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Santé

Covid-19 : des Congolais vaccinés contre le vaccin

Entre idées reçues de la population et déficit de communication, la vaccination en République démocratique du Congo est un cuisant échec. En 33 jours des opérations, seulement 17 360 personnes ont été vaccinées sur 1,7 millions de doses disponibles.

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« Je ne veux pas de votre vaccin qui tue », répond, catégoriquement Nlandu, 70 ans, à la question de savoir si elle s’est déjà faite vacciner contre le covid-19. L’opération lancée le 19 avril à Kinshasa et à l’intérieur du pays, concerne en priorité les personnes âgées ; comme elle, puis le personnel soignant.

Mais dans les centres, les agents de vaccination se tournent les pouces. Jusqu’au 21 mai 2021, soit 33 jours après le lancement des opérations, seulement 17.360 personnes ont été vaccinées sur l’ensemble du pays, selon les données du Comité multisectoriel de la riposte (CMR covid-19). Parmi lesquelles, 12.188 à Kinshasa, 2.702 au Haut-Katanga, 1 641 au Nord-Kivu, 385 au Sud-Kivu, 290 dans le Lualaba et 154 au Kongo Central. Face à cette situation, la République démocratique du Congo a été contrainte de libérer une bonne quantité de ses doses reçues gratuitement dans le cadre de l’initiative COVAX, qui pourraient servir à des pays plus nécessiteux comme le Sénégal, le Ghana ainsi que l’Angola, de peur qu’elles ne soient périmées d’ici juin.

« Eza ba coop na bango »

Qu’est-ce qui explique cette réticence des Congolais, pendant que dans certains pays du monde, les gens se bousculent pour le vaccin ? Depuis l’annonce du premier cas Covid-19 en mars 2020, les autorités congolaises font face à la méfiance des populations. Pour beaucoup, le covid-19 n’a jamais existé au pays. Les tâtonnements du début en termes de communication du ministre de la santé de l’époque Eteni Longondo, avaient plus à faire douter qu’à convaincre. « Eza ba coop na bango (ndlr, c’est leur business) », continue-t-on de l’entendre jusqu’à ce jour à Kinshasa.

Avant même la mise en place d’un vaccin, les réseaux sociaux ont alimenté des folles rumeurs comme quoi les Africains seront choisis comme des cobayes dans la phase d’expérimentation. Quand le responsable de la riposte, le Dr Jean-Jacques Muyembe affirme au cours d’une conférence de presse à Kinshasa que la RDC est parmi les pays choisis pour la phase d’expérimentation des vaccins, l’opposition s’est accrue dans l’opinion. Parmi les idées reçues, la vaccination aurait pour objectif de réduire la population africaine.

 Théorie du complot

Le 2 mars 2021, le pays reçoit son premier lot de 1,7 million de doses du vaccin Astra Zeneca. Mais des inquiétudes au niveau international font état des cas de coagulation de sang chez certains patients après l’admission du vaccin Astra Zeneca. Le gouvernement, comme ceux de beaucoup de pays d’ailleurs, suspend le lancement des opérations de vaccination qui étaient prévues le 15 mars par « mesure de précaution ».

Après, le ministre Eteni Longondo avait beau insisté qu’aucun lien n’avait été formellement prouvé entre le vaccin Astra Zeneca et les quelques cas de coagulation de sang, plus rien ne pouvait convaincre une population déjà incrédule, bien alimentée en théorie de complot dans les réseaux sociaux. Ajouter à toutes ces pesanteurs le déficit fonctionnel des services de vaccination butés aux problèmes des logistiques dans un pays-continent, tous les ingrédients étaient réunis pour un échec cuisant. Il revient d’ailleurs de souligner que le peu de personnes vaccinées l’ont fait par contraintes professionnelles. Des organismes internationaux basés au pays par exemple, auraient obligé leurs employés à se faire vacciner. Comme la majorité des pays africains, la RDC est touchée faiblement par la pandémie. Au 21 mai, selon le CMR covid-19, le pays enregistrait 779 décès et 27.614 guéris sur les 31.052 cas recensés depuis la déclaration de la pandémie.

Socrate Nsimba 

Santé

PANIER DE LA MÉNAGÈRE ruée vers des aliments surgelés

La République Démocratique du Congo importe chaque année 150 000 tonnes de poissons, à en croire les données de l’Institut national des statistiques (INS). La fréquentation des étals des marchands prouve l’engouement des Kinois pour les denrées alimentaires d’importation massive. Pourtant, le fleuve Congo et ses affluents ainsi que les lacs congolais constituent des réserves halieutiques inestimables.

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Les chinchards, poissons les plus consommés par les Kinois, inondent les marchés. Outre ces poissons de mer très sollicités par la majorité des ménages, des cartons de poulets et autres produits surgelés réalisent une présence constante sur les marchés à des prix défiants toute concurrence. En effet, la tendance générale qui s’en dégage est celle à favoriser la consommation des aliments bon marché. A cet effet, les ménages attachent plus d’intérêt à la quantité qu’à la qualité des denrées. Parmi les trois motivations pour lesquelles, le choix alimentaire est opéré, le prix est cité en première position. Cette attitude ayant été appréhendée par les offreurs des denrées alimentaires, ces derniers ne tardent pas à livrer à la consommation certains produits tels les croupions de dinde et poulets de reformes, etc. dont la qualité alimentaire suscite des interrogations. 

Ces produits remportent de plus en plus de succès dans les ménages à cause de leur prix généralement très bas. En effet, avec l’avènement de ce que les Kinois appellent « vivres frais », il existe sur les marchés une gamme variée de sous-produits animaux alors que le groupe de poissons ne présente pas d’alternatives à moindre coût. Le seul poisson le plus disponible et à prix assez raisonnable reste le chinchard, mais dont la variation des prix dans le sens de la hausse limite de plus en plus certains ménages à le consommer. 

Les autres formes de poissons (salés, séchés, fumés, ou frais, d’eau douce) coûtent relativement plus cher que les découpes des poulets ou certains abats retrouvés auprès des revendeurs de ce qu’on a coutume de nommer vivres frais. Il en résulte que dans les conditions actuelles de Kinshasa, les ménages semblent consommer de plus en plus des viandes et leurs sous-produits que les poissons.

Loin des considérations diététiques Avec la crise, il est apparu à Kinshasa plusieurs petits restaurants de fortune que l’on appelle « Malewa ». Ils sont très nombreux dans les quartiers populeux, près des milieux professionnels, près des écoles et universités. Les gens viennent manger sur place ou acheter et emporter les aliments. Le reproche qui est formulé à ce malewa est le manque d’hygiène.

 Cependant, le faible prix à payer pour avoir accès au malewa est à la base de son succès croissant. Dans certains quartier de Kinshasa à l’instar des quartiers I et VII à Ndjili, ces restaurants sont implantés à côté des petites activités professionnelles et le malewa peut être considéré comme des nouvelles formes de consommation qui apparaissent avec la crise.

 Enfin, certains consommateurs kinois redoutent les produits utilisés dans la conservation des aliments frais. Selon certaines sources, ces produits seraient conservés avec du formol. Ce qui pourrait nuire à la santé. En l’absence d’études approfondies sur ce sujet avec des analyses, il est difficile d’émettre un point de vue objectif. Cependant, les difficultés qu’éprouvent les vendeurs des vivres frais à bien conserver leur produits, pendant parfois plusieurs jours suite aux coupures d’électricité, peut amener à se poser des questions sur la qualité de produits frais consommés par les Kinois.

 Raymond OKESELEKE

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Santé

CANCER DU SEIN COMMENT SE PRÉMUNIR DES RISQUES

Le manque de politique, des stratégies, des programmes efficaces de dépistage et de traitement explique en grande partie la prévalence et le taux de mortalité élevé liés au cancer du sein dans le pays. Ce cancer n’est diagnostiqué qu’à un stade avancé, alors que les traitements font presque totalement défaut ou sont onéreux et inaccessibles à un grand nombre de femmes.

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Menace hautement dangereuse contre la santé, le cancer du sein, une tumeur maligne développée aux dépends des différents tissus de la glande mammaire, est le premier cancer féminin en termes de fréquence avec plus de 50 000 nouveaux cas estimés depuis 2008 en République démocratique du Congo.

 Tout comme le cancer du col de l’utérus, le cancer du sein constitue la cause principale de morbidité et de mortalité par cancer chez les femmes en RDC. Faute de prévention et d’équipements pour le détecter, de nombreuses femmes découvrent trop tard qu’elles sont atteintes du cancer du sein et n’en guérissent pas.

 Dépisté précocement, il peut pourtant être traité. Selon l’OMS, les cancers font de plus en plus de victimes en RDC. Pour d’autres sources concordantes, un malade sur trois meurt de cancer au centre Nganda à Kinshasa. A l’hôpital général de Kinshasa (ex-Maman Yemo), la plus importante formation médicale du pays, qui dispose de moyens pour détecter les cancers, cinq cas y sont enregistrés chaque jour. Le bureau de l’OMS à Kinshasa indique que les centres de santé de la RDC ne tiennent pas de registres des cancers. C’est ce qui explique l’absence de statistiques nationales. Dans la quasi-totalité des villes du pays, les populations et les prestataires de soins manquent d’information sur les méthodes de prévention et de prise en charge des cancers du sein. 

Les professionnels de santé adoptent parfois des protocoles thérapeutiques inappropriés utilisant de manière inefficace les ressources déjà limitées. De plus, les femmes ne connaissent pas les services de lutte contre les cancers disponibles quand ils existent. Dans certaines communautés, l’ignorance et le manque d’information concernant la maladie sont également des obstacles à la prévention.

Facteurs de risque

 Il existe, d’abord, des facteurs hormonaux, qui consistent à une exposition prolongée aux œstrogènes endogènes (puberté précoce, ménopause tardive) ou exogène (prescription prolongée des œstrogènes dans le traitement hormonal substitutif chez la femme ménopausée). Ensuite, les facteurs liés à la reproduction : absence de mener la grossesse à terme prédispose à faire le cancer du sein. Maternité tardive (l’âge de la femme à la 1ère grossesse supérieur à 35 ans), le non allaitement maternel prédispose au cancer : plus la durée de l’allaitement est longue, plus la femme est protégée contre le cancer du sein.

Soins palliatifs Les soins palliatifs sont des soins actifs et continus administrés dans une approche globale et individualisée aux personnes atteintes de maladie grave évolutive ou mettant en jeu le pronostic vital ou en phase avancée et terminale ainsi qu’à leur famille et à leurs proches.

Les soins palliatifs

 Les soins palliatifs ont pour but de prévenir ou de soulager les symptômes physiques dont la douleur, mais aussi les autres symptômes, d’anticiper les risques de complications et de prendre en compte les besoins psychologiques, sociaux et spirituels, dans le respect de la dignité de la personne soignée. Ces soins palliatifs sont administrés par une équipe interdisciplinaire en institution ou à domicile peuvent réduire de manière significative leur morbidité et mortalité. Les axes principaux des soins palliatifs recommandés dans cette stratégie passent par la Prévention et prise en charge des symptômes, le Soulagement de la douleur, le Soutien psychologique, social et spirituel.

Raymond OKESELEKE

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Santé

DIETETIQUE: Pomme de terre un trésor nutritionnel, sa célébration méconnue en RDC

Produit frais, légume et féculent à la fois, la pomme de terre renferme des atouts nutritionnels complémentaires et variés, précieux pour l’organisme humain. En République démocratique du Congo, l’Institut National d’Etude et Recherche Agronomique (INERA) est au parfum de ces indications. L’antenne de l’INERA à Mvuazi, située dans la Province du Kongo Central, à l’Ouest du pays, a été chargée de mener des études autour de cet aliment. L’antenne de l’INERA à Mvuazi, située dans la Province du Kongo Central, à l’Ouest du pays, a été chargée de mener des études autour de cet aliment.

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L’Arrageois Clusius, découvreur de la pomme de terre, a toujours été à l’honneur durant tout le mois de mai. C’est à lui que l’on doit la culture de la pomme de terre. Pourtant, il reste méconnu. Il faut remonter un peu en arrière. Direction le XVIe siècle. Jules Charles de L’Écluse (alias Clusius en latin) est né à Arras en 1526. Il y a tout juste 490 ans. Ce fut un des plus célèbres botanistes d’Europe. On lui doit, en 1588, la découverte de la culture et de la consommation de la pomme de terre…

A Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, des agriculteurs ont souvent exclu la culture de la pomme de terre parce que les semences sont encore importées d’Europe. Il ressort également des experts en agronomie que les semences de pomme de terre provenant de l’Est du pays sont difficilement cultivables à l’Ouest.

 Suite à cette difficulté, bien des membres de la coopérative ont perdu des containers de semences de pomme de terre. Or, les semences prennent plus ou moins 40% du budget d’investissement.

La pomme de terre « Solanum tubersosum » est l’une des cultures les plus importantes au niveau mondial. Elle constitue avec le blé, le riz et le maïs, les 4 cultures qui nourrissent le plus grand nombre d’habitants sur terre. Pendant, ces dernières années, la quantité de pomme de terre a doublé sur le marché des pays en voies de développement.

Pratiqué sous la monoculture sur billon, toute pomme terre s’adapte mieux dans les grandes collines de l’Est de la RD Congo. Mais malheureusement exploité par les paysans en majeure partie. D’où les grands défis que court la filière dans la zone ; étant donné que des grands entrepreneurs ne s’intéressent pas vraiment à la filière.

«Autrefois, les années internationales avaient un sens. Mais que penser de l’Année internationale de la pomme de terre?» Tel était le ton caustique d’un éditorial publié dans un quotidien canadien en ligne, qui rapportait que l’Année internationale aboutirait à une «Déclaration des droits des tubulaires comestibles». L’éditorialiste a révélé non seulement un manque de connaissances générales en botanique (la pomme de terre n’est pas un «tubulaire», mais un tubercule!) mais, surtout, qu’il n’avait aucune idée de sa place dans l’agriculture, l’économie et la sécurité alimentaire mondiale.

La pomme de terre joue un rôle clé dans le système alimentaire mondial. C’est la principale denrée alimentaire non céréalière du monde et la production mondiale a atteint le chiffre record de 325 millions de tonnes en 2007.

 Dans les pays développés, la consommation de pommes de terre augmente considérablement et représente plus de la moitié de la récolte mondiale. Comme elle est facile à cultiver et que sa teneur énergétique est élevée, c’est une culture commerciale précieuse pour des millions d’agriculteurs.

Par ailleurs, la pomme de terre, contrairement aux principales céréales, n’est pas commercialisée sur le marché mondial. Seule une part infime de la production fait partie du commerce extérieur, et le prix de la pomme de terre dépend en général des coûts de production locaux et n’est pas soumis aux fluctuations des marchés internationaux.

C’est pourquoi c’est une culture vivement recommandée pour atteindre la sécurité alimentaire et elle peut aider les agriculteurs à faibles revenus et les consommateurs vulnérables à surmonter la crise actuelle des disponibilités alimentaires et de la demande mondiales.

Au Pérou, par exemple, le gouvernement a décidé de réduire les importations onéreuses de blé en encourageant la population à manger du pain contenant de la farine de pomme de terre. En Chine, qui est le premier producteur mondial de pommes de terre, des spécialistes proposent que la pomme de terre devienne la principale culture vivrière sur la majeure partie de la surface agricole du pays. Quant à l’Inde, elle envisage de doubler sa production de pommes de terre.

Aliment du futur. L’Année internationale de la pomme de terre a attiré l’attention sur le rôle fondamental de la pomme de terre en tant qu’aliment de base pour la planète. Mais elle avait aussi un but très concret: promouvoir le développement de systèmes durables fondés sur la pomme de terre qui permettent d’accroître le bien-être des producteurs et des consommateurs et de réaliser pleinement le potentiel de la pomme de terre en tant qu’«aliment du futur».

Au cours des vingt prochaines années, la population mondiale devrait croître de plus de 100 millions d’habitants par an, dont plus de 95 pour cent dans les pays en développement où la pression sur la terre et l’eau est déjà très forte. Un défi principal que doit relever la communauté internationale consiste, par conséquent, à garantir la sécurité alimentaire des générations présentes et futures, tout en protégeant la base de ressources naturelles dont nous dépendons tous. La pomme de terre sera un élément important des efforts déployés pour relever ces défis, et cela pour quatre raisons:


Cultivée partout dans le monde

La pomme de terre est consommée dans les Andes depuis 8 000 ans environ. Arrivée en Europe grâce aux Espagnols au XVIème siècle, elle a rapidement gagné le reste du globe: aujourd’hui, les pommes de terre sont cultivées sur quelque 195 000 km2 de terres, du plateau du Yunnan en Chine aux plaines subtropicales de l’Inde, aux hauts plateaux équatoriaux de Java et aux steppes de l’Ukraine.

Un aliment pour les pauvres

La pomme de terre devrait faire partie intégrante des stratégies visant à fournir une alimentation nutritive aux populations pauvres et affamées. Elle est parfaitement adaptée aux sites où les terres sont limitées mais où la main d’œuvre abonde, conditions qui caractérisent une grande partie du monde en développement. La pomme de terre produit davantage de nourriture nutritive sur moins de terres et dans des climats plus rudes que toute autre grande culture – 85 pour cent de la plante est comestible pour ’homme, contre environ 50% pour les céréales.

La pomme de terre, bonne pour la santé

Les pommes de terre sont riches en glucides, ce qui en fait une bonne source d’énergie. Elles ont la plus haute teneur en protéines (environ 2,1 pour cent en poids frais) de toute la famille des racines et tubercules, et de surcroît, de qualité relativement élevée, avec une combinaison d’acides aminés parfaitement adaptée aux besoins de l’homme. Elles sont également très riches en vitamine C -une pomme de terre de taille moyenne contient environ la moitié des apports quotidiens recommandés- et un cinquième des apports quotidiens recommandés de potassium.

Demande de pommes de terre en hausse

La production mondiale de pommes de terre augmente en moyenne à un rythme annuel de 4,5 pour cent depuis 10 ans; elle a dépassé la croissance de la production de nombreuses autres denrées alimentaires dans les pays en développement, en particulier en Asie. Si la consommation de pommes de terre a reculé en Europe, elle a augmenté dans le monde en développement, passant de moins de 10 kg par habitant en 1961-63 à 21.53 kg en 2003. Elle reste encore nettement inférieure à celle de l’Europe (93 kg/an), mais tout semble indiquer qu’elle enregistrera une forte hausse à l’avenir.

Origines

La pomme de terre est originaire des Andes où elle a été domestiquée et cultivée depuis l’époque néolithique dans la zone côtière de l’actuel Pérou, à la fin de la dernière période glaciaire alors que l’Altiplano était encore en partie recouvert par les glaces.

Dans les grottes de Tres Ventanas situées à 2 800 mètres d’altitude dans le canyon Chilca à 65 km au sud-est de Lima, ont été mis au jour les plus anciens restes de tubercules de pommes de terre cultivées datant de environ 8000 av. J.-C.. On y a aussi découvert des spécimens de haricot, haricot de Lima, piment, oca et ulluque5.

Des découvertes similaires ont été faites sur des sites archéologiques situés le long de la côte péruvienne, depuis Huaynuma dans la vallée de Casma6 (région d’Ancash, à 360 km au nord de Lima), jusqu’à La Centinela dans la vallée de Chincha située à 200 km au sud de Lima.

 Raymond Befonda

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