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Le M23 au Qatar : Doha s’accapare de la médiation de la crise congolaise

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La délégation des rebelles de l’Alliance Fleuve Congo alliée au Mouvement du 23 Mars (AFC-M23) est arrivée à Doha ce vendredi 28 mars 2025. Elle est conduite par Bertrand Bisimwa, leader politique du M23. Mais il y a aussi des délégations rwandaise et congolaise sur place. Pendant que la sous-région multiplie des formats de médiation sans réel progrès, le Qatar s’empare de la situation et semble marquer des points…

Sous l’égide de l’émir du Qatar Tamim Ben Hamad Al Thani, les trois délégations vont poursuivre les discussions entamées le 18 mars 2025 entre les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Le contenu ou l’agenda des discussions pour ces trois délégations n’a pas été révélé. Mais tout porte à croire qu’après les sanctions infligées au Rwanda, Kigali a bien besoin de négocier l’avenir de son poulain, le M23. Et dans la foulée, l’avenir de l’AFC de Corneille Nangaa, qui s’est greffée au M23 pour régler ses comptes à Félix Tshisekedi, devrait aussi être étudié à Doha.

Le processus de Luanda a été pris de court

Malgré des progrès encourageants réalisés fin 2024, la médiation dirigée par le président angolais, Joao Lourenço a fini par tourner court. Luanda a décidé d’abandonner le processus au lendemain de la rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame au Qatar. Un échec qui semblait de plus en plus inévitable pour le nouveau président de l’Union africaine face au refus de Paul Kagame de signer, le 15 décembre, un accord de paix avec Félix Tshisekedi puis le refus du M23 de se rendre à Luanda pour des discussions directes entre cette rébellion et le gouvernement congolais.

Après le tête-à-tête de Doha entre les deux dirigeants en conflit, Luanda s’était dit « étonné » de voir cette rencontre alors que le même jour l’Angola attendait les délégations de la RDC et du M23 pour le début des discussions. Le ministre des Affaires étrangères de l’Angola, Téte António, avait rappelé à cette occasion le principe des « solutions africaines » aux problèmes africains sans toutefois contester toute action pouvant mener à la paix dans la région des Grands Lacs.

L’EAC joue le chrono…

Alors que la crise sécuritaire a atteint des proportions inquiétantes, la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) joue le chrono. Au lieu d’encourager le processus de paix existant, cette organisation conjointement avec la SADC a fondu les deux processus de paix (Nairobi et Luanda) en un seul processus. Ces organisations sous-régionales ont même nommé des nouveaux médiateurs pour cette crise. Ce qui risque de retarder la solution alors que l’urgence s’impose sur le terrain, particulièrement dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

« L’EAC qui dicte un peu son tempo à la SADC a tendance à tourner autour du pot alors que le Qatar est pragmatique, » résume un analyste. En effet, la force du Qatar dans la médiation des grandes crises à travers le monde n’était plus à démontrer. Même si certains craignent que l’issue d’une telle négociation puisse pencher en faveur du Rwanda compte tenu de l’investissement qatari au Rwanda. Mais du côté congolais, la porte-parole de Félix Tshisekedi, Tina Salama, a indiqué que Doha a aussi des relations privilégiées avec Kinshasa. Ce qui pourrait mettre à l’aise la délégation congolaise.

Burundi soutient un dialogue interne

Partenaire de la République démocratique du Congo, le Burundi participe à l’éradication des forces négatives grâce à ses troupes présentes dans le Sud-Kivu. Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU tenue jeudi 27 mars 2025, ce pays a préconisé « un dialogue inter congolais inclusif » en vue d’une paix véritable et durable dans le Nord-Kivu et au Sud-Kivu, deux provinces secouées par les rebelles de l’AFC/M23, soutenus par le Rwanda. Selon le représentant du Burundi à l’ONU, Gitega soutient toute initiative de paix sans se substituer aux processus de Luanda et Nairobi, en voie d’être fusionnés. Sur ce point, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a tenté de rassurer que Doha égale processus de Luanda. Reste à savoir si les résolutions de Doha pourraient refléter l’image du processus de Luanda.

Joseph Kabila hors circuit

Pendant que l’ancien président de la République, Joseph Kabila et ses partisans rêvent d’un dialogue à l’esprit de Sun City pour faire table rase, la ministre des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayumba Wagner, a annoncé qu’aucun rôle n’est réservé pour l’instant au prédécesseur de Félix Tshisekedi dans la résolution actuelle de la crise. Considéré comme une main noire derrière la rébellion de l’AFC de Corneille Nangaa, l’ex-Raïs n’a pas la confiance de Kinshasa pour l’instant. « Joseph Kabila n’a pour l’instant aucun rôle prévu pour lui dans les efforts en cours, » a tranché la patronne de la diplomatie congolaise. Mais tout peut toujours évoluer en politique.

Heshima

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Négociations AFC/M23 et Kinshasa : l’ultime chance pour un accord à Doha

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Un dernier round est annoncé à Doha, capitale du Qatar, où le gouvernement congolais et les rebelles du Mouvement du 23 mars (AFC/M23) sont en discussion depuis avril 2025. Après des désaccords majeurs entre les délégués de deux camps, un accord peut-il être trouvé avant fin juillet ? L’administration Trump continue de pousser vers un compromis.  

Débutés à Doha le 9 avril 2025, les pourparlers directs entre l’AFC/M23 et le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) reprennent bientôt. Après des négociations en dents de scie, les deux délégations sont à nouveau poussées à la table des discussions par Washington afin de conclure un accord. La grande question reste celle de savoir si les deux parties parviendraient à arrondir les angles pour parvenir à un compromis. Le 3 juillet, lors d’une conférence de presse à Goma, ce groupe armé, qui contrôle de vastes pans de territoires dans l’Est de la RDC dont les villes de Goma et Bukavu, a déclaré qu’il poursuivrait les pourparlers de paix avec Kinshasa entamés à Doha.

Après la signature de l’accord de paix à Washington entre Kinshasa et Kigali, principal soutien de l’AFC/M23, la rébellion se dit prête à négocier aussi avec le gouvernement congolais. Les rebelles estiment que l’accord trouvé aux Etats-Unis concerne uniquement les deux Etats, pas l’AFC/M23. « Ce qui se passe entre la RDC et le Rwanda, c’est entre les deux Etats », a déclaré Benjamin Mbonimpa, secrétaire exécutif du M23 et négociateur de la rébellion, lors de la conférence de presse organisée à Goma. « Nos problèmes sont différents de ce qui a été traité à Washington », a-t-il ajouté, soulignant que le M23 souhaitait la signature d’un cessez-le-feu bilatéral avec Kinshasa. Malgré cette volonté affichée par les rebelles, le mouvement brandit toujours des préalables qualifiés de « garantie de bonne foi ». Il s’agit notamment de la demande d’abrogation de la résolution parlementaire interdisant au gouvernement congolais de discuter avec le M23 prise par l’Assemblée nationale en 2022. Dans la foulée, cette rébellion a aussi nié les accusations de balkanisation du pays. « Nous ne sommes pas engagés dans le processus de négociation de Doha afin de faire le lit à la balkanisation. Jamais ! Mais Kinshasa n’a répondu à aucune de nos préconditions malgré plus de 10 gestes de bonne foi démontrés par l’AFC/M23 », a-t-il fait savoir.

D’après lui, le gouvernement négocie tout en positionnant ses troupes, plaçant l’AFC/M23 en ligne de mire : « Un quartier général des FARDC aurait été établi à Bujumbura, capitale du Burundi, dans le but de coordonner des opérations militaires contre les villes de Goma, Bukavu, et d’autres zones sous contrôle de l’AFC-M23 », a-t-il accusé. Il ajoute également que Kinshasa aurait acquis des drones kamikazes, dans l’intention, selon lui, d’attaquer les zones civiles. De son côté, le gouvernement congolais n’a pas répondu à ces accusations. « Les négociations de Doha n’enlèvent en rien le caractère régalien de l’armée ou du gouvernement. », répond par contre une source non officielle mais proche de l’exécutif congolais.       

Une phase décisive à Doha 

Ce nouveau round de pourparlers est une phase « décisive », selon Massad Boulos, conseiller principal de la Maison Blanche en charge de l’Afrique. Boulos insiste sur le fait que Washington est « optimiste mais réaliste », fondant son optimisme sur la bonne volonté des présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda. Il a précisé que l’engagement du chef de l’Etat rwandais concerne explicitement la rébellion de l’AFC/M23. Au Qatar, il certifie qu’il existe déjà un projet d’accord entre Kinshasa et la rébellion. « Un projet d’accord final a été établi et devrait être mis au point lors de la prochaine réunion », a-t-il révélé, évoquant des responsables de haut rang attendus des deux côtés (Rwanda et RDC). Massad Boulos a aussi noté que pour cet ultime round, les représentants dans les discussions seront « des responsables de haut rang de toutes les parties concernées. »

Kagame soutient le processus de Doha

Malgré son ton menaçant lors de sa dernière sortie médiatique, le 4 juillet à Kigali, le président rwandais Paul Kagame a soutenu le processus de Doha, précisant qu’avec celui de Washington, ces processus sont comme « deux faces d’une même pièce ». Selon le dernier rapport du groupe d’experts des Nations-Unies sur la RDC, l’AFC/M23 obéit aux ordres de Kigali. Et pour l’instant, le régime rwandais dit être favorable aux discussions de Doha. Ce qui augure un accord entre Kinshasa et cette rébellion armée et soutenue en hommes par le Rwanda. « Le président Kagame a exprimé son engagement total en faveur de cet accord de paix. Il a exprimé son soutien sans réserve à une issue pacifique au conflit. », rassure également Massad Boulos.   

Si Kigali met la pression sur ses poulains, il est possible d’obtenir un accord en ce mois de juillet 2025. Mais la réussite de ce futur compromis dépend de la pérennité de l’accord de paix signé à Washington entre la RDC et le Rwanda. Le moindre désaccord entre Kinshasa et Kigali peut conduire à la résurgence du M23, qui est perçu comme un épouvantail du Rwanda pour faire chanter Kinshasa.

Heshima

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Est de la RDC : Dans l’ombre des minerais, qui orchestre le chaos ?

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L’Est de la République démocratique du Congo (RDC), région martyre aux richesses convoitées, est un théâtre où se croisent des puissances étrangères aux agendas souvent opaques. La Chine, le Rwanda et les pays occidentaux, chacun à sa manière, façonnent le destin de cette zone stratégique, où l’or, le cobalt, l’étain et le coltan attisent les appétits. Mais derrière les promesses de développement et les discours diplomatiques, qui tire vraiment les ficelles ? À travers des témoignages de terrain et des analyses approfondies, Heshima Magazine décrypte les jeux d’influence qui alimentent l’instabilité dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.

L’emprise chinoise : un géant économique aux ambitions discrètes

La Chine s’est imposée comme un acteur incontournable dans l’Est de la RDC, principalement à travers ses investissements dans le secteur minier. Le pays, qui contrôle environ 80 % de la production mondiale de cobalt, essentiel pour les batteries des technologies modernes, a fait de la RDC un pilier de sa stratégie mondiale. Selon un rapport de la Carnegie Endowment for International Peace publié le 15 mars 2025, les entreprises chinoises comme China Molybdenum Company et Chengtun Mining dominent l’extraction du cobalt et du cuivre dans les provinces orientales. Des accords bilatéraux, tels que le projet Sicomines, promettaient des infrastructures (routes, hôpitaux, écoles) en échange de concessions minières. Pourtant, les bénéfices pour les communautés locales restent maigres.

Dans un village près de Kolwezi, un chef coutumier, confie : « Depuis que les Chinois ont pris la mine, nos terres sont interdites d’accès. On nous promettait des emplois et des routes, mais nos jeunes travaillent dans des conditions dangereuses pour des salaires misérables. » Les critiques pointent également le manque de transparence dans ces accords. Un article de Jeune Afrique du 10 février 2025 affirme que la renégociation de Sicomines, censée corriger les déséquilibres, a surtout profité aux élites congolaises et aux partenaires chinois, laissant les populations locales à l’écart.

Au-delà de l’économie, la présence chinoise a des implications sécuritaires indirectes. Les sites miniers, protégés par l’armée congolaise, deviennent des zones de tension, où des milices locales s’opposent parfois à l’exploitation étrangère. Un ancien officier de l’armée, sous couvert d’anonymat, explique : « Les Chinois ne portent pas d’armes, mais leur argent influence les décisions. Nos soldats sont déployés pour protéger leurs mines, pas nos villages. » Cette dynamique, souligne un rapport du Council on Foreign Relations de mars 2025, renforce la dépendance économique de la RDC tout en alimentant des ressentiments locaux, qui exacerbent l’instabilité.

Le Rwanda : une ombre persistante sur la frontière

L’implication du Rwanda dans l’Est de la RDC reste l’un des sujets les plus controversés de la région. Depuis des décennies, Kigali est accusé de soutenir des groupes armés, notamment le M23, pour défendre ses intérêts économiques et sécuritaires. Un rapport du Groupe d’experts des Nations Unies de décembre 2023 note que le M23, actif dans le Nord et Sud-Kivu, bénéficie d’un appui logistique sophistiqué de la part du Rwanda. Cette accusation a ravivé les tensions diplomatiques, culminant avec la prise de Goma en janvier 2025 et de Bukavu le mois suivant par le M23.

Les motivations du Rwanda sont multiples. Ces régions de la RDC, riche en coltan, représentent une manne économique considérable. Selon plusieurs rapports, le M23 contrôle des zones minières comme Rubaya, générant environ 800 000 dollars par mois grâce au commerce illicite. Un habitant de Rutshuru, Furaha, témoigne : « Nous avons vu des hommes armés, certains parlant kinyarwanda, contrôler les routes vers les mines. Nos champs sont abandonnés, nos familles fuient. » Ces incursions, qui sont des violations territoriales de la RDC et des lois internationales, attisent les tensions entre Kinshasa et Kigali.

Un expert en sécurité basé à Bukavu, préférant rester anonyme, analyse : « Le Rwanda utilise le M23 comme un levier pour maintenir son influence économique et politique. C’est une stratégie de déstabilisation calculée, mais Kigali sait jouer la carte de la diplomatie pour éviter des sanctions trop lourdes. » Malgré les démentis officiels de Kigali en début de la résurgence du M23, de nombreux rapports de terrain et des experts des Nations-Unies, confirment la présence non seulement de matériel militaire rwandais dans les zones contrôlées par le M23 mais aussi des officiers et militaires rwandais. Cette forte implication prolonge un cycle de violence qui a déplacé plus de 5 millions de personnes à ce jour.

L’Occident : entre diplomatie, sanctions et intérêts cachés

Les pays occidentaux, notamment les États-Unis, la France, la Belgique et l’Union européenne, jouent un rôle complexe dans l’Est de la RDC. Héritiers d’une histoire coloniale lourde, ils influencent la région par des canaux diplomatiques, militaires et économiques. Face à l’implication manifeste du Rwanda, l’Union européenne a sanctionné en mars 2025 neuf responsables du M23 et des officiers rwandais, dont le commandant de la 3ᵉ division Eugène Nkubito. Les États-Unis ont ciblé en février le ministre rwandais James Kabarebe et le porte-parole du M23 Lawrence Kanyuka, gelant leurs actifs sur le sol américain. La Belgique, après avoir poussé aux sanctions européennes, s’est vue rétorquer par Kigali une rupture des relations diplomatiques. Ces mesures s’ajoutent à leur soutien à Kinshasa via des programmes d’aide et des pressions diplomatiques, tout en surveillant l’expansion chinoise.

Pourtant, les motivations occidentales ne sont pas dénuées d’intérêts économiques. Un rapport du Center for Strategic and International Studies (CSIS) publié en janvier 2025 souligne que les États-Unis cherchent à sécuriser leur accès aux minerais stratégiques, en concurrence directe avec la Chine. La France et la Belgique, bien que moins dominantes, maintiennent des investissements dans le secteur minier et des projets d’infrastructures. Un diplomate occidental à Kinshasa, sous couvert d’anonymat, confie à Heshima Magazine : « Nous voulons stabiliser la région, mais nos entreprises ont besoin d’un accès direct aux ressources. C’est un équilibre difficile. »

Les voix du terrain : un peuple pris en otage

Les influences étrangères, qu’elles viennent de Pékin, Kigali ou Bruxelles, ont un impact dévastateur sur les populations de l’Est de la RDC. Les violences liées au M23 et à d’autres milices soutenus par certains États voisins et des multinationales, ont forcé des centaines de milliers de personnes à fuir leurs foyers.

Les communautés locales dénoncent également l’exploitation des ressources. Près d’une mine chinoise dans le Sud-Kivu, un chef de village, Bahati, témoigne : « Les routes en terre aplanies par les Chinois ne servent qu’au transport du cobalt, pas au développement de notre population. Nos rivières sont empoisonnées par les déchets miniers, et nos enfants se voient voler leur avenir. » De même, les tensions avec le Rwanda alimentent un sentiment d’abandon. Un activiste des droits humains à Bukavu, Jean-Paul, insiste : « Tant que le Rwanda soutiendra des groupes comme le M23, nos espoirs de paix resteront vains. Mais les Occidentaux et les Chinois doivent aussi cesser de piller nos richesses en utilisant le Rwanda comme bras armé. »

Vers un fragile espoir de paix ?

Alors que les puissances étrangères continuent de façonner l’Est de la RDC, des initiatives diplomatiques émergent. Un accord de paix entre la RDC et le Rwanda sous l’égide des américains a été signé le 27 juin 2025. Ce qui pourrait apaiser les tensions frontalières. Cependant, les experts restent sceptiques. Un analyste de Crisis Group, cité dans un rapport de mai 2025, avertit : « Sans une réforme de la gouvernance des ressources et une pression internationale concertée, ces accords risquent de n’être que des pansements sur une plaie profonde. »

L’Est de la RDC demeure un échiquier géopolitique où la Chine, le Rwanda et les pays occidentaux jouent leurs cartes, souvent au détriment des populations locales. Pour que la région retrouve la stabilité, il faudra plus qu’un accord diplomatique : une véritable volonté de placer les Congolais au centre des décisions, loin des appétits étrangers. Comme le résume un commerçant de Rutshuru : « Nos minerais sont une bénédiction et une malédiction. Tant que les puissances étrangères tireront les ficelles, notre paix restera un mirage. »

Heshima Magazine

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Du papier aux projecteurs : HESHIMA ouvre la scène aux artistes congolais  

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Depuis plusieurs années, HESHIMA Magazine valorise les parcours inspirants des politiciens, économistes, bâtisseurs, artistes, entrepreneurs et penseurs congolais à travers des portraits documentés et dossiers spéciaux.

Aujourd’hui, cette vision prend un nouveau souffle. HESHIMA passe de la plume à la scène, et ouvre un espace inédit d’expression et de révélation avec le lancement de HESHIMA Talent — une télé-réalité musicale inédite, mais surtout, la porte d’entrée vers le tout nouveau label HESHIMA Music Group.

Pour ce faire, HESHIMA annonce la première édition du concours de musique intitulé « Heshima Talent » qui démarre du 1er  au 15 Juillet 2025.

HESHIMA Talent : du média au label, un projet de transmission et d’élévation

HESHIMA Talent est bien plus qu’une émission musicale. C’est une plateforme de détection des artistes de demain, un média vivant, et surtout le canal de lancement officiel du label HESHIMA.

Créé pour propulser les jeunes talents congolais sur le devant de la scène, le label HESHIMA incarne la volonté de professionnaliser et structurer l’industrie musicale locale, avec une vision moderne, ancrée dans la culture urbaine et les valeurs panafricaines.

Le casting HESHIMA Talent est donc une opportunité unique : celle de faire partie de la première génération d’artistes accompagnés par le label HESHIMA.

Cet événement sans précédent au regard de son format vise à promouvoir les jeunes talents musicaux à travers la République démocratique du Congo et sa diaspora en trasformant des destins dans ce secteur. Les candidats intéressés sont appelés à postuler en ligne du 1er au 15 juillet 2025. Ce concours, ouvert aux artistes amateurs et semi-professionnels entre 14 et 33 ans, se veut une vitrine de la richesse musicale congolaise, centrée sur divers styles.

Le label HESHIMA : produire, encadrer, faire rayonner

À l’issue du programme, le/la gagnant(e) de HESHIMA Talent bénéficiera d’un contrat de production complet au sein du label HESHIMA : enregistrement, clip, accompagnement artistique, stratégie image et distribution, une tournée nationale et internationale.

Mais au-delà du gagnant, le label HESHIMA souhaite constituer une véritable pépinière de talents, incluant aussi des profils issus de la diaspora, afin de faire rayonner la musique congolaise au-delà des frontières.

Une vision 360°, fidèle à l’ADN HESHIMA

Du magazine au label, HESHIMA suit une seule ligne : valoriser ce que le Congo a de meilleur.

Après avoir mis en avant les décideurs, les créateurs, les bâtisseurs, il est temps de révéler ceux qui font vibrer le pays à travers la musique.

HESHIMA Talent est donc la continuité naturelle de cette mission, mais aussi un acte fondateur pour ce qui devient aujourd’hui une marque culturelle à part entière.

Comment participer ?

1. Suivre @heshima_mag et @heshima_talent2025 sur Instagram, TikTok, Facebook.

2. Envoyer une vidéo a cappella (prénom + ville + âge) à : 📱 WhatsApp : +243 81 081 82 83

📧 Email : info@heshimardc.net.com

3. Attendre la réponse du comité. Si présélectionné(e), une date pour se présenter au casting final à Kinshasa sera communiquée.

Clôture des candidatures vidéos (RDC + diaspora) : 15 juillet 2025.

Les artistes vont être sélectionnés par des coachs vocaux et les différentes primes connaîtront la participation des grands noms de la musique congolaise. Ces primes seront également diffusées en ligne (YouTube, TikTok Live, Facebook Watch) avec une large couverture assurée par des chaînes de télévision congolaises. Cet événement, haut en couleur, consacrera également le lancement officiel du label « HESHIMA MUSIC GROUP » (HMG).

Un appel aux sponsors et partenaires engagés pour la culture

HESHIMA Talent est plus qu’un programme télévisé : c’est un projet culturel, social et entrepreneurial. Il vise à valoriser les talents congolais, à promouvoir une image positive de la jeunesse et à renforcer les industries créatives locales.

Nous lançons un appel à tous les partenaires, marques, institutions ou mécènes désireux de s’associer à une initiative porteuse de sens, d’impact et de visibilité.

Sponsoring, co-branding, soutien logistique, dotations ou diffusion : toutes les formes de partenariat sont les bienvenues.

En rejoignant l’aventure HESHIMA Talent, vous vous associez à une vision moderne, panafricaine et ambitieuse du divertissement culturel.

Contact partenariat : info@heshimardc.net| 📱 WhatsApp : +243 81 0818283

📌 Hashtag :

#heshimatalent2025

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