Nation
De gouvernement en gouvernement : Les ministres indéboulonnables de la RDC sous Tshisekedi
Published
6 mois agoon
By
La redaction
Alors que la République démocratique du Congo (RDC) est dans l’attente d’un gouvernement d’union nationale, comme annoncé par Félix Tshisekedi en février dernier, certains noms résonnent comme des échos persistants dans les couloirs du pouvoir. Jean-Lucien Busa Tongba, Julien Paluku Kahongya, Aimé Sakombi Molendo, Didier Budimbu Ntubuanga, Augustin Kibassa Maliba et Irène Esambo Diata forment un sextuor d’une rare constance. Depuis le premier gouvernement de Sylvestre Ilunga Ilunkamba en 2019, ils ont traversé les deux mandats de Jean-Michel Sama Lukonde jusqu’à l’équipe actuelle de Judith Suminwa, défiant les remaniements et les tempêtes politiques. Qui sont ces figures indélogeables ? D’où viennent-elles ? Et qu’est-ce qui les maintient si proches du président ? Voici leur histoire, celle d’une stabilité qui intrigue autant qu’elle fascine.
Jean-Lucien Busa Tongba : du Commerce extérieur au Portefeuille
C’est dans le territoire de Budjala, province de l’Équateur, que Jean-Lucien Busa Tongba voit le jour le 26 mars 1962. Loin du tumulte de Kinshasa, cet homme au profil discret bâtit son parcours entre les amphithéâtres et les bureaux administratifs. Formé en gestion, il enseigne l’audit financier et la gestion à l’Institut Supérieur du Commerce et de Gestion de la capitale. Pendant près d’une décennie, de 1992 à 2001, il travaille à la Société Nationale d’Électricité, un géant public aux prises avec les défis énergétiques du pays. Ce passage lui offre une immersion dans les rouages économiques, une expérience qui façonnera son avenir.
En 2006, il fait son entrée sur la scène politique en se faisant élire député pour Budjala. À l’Assemblée, il se distingue comme vice-président de la commission économique et financière, plongeant dans les dossiers complexes de l’économie congolaise. En 2013, il fonde le Courant des Démocrates Rénovateurs, son parti politique, avant de lancer la Coalition des Démocrates deux ans plus tard. Cette coalition remporte plusieurs sièges aux législatives, renforçant son poids politique. Busa joue un rôle stratégique en 2016 en conduisant la délégation de l’opposition au pré-dialogue, une étape clé dans la transition vers le pouvoir actuel.
Son aventure ministérielle sous le mandat du président Tshisekedi commence en 2019 sous Ilunga Ilunkamba, où il prend les rênes du Commerce extérieur. Il conserve ce poste sous les deux gouvernements de Sama Lukonde, affirmant son rôle dans un secteur vital pour les échanges économiques du pays. Mais avec l’arrivée de Judith Suminwa, un changement survient : Busa Tongba hérite du ministère du Portefeuille, un portefeuille stratégique qui le place au cœur de la gestion des entreprises publiques. À 63 ans, il reste une figure incontournable, évoluant avec aisance dans les arcanes du pouvoir.
Julien Paluku Kahongya : de l’Industrie au Commerce extérieur
Julien Paluku Kahongya naît le 13 décembre 1968 à Buramba, dans le Nord-Kivu, une région marquée par des décennies de conflits. Cet homme au charisme affirmé se forge une réputation dès ses débuts. Titulaire d’un master en santé communautaire obtenu en 2005 à l’Université libre des Grands Lacs, il commence comme maire, d’abord à Butembo, puis à Beni, où il lance des projets d’infrastructures qui marquent les esprits dans ces villes souvent laissées pour compte. En 2007, il devient gouverneur du Nord-Kivu, un poste qu’il occupe pendant douze ans. Gérer une province rongée par les groupes armés et les crises humanitaires forge son caractère et son influence.
Élu député national pour Lubero en 2011, puis en 2018, il consolide son ancrage électoral. Fondateur du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Émergence du Congo, il s’allie à l’UDPS de Tshisekedi, devenant un pilier de la coalition au pouvoir. En 2019, sous Ilunga Ilunkamba, il prend la tête du ministère de l’Industrie, un poste qu’il conserve sous les deux gouvernements de Sama Lukonde. Avec Judith Suminwa, un virage se dessine : Paluku hérite du Commerce extérieur, succédant à Busa Tongba. À 56 ans, il incarne une ambition intacte, prêt à relever de nouveaux défis dans un pays aux échanges commerciaux encore balbutiants.
Aimé Sakombi Molendo : des Affaires foncières aux Hydrocarbures
À Kinshasa, Aimé Sakombi Molendo grandit sous l’ombre imposante de son père, Dominique Sakombi Inongo, ancien ministre de l’Information sous Mobutu. Mais il ne se contente pas de cet héritage : il trace sa propre route, d’abord dans les médias. Conseiller au ministère de l’Information, président de Canal Futur, une chaîne liée à l’UNC de Vital Kamerhe, il se fait aussi connaître comme promoteur du site 7sur7.cd, un média en ligne qui gagne en influence. Ce parcours dans la communication lui confère une visibilité et une aisance précieuses.
Sur le terrain politique, il s’engage comme secrétaire interfédéral de l’Union pour la Nation Congolaise à Kinshasa et la coalition Cap vers le changement, qui porte Tshisekedi au pouvoir. En janvier 2024, il est élu député national, ajoutant une légitimité électorale à son CV. En 2019, sous Ilunga Ilunkamba, il devient ministre des Affaires foncières, un poste qu’il garde sous les deux gouvernements de Sama Lukonde. Avec Suminwa, un tournant inattendu : Sakombi prend les rênes des Hydrocarbures, un secteur stratégique où les enjeux pétroliers pourraient redéfinir son rôle.
Didier Budimbu Ntubuanga : De l’EPST aux Sports
Didier Budimbu Ntubuanga naît le 17 décembre 1977 à Kinshasa, dans une famille bien connectée. Fils de Dikumbaka Budimbu, ancien ambassadeur, et de Suzanne Yala Kaba, il grandit dans un milieu privilégié. Formé en droit en France et en Belgique, il complète son parcours avec un diplôme en droit public à l’Université de Kinshasa, une base solide pour une carrière ambitieuse. Autorité morale du parti politique Autre vision du Congo (AVC), il entre au gouvernement en 2019 sous Ilunga Ilunkamba comme vice-ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, un poste qu’il occupe jusqu’en 2021.
Avec le premier gouvernement Sama Lukonde, il est propulsé ministre des Hydrocarbures, un portefeuille qu’il conserve sous le second mandat de Lukonde. Mais sous Judith Suminwa, un changement radical se produit : Budimbu hérite du ministère des Sports et Loisirs, un virage surprenant pour ce juriste de formation. En avril 2022, une brève audition par l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) pour des raisons de « sécurité » avait fait trembler son parcours, mais il avait repris ses fonctions sans fléchir. À 47 ans, il incarne une nouvelle génération, adaptable et résiliente.
Augustin Kibassa Maliba : le maître discret des Télécommunications
Augustin Kibassa Maliba naît le 30 novembre 1971 à Lubumbashi, dans une famille où la politique est une affaire de sang. Fils de Frédéric Kibassa Maliba, co-fondateur de l’UDPS aux côtés d’Étienne Tshisekedi en 1982, il grandit dans l’ombre d’un héritage puissant. Moins médiatisé que d’autres ténors congolais, cet homme discret s’est imposé par sa maîtrise des nouvelles technologies, mais aussi par des liens familiaux stratégiques qui en disent long sur son influence. Sa sœur, Isabelle Kibassa-Maliba, est mariée à Jean-Claude Tshisekedi, frère aîné de Félix Tshisekedi et fils d’Étienne Tshisekedi, tissant un réseau familial au cœur du pouvoir.
Son parcours politique s’enracine dans les méandres de l’UDPS. Après la scission entre UDPS-Kibassa, dirigée par son père, et UDPS-Tshisekedi, Augustin prend les rênes de la faction familiale à la mort de son père. Mais en 2018, il opère un virage décisif : il rallie Félix Tshisekedi, scellant une réconciliation entre les deux branches. Ce soutien, consolidé lors des élections de 2018 et réaffirmé en 2023, l’ancre dans l’UDPS unifié, où les alliances familiales renforcent sa position.
Kibassa Maliba ne doit pas tout à sa lignée. De 2003 à 2006, il siège comme député national durant la transition, actif au sein de la commission Reconstruction et Développement, prouvant qu’il n’est pas un novice propulsé par favoritisme. En 2019, il accède au ministère des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PTNTIC) sous Ilunga Ilunkamba. Maintenu sous les deux gouvernements de Sama Lukonde, son portefeuille s’élargit au numérique sous Judith Suminwa, reflet des ambitions technologiques de la RDC. Cette longévité remarquable sous Félix Tshisekedi intrigue : au-delà de son expertise, le mariage de sa sœur Isabelle avec Jean-Claude, grand frère et proche conseiller de Félix, pourrait bien être une clé. Cette connexion familiale, liant les Kibassa et les Tshisekedi, offre une stabilité politique dans un paysage souvent chaotique.
À 53 ans, Augustin Kibassa Maliba incarne une figure de l’ombre aux assises solides. Sa permanence aux PTNTIC, son passé parlementaire et son ancrage dans l’UDPS, dopé par ce réseau familial, en font un pilier aussi discret qu’incontournable. Dans un Congo en quête de modernité numérique, il trace son chemin, porté par l’héritage et les alliances.
Irène Esambo Diata : la voix des vulnérables
Irène Esambo Diata émerge à Kinshasa dans un milieu marqué par un engagement pour la justice sociale. Juriste de formation, elle se distingue par son dévouement aux droits humains, notamment en faveur des plus fragiles. Avant 2019, elle n’occupe pas de mandat électoral, mais son parcours au sein de l’UDPS et son militantisme pour l’inclusion lui ouvrent les portes du pouvoir. Sa nomination reflète une intention de Tshisekedi de mettre en avant des figures sensibles aux questions sociales, une touche d’humanité dans un gouvernement souvent dominé par des portefeuilles économiques.
Dès 2019, sous Ilunga Ilunkamba, elle devient ministre déléguée auprès du ministre des Affaires sociales, chargée des personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables, un poste qu’elle conserve sous les deux gouvernements de Sama Lukonde. Avec Judith Suminwa, elle reste fidèle à cette mission, toujours en tant que ministre déléguée aux personnes vivant avec handicap. Bien que son rang soit subalterne, sa présence constante dans un domaine aussi sensible témoigne d’une confiance durable et d’un rôle symbolique au sein de l’équipe dirigeante.
Une trajectoire à travers les gouvernements
Leur parcours à travers les gouvernements dessine une fresque de continuité. Sous Ilunga Ilunkamba, Busa Tongba dirige le Commerce extérieur, Paluku prend l’Industrie, Sakombi s’installe aux Affaires foncières, Budimbu débute comme vice-ministre de l’Enseignement, Kibassa Maliba pilote les PTNTIC, et Esambo Diata défend les personnes vulnérables. Avec le premier gouvernement Sama Lukonde, la stabilité prédomine pour la plupart : Busa Tongba reste au Commerce extérieur, Paluku à l’Industrie, Sakombi aux Affaires foncières, Kibassa Maliba aux PTNTIC, Esambo Diata dans son rôle délégué, tandis que Budimbu passe aux Hydrocarbures. Le second mandat de Lukonde confirme cette tendance, les six figures conservant leurs positions respectives.
Sous Judith Suminwa, un remaniement redistribue les cartes : Busa Tongba glisse au Portefeuille, Paluku récupère le Commerce extérieur, Sakombi s’empare des Hydrocarbures, Budimbu se tourne vers les Sports et Loisirs, Kibassa Maliba élargit son mandat aux PTNTIC et Numérique, et Esambo Diata demeure ancrée dans son rôle social. Ce jeu de chaises musicales montre leur capacité à s’adapter tout en restant au cœur du pouvoir.
Les clés d’une longévité exceptionnelle
Qu’est-ce qui explique leur permanence ? La loyauté apparaît comme un fil rouge. Dans un pays où les alliances s’effritent aussi vite qu’elles se nouent, Busa Tongba, Paluku, Sakombi, Budimbu, Kibassa Maliba et Esambo Diata, tous membres de l’union sacrée de la nation, ont soutenu Tshisekedi dès ses premiers pas au sommet. « Ce sont des compagnons de route qui ont cru en lui dès le départ », confie un analyste politique, préférant l’anonymat. Cette fidélité semble avoir scellé une relation de confiance difficile à ébranler.
Leur expertise joue un rôle tout aussi crucial. Busa Tongba, avec son passé à la SNEL et son expérience parlementaire, maîtrise les enjeux économiques et politiques. Paluku, fort de ses années comme gouverneur dans une province sensible, apporte une vision pragmatique. Sakombi, héritier d’une tradition politique et rompu aux médias, excelle dans les dossiers complexes. Budimbu, juriste, conjugue rigueur et ambition. Kibassa Maliba, technicien des télécommunications, s’impose dans un secteur en pleine mutation. Esambo Diata, avec sa sensibilité juridique et sociale, incarne une constance dans les questions humanitaires. « Félix s’entoure de gens qui savent faire tourner la machine », glisse un ancien ministre, soulignant leur importance dans une administration parfois critiquée pour son improvisation.
Leur ancrage local renforce leur position. Paluku, élu deux fois député et ex-gouverneur, domine le Nord-Kivu. Busa Tongba reste influent dans le grand Équateur. Sakombi, avec son élection en 2024, et Budimbu, député national du kongo Central, incarnent des bastions électoraux précieux. Kibassa Maliba et Esambo Diata, bien que moins visibles électoralement, tirent leur force de leur enracinement dans leur milieux et de leur proximité avec le parti présidentiel. Cette popularité, directe ou indirecte, les rend indispensables pour mobiliser les foules. Aussi, leur capacité à tisser des alliances et à esquiver les scandales les protège des vents contraires.
Une proximité avec Tshisekedi : confiance ou stratégie ?
Leur relation avec Félix Tshisekedi intrigue. Pour certains, ils forment un cercle restreint, un noyau dur qui sécurise le président face aux tensions avec l’opposition et d’anciens alliés comme Joseph Kabila. « Ce sont ses yeux et ses oreilles dans des secteurs clés », avance un observateur. Pour d’autres, c’est un choix stratégique : en s’appuyant sur des figures expérimentées, Tshisekedi stabilise un équilibre fragile au sein de sa majorité.
Cette constance n’échappe pas aux critiques. « Pourquoi toujours les mêmes ? », s’agace un député de l’opposition. « Le président parle d’union nationale, mais recycle des visages familiers. » Une interrogation qui pourrait peser alors que ce nouveau gouvernement se profile à l’horizon.
Des figures pour l’avenir ?
Jean-Lucien Busa Tongba, Julien Paluku Kahongya, Aimé Sakombi Molendo, Didier Budimbu Ntubuanga, Augustin Kibassa Maliba et Irène Esambo Diata ne sont pas de simples silhouettes dans le décor politique congolais. Leurs parcours, de l’Équateur au Nord-Kivu, des médias aux télécommunications, du droit aux vulnérables, témoignent d’une diversité et d’une résilience qui forcent l’admiration. Leur présence continue sous Tshisekedi reflète une confiance profonde, mais aussi une stratégie pour tenir un pays en quête de cohérence. Alors que la RDC entre dans une nouvelle ère avec la perspective du gouvernement d’union nationale, une question flotte dans l’air : jusqu’où ces indéboulonnables accompagneront-ils Félix Tshisekedi ? L’avenir seul apportera une réponse.
Heshima
You may like
Nation
Coupe du Monde 2026 : Nouvel espoir brisé pour la RDC, 51 ans après ?
Published
3 jours agoon
septembre 10, 2025By
La redaction
Le Sénégal a dominé la République démocratique du Congo (2-3) lors des qualifications pour la Coupe du monde 2026, mardi soir, à Kinshasa. Les Lions de la Téranga devancent désormais les Léopards, tenant leur qualification en main. Cette défaite fragilise grandement les chances de la RDC de retrouver la Coupe du monde, 51 ans après sa dernière apparition sous l’ère Kakoko.
Le mardi 9 septembre 2025, dans un stade des Martyrs vibrant et tout acquis à leur cause, les Léopards de la RDC ont vu leurs espoirs de Coupe du monde s’effriter. Mardi soir, les fauves congolais, malgré une avance de deux buts, se sont inclinés face aux Lions de la Téranga du Sénégal. Cette défaite cruelle, dans un match clé des éliminatoires pour le Mondial 2026, prévu aux États-Unis, au Canada et au Mexique, sonne comme un nouveau coup du sort pour une nation qui rêve de renouer avec la compétition, 51 ans après sa dernière participation.
La désillusion des supporters congolais a viré au chaos au stade des Martyrs, mardi soir, après la défaite des Léopards face au Sénégal (2-3) en qualifications pour la Coupe du monde 2026. Frustrés par l’effondrement de leur équipe, qui menait pourtant de deux buts, certains fans ont déchaîné leur colère en vandalisant l’enceinte sportive. Sièges arrachés des gradins, bouteilles et projectiles lancés sur la pelouse : ces actes de sabotage ont même brièvement interrompu la rencontre après l’égalisation sénégalaise.
Le ministre des Sports, Didier Budimbu, a fermement condamné ces agissements, les qualifiant d’« inacceptables » et de « contraires à l’esprit sportif ». « Nous dénonçons avec la plus grande vigueur ces dégradations », a-t-il déclaré, tout en appelant les Congolais à rester unis derrière l’équipe nationale et son sélectionneur, Sébastien Desabre, dont il a salué les « progrès remarquables ».
La défaite des Léopards face au Sénégal (2-3), mardi soir, dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, place la RDC dans une position précaire. Désormais, les Congolais n’ont plus leur destin en main et doivent espérer un faux pas des Lions de la Téranga lors de leurs deux prochains matchs. Une hypothèse fragile, alors que le Sénégal affrontera des adversaires jugés moins redoutables, le Sud-Soudan et le Togo.
Grâce à un succès arraché dans les ultimes minutes, le Sénégal consolide sa position de leader du groupe B et se rapproche d’une qualification quasi certaine pour le Mondial 2026. Cette victoire conforte son statut de favori et pave la voie vers une quatrième participation à la Coupe du monde, la troisième consécutive, sauf improbable retournement de situation.
RDC, une malédiction difficile à briser ?
Cinquante-et-un ans après sa seule apparition à la Coupe du monde en 1974, la République démocratique du Congo, alors Zaïre, n’a pas su briser le plafond de verre qui la sépare de la grand-messe du football. L’édition allemande de 1974 reste un souvenir douloureux pour les Léopards, marquée par une campagne cauchemardesque : 14 buts encaissés en trois matchs, aucun marqué. Battue 2-0 par l’Écosse pour son entrée en lice, la RDC a ensuite subi une humiliante déroute 9-0 face à la Yougoslavie, avant de s’incliner 3-0 contre le Brésil.
Un épisode emblématique de cette débâcle reste gravé dans les mémoires : lors d’un coup franc brésilien, Mwepu Ilunga, surgissant du mur, dégagea le ballon sous les regards ébahis de Jairzinho, Rivelino et de l’arbitre. Sanctionné d’un carton jaune pour cette faute rocambolesque, Ilunga laissa le monde du football perplexe. « Je n’ai aucune idée de ce qui lui est passé par la tête. Il a peut-être cru que le ballon était en jeu, mais ça reste un mystère », confiait à la FIFA Kakoko Etepe, figure légendaire des Léopards de l’époque.
Selon Etepe, l’équipe de 1974 manquait de joueurs évoluant dans les grands championnats européens pour rivaliser à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, les Léopards comptent dans leurs rangs des binationaux évoluant au plus haut niveau, dans des environnements compétitifs similaires à ceux des grandes nations du football. Pourtant, malgré ce vivier de talents, la RDC peine toujours à conjurer la malédiction qui la prive d’une nouvelle qualification, plus d’un demi-siècle plus tard.
Un brin d’espoir pour les barrages ?
L’Afrique comptera déjà neuf représentants assurés pour la Coupe du monde 2026. À cela s’ajoutent quatre équipes classées parmi les meilleures deuxièmes qui devront disputer des barrages continentaux (demi-finales et finale).
Mais la route reste semée d’embûches : le vainqueur de ces barrages africains ne sera pas directement qualifié. Il devra encore franchir l’étape des barrages intercontinentaux, face à d’autres nations repêchées à travers le monde.
Cette configuration réduit les chances de voir l’Afrique décrocher un dixième billet pour le Mondial. En effet, le vainqueur des barrages africains devra également s’imposer lors de ce dernier tour face à des adversaires coriaces. Parmi eux figure notamment la Bolivie, surprenante tombeuse du Brésil (1-0) le mardi 9 septembre. Grâce à ce succès, la sélection bolivienne a obtenu, au détriment du Venezuela battu à domicile par la Colombie (3-6), le ticket attribué à la zone Amérique du Sud pour les barrages intercontinentaux.
A défaut de la CDM, progresser à la CAN
Si la RDC venait à manquer définitivement la qualification pour la Coupe du monde 2026, elle pourrait se rattraper en réalisant une belle performance lors de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN), prévue au Maroc entre décembre 2025 et janvier 2026.
Quatrièmes de la dernière édition derrière l’Afrique du Sud, les Léopards auront l’occasion de viser plus haut. Malgré la défaite face au Sénégal, l’entraîneur français Sébastien Desabre a su instaurer une dynamique positive. Il pourrait bien conduire ses hommes vers un nouvel exploit. Remporter la CAN, un titre qui fuit la RDC depuis 1974, serait une consécration à défaut d’une participation au Mondial.
L’histoire rappelle que la RDC fut le premier pays d’Afrique subsaharienne à se qualifier pour une Coupe du monde, en 1974. Quelques mois plus tard, le 14 mars 1974, les Zaïrois d’alors s’offraient une deuxième CAN en battant la Zambie (2-0) en finale.
Retrouver le sommet du football africain fait partie des objectifs affichés par Sébastien Desabre. Avec près de 20 participations à la CAN, ramener un troisième trophée continental serait une immense fierté nationale et un symbole fort de renaissance pour le football congolais.
Heshima
Nation
Après une quinzaine d’ouvrages inaugurés : Fifi Masuka inspecte déjà des nouveaux chantiers
Published
4 jours agoon
septembre 9, 2025By
La redaction
Entre routes récemment tracées, premier Mall de Kolwezi, université moderne et instituts supérieurs en construction, la province du Lualaba façonne son avenir à coup de béton et d’ambition. Loin de se reposer après une série d’inaugurations en juin dernier, la gouverneure Fifi Masuka a immédiatement entamé l’inspection des chantiers en cours. Dans la foulée, le plus grand barreau de l’espace Katanga a été inauguré.
Alors que l’opinion congolaise admire encore les ouvrages récemment inaugurés par le président de la République Félix Tshisekedi, d’autres structures imposantes sortent déjà de terre au Lualaba. Pas moins de quatorze chantiers majeurs ont été visités en juillet par Fifi Masuka et son adjoint, Clément Mufundji.
Université de Kolwezi rénovée, centre commercial futuriste, Palais de justice militaire, routes élargies, zones industrielles en pleine activité : le Lualaba poursuit son développement à un rythme soutenu.
Après un Village, bientôt un Palais des congrès
Après la construction et l’inauguration du Village des congrès, la gouverneure du Lualaba s’apprête à finaliser un autre chantier de prestige : le Palais des congrès. Désormais, la province ne manquera plus d’infrastructures pour accueillir de grands événements, notamment des conférences internationales.
Le futur Palais comptera un amphithéâtre de 200 places et pourra, dans son ensemble, recevoir jusqu’à 1 000 personnes, selon un ingénieur de ZS Africa Solutions Sarl, entreprise en charge des travaux. Cette nouvelle infrastructure viendra s’ajouter au Village des congrès déjà inauguré.
« Ce complexe d’envergure de 6 305 m² positionne le Lualaba comme un centre des conférences internationales dans les domaines miniers, touristiques, économiques et technologiques. Il comprend une salle de congrès de 15 000 places, 24 bureaux, 4 salles de réunion, un modèle de 6 chambres et 2 appartements. Ces ouvrages sont le fruit du silence actif d’une servante dédiée à sa mission », avait déclaré Fifi Masuka lors de l’inauguration du Village.
Université de Kolwezi modernisée
La transformation du Lualaba est en marche. Le 14 juillet 2025, la gouverneure Fifi Masuka a sillonné la ville de Kolwezi pour inspecter plusieurs chantiers stratégiques. À l’Université de Kolwezi, elle a suivi de près l’avancement d’un vaste projet de modernisation : des bâtiments imposants pour plusieurs facultés comprenant 20 auditoires de 200 places chacun, un bâtiment administratif R+3 avec 22 bureaux, ainsi que quatre homes universitaires (deux pour hommes et deux pour femmes). À terme, l’université pourra accueillir près de 9 000 étudiants. À proximité, une clinique universitaire de 100 lits prend forme, dotée d’un bloc opératoire, d’un laboratoire et de services de médecine interne et externe. Objectif : limiter les coûteuses évacuations sanitaires vers l’étranger.
La gouverneure a également visité les travaux de modernisation de l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA/Kolwezi), situé dans le quartier Golf-ISTM, ainsi que ceux de l’Institut supérieur pédagogique (ISP/Kolwezi). Concernant l’enseignement de base, plusieurs écoles sont en chantier, dont le Lycée Umoja, actuellement modernisé, et un internat aux standards internationaux avec 50 logements sociaux. « Nous sommes très satisfaits de l’évolution des travaux », a déclaré Fifi Masuka à l’issue de cette ronde d’inspection.
Mall de Kolwezi, un bijou sans précédent
Dans le quartier Joli Site, à Dilala, un ouvrage attire déjà les regards avant même son inauguration : le premier Shopping Mall de Kolwezi. Les travaux ont bien avancé, fruit d’une initiative du gouvernement provincial, conduite par la gouverneure Fifi Masuka, en ligne avec la vision du chef de l’État. Accompagnée de son adjoint, Clément Mufundji, elle a récemment inspecté le chantier, qui figure parmi les infrastructures appelées à être inaugurées prochainement.
Ce centre commercial, une première dans la ville, sera doté notamment d’escalators. « C’est un joyau architectural. La ville n’avait jamais connu de telles infrastructures. C’est un bijou sans précédent », témoigne Albert Mutshail, habitant de Kolwezi. Connue comme la capitale mondiale du cobalt, Kolwezi poursuit son expansion. Ce projet entend répondre aux besoins croissants de la population en matière de shopping et de services.
Un zone économique spéciale
À quelques kilomètres de là, la zone économique spéciale de Fungurume prend forme. Sous un soleil doux, des hangars industriels émergent du sol. C’est dans cet espace que seront regroupées les unités de transformation minière et les entreprises logistiques.
L’ambition : bâtir un écosystème capable de capter une plus grande part de la chaîne de valeur du secteur extractif. Pour les miniers, cette zone doit accueillir les sociétés produisant des intrants nécessaires aux exploitations, favorisant ainsi la création d’un marché institutionnel. Une étape clé pour assurer l’adéquation entre les besoins de la RDC et la sous-traitance dans ce domaine.
L’évolution de plusieurs chantiers saluée
Lors de ses visites, Fifi Masuka Saïni a salué l’avancée de plusieurs chantiers et félicité les entreprises de construction impliquées dans la transformation du Lualaba. Son cortège a notamment inspecté le chantier du Palais de justice militaire, encore en construction, ainsi que ceux des résidences officielles du gouverneur et de son adjoint. Les travaux des nouveaux bureaux de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) figurent également parmi les sites visités.
À Lualaba-Gare, dans le territoire de Mutshatsha, un chantier de 550 logements sociaux est déjà bien avancé, symbole d’un développement prenant en compte les besoins en habitat. À Kolwezi, un orphelinat baptisé « Maman Denise Nyakeru » est en cours de construction, accompagné d’une école destinée aux enfants nécessiteux, qui bénéficiera d’un programme inédit au pays.
« Aux premières heures de ce 14 juillet, nous avons lancé une tournée d’inspection de quatorze chantiers structurants à Kolwezi. Du Shopping Mall moderne aux amphithéâtres de l’ISTA et de l’ISP, en passant par le futur Palais de justice militaire, nous veillons à ce que chaque ouvrage reflète la grandeur du Lualaba et matérialise la vision du président Félix Tshisekedi : un Congo fort, prospère et respectueux de l’État de droit », a-t-elle déclaré au terme de cette tournée.
Un grand barreau inauguré à Kolwezi
Le 16 août 2025, la gouverneure du Lualaba, Fifi Masuka Saïni, a inauguré à Kolwezi la plus grande Maison du Barreau de l’espace Grand Katanga. Après la coupure du ruban symbolique, elle a procédé à une visite guidée des différents compartiments du bâtiment.
« Nous venons d’inaugurer la plus grande Maison du Barreau de l’espace Grand Katanga. Cet édifice pionnier, fruit d’un partenariat solide entre notre gouvernement et le Barreau, incarne l’État de droit voulu par le président Félix Tshisekedi. Nous exhortons nos avocats à en faire un rempart d’équité et de justice accessible à toutes les couches sociales », a déclaré la gouverneure.
Ce nouvel édifice accueillera plus de 1.000 avocats et stagiaires inscrits au tableau du Barreau du Lualaba. Le bâtonnier du Lualaba, Laurent Mbako, ainsi que le bâtonnier national, Michel Shebele, ont souligné son importance pour le travail quotidien des avocats, appelant leurs pairs à en faire un instrument au service de la justice et de la population. Ils ont également remercié la gouverneure pour son soutien financier à la réalisation du projet. Pour sa part, le secrétaire permanent du Conseil supérieur de la magistrature, Telésphore Nduba, a salué l’engagement constant de Fifi Masuka dans le développement des infrastructures judiciaires, en cohérence avec la vision politique du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Diplôme de « bâtisseur » décerné à Fifi Masuka
Face à la transformation que connaît la province du Lualaba sous l’impulsion du président Félix Tshisekedi, la gouverneure Fifi Masuka a été honorée par l’Assemblée provinciale. Le 1er juillet, l’organe de contrôle de l’exécutif lui a décerné le titre de « Bâtisseur du Lualaba ». Lors de la cérémonie, le président de l’Assemblée provinciale, Jean-Marie Kaseya Tshingambo, a salué la « bravoure » de la gouverneure et assuré l’accompagnement de son institution dans son ambition de doter la province d’infrastructures modèles.
En décembre 2024, Fifi Masuka avait déjà reçu le prix « Mama Muilu » pour sa politique ambitieuse en matière d’infrastructures. Ce prix lui a été décerné pour la construction d’un échangeur à Kolwezi — faisant du Lualaba la deuxième province du pays, après Kinshasa, à en disposer — ainsi que la modernisation de l’aéroport et de plusieurs édifices publics.
Sous son mandat, le Lualaba connaît une mutation profonde. Sa stratégie repose sur une approche holistique intégrant mobilité, éducation, énergie, urbanisation et dignité citoyenne. Avec un plan quinquennal dédié aux infrastructures, représentant 76 % du budget provincial (environ 2,4 milliards USD), la gouverneure trace une trajectoire de développement durable et positionne le Lualaba comme un modèle régional.
Sur le terrain, les défis demeurent, notamment dans les territoires, mais une certitude s’impose : le visage du Lualaba change, porté par les truelles, les camions-bennes et une volonté politique affirmée.
Heshima
Nation
RDC : des solutions face aux difficultés dans l’application du quitus fiscal
Published
6 jours agoon
septembre 8, 2025By
La redaction
Instauré par la loi n°004/2003 du 13 mars 2003 sur la réforme des procédures fiscales et précisé par l’arrêté ministériel n°028 du 28 septembre 2022, le quitus fiscal connaît des difficultés majeures en République démocratique du Congo (RDC). Depuis janvier 2025, de nombreuses entreprises se heurtent à des blocages importants, signalés à la Direction générale des impôts (DGI) via la Fédération des entreprises du Congo (FEC). Pour répondre à ces défis, le gouvernement a instauré un moratoire de deux mois, qui prend fin le 25 septembre 2025, afin d’alléger les contraintes et de trouver des solutions adaptées.
Depuis janvier 2025, la République démocratique du Congo (RDC) impose le quitus fiscal, un document obligatoire pour de nombreuses démarches : conclusion de marchés publics, obtention de documents administratifs comme le passeport, accès à certains services définis par le ministre des Finances, import/export de marchandises, ou encore accès aux crédits bancaires. Pour obtenir ce certificat, les entrepreneurs et contribuables doivent s’adresser à la Direction générale des impôts (DGI), qui vérifie le respect des obligations fiscales, notamment le paiement des impôts dus.
Cependant, l’élargissement de cette exigence à un large éventail d’opérations économiques a engendré des complications majeures, notamment dans les transactions bancaires. Dès janvier 2025, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) a organisé une séance de travail pour analyser les difficultés d’application du quitus fiscal, conformément à l’article 44 de la Loi de Finances 2025. Fin janvier, une « matinée fiscale » a réuni la FEC et les experts de la DGI pour débattre des obstacles, notamment les retards dans le paiement des créances, la souscription de licences bancaires et l’accès aux crédits. Ces échanges ont mis en lumière les freins que cette mesure impose au dynamisme économique.
Face aux entraves persistantes causées par le quitus fiscal, le ministère des Finances a annoncé, dans une note datée du 25 juillet 2025, une suspension temporaire de cette exigence pour certaines opérations. Ce moratoire, effectif du 28 juillet au 25 septembre 2025, s’étend sur 60 jours et concerne cinq types d’activités : le paiement des créances entre entreprises ou professionnels, la souscription de licences, l’octroi de crédits par les banques ou institutions financières non bancaires, l’ouverture de comptes bancaires pour les non-résidents, ainsi que la délivrance de cartes de travail pour les expatriés. Cette mesure vise à fluidifier les transactions économiques et à répondre aux préoccupations des opérateurs face aux blocages rencontrés.
Quitus fiscal, une contrainte pour payer l’impôt
Conçu pour encourager le respect des obligations fiscales, le quitus fiscal est délivré aux contribuables pour certifier qu’ils sont en règle avec leurs impôts. Selon l’arrêté de l’ancien ministre des Finances, Nicolas Kazadi, « le quitus fiscal est un document administratif délivré par le Receveur des Impôts compétent, attestant que le requérant est à jour dans ses déclarations et paiements d’impôts échus à la date de délivrance ». Ce certificat vise à renforcer la discipline fiscale en RDC, conditionnant l’accès à de nombreux services et transactions économiques.
Le quitus fiscal est également délivré aux contribuables ayant souscrit un échelonnement de leurs dettes fiscales ou bénéficiant d’un sursis de recouvrement, conformément aux dispositions légales. Décrit comme un « sésame », ce document accompagne l’assujetti dans ses démarches administratives et économiques. « L’accès à tout service de l’État, à toute affaire ou à tout avantage est conditionné par l’obtention d’un quitus fiscal. En d’autres termes, son détenteur est en conformité avec ses obligations fiscales et peut prétendre aux services publics », expliquait Jean Muteba, chef de division à la Direction des études, statistiques et communication de la DGI, dans une interview accordée à Heshima Magazine en janvier 2023.
Contraintes « disproportionnées »
Malgré son ambition de renforcer l’assiette fiscale, la mise en œuvre du quitus fiscal suscite des résistances parmi les opérateurs économiques. Lors du Conseil des ministres du 19 juillet 2025, le président Félix Tshisekedi a pointé du doigt les contraintes « disproportionnées » de cette obligation, qui entravent l’exécution des contrats et nuisent à l’attractivité de la RDC pour les investisseurs. Cette critique a conduit à la recommandation d’un moratoire temporaire, ciblant certaines dispositions de l’arrêté relatif au quitus fiscal, afin d’alléger son impact sur l’économie.
Lors du Conseil des ministres dédié à ce dossier, la Première ministre Judith Suminwa a été mandatée pour superviser, avec le concours de la cellule Climat des affaires, des concertations approfondies réunissant le ministère des Finances, la Direction générale des impôts (DGI) et les représentants du secteur privé. Objectif : procéder à une évaluation technique et économique des modalités actuelles du quitus fiscal. Cette task force est également chargée de proposer un cadre fiscal révisé, conciliant les impératifs budgétaires, l’attractivité économique et la fluidité des affaires, tout en formulant, si nécessaire, des amendements à intégrer dans la prochaine Loi de Finances.
Pendant la période de deux mois du moratoire, du 28 juillet au 25 septembre 2025, le ministère des Finances a instauré un suivi strict de la suspension temporaire du quitus fiscal. Des évaluations régulières, prévues tous les 20 jours, permettront d’analyser l’impact de cette mesure. La Direction générale des impôts (DGI) est chargée de garantir l’application rigoureuse de ce moratoire, assurant ainsi une transition fluide pour les opérateurs économiques.
Heshima
Trending
-
Nation2 semaines ago
Rutshuru : quand le silence international devient complice d’un génocide rampant
-
Nation3 semaines ago
Augmentation des recettes du budget 2026 : la DGI mise à contribution
-
International3 semaines ago
Kigali et les FDLR : un dialogue inter-rwandais pour en finir avec la crise en RDC est-il possible ?
-
Nation2 semaines ago
Union Sacrée : Tshisekedi remodèle son appareil politique
-
Economie3 semaines ago
Subventions coûteuses du carburant en RDC : le prix à payer pour stabiliser les prix
-
Nation4 semaines ago
En RDC, la DGI s’efforce de bâtir une culture fiscale
-
Nation3 jours ago
Coupe du Monde 2026 : Nouvel espoir brisé pour la RDC, 51 ans après ?
-
Nation1 semaine ago
RDC : Constant Mutamba, son rêve de la présidentielle 2028 brisé ?