Culture

Barbara Kanam, Ce nom fait son effet dans les oreilles de ceux qui l’entendent.

Barbara Kanam ! Ce nom fait son effet dans les oreilles de ceux qui l’entendent, non seulement à cause de la consonance rare de ce patronyme, mais surtout grâce au joyau qu’il incarne dans la sphère socioculturelle.

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Celle dont la naissance le 26 septembre à Bukavu dans l’actuelle province du Sud-Kivu en République Démocratique du Congo, Barbara Kanam avait certainement illuminé la vie de ses parents, est devenue depuis plus d’une décennie une véritable étoile pour son pays natal, le continent africain et le reste du monde.

Auteure de nombreux tubes à succès à son compteur, comme Mokili (1999), Djarabi (Karibu 2009), la danse du Président, lisanga ya ba mbanda (Zawadi 2015), Flèche, etc. ainsi que de nombreux autres en featuring comme Triple option avec Papa Wemba (Maître d’Ecole 2014), 100%love (2006), noir et blanc (2009) avec Fally Ipupa, un peu de soleil (Jacob desvarieux, Jocelyn Labyle), la Diva de la musique qui marque son retour sur scène avec l’album Atcha, s’est livrée sans garde-fou à Heshima Magazine dans une interview exclusive.

Heshima Magazine : Diva, reine de la Rumba, barby… voilà quelques-uns des surnoms qui se collent à vous depuis le début de votre carrière, comment vous présenteriez-vous à ce jour ? En existe-t-il un que vous préférez spécialement ?

B. Kanam : À cette question je voudrai bien que mes fans répondent à ma place. Je n’aime pas trop parler de moi-même. Mais le plus important c’est être leur Diva de Cœur.

H.M. : D’aucuns affirment que vous êtes davantage connue au pays des éléphants (Côte d’Ivoire) qu’en RDC votre terre natale. Qu’en pensez-vous ?

B. Kanam : C’est une opinion que je respecte. Du moins, je sais que je suis Africaine. Pour moi, que ce soit la Côte d’Ivoire ou la République Démocratique du Congo, c’est toujours l’Afrique.

H.M. : A votre arrivée dans l’arène de la musique congolaise, vous avez trouvé des icônes féminines notamment Mamu Tshala Muana et Mbilia Bel. En dépit de cela, vous êtes tout de même parvenue à vous faire une place à leurs côtés sans qu’elles ne disparaissent. Face à la nouvelle génération des musiciens tout aussi talentueux et ingénieux, quelles sont les stratégies que vous mettez en place pour ne pas disparaître de la scène musicale ?

B. Kanam : j’aimerai juste être clair sur un point : je ne me suis pas lancée dans la musique pour écraser celles qui m’ont précédée. Au contraire, elles font partie de ces artistes qui m’ont inspirée et que je prends pour exemple. Je pense que dans le domaine musical, personne ne disparait vraiment, car il y a de la place pour tous. Il faut juste la trouver.

H.M. : Après des disques comme Mokili, Teti, Karibu, Zawadi, et une série des tubes à l’exemple de Bouger et Flèche, vous venez de lancer Atcha, un nouvel opus. Quelle en est la motivation ? Pensez-vous avoir encore des choses à accomplir dans le monde musical ?

B. Kanam : Simplement l’amour de la musique. Le monde musical est vaste et je n’ai pas encore fini de l’explorer. Oui, j’ai des choses à accomplir.

H.M. : Au stade actuel de votre carrière, avez-vous plus de fierté que des regrets ? Ou c’est l’inverse ? 

B. Kanam : Sans hésiter, plus de fierté, car cela m’a permis, entre autres, de rencontrer diverses personnes dans le monde, qui, nécessairement je n’aurais pas eu la grâce de connaître.

H.M. : Vous avez été candidate à la députation nationale dans la province du Lualaba en décembre 2018. Doit-on comprendre qu’à part la musique, vous envisagez sérieusement de vous orienter vers la politique ?

B. Kanam : Il y a un adage qui dit que si vous ne vous occupez pas de la politique, elle s’occupera de vous. J’ambitionne de changer les choses positivement pour mon pays. Mais chaque chose en son temps. 

Propos recueillis par Kashema

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