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Foot : Malgré l’investissement de Milvest, V. Club vacille

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Malgré le sponsoring assuré depuis quelques mois par la firme turque Milvest, l’Association Sportive Vita Club peine toujours à décoller. Après avoir remporté de justesse la Coupe du Congo (1-0) à la fin de la saison dernière, les Dauphins Noirs tâtonnent cette saison en Coupe de la Confédération.

Tout a commencé par des problèmes administratifs pour rejoindre l’Afrique du Sud, à l’occasion de leur premier match de la Coupe de la Confédération contre Stellenbosch FC, le 13 septembre dernier. Alors que l’équipe commençait à perdre espoir de voyager, elle a finalement pu rejoindre le sol sud-africain. Malheureusement, sur le terrain, l’AS V. Club n’a pas su démontrer sa véritable stature, s’inclinant 2-0 face aux locaux. Stupeur et déception à Kinshasa, après tant d’investissements dans le recrutement ! L’entraîneur marocain Ouaddou Abdeslam a même annoncé sa démission avant son retour à Kinshasa, depuis l’étranger.

L’administration de V. Club a pris deux jours pour réagir, acceptant la démission de l’entraîneur dans un courrier signé le 16 septembre 2024 par le président Amadou Diaby. Le club vert et noir a « pris acte » de ce départ, bien que non conforme aux obligations contractuelles.

Cette désillusion était prévisible pour les observateurs du club au cours des huit derniers mois. Le recrutement massif a conduit à un renouvellement à plus de 90 % de l’équipe, laissant peu d’opportunités aux anciens cadres de transmettre l’identité du club et la culture footballistique congolaise aux nouvelles recrues, venues principalement de France, de Belgique, d’Afrique de l’Ouest, ainsi que d’Europe de l’Est.

Préparation sans conviction

Après avoir échoué en Ligue Nationale de Football (LINAFOOT), V. Club a difficilement obtenu sa qualification en battant la modeste équipe du FC Céleste (1-0) lors de la Coupe du Congo. N’ayant disputé aucun match de championnat national au début de cette saison, les « Bana Mbongo » ont enchaîné les défaites en matchs amicaux. Défaits face à Maniema Union, puis accrochés par Othoyo du Congo-Brazzaville, ils ont remporté, sans convaincre, des victoires face à Tout Capable Elima (4-2) et Bukavu Dawa (2-1). En août, ils ont concédé un match nul (1-1) contre Malole de Kananga au stade Tata Raphaël. « Ce résultat contre Malole montre clairement que V. Club a encore du chemin à parcourir pour atteindre sa vitesse de croisière », reconnaissait le coach Ouaddou Abdeslam, qui quittera son poste un mois plus tard sans avoir pu atteindre cet objectif.

Une des pires saisons

Malgré le financement de Milvest, dirigée par le richissime homme d’affaires turc Thuran Mildon, V. Club a connu l’une des pires saisons de son histoire. Le club a enregistré au total 9 défaites, dont 6 lors de la phase classique de la LINAFOOT et 3 en play-offs. Lors de la phase classique, V. Club a terminé 2ème du groupe B avec 34 points, derrière Maniema Union (37 points). Aux play-offs, les Dauphins Noirs se sont classés 4ème, derrière le FC Saint Eloi Lupopo, Maniema Union et le champion Mazembe.

Pour sauver une saison déjà désastreuse en LINAFOOT, l’équipe s’est rabattue sur la Coupe du Congo, qu’elle a péniblement remportée face au FC Céleste. C’est le seul titre marquant du passage d’Ouaddou Abdeslam à la tête de V. Club. Désormais, tous les regards des « Moscovites » sont tournés vers Raoul Shungu, ancien entraîneur relégué au rang de superviseur après l’arrivée du Marocain. Shungu tentera de réaliser un miracle lors du match retour pour remonter les deux buts encaissés en Afrique du Sud contre Stellenbosch FC. Une mission difficile, mais pas impossible pour les « Nzombo le soir » !

HESHIMA

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Nation

Justice en RDC : le bras de fer se poursuit entre Constant Mutamba et les magistrats

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La justice congolaise, déjà affaiblie par des années de dysfonctionnements, se retrouve aujourd’hui au cœur d’un bras de fer opposant le ministre d’État chargé de la Justice, Constant Mutamba, à la Cour de cassation. Ce conflit s’est intensifié lors de la rentrée judiciaire 2024-2025, marquée par des critiques virulentes du Premier président de cette haute juridiction, Elie-Léon Ndomba Kabeya, qui a dénoncé les discours populistes du ministre, estimant qu’ils ternissent l’image des magistrats.

Conformément à l’article 64 alinéa 1 de la loi organique numéro 13/011-B du 11 avril 2013, régissant l’organisation, le fonctionnement et les compétences des juridictions de l’ordre judiciaire en République démocratique du Congo (RDC), la Cour de cassation a tenu sa séance solennelle de la rentrée judiciaire le 15 octobre, en présence du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Lors de cette rentrée, le Premier président Elie Ndomba Kabeya n’a pas mâché ses mots. Son discours a porté sur « l’importance du rôle spécifique du greffier » et « l’atteinte au principe constitutionnel de la présomption d’innocence ». Il a également fait état des actions qu’il a entreprises à la tête de cette juridiction.

Un discours incisif

Au cours de cette cérémonie, le Premier président a insisté sur la protection de la présomption d’innocence, fustigeant le « tribunal du net » qui juge sans procès. Ses propos ont été accueillis par des applaudissements nourris de ses pairs, signe d’une colère grandissante face aux attaques répétées du ministre de la Justice, Constant Mutamba, qui, depuis son entrée en fonction, est omniprésent dans les médias et sur les réseaux sociaux. Le ministre n’a cessé de dénoncer des « magistrats véreux », une posture qui a exacerbé les tensions avec le corps des magistrats.

« En tant que magistrats, nous avons également besoin d’être protégés par la présomption d’innocence, face aux discours populistes qui nous vilipendent quotidiennement, même si, dans nos rangs, il y a, certes, des antivaleurs », a déclaré Elie Ndomba, s’adressant au chef de l’État pour dénoncer ce « tribunal du net ». Il a poursuivi : « Nos familles, en particulier nos enfants, dont les parents sont honnêtes et justes, traînent la honte d’être associés à des antivaleurs, alors que nous luttons à vos côtés contre la corruption. »

Le juge Ndomba a également mis en avant le rôle crucial des greffiers dans le bon fonctionnement de la justice, tout en soulignant leur manque de formation et de rémunération adéquates. Il a identifié ces lacunes comme des causes majeures des dysfonctionnements au sein des juridictions.

En outre, le Premier président a sollicité l’organisation d’un concours de recrutement pour intégrer des greffiers diplômés en droit, en remplacement des agents administratifs affectés aux Cours et Tribunaux par le ministère de la Fonction publique. Il a insisté sur l’importance d’un cadre juridique approprié pour encadrer la profession de greffier, affirmant que la maîtrise du droit est une exigence fondamentale pour cette fonction. Il a plaidé pour une réorientation des agents administratifs ne remplissant pas les critères vers d’autres services de l’État, ouvrant ainsi la voie à de jeunes diplômés, qui pourraient accéder à la profession après avoir réussi un concours exigeant.

Désengorgement des prisons

Le ministre Constant Mutamba a récemment pris des mesures controversées, notamment la libération de 648 détenus de la prison de Makala dans le cadre de sa politique de désengorgement des prisons. Bien que cette initiative ait été soutenue par des commissions de magistrats, elle a été jugée illégale par le procureur général près la Cour de cassation, qui a exprimé des inquiétudes quant à l’augmentation de la criminalité à Kinshasa, qu’il a en partie attribuée à ces libérations. Firmin Mvonde n’a pas parlé de « prisonniers libérés », mais plutôt d’« évadés ».

En réponse à ces accusations, Constant Mutamba a réaffirmé que ses actions étaient conformes à la loi et visaient à humaniser le système pénitentiaire congolais. Il a également défendu l’engagement du gouvernement à régulariser les détentions et à garantir les droits des détenus. Cependant, cette défense est perçue par certains comme une tentative de dissimuler une gestion chaotique du secteur judiciaire.

Des réformes attendues

La justice congolaise semble engluée dans un cycle de promesses non tenues. Des états généraux de la justice ont été organisés par le passé, sans que leurs recommandations ne soient suivies d’effets. À la fin de ce mois, un nouveau cycle de discussions est prévu, promettant, une fois encore, de diagnostiquer les maux du secteur. Début novembre, ces états généraux de la justice seront lancés. Toutefois, l’histoire incite à la prudence. Les tensions entre le ministre de la Justice et le Conseil supérieur de la magistrature, ainsi que les carences dans l’application des réformes, alimentent un climat de méfiance.

La justice, censée être le pilier d’une démocratie saine, se retrouve affaiblie, avec des acteurs divisés sur la manière de mener la lutte contre la corruption et l’injustice. Les états généraux à venir seront-ils l’occasion de rompre avec ce passé marqué par des promesses vaines ? Seul l’avenir le dira. Ce qui est sûr, c’est que l’urgence d’une réforme profonde de l’appareil judiciaire ne fait aucun doute.

Dominique Malala

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Nation

Avant ses funérailles aux Etats-Unis, Mutombo Dikembe admis dans l’ordre des « Héros nationaux Kabila-Lumumba »   

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L’ancienne star de la NBA, décédée le 30 septembre aux États-Unis, a été admise à titre posthume dans l’Ordre national des « Héros nationaux Kabila-Lumumba », au grade de « Grand Officier ». La République démocratique du Congo (RDC) a tenu à honorer les mérites de Jean-Jacques Mutombo Dikembe, reconnu pour ses actions sociales en dehors de basketball.

Né le 25 juin à Kinshasa, Mutombo Dikembe a intégré la NBA dans les années 1980 et s’y est rapidement imposé. Mais au-delà de ses exploits sportifs, il a touché de nombreuses vies en Afrique, notamment en RDC. Dans une ordonnance lue le 10 octobre sur la télévision nationale (RTNC), le président Félix Tshisekedi a conféré à Mutombo cette distinction.

Ses funérailles auront lieu le 12 octobre à Atlanta, aux États-Unis, tandis qu’une veillée mortuaire se tiendra à Kinshasa, à l’esplanade du Palais du Peuple, le 11 octobre. Un livre d’or sera ouvert lors de cette cérémonie pour recueillir les témoignages des personnes ayant suivi sa carrière et ses œuvres. Bethy Mbonda, du ministère des Sports, a confirmé cette initiative, tandis que le ministre des Sports, Didier Budimbu, a réitéré la volonté du gouvernement de perpétuer sa mémoire. En hommage à cette légende, l’un des gymnases de basketball construits pour les IXe Jeux de la Francophonie à Kinshasa portera désormais son nom.

Hommages à l’échelle mondiale

La nouvelle du décès de Mutombo Dikembe, des suites d’un cancer du cerveau, a suscité des hommages planétaires. D’anciens présidents américains, comme Barack Obama et Bill Clinton, ont salué la mémoire de ce géant de 2,18 mètres. Obama a notamment déclaré : « Dikembe Mutombo était un joueur exceptionnel, l’un des meilleurs contreurs et défenseurs de tous les temps. Il a inspiré toute une génération à travers l’Afrique, et son travail en tant qu’ambassadeur mondial de la NBA a redéfini le rôle des athlètes en dehors du terrain. »

Le président congolais Félix Tshisekedi, en déplacement en Hongrie au moment de l’annonce, a exprimé sa tristesse face à la perte de ce « digne fils du pays, philanthrope dans l’âme, qui a œuvré pour le bien commun, particulièrement dans les domaines de la santé et de l’éducation ».

Les hommages se sont également multipliés en République démocratique du Congo. Des figures politiques telles que Moïse Katumbi et Martin Fayulu, ainsi que le ministre Didier Budimbu, ont tous rendu hommage à celui qui fut aussi un joueur emblématique du BC ONATRA à Kinshasa. Dans le milieu sportif, la mort de Mutombo a été vécue comme un choc. Chancel Mbemba, capitaine des Léopards football, a évoqué une « perte immense pour notre pays », tandis que l’ancien basketteur Serge Ibaka a reconnu en Mutombo « une icône africaine qui inspirera les générations futures », se souvenant que c’est ce dernier qui l’a incité à poursuivre une carrière dans le basketball.

Le monde de la culture n’a pas été en reste. L’artiste malien Salif Keita a rendu hommage à « un homme généreux et courageux dont l’héritage vivra à travers l’Afrique », tandis que le chanteur congolais Ferré Gola a souligné « l’héritage tant sportif qu’humain » de Mutombo.

Une carrière brillante en NBA

Mutombo Dikembe a quitté son Congo natal pour connaître une carrière florissante en NBA. Sélectionné par les Denver Nuggets en quatrième position lors de la draft de 1991, il a joué pour cette équipe jusqu’en 1996 avant de rejoindre les Atlanta Hawks (1996-2001), les Philadelphia Sixers (2001-2002), les New Jersey Nets (2002-2003), les New York Knicks (2003-2004) et finalement les Houston Rockets (2004-2009), où il a achevé sa carrière.

Bien qu’il n’ait jamais remporté de titre NBA, il a atteint deux finales : en 2001 avec Philadelphie, battu par les Los Angeles Lakers, et en 2003 avec New Jersey, défait par les San Antonio Spurs. Individuellement, il s’est imposé comme l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire de la ligue. Avec un total de 3 289 contres en carrière, il est le deuxième meilleur contreur de tous les temps, derrière Hakeem Olajuwon. Il a également inscrit 11 729 points et capté 12 359 rebonds en près de 1 200 matchs.

Au Panthéon du basketball

Après une carrière éblouissante de 1991 à 2009, Mutombo a été intronisé au Hall of Fame de la NBA en 2015, rejoignant ainsi l’élite du basketball mondial. Adam Silver, le commissaire de la NBA, a déclaré qu’il n’y avait « personne de mieux qualifié que Dikembe pour devenir le premier ambassadeur mondial de la NBA ».

Un humanitaire hors du commun

Hors des parquets, Mutombo Dikembe s’est également distingué par son engagement humanitaire. Il a consacré une grande partie de sa vie à aider les plus démunis et à développer le basketball en Afrique. Silver a souligné que Mutombo avait mis son cœur et son âme au service des autres, utilisant le sport comme levier pour avoir un impact positif, notamment en République démocratique du Congo.

Son plus grand héritage en RDC reste la construction de l’hôpital « Marie Biamba Mutombo », situé dans la banlieue Est de Kinshasa, un hommage à sa mère. Il a également financé la construction d’une école dans le village de Tshibombo, au Kasaï Oriental, en souvenir de son père. Ses actions philanthropiques se sont étendues bien au-delà du Congo, touchant également d’autres régions d’Afrique et du monde.

Heshima

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International

Accusé de « négationnisme » du génocide rwandais : Charles Onana est-il victime d’un procès politique ?

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Le politologue franco-camerounais Charles Onana, auteur de plusieurs ouvrages sur la région des Grands Lacs, est jugé avec son éditeur des Éditions du Toucan depuis lundi 7 octobre à Paris. Ils sont poursuivis pour « négationnisme du génocide des Tutsi ». Plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer un « procès politique » qui serait commandité par des « proches » du régime du président rwandais, Paul Kagame.

Cette affaire a été portée devant la justice à la suite de plaintes déposées par la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et l’association Survie. Devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Paris, ces associations, considérées par le média français Marianne comme « proches » du régime de Paul Kagame, ont déposé 17 citations tirées des ouvrages de Charles Onana. Selon ces ONG, ces citations sont une preuve de « négationnisme » du génocide des Tutsi perpétré en avril 1994 au Rwanda. L’incriminé a d’emblée rejeté ces accusations. « Je ne nie pas du tout le génocide et je ne le ferai jamais », a-t-il déclaré lundi à la barre. Pour lui, le génocide contre les Tutsi est un « fait incontestable ».

Charles Onana, qui s’est préoccupé récemment du sort des victimes congolaises à la suite du génocide rwandais et du chaos sécuritaire que cela a engendré dans l’Est de la République Démocratique du Congo, serait ciblé par certains « proches » du régime de Kigali. « On me prête des intentions qui ne sont pas les miennes », a déploré l’auteur du livre « Holocauste au Congo : l’omerta de la communauté internationale ».

Dans ses recherches, cet essayiste s’est plutôt attardé sur le processus ayant conduit au génocide des Tutsi, remettant parfois en cause le récit unique des faits imposé par Kigali. Dans un livre paru en octobre 2019, intitulé « Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise : Quand les archives parlent », Charles Onana qualifie « d’une des plus grandes escroqueries » du 20ème siècle « la thèse conspirationniste d’un régime hutu ayant planifié un génocide au Rwanda », accusant notamment la rébellion de Paul Kagame, le Front Patriotique Rwandais (FPR), qui menait des actions violentes, d’avoir une part de responsabilité dans ce crime contre l’humanité.

Kagame a-t-il laissé faire le génocide ?

Cette thèse sur l’implication de la rébellion de Paul Kagame dans ces massacres à caractère ethnique a également été soutenue par une enquête des médias canadiens. Dans un documentaire intitulé « Rwanda, le mystère Corneille », M. Ruzimiza, un agent de renseignement du FPR, a livré un témoignage glaçant sur l’implication de Paul Kagame dans l’attentat de l’avion du président Juvénal Habyarimana. Cet agent reproche à l’actuel président rwandais d’avoir organisé l’attentat contre l’avion d’Habyarimana, tout en sachant que cela déclencherait le génocide contre les Tutsi. « Il était très conscient de ce qui allait se passer s’il provoquait un chaos. Moi et d’autres collègues pensions qu’il prendrait toutes les dispositions nécessaires pour protéger les Tutsi… Mais on se rend compte qu’il n’a rien fait », a déclaré Ruzimiza, chargé d’espionner notamment le site de Masaka, situé près de l’aéroport de Kigali, où les débris de l’avion de Juvénal Habyarimana avaient été retrouvés après l’attentat.

Procès politique contre Onana

En République Démocratique du Congo, ce procès est perçu d’un mauvais œil. Le prix Nobel de la paix 2018, le docteur Denis Mukwege, a vigoureusement réagi à l’ouverture de ce procès. Dans une déclaration ferme, Mukwege a dénoncé la « politisation » de cette affaire, voyant dans ce procès une injustice envers ceux qui cherchent à documenter et dénoncer les crimes de guerre et les massacres commis en RDC. « Poursuivre un homme qui dénonce les atrocités en RDC, alors que les responsables de ces crimes jouissent d’un accueil privilégié à Paris, est une honte pour la France, un pays qui se veut défenseur des droits de l’homme », a-t-il déclaré.

Denis Mukwege a estimé que ce procès représentait une attaque contre ceux qui tentent de « mettre en lumière les souffrances du peuple congolais », rappelant que ces souffrances sont en partie documentées dans le rapport Mapping de l’ONU, publié il y a 14 ans, qui consigne des crimes commis sur le territoire de la RDC. À chaque audience, depuis lundi, la communauté congolaise à Paris se mobilise pour soutenir Charles Onana. Ce dernier dénonce depuis plusieurs années les répercussions du génocide rwandais sur le sol congolais. Le procès s’est poursuivi mardi puis ce jeudi 10 octobre 2024.

Heshima

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