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Crise en RDC : Tshisekedi et Kagame attendus en Tanzanie, un cessez-le-feu observé ce mardi

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La présidence kényane a annoncé, le 3 janvier 2025, la présence du président congolais Félix Tshisekedi et de son homologue rwandais, Paul Kagame, au sommet extraordinaire « conjoint » de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC), prévu le samedi 8 février à Dar es Salaam, en Tanzanie. Dans la foulée, les rebelles du M23 ont décrété un cessez-le-feu unilatéral, qu’ils justifient par des raisons humanitaires.

Les dirigeants des 16 pays membres de la SADC et des huit autres de l’EAC vont se rencontrer pour évoquer la crise sécuritaire majeure qui sévit en République Démocratique du Congo (RDC). Ces dirigeants cherchent à éviter un embrasement régional de cette situation sécuritaire déjà explosive. Le gouvernement rwandais a confirmé la participation de Paul Kagame à ce sommet conjoint, et Félix Tshisekedi pourrait également y prendre part.

Depuis la prise de Goma, le 28 janvier, et son lourd bilan humain lors des violents affrontements, le M23 et ses alliés rwandais ont également progressé vers le Sud-Kivu. Lors d’une conférence de presse du coordonnateur de l’AFC-M23, Corneille Nangaa, tenue jeudi dernier, ce chef rebelle a révélé son intention de « rester » à Goma mais aussi de « marcher » jusqu’à Kinshasa. Après des pressions internationales sur leur principal parrain, le Rwanda, l’AFC-M23 a changé de ton. Un cessez-le-feu unilatéral a été décrété, entrant en vigueur ce mardi 4 février 2025, dans l’est de la République Démocratique du Congo. Le mouvement a également nié son intention de prendre la ville de Bukavu et d’autres localités, alors que l’armée a perdu son commandant de la 12e brigade, Alexis Rugabisha, qui repoussaient justement l’armée rwandaise et le M23 dans leur progression sur le territoire de Kalehe, au Sud-Kivu.

La CENCO-ECC et son plan de sortie de crise

Le lundi 3 février, les délégations de l’Église catholique et de l’Église du Christ au Congo (ECC), conduites par le cardinal Fridolin Ambongo et le Révérend André-Gédéon Bokundoa, ont été reçues par le président de la République, à Kinshasa. Ces délégations ont présenté à Félix Tshisekedi le projet « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RDC et dans les Grands Lacs » afin de mobiliser la population en faveur de la paix. D’après Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), leur démarche vise à renforcer la cohésion nationale dans le pays. « L’approche qui est la nôtre n’est pas de savoir qui est le démon et qui est l’ange. Mais de voir comment nous construirons sur la base de nos valeurs », a ajouté le pasteur Eric Nsenga de l’ECC.

Crise humanitaire et au moins 900 morts à Goma

La situation sécuritaire et humanitaire à Goma, dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), est extrêmement préoccupante. Les affrontements qui ont eu lieu fin janvier entre les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et l’armée rwandaise, qui appuie les rebelles du M23, ont conduit à la prise de cette ville. Bien que le M23 ait annoncé un cessez-le-feu unilatéral pour des raisons humanitaires, il n’a pas l’intention de se retirer de la ville.

Les combats ont entraîné la mort d’au moins 900 personnes et blessé près de 3 000 autres depuis le 26 janvier 2025. Sur place, dans la ville, les hôpitaux sont débordés. Ces établissements hospitaliers manquent de fournitures médicales essentielles et peinent à fournir des soins adéquats aux victimes. « Les corps sont en décomposition dans les morgues à cause du manque d’électricité », annonce le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

La population civile est confrontée à des conditions de vie extrêmement difficiles, avec des pénuries d’eau, d’électricité et de services de base. De plus, environ 4 000 détenus se sont évadés de prison, dont beaucoup sont responsables d’atrocités, exacerbant ainsi l’insécurité dans la ville. Les déplacements massifs de populations fuyant les violences ont conduit à une crise humanitaire majeure. Même à Nyiragongo, les camps des déplacés de Kanyaruchinya sont complètement vides suite à l’occupation de Goma par les rebelles et l’armée rwandaise. Certains déplacés n’ont eu d’autre choix que de rentrer chez eux, faute de prise en charge par les humanitaires et le gouvernement après l’occupation rebelle.

La communauté internationale, y compris les Nations unies, appelle à une cessation immédiate des hostilités et à la reprise des négociations pour éviter une escalade du conflit qui pourrait entraîner des conséquences dévastatrices pour la population civile. L’Allemagne a suspendu les discussions prévues ce mois avec Kigali, qui devaient porter sur une nouvelle aide financière au Rwanda. Le Royaume-Uni, principal soutien du Rwanda, a appelé au retrait immédiat des forces rwandaises du sol congolais et à l’arrêt de tout soutien au groupe rebelle M23. « Le Royaume-Uni étudie activement les prochaines étapes, aux côtés de ses partenaires internationaux, y compris la possibilité de réexaminer l’ensemble de son soutien au Rwanda », rapporte en substance le communiqué du ministère britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement.

De son côté, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a réitéré, le 3 février, son soutien « au peuple de la RDC », en réponse à des critiques dans le pays de Nelson Mandela concernant la participation de l’Afrique du Sud à la mission de la SADC, déployée depuis 2023 dans le Nord-Kivu où 14 soldats sud-africains ont été tués.

Heshima

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Rwanda-M23 : des sanctions tombent, Kigali maintient toujours ses troupes en RDC

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Après les États-Unis, l’Allemagne, la Belgique, le Royaume-Uni, c’est le tour du Canada d’annoncer une série de sanctions contre le Rwanda en réponse à son implication dans le conflit dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Le gouvernement canadien dénonce une « violation flagrante » de la souveraineté congolaise. Malgré ces sanctions, Kigali n’a toujours pas songé à retirer ses troupes de la RDC.

La liste des sanctions contre le Rwanda s’allonge au fur et à mesure que la communauté internationale constate le statu quo sur le terrain. Lundi 3 mars, dans un communiqué conjoint, la ministre des Affaires étrangères canadienne, Mélanie Joly, le ministre du Développement international, Ahmed Hussen, et la ministre de la Promotion des exportations, Mary Ng, ont condamné la progression du Mouvement du 23 mars (M23) dans l’Est de la RDC. Ce mouvement, soutenu militairement par le Rwanda, a pris le contrôle des villes de Goma et Bukavu. Il compte progresser vers la ville d’Uvira, dans le Sud-Kivu, menaçant ainsi la province du Tanganyika, dans le grand Katanga.

Concrètement, le Canada a donc décidé de suspendre l’octroi de permis pour l’exportation de biens et technologies contrôlés vers Kigali. De plus, il met un terme aux nouvelles initiatives commerciales entre les deux gouvernements et restreint son soutien aux entreprises privées engagées dans des activités économiques avec le Rwanda. Ottawa envisage de réévaluer sa participation aux événements internationaux organisés par le Rwanda et aux propositions de Kigali visant à accueillir de futures rencontres internationales.

Dans la logique des sanctions, le club londonien de football, Arsenal, envisage de ne plus renouveler son contrat avec l’Office rwandais du tourisme au sujet du partenariat « Visit Rwanda ». D’après le média anglais, Dailymail, Arsenal explorerait de « nouvelles alternatives plus lucratives et éthiques ». Les Gunners ont signé pour la première fois un accord de 10 millions de livres sterling par an avec Visit Rwanda, qui fait partie de l’organisme gouvernemental du Rwanda Development Board, en 2018. Ce contrat était d’une durée de trois saisons. Puis en 2021, le club avait prolongé le partenariat. Ce qui ne sera plus le cas dès le mois de juin prochain.

Depuis l’agression rwandaise en RDC ayant causé la mort de plus de 3000 personnes uniquement à Goma depuis janvier, les partenariats sportifs conclus entre de grands clubs de football européens et l’office du tourisme rwandais suscitent la controverse. Depuis la résurgence du groupe armé M23, soutenu par Kigali, des voix s’élèvent pour dénoncer ce partenariat. Des supporters ainsi que les autorités congolaises réclament la fin de ces collaborations. C’est le cas de Bayern Munich et du Paris Saint-Germain, deux autres clubs en partenariat avec le Rwanda.

Kigali poursuit son soutien militaire

Malgré le début de sanctions, Kigali maintient encore ses troupes en RDC. Ses dispositifs défensifs restent également en place. Le 21 février, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité une résolution appelant les rebelles du M23 à cesser immédiatement leur offensive dans l’Est du pays et demandant également aux forces rwandaises de cesser leur soutien au groupe armé et de se retirer de la RDC. Malgré cette résolution (2773), le statu quo s’observe sur le terrain. En dépit du fait que la résolution soit « juridiquement contraignante », l’ONU n’a pas de moyen de contrainte pour exercer sur le Rwanda. Si Kigali persiste dans sa voie de déstabilisation, le Conseil de sécurité pourrait autoriser l’envoi d’une force internationale en RDC. Mais il est encore loin d’une telle décision.

Mise en scène sur les FDLR

Le samedi 1er mars, une cérémonie de rapatriement de 14 éléments des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) a été observée entre Goma et Gisenyi. Le M23 a livré au Rwanda ces éléments capturés à Goma, selon les déclarations du mouvement. Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé une manipulation après l’annonce du rapatriement de ces présumés FDLR depuis le territoire congolais vers le Rwanda, le qualifiant d’une « mise en scène ». Le gouvernement rwandais semble vouloir utiliser cette « mise en scène » pour justifier, peut-être, le retrait de ses troupes de la RDC. La pression demandant à Kigali de présenter les FDLR capturés grâce au contrôle des villes de Goma et Bukavu ainsi que d’autres territoires congolais était devenue très forte.

Heshima

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Initiative d’un gouvernement d’union nationale : certains leaders de l’opposition sont dubitatifs.

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Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a annoncé, le week-end dernier, devant sa majorité, vouloir créer un gouvernement d’union nationale. Un moyen de resserrer les rangs de la classe politique pour faire face à la progression de l’AFC-M23, soutenue par des troupes rwandaises, dans l’est du pays. Mais des réactions négatives se font déjà entendre de la part de certains opposants.

Lors d’une rencontre avec les membres de l’Union sacrée de la Nation, la coalition au pouvoir, samedi 22 février à Kinshasa, Félix Tshisekedi a avancé l’idée d’un gouvernement d’union nationale. Le chef de l’État a insisté sur la nécessité de dépasser les clivages internes pour affronter les menaces extérieures. Mais cette idée ne semble pas être la bienvenue au sein de l’opposition. Certains camps accusent Félix Tshisekedi d’être le problème. Selon eux, la seule voie de sortie reste le dialogue proposé par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC).

« Le Congo fait face à trois crises majeures : une crise sécuritaire qui déchire le pays, une crise politique liée à l’illégitimité des institutions, et une crise sociale grave. Comment Félix Tshisekedi pense-t-il que ces trois crises graves peuvent être résolues par un simple débauchage des opposants ? », a déclaré Prince Epenge de la coalition LAMUKA, proche de l’opposant Martin Fayulu. Selon lui, le dialogue de la CENCO-ECC est la seule solution. Intégrer un gouvernement d’union nationale ne ferait que « consolider la gloire personnelle de Félix Tshisekedi ».

Katumbi, pas intéressé

Moïse Katumbi ne semble pas être preneur d’une telle offre. Ayant quitté l’Union sacrée pour se porter candidat à la présidentielle de décembre 2023, le président du parti Ensemble pour la République aura du mal à réintégrer cette famille politique. Son rapprochement avec Joseph Kabila, cité comme commanditaire de la rébellion de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), dirigée par l’ex-président de la CENI, Corneille Nangaa, pourrait constituer un obstacle.

D’ailleurs, son porte-parole, Olivier Kamitatu, s’est moqué de cette proposition. Dans un message sur son compte X, il estime que le président de la République « sort encore un lapin de sa manche ». Kamitatu qualifie la démarche de « fantaisiste », qualifiant cette approche de pure illusion.

Le camp Sesanga reste réservé

Par le biais du Sursaut National, sa plateforme politique, Delly Sesanga, ancien candidat à la présidentielle de décembre 2023, reste réservé vis-à-vis de l’offre. « Nous faisons face à un problème qui affecte le tissu social et qui pourrait hypothéquer l’avenir de la nation. Et vous pensez vraiment que la solution consiste à ouvrir les portes du gouvernement à l’opposition pour mettre fin à la guerre ? », s’est interrogé Alain Bolodjwa, président du parti Levons-nous et Bâtissons, affilié au Sursaut National. Selon lui, ce n’est pas en ouvrant simplement les portes du gouvernement que la situation s’améliorera.

Steve Mbikayi jubile

Marginalisé depuis un certain temps, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, Steve Mbikayi, a salué l’idée de Félix Tshisekedi. Il se dit satisfait de partager la même analyse face à la crise. Dans une tribune dédiée à cette situation, il affirme que le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila rejettera cette offre et pourrait se constituer en opposition face au gouvernement d’union nationale. « Certains poids lourds qui exigent la démission du président de la République disparaîtront s’ils continuent à rêver debout. Le dialogue des évêques, qui inclut le M23, sur lequel ils comptent, est une chimère », a-t-il déclaré.

Heshima

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Dialogue avec le M23 : Tshisekedi maintient sa ligne dure

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Les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), appuyés par l’armée rwandaise, continuent leur offensive dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, et à Kamanyola, dans le territoire de Walungu, au Sud-Kivu. Malgré la pression militaire, le président de la République, Félix Tshisekedi, maintient sa position de ne pas dialoguer directement avec ce groupe rebelle.

Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix-Antoine Tshisekedi, s’est rendu discrètement à Luanda, le 18 février, pour une réunion avec son homologue angolais, João Lourenço. Ce dernier, qui quitte la médiation entre Kinshasa et Kigali, prendra la présidence de l’Union africaine. Cette rencontre, qui s’est tenue au Palais présidentiel de Luanda, est la deuxième en moins d’un mois, après celle du 29 janvier dernier. Elle intervient alors que la situation sécuritaire continue de se dégrader dans l’Est de la RDC.

Pendant ce temps, les rebelles gagnent du terrain dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, où la localité de Kitsambiro est occupée, ce mercredi 19 février 2025, par ces insurgés. Au Sud-Kivu, la cité historique de Kamanyola est également occupée par les rebelles. Malgré ces pressions militaires, Félix Tshisekedi ne bronche pas. Le chef de l’État congolais continue de chercher des solutions militaires en parallèle avec les options diplomatiques existantes, telles que le sommet conjoint de la Communauté des États d’Afrique de l’Est et de la Communauté des États d’Afrique australe (EAC-SADC).

Après le Burundi, l’Afrique du Sud et la SADC, Félix Tshisekedi a sollicité l’intervention militaire du Tchad. Le président de la République, à travers son envoyé spécial, le ministre Didier Mazenga, a demandé à son homologue tchadien, Mahamat Idriss Déby, une aide militaire « sous toutes formes ».

Pas de dialogue avec le M23

Lors du sommet conjoint de l’EAC-SADC, un appel au dialogue a été lancé pour mettre un terme au conflit dans l’Est congolais. Mais Kinshasa refuse toujours de discuter avec le M23, qu’il considère comme un groupe « terroriste ». Mais au-delà de cette considération, Félix Tshisekedi a de bonnes raisons pour maintenir une telle position malgré des revers militaires sur la ligne du front. En effet, l’actuel président refuse de porter la lourde responsabilité de compromettre l’intégrité du pays. Les négociations avec les rebelles du M23 conduiraient à rouvrir la boîte de Pandore sur les accords du 23 mars 2009 signés entre le gouvernement de Joseph Kabila et la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) dirigée par Laurent Nkunda. Ces accords contiennent une clause demandant la mise en place d’un nouveau modèle de découpage du territoire national fondé sur « la nécessité d’une meilleure prise en compte possible des réalités sociologiques du pays ». L’accord inclut aussi la reconnaissance des provinces du Nord et du Sud-Kivu comme des « zones sinistrées ». Si une telle disposition était appliquée, cela risquerait d’être le début d’une balkanisation du pays. Et Félix Tshisekedi refuse d’endosser une telle responsabilité face à l’histoire.

Les évêques prêchent dans le désert

Pendant que les évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et les révérends de l’Église du Christ au Congo (ECC) sollicitent un cessez-le-feu lors de leur rencontre avec Corneille Nangaa, à Goma, les combats continuent et les rebelles menacent de prendre le contrôle du territoire d’Uvira, au Sud-Kivu. Avec l’ascendance militaire des rebelles sur les différentes lignes de front, il est difficile qu’ils troquent leur avantage de terrain contre un cessez-le-feu qui risquerait de permettre aux Forces armées de la RDC de se réorganiser.

Les prélats ne perdent pas espoir dans la résolution pacifique de ce conflit. Ils ont rencontré le président kenyan, William Ruto, et prévoient de rencontrer le président ougandais, Yoweri Museveni, avant de s’envoler pour la Tanzanie et le Burundi. La CENCO-ECC prévoit aussi d’être reçue à Brazzaville, en République du Congo, par le président Denis Sassou Nguesso. L’Angolais João Lourenço, ex-médiateur dans ce conflit entre Kinshasa et Kigali, sera aussi consulté.

Heshima

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