Nation

Deux ans après sa création, la CNSS a conquis les coeurs des prestataires.

Il y a deux ans, sous l’impulsion de sa très dynamique Directrice Générale, Agnès Mwad Nawej, l’Institut National de Sécurité Sociale devenait officiellement Caisse Nationale de Sécurité Sociale, en vertu de la loi n°16/009 du 15 juillet 2016 relative au régime général de la sécurité sociale en RDC, qui venait remplacer la Loi organique de la Sécurité Sociale du 29 juin 1961. Même si cette dernière a permis à cette entreprise qui s’occupe de la prise en charge des retraités, de se hisser parmi les meilleures de la République Démocratique du Congo, elle était, cependant, sujette à de nombreuses critiques devenant quasiment obsolète comparée aux politiques de sécurité sociale développées sous d’autres cieux.

Published

on

Photo: Shutterstock

La loi créant la CNSS est plus globalisante et adaptée aux besoins en présence, ceux surtout en rapport avec la couverture sociale, les prestations et leurs conditions d’octroi.

A presque deux ans depuis l’entrée en vigueur de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, le bilan est plus que satisfaisant, à en croire de nombreux bénéficiaires qui trouvent le nouveau régime plus adapté aux conditions des travailleurs et aux impondérables entourant la vie professionnelle.

C’est donc une loi plus souple qui place la CNSS au diapason des Caisses d’autres pays, membres de l’Association Internationale de la Sécurité Sociale (AISS) et qui prend en compte les principes de la Conférence internationale de la Prévoyance Sociale (CIPRES), elle élimine les disparités et offre un meilleur accès à la protection sociale pour tous.

Une loi innovante !
• La politique de sécurité sociale à l’époque de l’INSS était déjà une aubaine pour les prestataires et les retraités. La CNSS a, depuis sa mise en place développé des dispositifs tendant à permettre aux retraités de disposer de meilleures ressources.

• L’extension des allocations familiales donnant lieu, grâce à la nouvelle loi, aux allocations prénatales et de maternité ainsi que les indemnités journalières pour la femme travailleuse pendant le congé de maternité en vue de compenser ses éventuelles pertes de revenus.

• La nouvelle loi prend également en compte les principes d’égalité entre l’homme et la femme. L’âge de départ d’office à la retraite est fixé à 65 ans tant pour l’homme que pour la femme, avec possibilité d’opérer un rachat de la carrière pour tout assuré âgé de 60 ans au moins qui ne totalise pas 180 mois d’assurance. Il en est de même de l’allocation de vieillesse pour l’assuré ayant moins de 15 ans d’assurance et la pension d’orphelins et de survivant aux ayants-droit d’un assuré.

• Les dispositions de la nouvelle loi ont étendu la couverture sociale à plusieurs autres catégories, à savoir : les mandataires de l’Etat, les personnels de l’Etat, les employés locaux des missions diplomatiques accréditées et établies en RDC, les associés actifs des sociétés, les assurés volontaires et les détenus exécutant un travail périlleux victimes d’un accident survenu à l’occasion de ce travail. De quoi remédier aux erreurs du passé où des citoyens congolais travaillant pour le compte d’organismes internationaux ou des sujets expatriés se sont retrouvés presque abandonnés au soir de leurs vies. C’est dans cette perspective que la CNSS a obtenu l’appui du Gouvernement et des partenaires sociaux afin de doter ses actions de pouvoirs de coercition.

• La prise en charge, en plus des accidents du travail et des maladies professionnelles, des maladies d’origine professionnelle ; l’allongement à 60 jours du délai de déclaration de l’accident de travail ; l’allongement à 120 jours du délai de déclaration de l’accident de travail.

• La nouvelle loi prévoit également la mise en oeuvre d’un programme de prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles ainsi que la promotion par le nouvel établissement public de toute action tendant à éduquer et à informer les employeurs et les assurés afin de les prémunir contre les risques éventuels.

Championne du social en RDC !
Le 18 mai 2020, en guise de réponse à l’appel lancé par le Chef de l’Etat, Agnès Mwad Nawej, la Directrice Générale de cet établissement public de premier rang a cassé la tirelire en remettant 1 million de dollars au Comité de gestion du Fonds national de solidarité contre le coronavirus (FNSCC). Une façon de marquer d’une pierre blanche la lutte contre la COVID-19 en République Démocratique du Congo. Un acte o combien généreux qui est venu répondre à l’appel du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, celui d’alimenter le FNSCC, lancé aux hommes de bonne volonté, aux entreprises publiques ou privées, ainsi qu’aux bailleurs de fonds. En effet, l’ex-INSS n’est pas à sa première action depuis que le premier cas de coronavirus a été détecté en RDC. Elle venait, en avril, de faire un don d’une ambulance aux Cliniques Universitaires de Kinshasa, véhicule que la ministre d’Etat Néné Ilunga Nkulu avait remis aux responsables de l’hôpital. Une autre façon d’appuyer l’effort national de lutte contre la pandémie à coronavirus.

« CNSS a obtenu l’appui du Gouvernement et des partenaires sociaux afin de doter ses actions de pouvoirs de coercition »

L’intervention de la CNSS dans la lutte contre la propagation de la pandémie covid-19 ne vient pas comme un cheveu dans la soupe, elle rentre dans ses attributions des plus inaliénables concernant l’action sociale et sanitaire. L’article 2 de la nouvelle loi relative au régime général de la sécurité sociale énumère les différentes prestations sociales prises en charge par la CNSS. Dans la même logique, un autre article, 123, stipule que l’action sanitaire et sociale consiste à l’amélioration de l’état sanitaire et social des assurés ainsi que de leurs ayant-droits. Une aide financière ou encore des contributions auprès des institutions publiques ou privées agissant dans les domaines sanitaire et social sont des actions inhérentes au fonctionnement optimal de la CNSS, qui, depuis l’avènement de la Directrice Générale Agnès Mwad Nawej à sa tête, a fortement développé sa responsabilité sociétale au point d’être championne en la matière en RDC.

Une souscription plus que jamais urgente !
L’expérience du coronavirus a présenté un tableau sombre de la prise en charge des personnes dans les structures de santé. L’Etat ne prend pas toujours en charge sauf cas de force majeure. D’où la nécessité de souscrire à la politique de sécurité sociale que propose la CNSS avec l’assurance d’une prise en charge dans des centres hospitaliers respectables sur le plan national et international.

Le large éventail de vertus contenues dans le nouveau régime de la CNSS offre également une panoplie des choix de prise en charge. L’avenir se prépare chaque jour, souscrire à une politique de sécurité sociale met à l’abri au soir de la vie.

Click to comment

Trending

Quitter la version mobile