Interview

Fifi Masuka Gouverneur ai du Lualaba

« Toutes nos félicitations et nos encouragements au Chef de l’Etat pour son choix porté sur l’Inspecteur Général des Finances Jules Alingete qui est aujourd’hui son gendarme ou son général sur le front de la mobilisation des recettes…….. »

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HM: Quelles sont les irrégularités relevées dans le circuit de financement des régies financières lors de la mission de l’Inspection Générale des Finances ?

Dans les régies financières, au Lualaba nous pouvons dire aujourd’hui que nous n’avons qu’une seule direction, c’est la Direction des Recettes du Lualaba. Cette direction a comme objectif de pouvoir recouvrer toutes les recettes de la Province du Lualaba de l’import à l’export, ainsi que toutes les autres taxes qui doivent être récoltées au niveau de la Province du Lualaba. Là, je cite la taxe foncière, la taxe sur la location, la IRL, la taxe voirie, la taxe concentrée ainsi que les autres taxes. En 2015, la Province du Lualaba, avec notre direction des recettes, s’est concentrée sur les recettes voierie et concentrées qui sont des recettes payées par les industriels. Les autres institutions ne contribuent pratiquement pas. Elles contribuaient, mais sans un contrôle assuré. Chacun se servait de ce qui arrivait au bureau. Avec l’avènement de l’Inspection Générale des Finances, sa venue sur invitation de la province, a permis de nous encadrer et nous aider à mieux faire pour maximiser nos recettes. Nous pouvons dire à ce jour que l’avènement de l’IGF dans la Province du Lualaba nous a remis pratiquement sur les rails. De même, l’IGF nous a pratiquement réveillés pour nous dire comment la province doit être gérée en passant par les régies financières. A ce sujet, la province du Lualaba ne compte que sur la Direction des Recettes.

HM: Y a-t-il eu une véritable évolution marquée par la mission de contrôle des inspecteurs des finances dans la province du Lualaba ?

Oui, il y a une évolution, une nette évolution qui a commencé avec l’accompagnement pour maximiser les recettes de la province. A l’arrivée de l’Inspection Générale des Finances, il y a eu d’abord des séminaires sur la remise à niveau de tous les services de perception des taxes. 

Nous pouvons aujourd’hui dire que l’IGF a apporté à la Province du Lualaba une révolution totale. Une révolution pourquoi ? parce que nous nous disons, quand nous sommes venus, en tant que jeune province, on ne comprenait pratiquement rien, on a géré de la façon dont on pensait être normale alors que ce n’était pas du tout normal. L’Inspection Générale des Finances, invitée par la Province, est arrivée pour mettre à niveau les services financiers de la province du Lualaba ainsi que tous les dirigeants des institutions. Tous les ministères ont tiré profit de cette remise à niveau. 

Cela nous a permis de comprendre comment nous pouvons réaliser des recettes, les maximiser, comment faire fonctionner la chaîne des dépenses d’abord. Ils sont venus, ils nous ont accompagnés, ils nous ont révolutionnés et nous ont montré comment maximiser nos recettes.

Comme nous le savons, en finances, il n’y a pas seulement les recettes. Quand il y a des recettes, il y a aussi des dépenses à faire. Comment faire ces dépenses-là ? L’IGF est venue nous contrôler, examiner ce que nous avions fait dès le début dans la province en prenant en compte les réalisations faites sur une période de 2 ans. Ils ont vu que c’était catastrophique. 

Evidemment, nous nous disions que c’était bien fait, mais la gestion doit suivre les principes et normes requis pour les finances publiques clairement stipulés par la loi sur les finances publiques pour la gestion d’une province. C’est cette révolution que l’IGF est venue nous apporter pour que nous puissions comprendre comment gérer les fonds de l’Etat. 

Nous avons ainsi tenu un autre séminaire portant sur la manière d’appliquer la loi sur les finances publiques dans son volet dépenses publiques. Comment gérer les dépenses publiques ? Comment gérer la chaine des dépenses ? Nous avions appris, nous sommes vraiment ravis, personnellement avec toute l’équipe, parce que cela nous a permis de comprendre, entre autres, comment traiter un contrat.

Quand vous avez des recettes, vous devez investir, vous devez améliorer les conditions sociales de la population et des travailleurs de l’administration publique. Est-ce que vous pouvez vous réveiller un matin et vous dire, parce que nous avons les recettes, nous pouvons augmenter les salaires ? Non.

Les inspecteurs des finances qui étaient là nous ont appris comment faire cela. Parce qu’une augmentation demande à ce que cette recette reste permanente pour que l’augmentation sociale soit assurée de manière permanente.

 C’est un instrument nouveau que nous avons pu avoir au niveau de la Province du Lualaba. Voilà ce qu’il convient d’appeler évolution ou révolution apportée par l’Inspection Générale des Finances dans la Province du Lualaba. 

 Elle a apporté beaucoup dans notre province et cela nous a permis réellement de maximiser les recettes. Aujourd’hui, ces recettes nous ont permis, pour la première fois, d’aller à l’Assemblée Provinciale rectifier le budget, non pas à la baisse mais à la hausse. C’est une révolution.

HM: Quels ont été les secteurs concernés par les audits de l’IGF quant à la gestion des finances publiques de l’État ?

L’IGF est venue auditer tous les secteurs. Elle s’est penchée sur les recettes et les dépenses. Pour les secteurs concernés, ici, nous sommes dans une province pratiquement minière. L’IGF s’est penchée sur les recettes de la province qui proviennent de tous les secteurs. Quand on dit que c’est une province minière, nous avons de grandes industries, de grandes sociétés minières qui participent dans l’amélioration des recettes de la province à travers le paiement des taxes, des impôts à caractère national. L’IGF s’est penchée sur ce que nous recevons en termes de recettes à caractère provincial.

 Nous ne restons pas seulement sur les secteurs industriels, c’est-à-dire les grandes entreprises. Il y a aussi le secteur artisanal. Nous savons tous que dans notre pays, dans l’espace Katanga ou dans la Province du Lualaba, la production artisanale représente un taux de production de 20%. Ce n’est pas peu, c’est une grande production. Ce sont de grandes recettes. Auparavant, ces recettes là, vous pouvez consulter les annales de 2015 à décembre 2020, elles étaient valaient 20% de la production de cuivre, de cobalt et d’autres produits qui sont extraits de la Province du Lualaba. Mais ces recettes, nous ne les voyions pas. Les inspecteurs de l’IGF sont venus, ils nous ont posé des questions, ont approché la Direction des Recettes. Cette direction a dans son champ d’action, les recettes artisanales. S’agissant de ces dernières, les indicateurs étaient pratiquement au rouge. C’est ce qu’on ne comprenait pas. Mais, à partir du mois de Janvier 2021, nous avons appris comment faire pour changer la donne à travers la maximisation des recettes. Je précise que l’IGF nous a aidés à travers ce séminaire de renforcement des capacités. Nous savons désormais comment canaliser les recettes artisanales.

Moi, personnellement, avec l’équipe que je dirige, je me suis d’abord penchée sur ces recettes-là, pour voir comment les récupérer. Il est très difficile d’aller dans l’artisanat, parce que le contrôle est un peu difficile. Mais le contrôle de cuivre et de cobalt n’est pas difficile : vous pouvez aller dans les zones artisanales et arriver à recadrer les recettes et à les récupérer.

A ce jour, l’accompagnement de l’Inspection Générale des Finances nous a permis quand même de pouvoir récupérer pratiquement les 20% de ces productions artisanales, grâce à tout ce que nous avons appris : les méthodes de canalisation des recettes, comment contrôler ces recettes, etc. Nous allons pouvoir aller beaucoup plus loin en termes de pourcentage.

La rectification de notre budget s’est basée spécialement sur la canalisation des recettes artisanales. En ce qui concerne les recettes d’exportation que nous appelons les recettes à caractère industriel ou la taxe voirie ou encore la taxe concentrée, là aussi il y avait beaucoup de fautes. Il y a plusieurs entreprises, mais vous ne connaissez pas le système de contrôle tel qu’on nous l’a montré par l’IGF conformément à la loi des finances publiques, vous ne saurez les canaliser, vous ne saurez comment ça se passe. Ce séminaire nous a non seulement permis, de garder les recettes telles que c’était dans les années passées, mais aussi de voir comment les choses se passent au niveau du guichet unique. Nous avons dans les recettes industrielles, une augmentation qui nous a permis aujourd’hui de travailler sans devoir prendre des crédits dans des banques. Depuis que nous avons commencé le mois de janvier, je suis fière de le dire, nous travaillons avec les recettes propres de la province du Lualaba. Nous n’avons pas pris de crédits. Les investissements sont en train de se faire, les routes sont en train d’être construites, les paiements des salaires sont en train d’être faits, les paiements des entrepreneurs sont en train d’être faits, et les dettes dont nous avons hérité, nous sommes aussi en train de les payer.

Que dire d’autre ? A mon avis, l’Inspection Générale des Finances a totalement sa place dans nos finances de province ainsi que de la république afin que nous puissions améliorer notre façon de travailler parce que nous avons la loi des finances qui aujourd’hui est en train d’être expliquée et exploitée par l’IGF.

 A l’époque nous faisions pratiquement des contrats de gré à gré. Je ne peux pas dire que c’était des fautes. On pensait que ça devait être comme cela. Depuis l’arrivée de l’IGF, on a commencé à procéder par la passation des marchés. Les passations de marchés devraient se faire normalement pour une province ou pour une entité. Les cellules de passation de marchés doivent recourir à l’appel d’offre. Les inspecteurs de l’IGF ont commencé par nous dire que nous devions installer des cellules de passation de marchés au sein du gouvernement provincial. C’est ce qui a été fait. Nous y avons mis l’équipe qui nous accompagnait par rapport à tout ce qu’il y avait comme contrat. Aujourd’hui le contrat au Lualaba passe soit par appel d’offre général ou par appel d’offre restreint. 

Avec ça, nous sommes aujourd’hui très à l’aise en ce qui concerne la chaine de dépense. Nous ne pouvons pas faire des dépenses sans pour autant savoir quel est le document qu’il nous faut dans la chaine de dépense. Il nous faut un contrat. Faire attention à la manière dont ce contrat a été passé. Ce contrat a-t-il été passé de gré à gré ? Ce qui n’est pas quand même interdit, mais qui est demandé d’une manière très restreinte. Donc les contrats sont passés par l’appel d’offre restreint ou par appel d’offre général, et cela permet d’avoir des justificatifs pour tous les fonds sortis des comptes pour payer tel ou tel investissement ou telle construction. Ces outils ont été très importants pour les membres du gouvernement, qui ne les connaissaient pas. Cela justifie aujourd’hui que nous puissions avoir un cash-flow positif parce que nous sommes en train de travailler en suivant la loi des finances publiques dans son volet dépenses publiques.

HM: Dans quelle ambiance l’IGF a engagé les discussions avec les mandataires provinciaux dans le Lualaba ?

L’ambiance était pratiquement de travail, parce que ç’a commencé d’abord par le renforcement des capacités, et on a remis pratiquement tout le personnel ainsi que les ministres de chaque secteur à niveau. Ça leur a permis de savoir comment eux aussi pouvaient maximiser les recettes, parce que nous ne voulons plus aujourd’hui du Lualaba qui se bat seulement sur le secteur artisanal ou le secteur industriel. Le Lualaba a tous les atouts. Donc l’IGF a formé tous les animateurs des institutions, des ministères de notre province pour pouvoir aussi maximiser les recettes. Ainsi chaque ministère a des atouts pour pouvoir aussi augmenter les recettes de la province.

De ce côté-là, nous pouvons dire  que l’ambiance était l’ambiance des élèves à l’école qui sont en train d’apprendre comment augmenter ou comment rapporter quelque chose à l’institution. Aujourd’hui nous pouvons dire que la marge n’est pas très grande, mais le secteur par exemple de l’urbanisme où à la fin de chaque exercice budgétaire leurs recettes ou leur apport était néant, aujourd’hui le secteur de l’urbanisme ou celui des affaires foncières rapportent des moyens, parce qu’il y a eu une révolution. En fait, on nous a appris à mieux lotir. Pour lotir, il faut donner de la valeur ; quand vous donnez de la valeur, la parcelle coûte beaucoup plus chère. 

S’agissant des taxes de la province, l’impôt par exemple, on a appris comment sensibiliser pour que la population puisse payer ses impôts à plusieurs niveaux, la taxe de stationnement, la taxe sur les revenues locatives, et toutes les autres taxes. Même le secteur des finances n’est pas en reste. Parce qu’on pense qu’avec le secteur des finances, le ministre des finances, c’est seulement faire les chèques et les OP, le ministère des finances a aussi cette vocation de pouvoir sensibiliser pour drainer les recettes. Cette collaboration entre l’IGF et les autres institutions, non seulement du gouvernement mais aussi les autres secteurs, par exemple la division des mines, la division de l’environnement, tous ces secteurs aujourd’hui rapportent quelque chose grâce à cet échange qu’ils ont eu avec les inspecteurs des finances. Du coup, le budget de l’année prochaine pourrait être multiplié par 3 ou par 4 parce que nous allons avoir les recettes conséquentes dans plusieurs secteurs grâce à cet échange avec les inspecteurs. Nous pouvons dire que cette instruction ou l’apprentissage de la manière dont il faut augmenter les recettes telle que dispensée par les inspecteurs de l’IGF au bénéfice des a été très utile pour la province du Lualaba.

HM: Pouvez-vous vous prononcer en quelques mots sur le travail abattu par l’Inspection Générale des Finances à ce jour et la touche particulière qu’apporte le Chef de service, Jules Alingete Key ?

Moi, j’ai été députée de 2006 jusqu’à ce jour, parce que j’étais encore élue en 2018. J’étais membre de la commission ECOFIN. J’étais aussi membre de la commission mines où j’ai participé à la commission de contrôle. Nous avions des séances là où il y avait l’Inspection Générales des Finances. Je me rappelle encore en 2006 ou 2007, on ne sentait pas que l’Inspection Générale des Finances faisait son travail. On avait l’IGF qui était une direction quelconque. Quand elle venait, en tout cas de toutes ces années, je n’ai pas vu cette inspection des finances qui avait les biceps, pour le dire en termes vulgaires, qui venait booster les recettes du gouvernement comme nous le voyons aujourd’hui. Coup de chapeau donc au leadership actuel de l’Inspection Générale des Finances. Pour moi, l’Inspection Générale des Finances se trouve dans la Province de Lualaba, non pas comme une structure qui vient tracasser, mais plutôt comme un partenaire qui vient aider à rehausser les recettes de notre province. Nous pensons que si elle était là et travaillait à l’époque comme elle le fait aujourd’hui, notre pays serait très loin.

Nous devons encourager les autres provinces à recevoir ou le Premier Ministre à y envoyer les inspecteurs des finances pour qu’ils puissent aider les provinces à maximiser les recettes et bien les utiliser pour un développement efficient et harmonieux.

 En ce qui concerne l’Inspecteur Générale des Finances Jules Alingete, moi je ne peux que lui dire coup de chapeau, l’encourager à aller de l’avant, il est en train de nous montrer, à nous tous, comment gérer les finances de l’Etat de façon orthodoxe. Il est en train de montrer comment être sérieux dans le travail du gouvernement, qu’il faut respecter la loi sur les finances publiques à travers ses inspecteurs, parce qu’on dit toujours, « quand il y a un bon chef, nous sentons ce qu’il y a ». S’il n’y a pas un bon chef, les inspecteurs qu’on est en train d’envoyer à travers la République n’allaient pas faire un bon travail.

Je dirais donc à l’Inspecteur Général des Finances d’aller de l’avant, bien que par moment quand on le voit, nous avons tous peur. Je lui dirai de continuer à travailler dans le strict respect de la loi des finances et qu’il aide tous ceux qui sont dans le besoin pour améliorer le niveau des recettes de notre pays en vue d’en booster le développement. Nous ne pouvons que l’encourager comme nous nous encourageons nous-mêmes à pouvoir suivre ce qu’il est en train d’envoyer comme signaux à travers ses inspecteurs, désormais présents partout dans le pays.

En parlant des performances de l’IGF, je me dois de féliciter le Chef de l’Etat, qui aujourd’hui a pris les finances de l’Etat en main. Pour que nous puissions avoir les recettes, ce qu’il a fait, c’est de choisir une personne capable de bien jouer son rôle de grand gendarme de notre République en ce qui concerne la loi sur les finances publiques, autrement dit, la gestion orthodoxe des finances de l’Etat.

Toutes nos félicitations et nos encouragements au Chef de l’Etat pour son choix porté sur l’Inspecteur Général des Finances Jules Alingete qui est aujourd’hui son gendarme ou son général sur le front de la mobilisation des recettes, de la rationalisation des dépenses et du respect de l’éthique et déontologie de l’agent public de l’Etat dans le domaine de la gestion des finances publiques. Excellence monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, la Province du Lualaba vous dit spécialement merci parce que grâce aux inspecteurs des finances que vous avez envoyés, la Province du Lualaba a vu tous ses signaux passer au vert. Nous vous le devons.

Monsieur l’Inspecteur Général des Finances, nous vous encourageons à aller de l’avant, parce vous êtes parmi les grands financiers de notre République. Continuez d’instruire ceux qui ne connaissent pas encore la loi des finances publiques comme ce fût le cas pour nous avant. Grâce à vous, nous avons pu aujourd’hui de changer un peu la vision ou l’image de la Province du Lualaba. Coup de chapeau. Félicitations pour le travail  que vous êtes en train de faire.

Pour conclure, nous pouvons dire que quand les inspecteurs des finances viennent, étant des gendarmes, ils font parfois peur. Tu ne sais pas si ce que tu vas répondre sera la réponse qu’il faut. Je me souviens encore, moi-même j’étais devant les inspecteurs des finances que l’Inspecteur Général avait envoyés pour nous accompagner dans la chaine de dépense. Ils nous ont donné des observations mais je tremblotais pratiquement parce que c’était beaucoup de questions auxquelles je devais répondre et c’était vraiment très difficile. Nous avons passé plus de 4 heures à nous expliquer parce que je voulais avoir raison et eux me disaient de rentrer, c’est comme ça et ça. Nous pensons que le travail que les inspecteurs des finances sont en train de faire est un travail très noble. 

Pour paraphraser le Chef de l’Etat dans sa vision « le peuple d’abord », c’est même ça le slogan du travail de l’Inspection Générale des Finances. C’est pourquoi nous n’allons pas cesser de le féliciter pour avoir remis en marche cette direction qui, hier, n’était plus que l’ombre d’elle-même. Aujourd’hui c’est une direction qui tient les gens en garde-à-vous, acculés à expliquer comment ils ont géré les recettes. Le slogan « le peuple d’abord » du Chef de l’Etat est en train de trouver son sens dans la maximisation des recettes suite au travail qu’est en train de faire l’Inspection Générale des Finances de notre pays sous la direction de l’Inspecteur Général Jules Alingete et l’engagement tous azimutsde tous les autres inspecteurs qu’il envoie dans toutes les provinces. Un travail dont le fruit profite au peuple. Ce peuple qui n’avait pas de salaire, ce peuple qui, par moment, était en grève. Cette amélioration des recettes permet que nous puissions combler les déficits qu’on avait hier. 

Si cette rigueur continue, avec la confiance que le Chef de l’Etat a dans son Inspection Générale des Finances, le peuple va se retrouver et il est déjà en train de se retrouver du fait de l’amélioration des recettes. Ici au Lualaba, nous avons amélioré le social de la population, le social des travailleurs et nous avons été avisés, on nous a dit d’améliorer à long terme. Les gendarmes de la République que sont les inspecteurs des Finances sont en train de travailler pour la matérialisation du slogan « le peuple d’abord » qui est prôné par le numéro 1 de la République, le Président Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à qui nous disons toutes nos félicitations et l’encourageons à aller de l’avant et surtout au regard de la vague de tensions au niveau de l’Est du pays. Que Dieu continue à lui donner de la sagesse.

 Heshima Magazine

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