Nommé en juin 2020 à la tête de la Direction générale des impôts (DGI), le directeur général réalise des chiffres surprenants dans la mobilisation des recettes. Des performances allant au-delà de 150 % des assignations, surclassant ainsi d’autres régies financières.
Et cette performance n’a pas commencé qu’à ces deux derniers mois.
En effet, depuis sa prise de fonctions, le successeur de Sele Yalaghuli enchaine des chiffres astronomiques dans la mobilisation des recettes. Si le mois d’avril 2021 était le summum, les chiffres des recettes vont toujours au-delà du seuil prévu. Au cours des trois premiers mois de cette année, la DGI avait déjà collecté en cumul 941, 2 milliards de francs congolais (455, 345 millions de dollars américains) sur des prévisions de 901,3 milliards de francs, soit un taux de réalisation de 105,3%, d’après les données de la Banque centrale du Congo (BCC.
Cette année 2021, la DGI doit collecter des recettes publiques à hauteur de 4.752,38 milliards de francs (2,299 milliards de dollars US) pour un budget national 2021 chiffré à 6,9 milliards de dollars. Donc, autrement dit, cette régie apporte, à elle seule, le tiers du budget national. Une performance saluée par le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, lors d’un conseil des ministres. Ce service rattaché à la Présidence (IGF) de la République avait, dans un communiqué publié début mai, souligné que la DGI se place en tête des réalisations avec un record de 1.060.000.000.000 (CDF) sur 1.360.245.110.507,40 (CDF) pour le seul mois d’avril.
Répondre à la vision de Tshisekedi
Dans sa vision de lutte contre la corruption et le coulage des recettes, le président de la République, Félix Tshisekedi, avait besoin des mandataires qui répondent à cette politique. A la Direction générale des impôts, l’oiseau rare a déjà été trouvé. Le DG Barnabé Muakadi Muamba s’appuie sur sa rigueur et sa détermination pour contribuer à la maximisation des recettes de l’Etat. Et cela, en agissant dans le sens de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. Autre levier sur lequel s’appuie le nouveau DG, c’est le dévouement de ses agents qui contribue fortement à l’atteinte de ces chiffres records.
Alors qu’un média voulait en savoir plus sur le nouveau directeur général de la DGI, l’homme s’était limité à répondre ceci : « Je n’aime pas parler de moi-même. Je veux que le travail parle plus. Je ne fais pas la propagande. Je demande aux sceptiques de consulter les chiffres ». Le recordman a tout dit !