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Cour Constitutionnelle: le juge Président élu, cap vers les élections de 2023

La Haute cour connait son nouveau président, plus d’un mois après l’éjection de Dieudonné Kaluba par tirage au sort. Ce mardi 21 juin 2022, les juges ont jeté leur dévolu sur Dieudonné Kamuleta Badibanga pour succéder au juge Kaluba Dibwa. Une élection sans suspense puisque le nom de Kamuleta revenait déjà sur plusieurs lèvres.

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Au cours d’une élection organisée lors de la plénière de ce mardi 21 juin 2022, les juges de la Cour constitutionnelle ont élu Dieudonné Kamuleta comme juge président de cette haute juridiction. Il a été élu avec 9 voix sur les 9 votants. Il remplace à ce poste un autre Dieudonné, le professeur Dieudonné Kaluba Dibwa écarté, mardi 10 mai, à l’issue d’un tirage au sort, avec le juge Prince Funga Molima. Et les deux ne font donc plus partie de la Cour constitutionnelle. Ce tirage était intervenu après le décès du juge Polycarpe Mongolu. La Cour était amputée de trois juges qui ont été pourvus récemment par les différentes composantes, à savoir le Président de la République, le Conseil Supérieur de la Magistrature et le Parlement. Il s’agit des juges Dieudonné Mandza Andie  venu du Parlement, Me Sylvain Lumu Mbaya de l’institution Président de la République et de Yuma Bahati provenant du Conseil Supérieur de la Magistrature. 

Election sans suspense…

Magistrat de carrière et ancien Conseiller à la Cour de cassation, Juge à la Cour constitutionnelle depuis le 17 juillet 2020, le nouveau président de la Cour constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta Badibanga faisait déjà parler de lui immédiatement après l’éviction de Dieudonné Kaluba Dibwa. Des informations selon lesquelles ce haut magistrat avait pris les commandes de la Cour constitutionnelle étaient rependues comme une trainée de poudre. Cela, au point de le pousser à publier un communiqué pour les démentir. Dans un communiqué de presse en mai dernier, le Cabinet du juge Dieudonné Kamuleta tenait à préciser qu’à la Cour constitutionnelle, le 9 mai, il avait été uniquement question de procéder au tirage au sort des juges sortants « et nullement de l’élection du nouveau Président de la Cour constitutionnelle ».

Ce document précisait en outre que les juristes avertis savent que la Cour constitutionnelle est composée de 9 juges, lesquels élisent son président. En attendant cela, c’est la Loi organique et le Règlement intérieur de la Cour qui étaient d’application, lesquels prévoient, de manière claire, les dispositions pratiques en cas de vacance à la présidence de la Cour. « Et la situation du Juge Kamuleta ne lui permet pas d’exercer l’intérim du Président de la Cour constitutionnelle au regard des textes précités », affirmait son cabinet. Malgré ce démenti, son nom était sur toutes les lèvres. Et son élection, ce mardi 21 juin, parait sans suspense.    

Cap sur 2023

C’est la Cour constitutionnelle qui est la juridiction constitutionnellement habilitée à juger du contentieux électoral. « Elle juge du contentieux des élections présidentielles et législatives ainsi que du référendum », stipule l’article 161 de la Constitution. Ainsi, l’opinion sait désormais qui validera l’élection du président vainqueur de la présidentielle de 2023, si la date des scrutins est respectée.

Les membres de la Cour constitutionnelle étant connus, ceux de la CENI aussi, car désormais vers 2023. L’heure n’est plus à la quête de ceux qui doivent former les équipes des institutions ayant un rôle à  jouer dans l’organisation des élections. Après l’entérinement de son nom à l’Assemblée nationale, le 16 octobre 2021, par  les députés nationaux, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Denis Kadima Kazadi et son équipe sont à pied d’œuvre pour rattraper le retard pris dans le processus électoral.  

Heshima

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