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Amélioration du climat des affaires :Indéniable bulle financière pour remonter l’économie

Nicolas Kazadi est l’un des ministres du gouvernement Sama Lukonde qui militent pour l’amélioration du climat des affaires en vue de sortir le Congo des derniers rangs du classement annuel du rapport Doing Business de la Banque mondiale ou de l’indice de perception de la corruption que publie Transparency International.

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L ors du Forum DRC-Africa, tenu en novembre 2021 à Kinshasa, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a affirmé que le Congo est sur la trajectoire de la transformation structurelle et de la transformation énergétique en vue de créer un Etat fort, comme le souhaite le président de la République. « L’amélioration du climat des affaires est un impératif…. Le gouvernement sous la conduite du Premier ministre est en train de dérouler une feuille de route ambitieuse en vue d’améliorer ce qu’on appelle Doing Business. En plus, le pays est fermement engagé dans l’adhésion à Compact with Africa du G20 et du Millenium challenge Corporation (MCC) des Etat Unis d’Amérique », a-t-il déclaré.

Contribution à l’amélioration de l’environnement des affaires

Outre les stratégies qu’il a mises en place pour la mobilisation accrue des recettes, le travail qu’abat Nicolas Kazadi à travers le renforcement des mécanismes de contrôle à tous les niveaux, notamment la lutte contre la fraude douanière, la corruption et les tracasseries fiscales, contribue largement à l’amélioration du climat des affaires.

 En effet, depuis qu’il est à la tête du ministère des Finances, il a posé des actes ou agi dans ce sens. Par exemple, il a annoncé, lors du lancement de la campagne sur le civisme fiscal et la gestion responsable des recettes publiques, le 11 septembre 2021, la création d’un nouveau service dénommé « FinAlerte », pour permettre aux personnes morales et physiques de dénoncer tous les abus dans la gestion des recettes publiques. «…FinAlefrte » est un service permettant aux personnes morales et physiques de soumettre de manière anonyme ou non, à l’attention du ministre des Finances, des plaintes et dénonciations se rapportant entre autres à des cas de : fraudes fiscales, fraudes douanières ; tracasseries administratives ; concussion ; corruption ; ou d’autres actes illégaux dont elles sont ou auraient été victimes ou témoins afin que des décisions idoines soient prises », a-t-il déclaré. Et lui d’ajouter : En prime de ce portail, un numéro vert ainsi qu’une application mobile seront disponibles dans les tout prochains jours… ».

En séjour en octobre 2021 à Lubumbashi, toujours dans le cadre de la lutte contre la corruption, le ministre des Finances a, aux côtés de l’Inspecteur général des Finances, Jules Alingete, enjoint le directeur général de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) de suspendre tous les responsables douaniers du Haut-Katanga dans l’immédiat. Ce à cause de leur implication dans la fraude et   Aussi a-t-il pris l’engagement avec le Trésor américain, en octobre 2021, de lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). Les deux parties promettent de mettre en place des réformes pour soutenir le développement économique en RDC.

La lutte contre la fraude et les tracasseries fiscales, dans laquelle il est engagé, est un moyen d’amélioration du climat des affaires. A la clôture de la conférence sur l’amélioration du climat des affaires organisée en 2017 à Kinshasa, Bruno Tshibala, alors Premier ministre, avait affirmé sa détermination à lutter contre la fraude douanière, la corruption et les tracasseries fiscales de toute nature.

Le gouvernement et l’amélioration du climat des affaires

Le climat des affaires occupe une place importante dans le programme gouvernemental. Intervenant le 7 décembre 2021 au Forum Makutano 7, à Kinshasa, le Premier ministre Sama Lukonde a parlé des actions concrètes envisagées par le gouvernement face à la problématique du climat des affaires. Il a notamment évoqué la question du guichet unique de création d’entreprises, soulignant la possibilité de création d’entreprises en ligne. « Au niveau du gouvernement, nous avons une feuille de route dont la mise en œuvre mobilise 16 ministères sectoriels qui contribuent chacun à l’amélioration du climat des affaires. Il y a donc nécessité de rationalisation fiscale, les questions juridiques et judiciaires ou encore le besoin d’accompagnement du gouvernement », a-t-il indiqué. Dans le cadre du Forum DRC-Africa, le ministre des Finances a assuré que des réformes ambitieuses sont menées en vue d’améliorer l’attractivité du pays et diversifier l’économie. L’objectif de ces réformes est de créer des conditions de croissance économique inclusive et parmi celles-ci figure notamment la libéralisation de plusieurs secteurs économiques.

Le 13 décembre 2021, lors de son discours sur l’Etat de la Nation, le président Tshisekedi a pour sa part invité le Parlement à parachever le cadre légal sur l’organisation et le fonctionnement des tribunaux de commerce et dispositions nationales complémentaires aux droits de l’OHADA. Il a annoncé la mise en place d’un outil qui va permettre aux institutions de suivre en temps réel la mise en œuvre des réformes et assignations relatives au climat des affaires. « Au cours de cette année, j’ai réitéré au gouvernement ma volonté de prendre en charge avec efficacité la problématique du climat des affaires par une nouvelle approche de suivi, évaluation jamais expérimentée dans notre système de gouvernance afin de rassurer les investisseurs. A cet effet, j’ai le plaisir d’annoncer la mise sur pied d’un outil qui va désormais permettre en temps réel à moi-même, au Premier ministre ainsi qu’à chacun des membres du gouvernement concerné de suivre méticuleusement le rythme de mise en œuvre des réformes et assignations relatives aux climats des affaires. Il s’agit en fait d’un tableau de bord numérique sur mesure à partir du programme du gouvernement… », a-t-il déclaré.

En effet, depuis l’époque du Premier ministre Matata Ponyo, la question de l’amélioration de l’environnement des affaires est au centre des préoccupations gouvernementales. La RDC court toujours derrière l’amélioration du climat des affaires, mais celui-ci est toujours peu attractif. « Malgré tous les efforts fournis par tous les gouvernements, le climat des affaires continue à se détériorer. Les investisseurs se sentent menacés et cherchent à aller investir ailleurs. L’objectif est de mettre fin à la multitude de taxes, d’aller vers un impôt unique. Il  faut mettre fin à la fraude parce qu’elle prive l’Etat de beaucoup de ressources.», avait déclaré Modeste Bahati, alors ministre du Plan au sein du gouvernement Tshibala.

En août 2020, une délégation de la Fédération des entreprises du Congo a soumis au président de la République les problèmes que les opérateurs économiques rencontrent dans le cadre des affaires en RDC. Les opérateurs économiques, avait indiqué Albert Yuma, rencontrent des problèmes dans le domaine juridique et judiciaire, dans le domaine de la fiscalité, bancaire…

Toutefois, peu avant, en 2017, l’Agence nationale pour la promotion de l’industrie (ANAPI), avait proposé, entre autres réformes, la réduction du coût de création d’entreprise. Le montant à payer pour la création d’une entreprise en RDC devrait passer de cent vingt à quatre-vingts dollars. En outre, d’autres réformes proposées par l’ANAPI étaient relatives au paiement des taxes et impôts, au raccordement à l’électricité et au règlement d’insolvabilité.

 Hubert MWIPATAYI

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APPORT DE LA DIASPORA CONGOLAISE EN RDC LA RESPONSABILITÉ DE LA GOUVERNANCE ÉTATIQUE, Christian NDONGALA, AMBASSADEUR DE LA RDC AU BÉNÉLUX

Dans son discours prononcé à l’ouverture de la conférence-débat, l’ambassadeur de la République démocratique du Congo auprès de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg (Benelux), a quantifié les efforts que fournit la diaspora congolaise envers son pays d’origine. Cependant, il a souligné que cet apport ne doit pas remplacer le rôle régalien de l’Etat.

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Christian Ndongala a ouvert la cérémonie par un thème qui concerne d i r e c t e m e n t la majorité de l’auditoire, à savoir le rôle de la diaspora dans le développement de son pays d’origine. Devant des Congolais vivant en Europe réunis dans un amphithéâtre de l’ULB, le diplomate a d’abord mit l’accent sur l’importance de la bonne gouvernance en tant que fondement du progrès du pays. Cette pratique d’administration comprend entre autres les principes de transparence, de responsabilité et de non discrimination. 

Ces principes sont importants aussi bien pour le secteur public que privé. L’ambassadeur a, en cette circonstance, salué les efforts « considérables » fournis par l’inspecteur général des finances-chef de service, Jules Alingete, dans la lutte contre les détournements des deniers ainsi que des biens publics et la corruption. « Une bonne gouvernance est donc un élément essentiel pour lutter contre la pauvreté car elle favorise l’investissement et crée des emplois. », a-t-il déclaré, en affirmant que la gouvernance économique concerne aussi le climat des affaires. Et dans ces conditions, quel peut être alors le rôle de la diaspora ? S’est interrogé Christian Ndongala.

 Dans un écosystème responsable et apaisé, la diaspora peut représenter une chance pour la croissance nationale lorsqu’à l’évidence elle est orientée vers la création des valeurs, a-t-il argumenté. En République démocratique du Congo, à l’instar des nombreux pays en Afrique et dans le reste du monde, explique le diplomate congolais, le phénomène migratoire augmente et s’accompagne d’évolutions technologiques et infrastructurelles pouvant faciliter le transfert financier et non financier ainsi que la circulation des connaissances et des compétences. Néanmoins, ajoute-t-il, malgré cette évolution, des obstacles sont à déplorer, par exemple le faible appui aux contributions des membres de la diaspora et le coût élevé des transactions associées aux transferts de fonds.

Toutes ces entraves freinent encore l’exploitation des possibilités à tirer de la diaspora, estime l’ambassadeur de la RDC, alors qu’a-t-il fait remarquer, l’intégration des personnes issues de l’immigration est devenue aujourd’hui un enjeu majeur. Selon lui, les associations de la diaspora sont essentiellement considérées comme une interface dans le processus d’inclusion dans les pays d’accueil. Avec l’évolution du tissu associatif, une reconnaissance grandissante des membres de la diaspora est observée. 

Leur degré d’intégration n’a guère affecté les attaches qu’ils pourraient manifester à l’endroit de la mère patrie, fait remarquer Christian Ndongala. Dans ces conditions, il serait indispensable que ce dispositif se tourne également vers les pays d’origine. « Nous sommes heureux de constater que la diaspora congolaise contribue au développement socio-économique de la RDC dans les domaines tels que la santé, l’éducation, le développement rural et la création des petites et moyennes entreprises », s’est-il réjoui.

Contribution en milliards… 

Les transferts d’argent de la diaspora congolaise vers la République démocratique du Congo se chiffrent en milliards de dollars par année. Ce total est en effet évalué à 2,1 milliards de  dollars par an, d’après les estimations avancées par l’ambassadeur de la RDC en Belgique. « Ce montant représente plus ou moins 40 % du PIB de notre pays qui s’élevait à environ 5,4 milliards en 2019 […] », a-t-il ajouté. Cet engagement en faveur du pays d’origine se manifeste également au travers des transferts financiers, des activités socioculturelles et de plus en plus par un « éveil de conscience politique animé à partir de l’étranger », a-t-il constaté.

Au sujet de l’apport de cette diaspora à la mère patrie, Christian Ndongala a toutefois mis un bémol à ses propos. Au vu de ces ressources qui sont primordiales et méritent d’être saluées, une attention focalisée « exclusivement » sur la diaspora risque de « déresponsabiliser » l’Etat congolais. Car, bien que les apports au développement de la diaspora soient réels, ils ne sont pas en mesure de « modifier durablement les problèmes structurels », a-t-il affirmé.

 Heshima

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TEDDY LWAMBA, portrait d’un intérimaire qui a su électriser sa gestion

Ingénieur électromécanicien de formation et docteur en génie électrique (PhD), ce profil qualifié ne s’est pas dissocié des faits constatés tout au long de son intérim réalisé à la tête de la Société nationale d’électricité (SNEL). Retour sur un jeune directeur général adjoint qui a marqué les esprits il y a peu.

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Teddy Lwamba Muba dynamique jeune d’une trentaine d’années pourrait battre le record de précocité à la tête de la SNEL. Il est l’un des rares Congolais à assumer, à cet âge, des hautes fonctions au sein de cette société d’Etat en charge de la desserte en électricité en République démocratique du Congo. A ce jour, ce cadre supérieur de haute facture totalise plus de 12 ans d’expérience dans le secteur de l’électricité. Un profil adéquat pour une société comme la SNEL.

Pour parvenir à occuper la position de Directeur Général Adjoint, l’ascension de Teddy Lwamba ne s’est pas improvisée. «A la SNEL, je suis arrivé par un concours organisé par le COPIREP sur recommandation de la Banque mondiale qui avait demandé au gouvernement congolais de recruter des mandataires publics par cette voie, afin de s’assurer des bonnes compétences dans la gestion des quelques entreprises du portefeuille de l’Etat », a-t’il déclaré à un média au moment de son intérim comme DG de la SNEL.

 Un parcours adapté à la SNEL…

Né en République démocratique du Congo, Teddy Lwamba Muba a effectué ses études supérieures à la faculté de polytechnique de l’Université de Lubumbashi (UNILU). Ingénieur électromécanicien à la base, et doté d’un Master et d’un Doctorat en Génie électrique, il a eu à offrir ses services et son expertise dans certains pays d’Afrique ainsi que dans plusieurs pays d’Europe et d’Asie. Sa carrière, en effet, commence en 2011 en tant que chef de service Électricité et Instrumentation à la Société d’exploitation de Kipoi (SEK), une usine métallurgique avec concentrateur de cuivre.

 Par la suite, Teddy Lwamba est nommé au poste de coordonnateur de projet de la Centrale thermique de Luena en 2013, dans le cadre du projet Gécamines/CTL, en charge de la mise en œuvre des études de faisabilité d’une centrale thermique de 500 MW. Quelques années plus tard, on lui confiera la direction du projet ayant en charge la conception et l’exécution des grands travaux d’infrastructures électriques au Botswana, en Inde, en Bulgarie, en Italie et à Chypre. L’homme en profitera aussi pour passer son master. Docteur en génie électrique (PhD), il donne cours à l’Université de Lubumbashi et il est professeur visiteur à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et des plusieurs autres institutions universitaires tant nationales qu’internationales. Teddy Lwamba est également membre de l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), Zone Europe, et auteur de plusieurs ouvrages scientifiques et ce, malgré son jeune âge.

Il bouge les lignes à la SNEL…

 Suite à une situation d’empêchement de son Titulaire, Teddy Lwamba a pris à bras le corps les commandes de cette société réputée difficile à manœuvrer. Cela, dans un pays où les besoins en électricité se font de plus en plus sentir. Entre avril et juin 2023, nonobstant son bref intérim à la tête de la SNEL, le temps n’a pas eu d’emprise sur lui et son dynamisme sur le théâtre des opérations a particulièrement marqué les esprits. Pendant son intérim, ce fonceur a exécuté de plein pouvoir les décisions du Conseil d’administration de la SNEL, conformément à l’esprit de l’acte uniforme de l’OHADA.

En prenant les commandes de l’entreprise, Teddy Lwamba a en bon manager amélioré les recettes, par la mise en place des politiques de recouvrements à tous les niveaux de sa clientèle et ceci a permis d’augmenter de 40% les recettes en vue de soutenir les moyens de sa politique de gestion. Il a remis en service un groupe à l’arrêt ( le GZ14 de Zongo 1), résolu le problème d’avarie des transformateurs à Kinshasa et dans l’arrière pays. Teddy Lwamba a mis urgemment le pied à l’étrier en payant les frais de fonctionnement des centrales pour fluidifier le travail en zone enclavée. Après la touche  de gestion dans l’amélioration des recettes et une redynamisation de la politique commerciale, ce Docteur en électricité, a permis au réseau SNEL de réduire sensiblement ses black-out, permettant ainsi un travail de qualité aux industriels. Des lignes ont suffisamment bougé en un temps record. La maîtrise des problèmes, à n’en point douter, le met à l’aise dans son domaine de prédilection. 

 Dido Nsapu

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KINSHASA LA PLUS GRANDE VILLE FRANCOPHONE AU RYTHME DES JEUX

Comme en 1974, lors du combat (du siècle) qui avait opposé Mohamed Ali à Georges Foreman, Kinshasa se prépare à vibrer au rythme de la 9e édition des Jeux de la Francophonie.

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 À partir de ce 28 juillet 2023, Kinshasa sera sous les feux de la rampe avec le début des IXe Jeux de la Francophonie. Non seulement que des délégations venant de l’étranger vont envahir la capitale congolaise, mais, plus de 400 journalistes représentants des médias du monde vont relayer en temps réel l’ambiance festive qui va y régner. Trônant à la première place du classement depuis 2016 comme la ville la plus francophone du monde, Kinshasa va pendant dix jours offrir son hospitalité légendaire à ses hôtes, leur proposant ce que le Congo a de mieux, notamment sa culture. Etant sur les terres de Chancel Mbemba, de Trésor Lualua et de bien d’autres sportifs congolais de renom, les participants à cet événement haut en couleurs ne pourront pas s’ennuyer. Le pays de Papa Wemba et de Patrice-Emery Lumumba leur ouvre ses bras en guise de signe d’accueil. 

Quid de Kinshasa ? 

Capitale et plus grande ville de la RDC, Kinshasa s’étend sur 9 965 Km². La ville est située sur la rive sud du fleuve Congo, au niveau du Pool Malebo et fait face à Brazzaville, capitale de la République du Congo. Avec une population estimée à 17 millions d’habitants, Kinshasa est la plus grande agglomération francophone du monde – le français y est parlé comme langue officielle.

Selon les chiffres de l’OIF, près de 51% de la population de la RDC parle le français, ce qui la place à la première place du Top 10 des villes les plus francophones du monde, à savoir : Abidjan, Yaoundé, Bamako, Casablanca, Ouagadougou, Alger, Dakar et Montréal. Occupé depuis plusieurs siècles par des peuples bantous dont les Teke et les Humbu, Kinshasa est le cœur économique et politique, voire culturel de la RDC. Cette ville qui s’appelait Léopoldville avant 1966, est une mosaïque des quartiers typiques congolais incarnant plusieurs facettes.

 La culture congolaise 

Terre d’avenir, la RDC, ce géant d’Afrique entouré de neuf pays, est une nation accueillante. Au-delà des compétitions des IXe Jeux de la Francophonie qui se dérouleront dans sa capitale, les délégations étrangères auront l’opportunité de s’intéresser à la riche et variée culture congolaise dont la peinture, la sculpture, la musique, le théâtre, la littérature, la peinture, le cinéma… Après avoir participé aux concours organisés dans les foyers culturels tels que l’Académie des Beaux-Arts et le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, ils pourront, sûrement, baigner dans la grande ambiance festive qui caractérise le Congo : savourer la diversité culinaire congolaise, s’informer sur l’aspect linguistique (environ 400 langues parlées), ou s’intéresser à la danse et à la musique congolaise. Terre des rythmes, le Congo place la musique au centre de toute activité humaine, pour célébrer différents événements, malheureux tout comme heureux. La ville de Kinshasa, en effet, a reçu le prestigieux titre de ville créative dans le domaine de la musique par l’UNESCO, parce que considérée comme un véritable laboratoire créatif de la musique, particulièrement de la rumba. Par ailleurs, ils pourront visiter les sites touristiques urbains.

Moment mémorable 

Tout bien considéré, l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie en RDC est un événement qui sera marqué d’une pierre blanche du point de vue sportif et culturel. Il y a 49 ans, Kinshasa organisait le combat du siècle entre Muhammad Ali et Georges Foreman, qui avait eu lieu le 30 octobre 1974. Evénement resté immortel, si ce combat de boxe fut une occasion favorable de marketing pour le Zaïre et pour le Président Mobutu, son parrain, ce fut le jour où Muhammad Ali entra dans la légende.

 Hubert MWIPATAYI

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