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Télédéclaration, Agnès Mwad Nawej et la CNSS interpellent les employeurs

La plateforme télédéclaration permet aux employeurs de télécharger le modèle de la feuille de paie à remplir pour leur déclaration mensuelle de la feuille de paie, d’effectuer leurs déclarations de cotisations et de consulter l’historique de leurs déclarations mensuelles des cotisations.

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Le 17 septembre dernier, par le biais de la note circulaire Réf.DG/CNSS/N°1718/2020, la Directrice Générale de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), Madame Agnès Mwad Nawej est montée au créneau rappelant aux employeurs affiliés, ses partenaires de choix ayant à leur service plus de vingt-cinq travailleurs, la nécessité de procéder rapidement à la Télédéclaration électronique depuis la plateforme numérique www.edeclaration.cnss.cd

Cette obligation légale qu’est la Télédéclaration est une des grandes innovations considérée comme la résultante logique de la transformation de l’Institut national de Sécurité Sociale en une Caisse.

« La plateforme télédéclaration permet
aux employeurs de télécharger le modèle
de la feuille de paie à remplir pour leur
déclaration mensuelle de la feuille de
paie, d’effectuer leurs déclarations de
cotisations et de consulter l’historique
de leurs déclarations mensuelles des
cotisations. »

Elle a été lancée l’année dernière et la DG Agnès Mwad a procédé méthodiquement avec les employeurs afin de les aider progressivement à quitter la déclaration manuelle en faveur de la déclaration électronique.

C’est après un temps d’observation que la Cnss, par le leadership de sa Directrice Générale, décide de passer à la vitesse supérieure en mettant en avant quelques sanctions que peuvent encourir les employeurs qui hésitent encore pour se lancer, parmi lesquelles « la non prise en charge des travailleurs quant aux allocations familiales, l’annulation de leurs déclarations engendrant dans la foulée des pénalités pour défaut de déclaration et de versement des cotisations sociales, selon les prescrits des articles 2, 9 et 10 de l’arrêté Ministériel N°138/CAB/MINETAT/MTEPS/01/2018 du 08 novembre 2018 fixant les taux et les modalités des pénalités en cas de retard de versement des cotisations sociales et de défaut de production de déclaration dans ce délai ».

En véritable coach, Agnès Mwad Nawej, dont les prouesses et succès notables à la tête de cette entreprise majeure du portefeuille depuis son accession aux postes de gestion, ne ménage nullement son temps pour s’entretenir avec les cadres et agents de la caisse afin de les motiver à être plus convaincants.

Abordée par Heshima Magazine, l’Inspectrice de recouvrement Aline Mupakani Ansen, Chef de Service à la Direction urbaine Kinshasa/Sud explique.

Des avantages à foison !

La télédéclaration, aussi appelée e-déclaration, est un nouvel outil de travail qui consiste à faire de manière électronique la déclaration mensuelle de versement de cotisations.

L’Employeur qui est le principal partenaire de la CNSS n’est plus appelé à déclarer manuellement comme autrefois mais plutôt à se rendre directement sur la plateforme informatique de la CNSS et suivre le procédé.

La Télédéclaration est avantageuse pour l’employeur car lui permettant de créer un compte individuel pour chaque travailleur à la Caisse.

Ainsi, le travailleur est donc en mesure de suivre l’évolution de ses cotisations. Grâce à la télédéclaration, la caisse obtient une bonne localisation professionnelle de ses partenaires où qu’ils soient sur le territoire national et peut donc opérer plus aisément les différentes prestations telles que les paiements de prestations sociales, les allocations familiales, les accidents de travail.

La plateforme télédéclaration permet aux employeurs de télécharger le modèle de la feuille de paie à remplir pour leur déclaration mensuelle de la feuille de paie, d’effectuer leurs déclarations de cotisations et de consulter l’historique de leurs déclarations mensuelles des cotisations.

Outil pratique !

Dans le but de rassurer les employeurs de nombreux autres avantages que revêt la Télédéclaration, Aline Mupakani rassure que ce nouveau dispositif est un service gratuit et rapide. Il est vrai que la plupart des employeurs qu’ils soient de grandes comme de petites et moyennes entreprises, avaient l’habitude de procéder de manière manuelle et prenaient énormément du temps pour ce faire ; au point de faire du facteur temps un élément clé dans la non déclaration de certains travailleurs par leurs employeurs.

La télédéclaration mise en place par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ne nécessite qu’un ordinateur, une connexion internet et un compte en ligne appelé compte employeur. La plateforme e-déclaration elle-même, est un outil de travail très pratique pour les partenaires de la CNSS. D’une part, la confidentialité qui entoure les opérations de déclarations est davantage renforcée, mettant cette fois-ci un accent particulier sur la relation intime et directe entre le travailleur et la caisse.

Si hier, les travailleurs naviguaient presque à vue ne sachant pas si leurs employeurs les déclaraient réellement, le e-declaration vient élaguer cette entorse en permettant à tout employé de suivre ses cotisations grâce au compte personnel que lui a ouvert son employeur.

Cependant, en experte, madame Mupakani conseille le navigateur Google chrome pour une consultation plus aisée sur le site de travail www.edeclaration.cnss.cd, avant de préciser que la télédéclaration est une obligation légale, les partenaires de la caisse sont donc priés de faire la déclaration par voie électronique pour ne pas préjudicier leurs travailleurs dont les bénéfices dépendent dorénavant de cette plateforme.

Haddou LUYEYE

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Goma, Beni, Bukavu, Kwamouth… La Fondation Barnabé Muakadi au chevet des victimes des conflits armés 

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Répondant à l’appel à la solidarité nationale lancé par le président de la République, Félix Tshisekedi, une délégation de la fondation chrétienne Barnabé Muakadi s’est rendue au Nord-Kivu pour assister les déplacés des conflits armés. Des kits scolaires ainsi que des pagnes ont été apportés aux enfants et aux femmes déplacés dans cette partie du pays.       

En plus de ses performances dans la mobilisation des recettes de la Direction générale des impôts (DGI), le Directeur général des impôts, Barnabé Muakadi Mwamba se montre aussi très actif dans le domaine humanitaire. 

Pasteur de son état, il est à la tête d’une fondation dénommée Fondation Chrétienne Barnabé Muakadi (FCBM). Cette association sans but lucratif aide les démunis, les veuves ainsi que les orphelins. C’est dans ce cadre qu’une délégation s’est rendue à Goma, dans la province du Nord-Kivu, pour assister des enfants et femmes victimes des conflits armés. 

La fondation a apporté un lot de kits scolaires ainsi que des pagnes pour des femmes ayant fui la guerre  en laissant tout derrière elles. 

Ces actions s’inscrivent dans le cadre de l’accompagnement de la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, dans ses volets de paix, solidarité sociale et éducation. La délégation humanitaire de la fondation était conduite par  M. Génie Kande  Mukendi, qui a distribué des sacs pour les élèves, des cahiers, des stylos, des tenues d’uniforme, des baskets ainsi que des pagnes pour les femmes.

Après avoir visité le village Kamuina Nsapu au Kasaï central, puis Kananga, la délégation de la fondation compte également se rendre dans la province du Sud-Kivu, précisément dans la ville de Bukavu, puis à Beni et enfin dans le Grand Bandundu, où un autre conflit, celui des  « Mobondo », a laissé des cicatrices profondes. 

Avec une attention particulière portée sur les enfants en âge scolaire, la FCBM s’engage à continuer à œuvrer pour les plus vulnérables. 

A Kananga, par exemple, des centaines d’élèves albinos ont reçu, le 7 septembre, des fournitures scolaires lors d’un événement organisé dans les installations de la chaîne hôtelière « Rivière Moyo ». 

Cette organisation non gouvernementale fait preuve de spontanéité lorsqu’il s’agit de venir en aide aux Congolais en détresse. La direction de la fondation envisage plusieurs autres actions pour soulager tant soit peu, la souffrance de certains Congolais.   

Heshima 

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Fiscalité: Patente, impôt forfaitaire et taxe, ce qu’il faut savoir…  

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Dans le domaine du petit commerce, une distinction entre les différentes obligations fiscales n’est pas toujours clairement établie par tout le monde. Dès lors, savoir qui paye quoi, quand et auprès de qui permet d’orienter la population. 

Face aux paiements réclamés aux entreprises de petite taille par l’Etat et les collectivités publiques, Il existe une confusion chez l’assujetti quant aux types d’obligations fiscales et aux modalités de leur acquittement. L’impression ressentie est d’être confronté à payer doublement un même droit. Au point, où nombre de petits vendeurs et artisans préfèrent évoluer dans l’informel pour échapper à tous ces droits.

En effet, les assujettis relevant de la catégorie des entreprises de petite taille sont ceux dont le chiffre d’affaires est inférieur à 80 millions de francs congolais. 

En ce qui concerne la taxe, celle-ci se définit comme « un prélèvement à caractère fiscal, destiné à alimenter la trésorerie de l’Etat, d’une collectivité locale ou d’un établissement public administratif en contrepartie d’un service rendu aux administrés ».  Dans cette classe de prélèvement, l’on retrouve la redevance, qui est le montant dû en contrepartie de l’utilisation d’un service public, une somme qui doit être payée à échéances déterminées. 

La patente

A ce sujet, la patente n’est pas un impôt mais plutôt une taxe renouvelable exigée en vue d’obtenir l’autorisation d’exercer une activité économique à petite échelle. 

L’ordonnance-loi n°002 du 21 septembre 2012 modifiant et complétant certaines dispositions de l’ordonnance-loi n°90-046 du 08 août 1990 portant règlementation du petit commerce dispose qu’au sens de cette dernière loi, la « patente » est une autorisation administrative annuelle donnant lieu à l’exercice du petit commerce. Sous réserve des prescriptions reprises ci-dessous, précise-t-on, l’exercice du petit commerce n’est pas soumis à l’obligation de tenir l’ensemble des livres du commerce prévus par le décret du 31 juillet 1992 relatif aux livres de commerce. 

Dans la doctrine, la patente est comprise comme étant le montant recouvré annuellement et frappant toute personne exerçant une profession, un commerce ou une industrie c’est-à-dire toute activité qui n’est pas exemptée par la loi. Le montant de la patente varie selon les catégories de contribuables. Pour des micros-entreprises, le montant de la patente est de 20.000 francs congolais. 

L’impôt 

Quant à l’impôt, il constitue un des prélèvements obligatoires effectué par voie d’autorité par la puissance publique (Etat et les collectivités territoriales) sur les ressources des personnes vivant sur un territoire ou y possédant des intérêts. Ce prélèvement est, en effet, destiné à financer les charges publiques.

L’impôt forfaitaire est un impôt acquitté par des Micro-entreprises au titre de l’Impôt sur les Bénéfices et Profits (IBP), dont le montant est fixé à 30.000 francs congolais. Cet impôt forfaitaire est payé au moyen d’une déclaration autoliquidative conforme au modèle défini par la Direction Générale des Impôts, au plus tard le 30 avril de l’année qui suit celle de la réalisation des revenus. 

Créée par le Décret n°017/2003 du 02 mars 2003 tel que modifié et complété par le Décret n°011/043 du 22/11/2011, la DGI perçoit des impôts conformément à la législation fiscale en vigueur. Service public placé sous l’autorité directe du Ministre des Finances, elle a pour mission la perception de ces prélèvements, lesquels sont des prestations pécuniaires exigées des contribuables sans contrepartie au profit du Trésor public congolais. 

Base juridique de l’impôt forfaitaire et de la Patente  

L’impôt forfaitaire a comme fondement l’Ordonnance-loi n°13/006 du 23 février 2013 portant régime fiscal applicable aux entreprises de petite taille telle que modifiée et complétée à ce jour tandis que la patente a été instituée par l’Ordonnance-loi n°90/046 du 8 Août 1990 portant réglementation du petit commerce telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance-loi n°13/009 du 23 février 2013. 

L’impôt forfaitaire est géré par la Direction Générale des Impôts tandis que la gestion de la patente relève des Régies financières provinciales, à l’instar de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK)  pour la ville de Kinshasa et la Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGRKC). 

La mutualisation des efforts entre la Direction Générale des Impôts et les deux régies fiscales provinciales ont conduit à la signature des protocoles d’accord de collaboration pour l’instauration du Guichet Unique de déclaration et de paiement de l’Impôt sur les Bénéfices et Profits ainsi que la patente à charge des Micro-entreprises pour la ville de Kinshasa d’une part, et d’autre part, à charge des entreprises de petite taille pour la province du Kongo Central.

Hubert MWIPATAYI

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La DGI signe un nouveau record avec 1,1 milliard USD collectés

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Comme à l’accoutumée depuis l’arrivée du directeur général des Impôts, Barnabé Muakadi Muamba, la Direction générale des Impôts (DGI) a dépassé ses assignations au mois d’avril 2024. Avec une prévision de 3.119,1 milliards de francs congolais, cette régie fiscale a collecté 3.221, 4 milliards, soit un taux de réalisation de 100,7 %.  

Le paiement de l’impôt sur les bénéfices et profits (IBP) de l’échéance fiscale d’avril dernier a permis de booster les recettes de la Direction générale des Impôts. Cette régie fiscale a signé un nouveau record dans la mobilisation des recettes publiques. Sous le leadership du directeur des Impôts, Barnabé Muakadi Muamba et l’ensemble de son personnel, la DGI continue de réaliser des performances dans le but de doter le gouvernement des moyens de sa politique. Pour l’échéance du mois d’avril, le directeur urbain des Impôts de Kinshasa, Norbert Lemvi, qui a représenté le dg Muakadi lors de la cérémonie de clôture de cette échéance, note que le message de la hiérarchie a été bien capté et que les contribuables vont devoir remplir « correctement » leurs obligations fiscales.          

« Le message a été bien reçu. En ce qui concerne d’abord l’échéance elle-même puis en ce qui concerne les autres documents qui doivent accompagner l’échéance. Nous pensons qu’avec le message qui a été diffusé par la haute direction et relayé par nous-mêmes à travers la presse, nous pensons que [les contribuables] vont devoir remplir leurs obligations correctement pour que nous puissions avoir des états financiers fiables. », a déclaré Norbert Lemvi. 

Ce dernier souligne que les déclarations fiscales des contribuables doivent être sincères. C’est dans ce cadre que le législateur a introduit, selon lui, l’obligation par les contribuables de présenter leurs états financiers certifiés. « C’est bien bon de s’acquitter d’une déclaration fiscale mais cette dernière doit être sincère. C’est dans le cadre de la sincérité que le législateur a introduit la notion de certification des états financiers pour les moyennes entreprises. Donc, nous les encourageons à se conformer à cette obligation fiscale », a-t-il ajouté. 

A la veille de l’échéance du 30 avril 2024, le chef de division de la direction des études et communication de la DGI, Jean Muteba Kasendwe, avait, lors d’une conférence de presse organisée, le 26 avril à la DGI, expliqué la situation fiscale de l’échéance du 30 avril 2023 et les mesures qui ont été prises pour le respect de l’échéance en 2024. « Lors de sa tournée à travers les structures gestionnaires, le directeur général des Impôts s’était rendu compte qu’une certaine catégorie de contribuables notamment les entreprises minières n’avaient pas effectué leur paiement notamment en ce qui concerne l’impôt sur les bénéfices et profits et l’impôt spécial sur le profit excédentaire […]. Les défaillants à cette échéance d’impôt ont été taxés d’office et c’est ce qui a fait que les suppléments d’impôts provenant de cette taxation d’office ont constitué les recettes du mois de janvier, février et mars 2024, rendant ainsi possibles les recettes réalisées par la DGI pour ce premier trimestre 2024 », a détaillé Jean Muteba Kasendwe. 

Pour cette année, rassure-t-il, des dispositions ont été prises pour le bon encadrement des contribuables et même des agents de la DGI seront déployés à travers toutes les provinces de la République démocratique du Congo afin d’éviter que certaines entreprises ne paient pas à temps leurs impôts.     

Dans sa note de conjoncture économique, la Banque Centrale du Congo a précisé que les prévisions des recettes publiques pour le mois d’avril ont été fixées à hauteur de 3.554,6 milliards de francs congolais (CDF), soit quasiment la somme mobilisée par la DGI à elle seule.

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