai 2020 alors que le coronavirus frappe la planète de plein fouet depuis près d’un semestre, les Etats-Unis d’Amérique, plus grand contributeur pour la plupart des structures des Nations Unies, annoncent par l’entremise de son Président, Donald Trump, la rupture du partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette décision est une conséquence logique de la déception des Etats-Unis, peu convaincus de la gestion de Covid-19 par l’OMS, levant ainsi l’option de réduire de 53% le budget qu’il alloue à cette organisation avant de penser à la suppression de toute l’aide américaine.

Même si la position de Donald Trump n’a pas été suivie par le reste des pays membres des Nations Unies, elle donne tout de même matière à réflexion sur la gestion globale de l’OMS.

L’histoire fait savoir que les critiques que l’OMS essuie depuis le début de la crise sanitaire due au coronavirus ne sont qu’un maillon de la longue chaîne d’attaques, non moins fondées, que cette organisation reçoit presque systématiquement à l’apparition d’un événement d’ordre sanitaire.

Covid-19
Tedros Adhanom, le Directeur Général de l’OMS est réputé proche de la Chine, qui aurait pesé pour l’élection de ce dernier. Une relation douteuse qui a été davantage pointée du doigt lorsque l’OMS effectue sa descente à Pékin et dans d’autres villes pour inspecter de près la gestion du coronavirus sur le premier site où est apparue la pandémie. L’OMS aurait été complaisante en ne poussant pas loin ses investigations, se contentant de corroborer les résultats des rapports de la Chine. Des analystes plus virulents ont même affirmé que la Chine aurait mis des mots dans la bouche de Tedros Adhanom.

A cette gestion complaisante, il y a la polémique suite à l’absence de vaccin, près d’une année après le début de la crise. Non seulement le monde ne sait pas éradiquer cette pandémie via un vaccin, l’Organisation Mondiale de la Santé ne sait pas communiquer un traitement efficace contre la covid-19. Entre le rejet de la solution à l’Hydroxy chloroquine et l’acharnement sur les médecins traditionnels africains qui ont vanté le mérite des Covid organics, une tisane faite à base de la plante Artémisia, l’OMS se retrouve comme perdue dans une forêt noire ne sachant quelle voie emprunter. Le guide s’est perdu, emmenant avec lui tout espoir de salut de l’univers abandonné à son triste sort.

Grippe H1N1
A ce stade, l’Organisation Mondiale de la Santé est critiquée à cause d’un prétendu conflit d’intérêts avec les industries pharmaceutiques. Celles-ci auraient influencé les processus décisionnels de l’OMS dans la quête d’une solution pour éradiquer la pandémie. Un rapport accablant de l’Assemblée parlementaire du Conseil Européen a relevé des lacunes sérieuses dans la démarche de l’organisation.

Ebola
Entre 2014 et 2016, la maladie à virus Ebola a sévi dans une grande partie de l’Afrique et spécialement en Afrique de l’Ouest. Une fois de plus l’OMS n’a pas seulement été en première ligne dans la recherche des solutions mais surtout à celle des critiques. Un manque de réactivité, un déficit communicationnel et une coordination défaillante ont plombé le travail de cette organisation. Des investigations démontrent même que quelques innovations dont la création d’un fonds de réserve en cas d’urgence sanitaire ont vu le jour à cette époque.

Une autre critique qui se colle indéfiniment à l’Organisation Mondiale de la Santé concerne l’origine de son financement. Une grande partie du budget de l’OMS provient des fonds de financement privés parmi lesquels figurent en bonne position la Fondation Bill et Mélinda Gates dont certains investissements sont réputés douteux.

D’où le soulèvement d’un chapelet des questions sur le fonctionnement, le rôle et la gestion de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui apparaît toujours en première position pour l’annonce des recherches expresses pour découvrir une panacée censée éradiquer une maladie de la surface de la terre. Devant le danger Covid-19, l’OMS qui reçoit des milliards de dollars américains de dotation grâce aux cotisations des pays membres des Nations Unies, est soudain restée silencieuse. Les meilleurs laboratoires, des infrastructures médicales dotées de la technologie de pointe, une main-d’œuvre qualifiée et surtout des moyens conséquents pour ne rien donner en dehors de la très controversée hydroxy chloroquine.

L’auteur français Jean de la Fontaine a révélé dans sa fable ‘’Les animaux malades de la peste’’ que Dieu a inventé cette maladie pour ‘’punir le mal de la terre’’.
En effet, tous les animaux qui étaient contaminés en mouraient. Pour sa part, l’artiste comédien béninois Amani Traoré s’exclamait récemment :’’Le Corona virus est une punition de Dieu pour sanctionner le monde devenu arrogant, en avant-plan les grandes puissances occidentales et orientables’’.

 

 

D’où le soulèvement d’un chapelet des questions sur le fonctionnement, le rôle et la gestion de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui apparaît toujours en première position pour l’annonce des recherches expresses pour découvrir une panacée censée éradiquer une maladie de la surface de la terre. Devant le danger Covid-19, l’OMS qui reçoit des milliards de dollars américains de dotation grâce aux cotisations des pays membres des Nations Unies, est soudain restée silencieuse. Les meilleurs laboratoires, des infrastructures médicales dotées de la technologie de pointe, une main-d’œuvre qualifiée et surtout des moyens conséquents pour ne rien donner en dehors de la très controversée hydroxy chloroquine.

L’auteur français Jean de la Fontaine a révélé dans sa fable ‘’Les animaux malades de la peste’’ que Dieu a inventé cette maladie pour ‘’punir le mal de la terre’’.
En effet, tous les animaux qui étaient contaminés en mouraient. Pour sa part, l’artiste comédien béninois Amani Traoré s’exclamait récemment :’’Le Corona virus est une punition de Dieu pour sanctionner le monde devenu arrogant, en avant-plan les grandes puissances occidentales et orientables’’.

 

 

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Santé

PANIER DE LA MÉNAGÈRE ruée vers des aliments surgelés

La République Démocratique du Congo importe chaque année 150 000 tonnes de poissons, à en croire les données de l’Institut national des statistiques (INS). La fréquentation des étals des marchands prouve l’engouement des Kinois pour les denrées alimentaires d’importation massive. Pourtant, le fleuve Congo et ses affluents ainsi que les lacs congolais constituent des réserves halieutiques inestimables.

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Les chinchards, poissons les plus consommés par les Kinois, inondent les marchés. Outre ces poissons de mer très sollicités par la majorité des ménages, des cartons de poulets et autres produits surgelés réalisent une présence constante sur les marchés à des prix défiants toute concurrence. En effet, la tendance générale qui s’en dégage est celle à favoriser la consommation des aliments bon marché. A cet effet, les ménages attachent plus d’intérêt à la quantité qu’à la qualité des denrées. Parmi les trois motivations pour lesquelles, le choix alimentaire est opéré, le prix est cité en première position. Cette attitude ayant été appréhendée par les offreurs des denrées alimentaires, ces derniers ne tardent pas à livrer à la consommation certains produits tels les croupions de dinde et poulets de reformes, etc. dont la qualité alimentaire suscite des interrogations. 

Ces produits remportent de plus en plus de succès dans les ménages à cause de leur prix généralement très bas. En effet, avec l’avènement de ce que les Kinois appellent « vivres frais », il existe sur les marchés une gamme variée de sous-produits animaux alors que le groupe de poissons ne présente pas d’alternatives à moindre coût. Le seul poisson le plus disponible et à prix assez raisonnable reste le chinchard, mais dont la variation des prix dans le sens de la hausse limite de plus en plus certains ménages à le consommer. 

Les autres formes de poissons (salés, séchés, fumés, ou frais, d’eau douce) coûtent relativement plus cher que les découpes des poulets ou certains abats retrouvés auprès des revendeurs de ce qu’on a coutume de nommer vivres frais. Il en résulte que dans les conditions actuelles de Kinshasa, les ménages semblent consommer de plus en plus des viandes et leurs sous-produits que les poissons.

Loin des considérations diététiques Avec la crise, il est apparu à Kinshasa plusieurs petits restaurants de fortune que l’on appelle « Malewa ». Ils sont très nombreux dans les quartiers populeux, près des milieux professionnels, près des écoles et universités. Les gens viennent manger sur place ou acheter et emporter les aliments. Le reproche qui est formulé à ce malewa est le manque d’hygiène.

 Cependant, le faible prix à payer pour avoir accès au malewa est à la base de son succès croissant. Dans certains quartier de Kinshasa à l’instar des quartiers I et VII à Ndjili, ces restaurants sont implantés à côté des petites activités professionnelles et le malewa peut être considéré comme des nouvelles formes de consommation qui apparaissent avec la crise.

 Enfin, certains consommateurs kinois redoutent les produits utilisés dans la conservation des aliments frais. Selon certaines sources, ces produits seraient conservés avec du formol. Ce qui pourrait nuire à la santé. En l’absence d’études approfondies sur ce sujet avec des analyses, il est difficile d’émettre un point de vue objectif. Cependant, les difficultés qu’éprouvent les vendeurs des vivres frais à bien conserver leur produits, pendant parfois plusieurs jours suite aux coupures d’électricité, peut amener à se poser des questions sur la qualité de produits frais consommés par les Kinois.

 Raymond OKESELEKE

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Santé

CANCER DU SEIN COMMENT SE PRÉMUNIR DES RISQUES

Le manque de politique, des stratégies, des programmes efficaces de dépistage et de traitement explique en grande partie la prévalence et le taux de mortalité élevé liés au cancer du sein dans le pays. Ce cancer n’est diagnostiqué qu’à un stade avancé, alors que les traitements font presque totalement défaut ou sont onéreux et inaccessibles à un grand nombre de femmes.

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Menace hautement dangereuse contre la santé, le cancer du sein, une tumeur maligne développée aux dépends des différents tissus de la glande mammaire, est le premier cancer féminin en termes de fréquence avec plus de 50 000 nouveaux cas estimés depuis 2008 en République démocratique du Congo.

 Tout comme le cancer du col de l’utérus, le cancer du sein constitue la cause principale de morbidité et de mortalité par cancer chez les femmes en RDC. Faute de prévention et d’équipements pour le détecter, de nombreuses femmes découvrent trop tard qu’elles sont atteintes du cancer du sein et n’en guérissent pas.

 Dépisté précocement, il peut pourtant être traité. Selon l’OMS, les cancers font de plus en plus de victimes en RDC. Pour d’autres sources concordantes, un malade sur trois meurt de cancer au centre Nganda à Kinshasa. A l’hôpital général de Kinshasa (ex-Maman Yemo), la plus importante formation médicale du pays, qui dispose de moyens pour détecter les cancers, cinq cas y sont enregistrés chaque jour. Le bureau de l’OMS à Kinshasa indique que les centres de santé de la RDC ne tiennent pas de registres des cancers. C’est ce qui explique l’absence de statistiques nationales. Dans la quasi-totalité des villes du pays, les populations et les prestataires de soins manquent d’information sur les méthodes de prévention et de prise en charge des cancers du sein. 

Les professionnels de santé adoptent parfois des protocoles thérapeutiques inappropriés utilisant de manière inefficace les ressources déjà limitées. De plus, les femmes ne connaissent pas les services de lutte contre les cancers disponibles quand ils existent. Dans certaines communautés, l’ignorance et le manque d’information concernant la maladie sont également des obstacles à la prévention.

Facteurs de risque

 Il existe, d’abord, des facteurs hormonaux, qui consistent à une exposition prolongée aux œstrogènes endogènes (puberté précoce, ménopause tardive) ou exogène (prescription prolongée des œstrogènes dans le traitement hormonal substitutif chez la femme ménopausée). Ensuite, les facteurs liés à la reproduction : absence de mener la grossesse à terme prédispose à faire le cancer du sein. Maternité tardive (l’âge de la femme à la 1ère grossesse supérieur à 35 ans), le non allaitement maternel prédispose au cancer : plus la durée de l’allaitement est longue, plus la femme est protégée contre le cancer du sein.

Soins palliatifs Les soins palliatifs sont des soins actifs et continus administrés dans une approche globale et individualisée aux personnes atteintes de maladie grave évolutive ou mettant en jeu le pronostic vital ou en phase avancée et terminale ainsi qu’à leur famille et à leurs proches.

Les soins palliatifs

 Les soins palliatifs ont pour but de prévenir ou de soulager les symptômes physiques dont la douleur, mais aussi les autres symptômes, d’anticiper les risques de complications et de prendre en compte les besoins psychologiques, sociaux et spirituels, dans le respect de la dignité de la personne soignée. Ces soins palliatifs sont administrés par une équipe interdisciplinaire en institution ou à domicile peuvent réduire de manière significative leur morbidité et mortalité. Les axes principaux des soins palliatifs recommandés dans cette stratégie passent par la Prévention et prise en charge des symptômes, le Soulagement de la douleur, le Soutien psychologique, social et spirituel.

Raymond OKESELEKE

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Santé

DIETETIQUE: Pomme de terre un trésor nutritionnel, sa célébration méconnue en RDC

Produit frais, légume et féculent à la fois, la pomme de terre renferme des atouts nutritionnels complémentaires et variés, précieux pour l’organisme humain. En République démocratique du Congo, l’Institut National d’Etude et Recherche Agronomique (INERA) est au parfum de ces indications. L’antenne de l’INERA à Mvuazi, située dans la Province du Kongo Central, à l’Ouest du pays, a été chargée de mener des études autour de cet aliment. L’antenne de l’INERA à Mvuazi, située dans la Province du Kongo Central, à l’Ouest du pays, a été chargée de mener des études autour de cet aliment.

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L’Arrageois Clusius, découvreur de la pomme de terre, a toujours été à l’honneur durant tout le mois de mai. C’est à lui que l’on doit la culture de la pomme de terre. Pourtant, il reste méconnu. Il faut remonter un peu en arrière. Direction le XVIe siècle. Jules Charles de L’Écluse (alias Clusius en latin) est né à Arras en 1526. Il y a tout juste 490 ans. Ce fut un des plus célèbres botanistes d’Europe. On lui doit, en 1588, la découverte de la culture et de la consommation de la pomme de terre…

A Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, des agriculteurs ont souvent exclu la culture de la pomme de terre parce que les semences sont encore importées d’Europe. Il ressort également des experts en agronomie que les semences de pomme de terre provenant de l’Est du pays sont difficilement cultivables à l’Ouest.

 Suite à cette difficulté, bien des membres de la coopérative ont perdu des containers de semences de pomme de terre. Or, les semences prennent plus ou moins 40% du budget d’investissement.

La pomme de terre « Solanum tubersosum » est l’une des cultures les plus importantes au niveau mondial. Elle constitue avec le blé, le riz et le maïs, les 4 cultures qui nourrissent le plus grand nombre d’habitants sur terre. Pendant, ces dernières années, la quantité de pomme de terre a doublé sur le marché des pays en voies de développement.

Pratiqué sous la monoculture sur billon, toute pomme terre s’adapte mieux dans les grandes collines de l’Est de la RD Congo. Mais malheureusement exploité par les paysans en majeure partie. D’où les grands défis que court la filière dans la zone ; étant donné que des grands entrepreneurs ne s’intéressent pas vraiment à la filière.

«Autrefois, les années internationales avaient un sens. Mais que penser de l’Année internationale de la pomme de terre?» Tel était le ton caustique d’un éditorial publié dans un quotidien canadien en ligne, qui rapportait que l’Année internationale aboutirait à une «Déclaration des droits des tubulaires comestibles». L’éditorialiste a révélé non seulement un manque de connaissances générales en botanique (la pomme de terre n’est pas un «tubulaire», mais un tubercule!) mais, surtout, qu’il n’avait aucune idée de sa place dans l’agriculture, l’économie et la sécurité alimentaire mondiale.

La pomme de terre joue un rôle clé dans le système alimentaire mondial. C’est la principale denrée alimentaire non céréalière du monde et la production mondiale a atteint le chiffre record de 325 millions de tonnes en 2007.

 Dans les pays développés, la consommation de pommes de terre augmente considérablement et représente plus de la moitié de la récolte mondiale. Comme elle est facile à cultiver et que sa teneur énergétique est élevée, c’est une culture commerciale précieuse pour des millions d’agriculteurs.

Par ailleurs, la pomme de terre, contrairement aux principales céréales, n’est pas commercialisée sur le marché mondial. Seule une part infime de la production fait partie du commerce extérieur, et le prix de la pomme de terre dépend en général des coûts de production locaux et n’est pas soumis aux fluctuations des marchés internationaux.

C’est pourquoi c’est une culture vivement recommandée pour atteindre la sécurité alimentaire et elle peut aider les agriculteurs à faibles revenus et les consommateurs vulnérables à surmonter la crise actuelle des disponibilités alimentaires et de la demande mondiales.

Au Pérou, par exemple, le gouvernement a décidé de réduire les importations onéreuses de blé en encourageant la population à manger du pain contenant de la farine de pomme de terre. En Chine, qui est le premier producteur mondial de pommes de terre, des spécialistes proposent que la pomme de terre devienne la principale culture vivrière sur la majeure partie de la surface agricole du pays. Quant à l’Inde, elle envisage de doubler sa production de pommes de terre.

Aliment du futur. L’Année internationale de la pomme de terre a attiré l’attention sur le rôle fondamental de la pomme de terre en tant qu’aliment de base pour la planète. Mais elle avait aussi un but très concret: promouvoir le développement de systèmes durables fondés sur la pomme de terre qui permettent d’accroître le bien-être des producteurs et des consommateurs et de réaliser pleinement le potentiel de la pomme de terre en tant qu’«aliment du futur».

Au cours des vingt prochaines années, la population mondiale devrait croître de plus de 100 millions d’habitants par an, dont plus de 95 pour cent dans les pays en développement où la pression sur la terre et l’eau est déjà très forte. Un défi principal que doit relever la communauté internationale consiste, par conséquent, à garantir la sécurité alimentaire des générations présentes et futures, tout en protégeant la base de ressources naturelles dont nous dépendons tous. La pomme de terre sera un élément important des efforts déployés pour relever ces défis, et cela pour quatre raisons:


Cultivée partout dans le monde

La pomme de terre est consommée dans les Andes depuis 8 000 ans environ. Arrivée en Europe grâce aux Espagnols au XVIème siècle, elle a rapidement gagné le reste du globe: aujourd’hui, les pommes de terre sont cultivées sur quelque 195 000 km2 de terres, du plateau du Yunnan en Chine aux plaines subtropicales de l’Inde, aux hauts plateaux équatoriaux de Java et aux steppes de l’Ukraine.

Un aliment pour les pauvres

La pomme de terre devrait faire partie intégrante des stratégies visant à fournir une alimentation nutritive aux populations pauvres et affamées. Elle est parfaitement adaptée aux sites où les terres sont limitées mais où la main d’œuvre abonde, conditions qui caractérisent une grande partie du monde en développement. La pomme de terre produit davantage de nourriture nutritive sur moins de terres et dans des climats plus rudes que toute autre grande culture – 85 pour cent de la plante est comestible pour ’homme, contre environ 50% pour les céréales.

La pomme de terre, bonne pour la santé

Les pommes de terre sont riches en glucides, ce qui en fait une bonne source d’énergie. Elles ont la plus haute teneur en protéines (environ 2,1 pour cent en poids frais) de toute la famille des racines et tubercules, et de surcroît, de qualité relativement élevée, avec une combinaison d’acides aminés parfaitement adaptée aux besoins de l’homme. Elles sont également très riches en vitamine C -une pomme de terre de taille moyenne contient environ la moitié des apports quotidiens recommandés- et un cinquième des apports quotidiens recommandés de potassium.

Demande de pommes de terre en hausse

La production mondiale de pommes de terre augmente en moyenne à un rythme annuel de 4,5 pour cent depuis 10 ans; elle a dépassé la croissance de la production de nombreuses autres denrées alimentaires dans les pays en développement, en particulier en Asie. Si la consommation de pommes de terre a reculé en Europe, elle a augmenté dans le monde en développement, passant de moins de 10 kg par habitant en 1961-63 à 21.53 kg en 2003. Elle reste encore nettement inférieure à celle de l’Europe (93 kg/an), mais tout semble indiquer qu’elle enregistrera une forte hausse à l’avenir.

Origines

La pomme de terre est originaire des Andes où elle a été domestiquée et cultivée depuis l’époque néolithique dans la zone côtière de l’actuel Pérou, à la fin de la dernière période glaciaire alors que l’Altiplano était encore en partie recouvert par les glaces.

Dans les grottes de Tres Ventanas situées à 2 800 mètres d’altitude dans le canyon Chilca à 65 km au sud-est de Lima, ont été mis au jour les plus anciens restes de tubercules de pommes de terre cultivées datant de environ 8000 av. J.-C.. On y a aussi découvert des spécimens de haricot, haricot de Lima, piment, oca et ulluque5.

Des découvertes similaires ont été faites sur des sites archéologiques situés le long de la côte péruvienne, depuis Huaynuma dans la vallée de Casma6 (région d’Ancash, à 360 km au nord de Lima), jusqu’à La Centinela dans la vallée de Chincha située à 200 km au sud de Lima.

 Raymond Befonda

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