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EUSTACHE MUHANZI :« Le FOGEC est debout et il marche »

Le 26 octobre 2022, le ministre d’Etat, ministre de l’Entrepre- neuriat et des Petites et Moyennes Entreprises, M. Eustache Muhanzi a rassuré les Sénateurs du bon cheminement de l’opérationnalisation du Fonds de garantie de l’entrepreneuriat (FOGEC), structure placée sous sa tutelle.

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« Le FOGEC est debout et il marche. Il n’est ni un mort-né, encore moins une lettre morte. Il demeure une promesse du Chef de l’Etat. Il est effectif et rend espoir aux Congolais ».Telle est la réponse qu’a donnée M. Muhanzi Mubembe à la question orale avec débat de la sénatrice Victorine Lwese Bakwamoyo, portant sur les fonds mis à la disposition du FOGEC.

Un ministre qui a du cœur à l’ouvrage

Le ministre Eustache Muhanzi a beaucoup fait pour l’opérationnalisation du FOGEC. Lors de la 32ème réunion du Conseil des ministres du 10 décembre 2021, le président Félix Tshisekedi, l’avait chargé avec le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, de doter urgemment cette structure des ressources nécessaires. Le 17 décembre 2021, lors d’un autre conseil des mi- nistres, le patron de l’entrepreneuriat congolais avait présenté le dossier de l’opérationnalisation du FOGEC, évoquant quelques actions menées dans le but de conduire les actions concernant l’entrepreneuriat.

Entre autres, il avait évoqué la mise en place d’une Task Force composée de tous les acteurs parmi lesquels la Présidence de la République, la Primature, les Ministères de l’Environnement, de l’Entrepreneuriat et des PME, du Portefeuille, des Finances, des Mines, la Banque Centrale du Congo, le FOGEC, l’Autorité de Régulation de la sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP), l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat au Congo (ANADEC), la Commission PME de la Fédération des Entreprises du Congo ainsi que de l’Association Congolaise des Banques (ACB) ;
D’autre part, le ministre de l’entrepreneuriat avait évoqué la mise à disposition, par le Trésor Public, des fonds sollicités en guise des frais de fonctionnement pour le compte du deuxième semestre 2021. Une subvention budgétaire de deux millions de dollars américains, a-t-il indiqué, a été également sollicitée pour l’exercice 2022 ;
Pour ce qui est de la participation des parte- naires techniques et financiers dans l’actionnariat de l’Institution Financière Spécialisée (IFS) à créer, KFW rend disponible 21 millions USD. La Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement ont promis aussi 20 millions USD et 15 millions USD respectivement.

Aussi a-t-il demandé au gouvernement d’autoriser les Ministres en charge de l’Environnement, des Mines et des Finances de cosigner avec lui les Arrêtés interministériels de détermination des quotités du Fonds d’Intervention Pour l’Environnement (FIPE) et du Fonds Minier pour les générations futures (FOMIN) au titre des ressources du Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo.

Le passage du ministre de l’Entrepreneuriat au Sénat est intervenu quelques jours après que le FOGEC ait remis des fonds à quelques entrepreneurs congolais. Monsieur Laurent Munzemba, Directeur général de FOGEC a, en effet, procédé le 11 octobre 2022 à la remise des chèques des sommes d’argent variant entre 5 000 et 20 000 dollars à dix entrepreneurs constituant le premier groupe des bénéficiaires.

Des financements remboursables octroyés à 10 entrepreneurs

« Le FOGEC est debout et il marche. Il n’est ni un mort-né, encore moins une lettre morte. Il demeure une promesse du Chef de l’Etat. Il est effectif et rend espoir aux Congolais »

En ce qui les concerne, les mandataires du FOGEC ont toujours tout fait pour la bonne marche des activités de leur Etablissement public. Le ministre Muhanzi leur a toujours donné des orientations relatives au travail.

La sélection des bénéficiaires se fait dans le respect des critères établis et, le cas échéant, les 19 projets retenus pour financement figurent parmi les 500 présentés pas les entrepreneurs.

Dans ce premier groupe de 10 MPMEs servi, 6 sont gérées par des femmes et 4 par des hommes. Parmi elles, 8 travaillent dans le secteur de l’agro-industrie et 2 dans le service. En outre, toutes sont formalisées et 82 % d’entre elles ont besoin en équipement et 18 en fonds de roulement.

En ce qui concerne les documents, toutes sont en ordre. Pour Laurent Munzemba, il s’agit d’une phase décisive pour l’écosystème entrepre- neurial congolais.

D’après le DG du FOGEC, après les dix bénéficiaires de Kinshasa, l’initiative va s’étendre en province. « Commencer aujourd’hui par financer 10 micros, petites et moyennes en- treprises (PME) est juste un départ parce que les besoins sont énormes, nous en avons conscience, et nous ne devons nullement nous contenter de ne couvrir que Kinshasa, la RDC, c’est 26 provinces », a-t- il indiqué avant de rappeler aux bénéficiaires qu’ils ne doivent pas penser que le financement obtenu est un cadeau.

Dans le cadre du Projet d’Appui au Développement des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (PADMPME), touchant quatre provinces de la RDC, le ministre Muhanzi avait discuté, le 14 mars 2022, à Kinshasa, avec une délégation de la Banque mondiale conduite par M. Magueye Dia, sur la possibi- lité d’étendre ledit programme.

Eustache Muhanzi avait donné toutes les garanties à ses hôtes, indiquant que son ministère travaille avec des structures d’accompagnement, parmi lesquelles l’Agence nationale de développement de l’entrepreneuriat congolais (ANADEC) qui assume la mission d’infor- mation et de formation auprès des jeunes ayant l’ambition d’entreprendre. Il leur avait aussi parlé de l’Autorité de régulation de la sous-traitance (ARSP) et du FOGEC.

Quid du FOGEC ?

Créé par le décret n°20/032 du 31 octobre 2020 pour répondre à la volonté du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, de lutter contre la pauvreté en RDC et de favoriser la création d’une classe moyenne, le FO- GEC a comme missions : garantir l’accès au financement des entrepreneurs ; développer les mécanismes innovants de financement des entrepreneurs ; et participer à la mise à disposition des fonds d’amorçage et des prêts d’honneur au profit principalement des femmes et des jeunes.
Le FOGEC a été institué dans le cadre de la mise en œuvre du programme sectoriel du ministère de l’Entrepreneuriat, petites et moyennes entreprises dénommé Programme national de développement de l’Entrepreneuriat au Congo (PRONADEC), lequel a été adopté par le gouvernement au mois de juin 2020.

HESHIMA

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IGF : Félix Tshisekedi réactive la patrouille financière pour assainir les finances publiques

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Après plusieurs mois de suspension, la patrouille financière, pilier du contrôle des finances publiques, est de retour avec plus de vigueur. C’est le souhait du président de la République, Félix Tshisekedi, qui a décidé de redynamiser cette initiative pour renforcer la surveillance des entreprises publiques et des institutions de l’État. Lors d’une réunion tenue le 4 mars 2025 au Palais de la Nation, son directeur de cabinet, Antony Nkinzo, a annoncé aux mandataires des établissements publics de la République démocratique du Congo (RDC) la reprise imminente de cette mission de contrôle.

La patrouille financière, coordonnée par l’Inspecteur général des finances- chef de service,  Jules Alingete Key, s’étendra à divers domaines essentiels : la gestion des dépenses publiques, la mobilisation des recettes, ainsi que la gestion des ressources des entreprises et établissements publics. Les inspecteurs se concentreront sur plusieurs aspects cruciaux : les avantages des mandataires, les acquisitions immobilières, les marchés publics, les paiements des fournisseurs, ainsi que les dépenses liées aux soins médicaux et aux missions à l’étranger.

Lancée en 2022 sur les instructions directes de Félix Tshisekedi, cette initiative de contrôle a déjà démontré son efficacité, en contribuant à la hausse spectaculaire du budget national, qui a presque quadruplé  doublé en trois ans, passant de 4 à 16 milliards de dollars. Parallèlement, elle a permis de stopper des irrégularités financières, préservant ainsi près de 2 milliards de dollars susceptibles d’être détournés par des gestionnaires malintentionnés.

L’IGF a joué un rôle crucial dans la supervision des finances publiques, notamment à travers la mise en œuvre de la patrouille financière. Ce mécanisme de contrôle a priori vise à prévenir les irrégularités et à assurer une gestion rigoureuse des fonds publics au sein des entreprises publiques. En 2023, l’IGF a empêché des dépenses irrégulières estimées à 1,5 milliard de dollars au sein de plus de 40 entreprises publiques.

À la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), les recettes accumulées sur 10 ans de gestion avoisinaient 204 millions de dollars. En 2021, la patrouille financière de l’IGF a permis d’augmenter ces recettes à 314 millions de dollars en quelques mois seulement.

Au niveau des régies financières, le niveau des recettes a nettement augmenté grâce à ce contrôle a priori.

Légalité de la patrouille financière

Face à certaines critiques, notamment de la part des acteurs de la finance publique, Jules Alingete a réaffirmé la légitimité de cette mission de contrôle, fondée sur des textes législatifs clairs. Il a rappelé que la patrouille financière repose sur l’article 140 du règlement général sur la comptabilité publique, qui permet à l’Inspection générale des finances (IGF) de réaliser des contrôles a priori, concomitants ou a posteriori. Ce système de contrôle préventif (a priori) vise à assurer une gestion rigoureuse avant que les dépenses ne soient effectuées, et non après, comme cela est souvent le cas dans les pratiques habituelles des mandataires publics.

Tshisekedi tient à ce contrôle 

Jules Alingete a souligné que cette dynamique de lutte contre la corruption et pour une gestion saine des finances publiques n’est pas seulement l’œuvre de l’IGF, mais également celle du président Tshisekedi. Selon lui, la réactivation de la patrouille financière s’inscrit dans la vision du chef de l’État, qui entend utiliser l’IGF comme un instrument clé pour promouvoir la bonne gouvernance dans le pays. Dans le cadre de cette vision, le président Tshisekedi ne s’arrête pas à la seule action des institutions publiques. Il a récemment encouragé l’implication de la jeunesse dans cette lutte contre la corruption. Le 3 mars 2025, la Première ministre, Judith Suminwa, a lancé, à Kinshasa, une vaste campagne de sensibilisation à destination des jeunes. L’initiative, portée par le ministère de la Jeunesse et l’IGF, vise à mobiliser cette frange de la population contre la corruption et à encourager un patriotisme véritable.

Approche inclusive pour un changement durable

À travers cette campagne, la Cheffe du gouvernement a insisté sur l’importance de lutter contre un fléau qui fragilise la société congolaise et compromet l’avenir des jeunes générations. Cette approche s’inscrit dans la stratégie de l’IGF, qui a déjà fait appel aux élèves, étudiants, artistes, musiciens, religieux, et membres de la société civile pour combattre ensemble la corruption et le détournement des fonds publics.

La relance de la patrouille financière et l’implication croissante de la société civile dans cette lutte marque un tournant dans la gestion des finances publiques en RDC. Pour de nombreux observateurs, cet engagement pourrait être le catalyseur d’une gouvernance plus transparente, en faveur du développement durable et de la justice sociale.

Heshima 

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Goma, Beni, Bukavu, Kwamouth… La Fondation Barnabé Muakadi au chevet des victimes des conflits armés 

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Répondant à l’appel à la solidarité nationale lancé par le président de la République, Félix Tshisekedi, une délégation de la fondation chrétienne Barnabé Muakadi s’est rendue au Nord-Kivu pour assister les déplacés des conflits armés. Des kits scolaires ainsi que des pagnes ont été apportés aux enfants et aux femmes déplacés dans cette partie du pays.       

En plus de ses performances dans la mobilisation des recettes de la Direction générale des impôts (DGI), le Directeur général des impôts, Barnabé Muakadi Mwamba se montre aussi très actif dans le domaine humanitaire. 

Pasteur de son état, il est à la tête d’une fondation dénommée Fondation Chrétienne Barnabé Muakadi (FCBM). Cette association sans but lucratif aide les démunis, les veuves ainsi que les orphelins. C’est dans ce cadre qu’une délégation s’est rendue à Goma, dans la province du Nord-Kivu, pour assister des enfants et femmes victimes des conflits armés. 

La fondation a apporté un lot de kits scolaires ainsi que des pagnes pour des femmes ayant fui la guerre  en laissant tout derrière elles. 

Ces actions s’inscrivent dans le cadre de l’accompagnement de la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, dans ses volets de paix, solidarité sociale et éducation. La délégation humanitaire de la fondation était conduite par  M. Génie Kande  Mukendi, qui a distribué des sacs pour les élèves, des cahiers, des stylos, des tenues d’uniforme, des baskets ainsi que des pagnes pour les femmes.

Après avoir visité le village Kamuina Nsapu au Kasaï central, puis Kananga, la délégation de la fondation compte également se rendre dans la province du Sud-Kivu, précisément dans la ville de Bukavu, puis à Beni et enfin dans le Grand Bandundu, où un autre conflit, celui des  « Mobondo », a laissé des cicatrices profondes. 

Avec une attention particulière portée sur les enfants en âge scolaire, la FCBM s’engage à continuer à œuvrer pour les plus vulnérables. 

A Kananga, par exemple, des centaines d’élèves albinos ont reçu, le 7 septembre, des fournitures scolaires lors d’un événement organisé dans les installations de la chaîne hôtelière « Rivière Moyo ». 

Cette organisation non gouvernementale fait preuve de spontanéité lorsqu’il s’agit de venir en aide aux Congolais en détresse. La direction de la fondation envisage plusieurs autres actions pour soulager tant soit peu, la souffrance de certains Congolais.   

Heshima 

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Fiscalité: Patente, impôt forfaitaire et taxe, ce qu’il faut savoir…  

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Dans le domaine du petit commerce, une distinction entre les différentes obligations fiscales n’est pas toujours clairement établie par tout le monde. Dès lors, savoir qui paye quoi, quand et auprès de qui permet d’orienter la population. 

Face aux paiements réclamés aux entreprises de petite taille par l’Etat et les collectivités publiques, Il existe une confusion chez l’assujetti quant aux types d’obligations fiscales et aux modalités de leur acquittement. L’impression ressentie est d’être confronté à payer doublement un même droit. Au point, où nombre de petits vendeurs et artisans préfèrent évoluer dans l’informel pour échapper à tous ces droits.

En effet, les assujettis relevant de la catégorie des entreprises de petite taille sont ceux dont le chiffre d’affaires est inférieur à 80 millions de francs congolais. 

En ce qui concerne la taxe, celle-ci se définit comme « un prélèvement à caractère fiscal, destiné à alimenter la trésorerie de l’Etat, d’une collectivité locale ou d’un établissement public administratif en contrepartie d’un service rendu aux administrés ».  Dans cette classe de prélèvement, l’on retrouve la redevance, qui est le montant dû en contrepartie de l’utilisation d’un service public, une somme qui doit être payée à échéances déterminées. 

La patente

A ce sujet, la patente n’est pas un impôt mais plutôt une taxe renouvelable exigée en vue d’obtenir l’autorisation d’exercer une activité économique à petite échelle. 

L’ordonnance-loi n°002 du 21 septembre 2012 modifiant et complétant certaines dispositions de l’ordonnance-loi n°90-046 du 08 août 1990 portant règlementation du petit commerce dispose qu’au sens de cette dernière loi, la « patente » est une autorisation administrative annuelle donnant lieu à l’exercice du petit commerce. Sous réserve des prescriptions reprises ci-dessous, précise-t-on, l’exercice du petit commerce n’est pas soumis à l’obligation de tenir l’ensemble des livres du commerce prévus par le décret du 31 juillet 1992 relatif aux livres de commerce. 

Dans la doctrine, la patente est comprise comme étant le montant recouvré annuellement et frappant toute personne exerçant une profession, un commerce ou une industrie c’est-à-dire toute activité qui n’est pas exemptée par la loi. Le montant de la patente varie selon les catégories de contribuables. Pour des micros-entreprises, le montant de la patente est de 20.000 francs congolais. 

L’impôt 

Quant à l’impôt, il constitue un des prélèvements obligatoires effectué par voie d’autorité par la puissance publique (Etat et les collectivités territoriales) sur les ressources des personnes vivant sur un territoire ou y possédant des intérêts. Ce prélèvement est, en effet, destiné à financer les charges publiques.

L’impôt forfaitaire est un impôt acquitté par des Micro-entreprises au titre de l’Impôt sur les Bénéfices et Profits (IBP), dont le montant est fixé à 30.000 francs congolais. Cet impôt forfaitaire est payé au moyen d’une déclaration autoliquidative conforme au modèle défini par la Direction Générale des Impôts, au plus tard le 30 avril de l’année qui suit celle de la réalisation des revenus. 

Créée par le Décret n°017/2003 du 02 mars 2003 tel que modifié et complété par le Décret n°011/043 du 22/11/2011, la DGI perçoit des impôts conformément à la législation fiscale en vigueur. Service public placé sous l’autorité directe du Ministre des Finances, elle a pour mission la perception de ces prélèvements, lesquels sont des prestations pécuniaires exigées des contribuables sans contrepartie au profit du Trésor public congolais. 

Base juridique de l’impôt forfaitaire et de la Patente  

L’impôt forfaitaire a comme fondement l’Ordonnance-loi n°13/006 du 23 février 2013 portant régime fiscal applicable aux entreprises de petite taille telle que modifiée et complétée à ce jour tandis que la patente a été instituée par l’Ordonnance-loi n°90/046 du 8 Août 1990 portant réglementation du petit commerce telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance-loi n°13/009 du 23 février 2013. 

L’impôt forfaitaire est géré par la Direction Générale des Impôts tandis que la gestion de la patente relève des Régies financières provinciales, à l’instar de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK)  pour la ville de Kinshasa et la Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGRKC). 

La mutualisation des efforts entre la Direction Générale des Impôts et les deux régies fiscales provinciales ont conduit à la signature des protocoles d’accord de collaboration pour l’instauration du Guichet Unique de déclaration et de paiement de l’Impôt sur les Bénéfices et Profits ainsi que la patente à charge des Micro-entreprises pour la ville de Kinshasa d’une part, et d’autre part, à charge des entreprises de petite taille pour la province du Kongo Central.

Hubert MWIPATAYI

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