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Teddy Lwamba, quand la compétence plaide en sa faveur… 

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Ingénieur électromécanicien de formation et docteur en génie électrique (PhD), ce profil qualifié ne s’est pas dissocié des faits constatés tout au long de son intérim réalisé à la tête de la Société nationale d’électricité (SNEL). Ayant excellé à la SNEL, Teddy Lwamba Muba a attiré l’attention du chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui lui a confié le portefeuille des Ressources hydrauliques et Electricité au sein du gouvernement Judith Suminwa. Portrait d’un jeune ministre pétri d’ambitions. 

Teddy Lwamba Muba, dynamique jeune d’une trentaine d’années, pourrait détenir avec ses collègues de la Justice et de la Jeunesse, Constant Mutamba et Noella Ayeganagato, le record de précocité au sein du gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka. Il a été l’un des rares Congolais à assumer, à cet âge, des hautes fonctions au sein de la société d’Etat en charge de la desserte en électricité en République démocratique du Congo, SNEL. Ce cadre supérieur de haute facture totalise plus de 12 ans d’expérience dans ce secteur. Un profil adéquat pour occuper finalement les fonctions de ministre des Ressources hydrauliques et Electricité.

Avant d’atteindre ce niveau, l’ascension de Teddy Lwamba ne s’est pas improvisée. «A la SNEL, je suis arrivé par un concours organisé par le COPIREP sur recommandation de la Banque mondiale qui avait demandé au gouvernement congolais de recruter des mandataires publics par cette voie, afin de s’assurer des bonnes compétences dans la gestion des quelques entreprises du portefeuille de l’Etat », a-t-il déclaré à un média au moment de son intérim comme DG de la SNEL. Une compétence qui a toujours plaidé en sa faveur au point de se faire remarquer par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.  Ce dernier n’a pas attendu longtemps pour faire de cette pépite congolaise son ministre des Ressources hydrauliques et Electricité.     

Un profil adéquat  

Né en République démocratique du Congo, Teddy Lwamba Muba a effectué ses études supérieures à la faculté de Polytechnique de l’Université de Lubumbashi (UNILU). Ingénieur électromécanicien à la base, et doté d’un master et d’un doctorat en génie électrique, il a eu à offrir ses services et son expertise dans certains pays d’Afrique ainsi que dans plusieurs pays d’Europe et d’Asie. Sa carrière, en effet, commence en 2011 en tant que chef de service électricité et instrumentation à la Société d’exploitation de Kipoi (SEK), une usine métallurgique avec concentrateur de cuivre.

Par la suite, Teddy Lwamba est nommé au poste de coordonnateur de projet de la Centrale thermique de Luena en 2013, dans le cadre du projet Gécamines/CTL, en charge de la mise en œuvre des études de faisabilité d’une capacité de 500 MW. 

Quelques années plus tard, on lui confiera la direction du projet de conception et d’exécution des grands travaux d’infrastructures électriques au Botswana, en Inde, en Bulgarie, en Italie et à Chypre. 

Ce technicien chevronné en profitera aussi pour passer son master. Docteur en génie électrique (PhD), il donne cours à l’Université de Lubumbashi et il est professeur visiteur à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et dans plusieurs autres institutions universitaires tant nationales qu’internationales. Teddy Lwamba est également membre de l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), Zone Europe, et auteur de plusieurs ouvrages scientifiques  et ce, malgré son jeune âge.

Des lignes ont bougé à la SNEL…

Suite à une situation d’empêchement de son titulaire, Teddy Lwamba a pris à bras le corps les commandes de cette société réputée difficile à manœuvrer. Cela, dans un pays où les besoins en électricité se font de plus en plus sentir. Entre avril et juin 2023, nonobstant son bref intérim à la tête de la SNEL, le temps n’a pas eu d’emprise sur lui et son dynamisme sur le théâtre des opérations a particulièrement marqué les esprits. Pendant son intérim, ce fonceur a exécuté de plein pouvoir les décisions du conseil d’administration de la SNEL, conformément à l’esprit de l’acte uniforme de l’OHADA.

En dirigeant l’entreprise, Teddy Lwamba a, en bon manager, amélioré les recettes, par la mise en place des stratégies de recouvrements à tous les niveaux auprès de sa clientèle et ceci a permis d’augmenter de 40% les recettes en vue de soutenir les moyens de sa politique de gestion. Il est parvenu à remettre en service un groupe à l’arrêt (le GZ14 de Zongo 1), et également résoudre le problème d’avarie des transformateurs à Kinshasa et dans l’arrière-pays. Teddy Lwamba a mis urgemment le pied à l’étrier en payant les frais de fonctionnement des centrales pour fluidifier le travail en zone enclavée. Après la touche de gestion dans l’amélioration des recettes et une redynamisation de la politique commerciale, ce docteur en électricité, a permis au réseau SNEL de réduire sensiblement ses black-outs, garantissant ainsi un travail de qualité aux industriels. Des lignes ont suffisamment bougé en un temps record. La maîtrise des problèmes, à n’en point douter, le met à l’aise dans son domaine de prédilection. 

Comme ministre, il planifie… 

Teddy Lwamba n’a pas manqué d’afficher les ambitions du Gouvernement Suminwa en matière de desserte en eau et de fourniture en électricité en République Démocratique du Congo. Pour lui, le secteur qu’il est en train de piloter aujourd’hui est planifié selon le programme du Gouvernement. « Le plan du gouvernement et le programme que nous mettons en place est axé sur quatre points », a-t-il esquissé lors d’un briefing presse en juillet dernier. Il s’agit de la fiabilisation du secteur de l’eau ; la revitalisation de la croissance économique en partant du secteur d’électricité ; l’investissement dans le secteur de l’eau et l’électricité ainsi que la réglementation et l’assainissement du cadre légal.

Pour ce qui concerne l’électricité, cet expert au sein du gouvernement ne privilégie qu’une seule boussole : la planification. « Il y a des lacunes pratiquement dans le domaine de la planification. Il nous faut des outils de planification notamment la politique sectorielle qui doit être définie. Et c’est sur base de cela que nous sommes en train de doter le pays d’outils de travail », a-t-il expliqué.

Dido Nsapu

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Foot : Malgré l’investissement de Milvest, V. Club vacille

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Malgré le sponsoring assuré depuis quelques mois par la firme turque Milvest, l’Association Sportive Vita Club peine toujours à décoller. Après avoir remporté de justesse la Coupe du Congo (1-0) à la fin de la saison dernière, les Dauphins Noirs tâtonnent cette saison en Coupe de la Confédération.

Tout a commencé par des problèmes administratifs pour rejoindre l’Afrique du Sud, à l’occasion de leur premier match de la Coupe de la Confédération contre Stellenbosch FC, le 13 septembre dernier. Alors que l’équipe commençait à perdre espoir de voyager, elle a finalement pu rejoindre le sol sud-africain. Malheureusement, sur le terrain, l’AS V. Club n’a pas su démontrer sa véritable stature, s’inclinant 2-0 face aux locaux. Stupeur et déception à Kinshasa, après tant d’investissements dans le recrutement ! L’entraîneur marocain Ouaddou Abdeslam a même annoncé sa démission avant son retour à Kinshasa, depuis l’étranger.

L’administration de V. Club a pris deux jours pour réagir, acceptant la démission de l’entraîneur dans un courrier signé le 16 septembre 2024 par le président Amadou Diaby. Le club vert et noir a « pris acte » de ce départ, bien que non conforme aux obligations contractuelles.

Cette désillusion était prévisible pour les observateurs du club au cours des huit derniers mois. Le recrutement massif a conduit à un renouvellement à plus de 90 % de l’équipe, laissant peu d’opportunités aux anciens cadres de transmettre l’identité du club et la culture footballistique congolaise aux nouvelles recrues, venues principalement de France, de Belgique, d’Afrique de l’Ouest, ainsi que d’Europe de l’Est.

Préparation sans conviction

Après avoir échoué en Ligue Nationale de Football (LINAFOOT), V. Club a difficilement obtenu sa qualification en battant la modeste équipe du FC Céleste (1-0) lors de la Coupe du Congo. N’ayant disputé aucun match de championnat national au début de cette saison, les « Bana Mbongo » ont enchaîné les défaites en matchs amicaux. Défaits face à Maniema Union, puis accrochés par Othoyo du Congo-Brazzaville, ils ont remporté, sans convaincre, des victoires face à Tout Capable Elima (4-2) et Bukavu Dawa (2-1). En août, ils ont concédé un match nul (1-1) contre Malole de Kananga au stade Tata Raphaël. « Ce résultat contre Malole montre clairement que V. Club a encore du chemin à parcourir pour atteindre sa vitesse de croisière », reconnaissait le coach Ouaddou Abdeslam, qui quittera son poste un mois plus tard sans avoir pu atteindre cet objectif.

Une des pires saisons

Malgré le financement de Milvest, dirigée par le richissime homme d’affaires turc Thuran Mildon, V. Club a connu l’une des pires saisons de son histoire. Le club a enregistré au total 9 défaites, dont 6 lors de la phase classique de la LINAFOOT et 3 en play-offs. Lors de la phase classique, V. Club a terminé 2ème du groupe B avec 34 points, derrière Maniema Union (37 points). Aux play-offs, les Dauphins Noirs se sont classés 4ème, derrière le FC Saint Eloi Lupopo, Maniema Union et le champion Mazembe.

Pour sauver une saison déjà désastreuse en LINAFOOT, l’équipe s’est rabattue sur la Coupe du Congo, qu’elle a péniblement remportée face au FC Céleste. C’est le seul titre marquant du passage d’Ouaddou Abdeslam à la tête de V. Club. Désormais, tous les regards des « Moscovites » sont tournés vers Raoul Shungu, ancien entraîneur relégué au rang de superviseur après l’arrivée du Marocain. Shungu tentera de réaliser un miracle lors du match retour pour remonter les deux buts encaissés en Afrique du Sud contre Stellenbosch FC. Une mission difficile, mais pas impossible pour les « Nzombo le soir » !

HESHIMA

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Rentrée parlementaire : Kamerhe va-t-il renouer avec les débats comme en 2006 ?

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Au niveau de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe va ouvrir la session parlementaire en présence du président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, Monsieur Adama Bictogo. L’homologue de Kamerhe va honorer de sa présence la session inaugurale de ce lundi.

Avant la cérémonie, le speaker de la chambre basse a consulté, le 14 septembre, les présidents de groupes parlementaires dans le but de préparer l’ouverture de cette session ordinaire.

Plusieurs questions ont été abordées lors de cette réunion, notamment celle relative à la mise en place des commissions parlementaires. D’après Jacques Ndjoli, rapporteur de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe a révélé aux présidents de groupes parlementaires les dispositions prises en rapport avec l’organisation matérielle de la reprise des travaux parlementaires, dont la constitution des commissions permanentes et du comité des sages.

Le rapporteur de cette chambre a dévoilé le calendrier des sujets que l’Assemblée nationale compte aborder pendant la session. « La production législative doit se concentrer notamment sur la question de la sécurité à l’Est, la question de la reconstruction nationale à travers le programme de développement local de 145 territoires, avec les infrastructures, la question de l’exploitation des ressources naturelles qui doit profiter au peuple, la question de l’évaluation du grand projet du chef de l’État sur la gratuité de l’enseignement de base, l’évaluation du projet du chef de l’État sur la gratuité de la maternité et la couverture santé universelle, ainsi que d’autres questions qui doivent attirer l’attention des honorables députés », a-t-il énuméré.

Au sujet du contrôle parlementaire, Vital Kamerhe s’est félicité du travail abattu par les députés nationaux lors des vacances parlementaires. « Nous allons aussi examiner le rapport de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui doit poursuivre le processus électoral jusqu’à son terme, notamment avec des élections qui n’ont pas eu lieu à Masimanimba et Yakoma », ajoute Jacques Ndjoli. Il a aussi mentionné le rapport de la Cour des comptes, qui doit faire l’objet d’un examen, y compris deux questions essentielles inscrites à l’ordre du jour, à savoir : le projet de loi de finances pour l’exercice 2025 et le projet de loi portant reddition des comptes 2024.

Face à une telle table des matières, le débat risque d’être houleux au sein de l’hémicycle si Vital Kamerhe accorde la même liberté d’expression aux députés nationaux de tout bord, comme ce fut le cas en 2006. Plusieurs congolais se souviennent des plénières dirigées par ce speaker, qui suscitaient un intérêt populaire, notamment grâce à l’équilibre dans le débat. Un parlement où Louis Koyagialo pouvait autant prendre la parole que Zacharie Badiengila, alias Ne Mwanda Nsemi. Dans cette législature, l’homme va-t-il renouer avec son habitude ? Certains de ses proches répondent par l’affirmative.

Heshima

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Réforme de la justice en RDC : une mare aux crocodiles ?

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Le nouveau ministre d’État à la Justice avait promis une « thérapie de choc » dans son secteur. Trois mois après sa prise de fonction, ses actions ont secoué l’appareil judiciaire congolais. Testé positif au poison en début de semaine, Constant Mutamba a été évacué en urgence à Cuba pour des soins. Ce jeune ministre paie-t-il le prix de son zèle réformateur ?

À La Havane, il reçoit des soins après avoir été testé positif au poison il y a quelques jours seulement. Les résultats ont été révélés samedi dernier. La police scientifique a aussi découvert des substances nocives dans le bureau et l’antichambre du garde des Sceaux. Cet empoisonnement défraie la chronique en République démocratique du Congo, et beaucoup y voient un lien avec l’activisme du ministre pour réformer un secteur gangrené par la corruption.

Réformer la justice, c’est aussi s’attaquer à des réseaux mafieux qui fabriquent des jugements en complicité avec certains magistrats, souvent pour des conflits fonciers ou pour toucher des fonds publics, explique un juriste. Pour Jean-Claude Katende, président de l’ASADHO, cet empoisonnement est la preuve que certains Congolais sont hostiles au développement de leur propre pays. « L’empoisonnement du ministre de la Justice démontre que certains Congolais n’aiment pas le bien de ce pays. La traque des réseaux mafieux doit désormais être une priorité. Au moins, le ministre Constant Mutamba a fait bouger les lignes. Dieu est vivant », a-t-il écrit sur son compte X.

Une mare aux crocodiles

Réformer le secteur de la justice en RDC, c’est naviguer en eaux troubles, note Basin Pembe, avocat. « Une véritable mare aux crocodiles », ajoute un autre juriste. Le 30 mai dernier, le ministre de la Justice avait déjà montré ses intentions. Constant Mutamba, 36 ans, promettait des « réformes courageuses et audacieuses » dans un système gangrené. Parmi ses cibles : des magistrats « véreux » enrôlés dans des réseaux « mafieux ». En juillet, l’homme d’affaires Mboyo Ilombe, surnommé « Pelé Mongo », a été placé en détention provisoire pour avoir tenté de corrompre le ministre. Il est également accusé de détournement des fonds de l’Office national des transports (ONATRA). Selon le média Africanews, Mboyo Ilombe a tenté de corrompre le ministre après avoir obtenu la condamnation de l’ONATRA dans un litige qui, parti de 200 000 dollars, a fini par atteindre 43 millions. Pelé Mongo espérait la collaboration du ministre pour percevoir ces millions.

Constant Mutamba a également instauré la bancarisation des frais de justice afin de lutter contre l’évasion fiscale. En août, il a inauguré une succursale bancaire au sein même du ministère de la Justice, à Kinshasa. Cette mesure renforce la transparence financière et garantit une meilleure traçabilité des transactions liées aux procédures judiciaires.

Ces réformes ont créé des tensions avec le syndicat des magistrats. Depuis sa nomination, souvent qualifiée de « surprenante », le ministre de la Justice est le seul membre du gouvernement à avoir pris des décisions qui suscitent un profond malaise au sein de la magistrature. Les magistrats, par l’intermédiaire de leur syndicat, perçoivent mal ces réformes. Constant Mutamba, de son côté, ne cesse de dénoncer « le réseau mafieux » infiltré au sein du corps des magistrats. Le Syndicat autonome des magistrats (SYNAMAC) qualifie cependant ces déclarations de « populistes et outrageantes ».

Sécuriser Mutamba et consorts…

Pour réussir à réformer la justice, certains observateurs estiment que l’État congolais doit renforcer la sécurité des réformateurs. Nick Elebe, juriste, insiste sur ce point : « Après des années de capture de l’État et de crimes économiques, ceux qui se sont enrichis ne veulent pas que cela change. Quiconque s’attaque à ces crimes devient une cible. » Il souligne également que l’État doit absolument garantir la sécurité des acteurs judiciaires intègres, ceux qui s’engagent pour que ces crimes cessent en République démocratique du Congo.

HESHIMA

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