Economie

Pic des recettes à la DGI en 2021, Barnabé Muakadi, un pari gagné

La Direction générale des impôts (DGI) a, du début à la fin de l’année passée, réalisé des recettes inédites. Son patron, Barnabé Muakadi Muamba, a quadrillé 2021 dont plusieurs mois ont connu une hausse de recettes.

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Il y a quelques mois, le Directeur Général des impôts, Barnabé Muakadi Muamba, évoquait une « satisfaction mesurée » au sujet des prouesses de sa régie financière. En cette année finissante, beaucoup d’autres réalisations ont été faites. On ne le dira jamais assez. Installé depuis plus d’une année à la tête de ce service public, Barnabé Muakadi Muamba, la cinquantaine révolue, a fait plus d’un quart de siècle à la DGI.

Il y travaille depuis l’époque où la régie financière s’appelait Direction générale des contributions. Ce qui signifie, selon certaines sources qui lui sont proches, il connait bien cette maison qu’il dirige depuis plus d’un an. Nommé par ordonnance présidentielle le 10 juin 2020, Barnabé Muakadi jouit d’un bon témoignage auprès de plusieurs de ses collaborateurs. Ceux qui connaissent l’homme et qui ont eu à travailler avec lui reconnaissent en sa personne la probité morale « irréprochable ». Certaines de ses autres qualités sont la loyauté, la compétence et la discrétion. Ce pasteur évangélique a mis à contribution son côté « pieux » pour assainir le circuit des recettes à la DGI. A côté de cet aspect, l’homme, selon son plan pour la relance de la DGI, qui a filtré dans ses premiers contacts après sa nomination à la tête de cette régie, promet au-delà des actions en faveur de l’entreprise, notamment la restitution de la plus-value à tous les agents de cette régie financière à travers toute la République.

En réponse aux questions du Magazine Heshima en juin 2021, Barnabé Muakadi Muamba fait état des performances que son service public réalisait à mi-parcours de l’année 2021. « Nous ne sommes qu’au début de notre travail à la tête de la DGI et nous pensons qu’au regard des résultats obtenus, notre satisfaction reste mesurée car, nous devons travailler davantage pour élargir l’assiette fiscale et espérer réaliser des recettes fiscales à la hauteur de toutes les ressources dont regorge notre pays », avait-il déclaré en toute modestie.

Dans cet entretien, l’homme étalait sa vision pour la DGI pendant son mandat mais aussi ce que pouvait être 2021 par rapport aux recettes que pouvait collecter cette régie financière.

« Cette vision que je porte pour la DGI, s’articule autour de trois axes stratégiques majeures à savoir, primo, l’amélioration , le renforcement et la consolidation des capacités humaines et institutionnelles ; secundo, l’orientation de toutes les actions fiscales vers la matérialisation de la vision de Monsieur le Président de la République en matière de mobilisation des recettes, à savoir la promotion du civisme fiscal, l’élargissement de l’assiette fiscale et la lutte contre la fraude fiscale et l’évasion fiscale et tertio, la systématisation des indicateurs de rendement dont l’assainissement des répertoires, le renforcement du contrôle fiscal et le recouvrement des arriérés fiscaux et la collaboration avec la Banque Centrale du Congo dans le cadre de la sécurisation des procédures d’assiette et de recouvrement », avait-t-il énuméré. Sur le terrain en 2021, son service public a été celui qui a le mieux réalisé des performances en termes de mobilisation des recettes. « L’exploit réalisé au mois d’avril 2021 par la DGI n’est pas le seul indicateur des performances de notre gestion à la tête de cette administration fiscale. Certes, les performances enregistrées au mois d’avril 2021 restent historiques et n’ont laissé indifférent plus d’un observateur, mais elles n’ont pas commencé qu’au mois d’avril 2021 », avait précisé Barnabé Muakadi.

Nous ne sommes qu’au début de notre travail à la tête de la DGI et nous pensons qu’au regard des résultats obtenus, notre satisfaction reste mesurée car, nous devons encore travailler davantage pour élargir l’assiette fiscale et espérer réaliser des recettes fiscales à la hauteur de toutes les ressources dont regorge notre pays

Pour lui, bien avant mais aussi après le mois d’avril 2021, il s’était observé une évolution significative de recettes à la DGI. « Il n’y a pas de hasard en matière de réalisation des recettes, c’est le résultat de la stratégie mise en place pour matérialiser la vision du président de la République en matière de mobilisation des recettes », avait-il assuré.

Le déroulé de sa politique en témoigne. Il y a eu la poursuite de certaines actions qui ont été d’un apport significatif aux recettes enregistrées à ce jour par la DGI, notamment le plan de modernisation du système informatique, le plan de communication de l’impôt à la population, comprenant entre autres, la vulgarisation de l’IPR à charge des employés du secteur public.

Lors de l’exercice passé, les recettes des impôts fixées à 4.752,4 milliards de francs congolais (2.299 milliards de dollars) ont été maintenues dans la loi de finances 2020  pour un budget national 2021 chiffré à 14.235,2 milliards de francs congolais (6,9 milliards de dollars). Donc, la DGI devrait apporter, à elle seule, le tiers du budget national. Un effort qui a été consenti avec la mobilisation accrue des recettes tout au long de l’année 2021.

Autre fait, selon les données de la trésorerie commentées par le ministre des Finances lors de la 18ème réunion du conseil des ministres tenue le 3 septembre 2021, Nicolas Kazadi avait présenté un chiffre de 891,6 milliards de Francs congolais en termes de recettes collectées pour le mois d’août, soit 445 millions de dollars.

En cette fin d’année, la politique menée par la direction de cette régie financière a été une réussite. Un travail en synergie qui a vu l’ensemble du personnel mettre la main à la patte afin de donner au gouvernement les moyens de sa politique pour faire face aux besoins de la République. Barnabé Muakadi ne compte pas en rester là. Il pourrait quadriller aussi 2022 ! 

 Heshima 

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