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Claudine Ndusi N’kembe plus que déterminée à promouvoir le travail décent

Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance sociale, Claudine Ndusi M’kembe est plus que déterminée à matérialiser les actions prioritaires de son secteur, telles que présentées par le Premier ministre Sama Lukonde, le 26 avril 2021 devant les députés nationaux. Soucieuse de promouvoir le travail décent en République démocratique du Congo, elle s’est mise, sans atermoyer, à bosser.

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Le 27 avril 2021 après la remise et reprise faite avec la ministre d’Etat sortante Néné Ilunga Nkulu, la nouvelle patronne de l’Emploi, du Travail et Prévoyance sociale, Claudine Ndusi s’est mise directement au travail, promettant de poursuivre les activités menées par son prédécesseur. 

Désormais, c’est elle qui contrôle l’application des dispositions légales et réglementaires relatives aux conditions de travail et à la protection des travailleurs dans l’exercice de leurs fonctions. « Les défis à relever sont certes énormes, mais il est temps de travailler », a-t-elle indiqué. 

Sécurité et santé au travail 

Le 28 avril, soit le lendemain de sa prise des fonctions, Claudine Ndusi a présidé la cérémonie commémorative de la Journée Mondiale dédiée à la sécurité et la santé au travail, organisée à l’Hôtel B éatrice à Kinshasa, dont le thème retenu a été « Anticiper, se préparer et répondre aux crises : investir maintenant dans des systèmes de sécurité et santé au travail (SST) résilients ».

 Au cours de cette célébration, elle a relevé le constat selon lequel les structures devant assurer la protection optimale des travailleurs en RD C ne sont pas toutes opérationnelles. À l’en croire, le gouvernement de l’Union Sacrée de la nation a retenu parmi ses priorités la redynamisation du Conseil National du Travail (CNT), cadre par excellence permettant l’identification des causes de cette anormalité. « Le monde du travail congolais comme dans tous les autres pays est confronté aux multiples risques socioprofessionnels susceptibles d’entrainer des conséquences néfastes dans le chef aussi bien des employeurs que des travailleurs en termes d’accidents du travail, des maladies professionnelles, des arrêts de travail, de la baisse de la productivité, du chômage et des pertes en vies humaines », a-t-elle fait remarquer.

La ministre de l’ETPS a saisi cette opportunité pour inviter les partenaires sociaux en général et la population en particulier à la stricte observance des dispositions du code du travail, spécifiquement celles de la loi fixant les règles relatives au régime général de la sécurité sociale ainsi que leurs mesures d’application. Cela, en vue de permettre la protection optimale des travailleurs, la rentabilité des entreprises et le développement de la RDC. « Par ailleurs, concernant l’impact de la Covid-19, il y a lieu de relever que sur le plan socioéconomique, les entreprises ont subi des pertes énormes en termes de productivité.  Certaines ont été fermées, des travailleurs se sont retrouvés au chômage. Sur le plan de la santé, le monde de travail congolais a également connu des cas des employeurs et travailleurs affectés à qui nous rendons hommage pour leur bravoure », a-t-elle déploré. Membre de l’organisation internationale du travail (OIT), la RDC a célébré la journée de la sécurité et la santé au travail 2021 sous le thème national : « Renforcer le système de sécurité et santé au travail en RDC en cette période de la covid-19 ».

Journée internationale du travail

À l’occasion de la Journée internationale du travail, célébrée samedi 1er mai 2021 au Chapiteau du Pullman Hôtel, sous le haut patronage du Président Félix-Antoine Tshisekedi, Claudine Ndusi N’ kembe a pris l’engagement de promouvoir le travail décent en faveur de la masse laborieuse, une importante condition de l’amélioration des conditions sociales de la population. Aussi, compte-t-elle prendre des mesures urgentes afin de sauver les emplois et relancer la production.

D’après la ministre Ndusi, dans le cadre de la construction d’un Etat solidaire, le gouvernement de la République par le biais de son programme d’action 2021-2023, place les questions d’emploi au cœur de la politique nationale pour l’amélioration des conditions sociales de la population. « Ceci passe par la promotion d’un travail décent qui exige le respect des différents textes légaux et réglementaires en la matière », a-t-elle affirmé.

« Nous ne ménagerons aucun effort pour que dans un délai raisonnable la stratégie  de mise en place du socle de protection sociale soit actualisée afin d’être présentée pour validation au gouvernement à travers le programme national d’appui à la protection sociale (PNPS) », a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, Claudine Ndusi a appelé les partenaires sociaux, bi et multinationaux, à accompagner le gouvernement dans la mobilisation des ressources devant servir à la mise en œuvre de la politique professionnelle approuvée par la loi portant approbation de la politique de l’emploi et de la formation professionnelle. 

Les revendications et feuille de route de l’Intersyndicale du Congo lui ont été remises au cours de cette circonstance. Se saisissant de l’opportunité, le président de cette structure, Guy Kuku Gedila, a invité le gouvernement à dépolitiser les entreprises publiques et à nommer des gestionnaires compétents et expérimentés par un concours. D’après lui, le vol et le détournement constatés des deniers publics dans les entreprises publiques, fruits des efforts des travailleurs, mérite une attention particulière du gouvernement.

Si pour 2021 le 1er mai a été célébré sur le plan mondiale sous le thème « COVID-19: une opportunité, non une fatalité », au niveau national le thème retenu a été « promotion de l’emploi et le travail décent dans un monde en mutation ».

Une chevronnée à la tête de l’ETPS

Claudine Ndusi n’est pas le genre de personnes qui viennent de nulle part. Elle a un parcours professionnel élogieux. Licenciée en sciences  économiques de l’Université de Kinshasa, elle a presté jusqu’avant son entrée au gouvernement comme Directeur général adjoint de l’Institut national de préparation professionnelle (INPP). Elle a eu aussi à assumer d’autres importantes responsabilités.


De 2012 à 2014, elle fut Conseillère chargée de l’Inspection du Travail au cabinet du ministère sous Modeste BAHATI LUKWEB O, actuel président du Sénat. Et de 2006 à 2012, elle a eu à travailler en tant que Chargé des banques au Département des Finances de la Direction générale de la Société nationale d’électricité (SNEL).

En prenant les rênes de son ministère fin avril, elle n’a pas manqué de mots justes pour remercier le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, pour sa vision de l’Union Sacrée, une opportunité de booster le secteur du travail, et aussi le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde pour le fait de l’avoir choisi en tant que membre du gouvernement des « Warriors ».

Sur le plan politique, Claudine Ndusi est présidente de la Ligue des femmes du regroupement Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFD C-A). Elle est d’autre part fondatrice de l’ONG « Tamtam du progrès ».

Le défi dans son secteur étant, certes, immense, cette « Dame de fer » s’est dite prête à mouiller le maillot, en synergie avec la tripartite Gouvernement – Banc travailleurs – Banc Employeurs pour matérialiser le programme du gouvernement sous le coaching de SAMA LUKONDE, commandant de l’équipe des guerriers, conformément à la vision du Chef de l’Etat, visant l’amélioration des conditions de travail des congolais.

Claudine Ndusi, enfant maison qui maîtrise parfaitement tous les paramètres du monde du travail, est connue pour son savoir-faire, son sens d’organisation et sa rigueur dans le travail avec une gestion axée sur les résultats.

 Hubert MWIPATAYI

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