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JOSÉ MPANDA :blanc comme neige

L’Observatoire volcanique de Goma (OVG) n’a pas vu venir l’éruption volcanique de Nyiragongo du 22 mai dernier qui a fait une trentaine de morts, ravagé des habitations et occasionné l’évacuation d’une bonne partie de la ville de Goma. A l’Assemblée nationale, le ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique a mis tout le monde d’accord sur la nécessité, pour l’exécutif et l’autorité budgétaire, d’accorder à la recherche scientifique la place qu’elle mérite sur le plan budgétaire.

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I nterpellé par le député Jean-Baptiste Muhindo qui a déploré le fait que l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG) était pratiquement en cessation de fonctionnement, José Panda a réussi à démontrer le réel problème de cette structure étatique et dans quelle direction les responsabilités devraient être dirigées.

 C’est clair que quand les agents de l’OVG accusent plusieurs mois d’impaiements, quand il y a manque de carburants pour conduire les chercheurs sur la montagne de Nyiragongo, quand il n’y a plus de budget pour internet, la première responsabilité revient au gouvernement qui n’alloue plus le budget nécessaire au fonctionnement de ce service dont la mission est de surveiller à la loupe l’un des grands volcans au monde encore en activité. Et José Mpanda n’a pas manqué de le souligner devant les élus du peuple.

Le gouvernement n’a pas assumé son rôle

 L’OVG n’est plus financé depuis la fin d’un projet de la Banque mondiale en août 2020. Le gouvernement qui était dans l’obligation de continuer à soutenir ce service n’a pas assumé son rôle, malgré des appels incessants de José Mpanda. Rien n’a été décaissé sur le 1.2 millions de dollars américains prévus dans le budget de l’OVG ces deux dernières années, selon l’Observatoire de la dépense publique. Sur les 351 agents seuls 51 bénéficient du salaire de base et de la prime institutionnelle, 162 agents ne bénéficient que de la prime institutionnelle et 138 n’ont ni salaire de base ni prime institutionnelle, selon les observations du député Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa qui a même expliqué que certains agents dénoncent le fait que depuis juillet 2013 leurs rémunérations étaient réduites de 50%.

L’autorité budgétaire, l’autre coupable

La deuxième responsabilité incombe à l’autorité budgétaire : l’Assemblée nationale est coupable de ne pas avoir mis la pression sur l’exécutif national, mais aussi de ne pas réserver un budget conséquent au secteur de la recherche scientifique. La RDC  est parmi les pays du monde qui accordent moins de 1% à la recherche scientifique, le minimum recommandé par l’Unesco.

 0,59% pour la recherche scientifique

Dans l’élaboration du budget 2021, José Mpanda s’était battu et avait obtenu une majoration de plus de 100% du budget accordé à la recherche scientifique qui est passé de 0,29% en 2020 à 0,59% en 2021. Cela représente près de 40 millions de dollars américains.

Toutefois, des efforts restent à déployer pour que la recherche scientifique atteigne au moins le 1% dans le budget national en 2022. Et les députés nationaux, convaincus de la brillante intervention du ministre, ont fait leur mea culpa. L’auteur de l’interpellation a même fait un plaidoyer en faveur du ministère de la recherche scientifique auprès du gouvernement.

 Il en est de même d’un groupe d’une dizaine de députés.

« Les pays qui se sont développés, sont ceux qui ont donné 10%, 20%, 30% de leur budget national à la recherche. Ceux qui ont 0,0%, ils sont au bas de l’échelle. Voilà pourquoi nous sommes parmi les pays les plus pauvres. Même cet OVG, c’est une honte, il est pris en charge par les partenaires étrangers. Donc, nous avons bradé notre souveraineté scientifique. Nous n’allons pas nous attaquer au ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique, c’est un ministère ronflant, une coquille vide », fait remarquer le député national Jacques Ndjoli.


Un Warrior qui veut remonter la pente

José Mpanda a mis tout le monde d’accord sur la nécessité, pour l’exécutif et l’autorité budgétaire, d’accorder à la recherche scientifique la place qu’elle mérite sur le plan budgétaire. Reconduit à ce poste dans le gouvernement Sama Lukonde, ce Warrior essaie de remonter la pente dans ce secteur.

 Depuis bientôt deux ans, plusieurs actions sont à mettre à son actif. Dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19 signalée en RDC le 10 mars 2020, la recherche scientifique est au premier plan, malgré les moyens limités, pour faire face à cette pandémie bien contenue jusque-là dans le pays. Cela, grâce au bataillon de chercheurs congolais mis à la disposition du ministère de la Santé.

L’homme a également réveillé l’Institut national d’études et de recherches agronomiques (INERA), la plus grande agence de recherche agricole de la RDC, de sa léthargie de 20 ans avec le projet de renforcement de la résilience et du bien-être des petits producteurs agricoles pendant et après le Covid-19 en RDC.

Il a aussi travaillé pour la viabilisation du Comité National de Protection contre les Rayonnements Ionisants (CNPRI) qui, désormais va bénéficier des 15% de rétrocession des recettes réalisées au ministère de la Santé. Sur fonds propres, le ministre a doté en février dernier les agents et cadres de ce service de trois bus pour leur mobilité. Il y a aussi le redémarrage du réacteur Trico II du CGEA – CREN-K.

José Mpanda est également allé en guerre contre la spoliation de la concession de l’Institut géographique du Congo (IGC) dans la commune de la Gombe, en demandant à toutes les personnes qui y ont entrepris des travaux de construction dans ce site de les surseoir sans délai.

 Avec les moyens de bord, José Mpanda arrive quand-même à donner des résultats positifs dans ce secteur souvent oublié. Dans ce contexte, il y’a de quoi espérer de grandes réalisations si la recherche scientifique était dotée des moyens conséquents.

Heshima

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Goma, Beni, Bukavu, Kwamouth… La Fondation Barnabé Muakadi au chevet des victimes des conflits armés 

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Répondant à l’appel à la solidarité nationale lancé par le président de la République, Félix Tshisekedi, une délégation de la fondation chrétienne Barnabé Muakadi s’est rendue au Nord-Kivu pour assister les déplacés des conflits armés. Des kits scolaires ainsi que des pagnes ont été apportés aux enfants et aux femmes déplacés dans cette partie du pays.       

En plus de ses performances dans la mobilisation des recettes de la Direction générale des impôts (DGI), le Directeur général des impôts, Barnabé Muakadi Mwamba se montre aussi très actif dans le domaine humanitaire. 

Pasteur de son état, il est à la tête d’une fondation dénommée Fondation Chrétienne Barnabé Muakadi (FCBM). Cette association sans but lucratif aide les démunis, les veuves ainsi que les orphelins. C’est dans ce cadre qu’une délégation s’est rendue à Goma, dans la province du Nord-Kivu, pour assister des enfants et femmes victimes des conflits armés. 

La fondation a apporté un lot de kits scolaires ainsi que des pagnes pour des femmes ayant fui la guerre  en laissant tout derrière elles. 

Ces actions s’inscrivent dans le cadre de l’accompagnement de la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, dans ses volets de paix, solidarité sociale et éducation. La délégation humanitaire de la fondation était conduite par  M. Génie Kande  Mukendi, qui a distribué des sacs pour les élèves, des cahiers, des stylos, des tenues d’uniforme, des baskets ainsi que des pagnes pour les femmes.

Après avoir visité le village Kamuina Nsapu au Kasaï central, puis Kananga, la délégation de la fondation compte également se rendre dans la province du Sud-Kivu, précisément dans la ville de Bukavu, puis à Beni et enfin dans le Grand Bandundu, où un autre conflit, celui des  « Mobondo », a laissé des cicatrices profondes. 

Avec une attention particulière portée sur les enfants en âge scolaire, la FCBM s’engage à continuer à œuvrer pour les plus vulnérables. 

A Kananga, par exemple, des centaines d’élèves albinos ont reçu, le 7 septembre, des fournitures scolaires lors d’un événement organisé dans les installations de la chaîne hôtelière « Rivière Moyo ». 

Cette organisation non gouvernementale fait preuve de spontanéité lorsqu’il s’agit de venir en aide aux Congolais en détresse. La direction de la fondation envisage plusieurs autres actions pour soulager tant soit peu, la souffrance de certains Congolais.   

Heshima 

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Fiscalité: Patente, impôt forfaitaire et taxe, ce qu’il faut savoir…  

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Dans le domaine du petit commerce, une distinction entre les différentes obligations fiscales n’est pas toujours clairement établie par tout le monde. Dès lors, savoir qui paye quoi, quand et auprès de qui permet d’orienter la population. 

Face aux paiements réclamés aux entreprises de petite taille par l’Etat et les collectivités publiques, Il existe une confusion chez l’assujetti quant aux types d’obligations fiscales et aux modalités de leur acquittement. L’impression ressentie est d’être confronté à payer doublement un même droit. Au point, où nombre de petits vendeurs et artisans préfèrent évoluer dans l’informel pour échapper à tous ces droits.

En effet, les assujettis relevant de la catégorie des entreprises de petite taille sont ceux dont le chiffre d’affaires est inférieur à 80 millions de francs congolais. 

En ce qui concerne la taxe, celle-ci se définit comme « un prélèvement à caractère fiscal, destiné à alimenter la trésorerie de l’Etat, d’une collectivité locale ou d’un établissement public administratif en contrepartie d’un service rendu aux administrés ».  Dans cette classe de prélèvement, l’on retrouve la redevance, qui est le montant dû en contrepartie de l’utilisation d’un service public, une somme qui doit être payée à échéances déterminées. 

La patente

A ce sujet, la patente n’est pas un impôt mais plutôt une taxe renouvelable exigée en vue d’obtenir l’autorisation d’exercer une activité économique à petite échelle. 

L’ordonnance-loi n°002 du 21 septembre 2012 modifiant et complétant certaines dispositions de l’ordonnance-loi n°90-046 du 08 août 1990 portant règlementation du petit commerce dispose qu’au sens de cette dernière loi, la « patente » est une autorisation administrative annuelle donnant lieu à l’exercice du petit commerce. Sous réserve des prescriptions reprises ci-dessous, précise-t-on, l’exercice du petit commerce n’est pas soumis à l’obligation de tenir l’ensemble des livres du commerce prévus par le décret du 31 juillet 1992 relatif aux livres de commerce. 

Dans la doctrine, la patente est comprise comme étant le montant recouvré annuellement et frappant toute personne exerçant une profession, un commerce ou une industrie c’est-à-dire toute activité qui n’est pas exemptée par la loi. Le montant de la patente varie selon les catégories de contribuables. Pour des micros-entreprises, le montant de la patente est de 20.000 francs congolais. 

L’impôt 

Quant à l’impôt, il constitue un des prélèvements obligatoires effectué par voie d’autorité par la puissance publique (Etat et les collectivités territoriales) sur les ressources des personnes vivant sur un territoire ou y possédant des intérêts. Ce prélèvement est, en effet, destiné à financer les charges publiques.

L’impôt forfaitaire est un impôt acquitté par des Micro-entreprises au titre de l’Impôt sur les Bénéfices et Profits (IBP), dont le montant est fixé à 30.000 francs congolais. Cet impôt forfaitaire est payé au moyen d’une déclaration autoliquidative conforme au modèle défini par la Direction Générale des Impôts, au plus tard le 30 avril de l’année qui suit celle de la réalisation des revenus. 

Créée par le Décret n°017/2003 du 02 mars 2003 tel que modifié et complété par le Décret n°011/043 du 22/11/2011, la DGI perçoit des impôts conformément à la législation fiscale en vigueur. Service public placé sous l’autorité directe du Ministre des Finances, elle a pour mission la perception de ces prélèvements, lesquels sont des prestations pécuniaires exigées des contribuables sans contrepartie au profit du Trésor public congolais. 

Base juridique de l’impôt forfaitaire et de la Patente  

L’impôt forfaitaire a comme fondement l’Ordonnance-loi n°13/006 du 23 février 2013 portant régime fiscal applicable aux entreprises de petite taille telle que modifiée et complétée à ce jour tandis que la patente a été instituée par l’Ordonnance-loi n°90/046 du 8 Août 1990 portant réglementation du petit commerce telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance-loi n°13/009 du 23 février 2013. 

L’impôt forfaitaire est géré par la Direction Générale des Impôts tandis que la gestion de la patente relève des Régies financières provinciales, à l’instar de la Direction Générale des Recettes de Kinshasa (DGRK)  pour la ville de Kinshasa et la Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGRKC). 

La mutualisation des efforts entre la Direction Générale des Impôts et les deux régies fiscales provinciales ont conduit à la signature des protocoles d’accord de collaboration pour l’instauration du Guichet Unique de déclaration et de paiement de l’Impôt sur les Bénéfices et Profits ainsi que la patente à charge des Micro-entreprises pour la ville de Kinshasa d’une part, et d’autre part, à charge des entreprises de petite taille pour la province du Kongo Central.

Hubert MWIPATAYI

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La DGI signe un nouveau record avec 1,1 milliard USD collectés

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Comme à l’accoutumée depuis l’arrivée du directeur général des Impôts, Barnabé Muakadi Muamba, la Direction générale des Impôts (DGI) a dépassé ses assignations au mois d’avril 2024. Avec une prévision de 3.119,1 milliards de francs congolais, cette régie fiscale a collecté 3.221, 4 milliards, soit un taux de réalisation de 100,7 %.  

Le paiement de l’impôt sur les bénéfices et profits (IBP) de l’échéance fiscale d’avril dernier a permis de booster les recettes de la Direction générale des Impôts. Cette régie fiscale a signé un nouveau record dans la mobilisation des recettes publiques. Sous le leadership du directeur des Impôts, Barnabé Muakadi Muamba et l’ensemble de son personnel, la DGI continue de réaliser des performances dans le but de doter le gouvernement des moyens de sa politique. Pour l’échéance du mois d’avril, le directeur urbain des Impôts de Kinshasa, Norbert Lemvi, qui a représenté le dg Muakadi lors de la cérémonie de clôture de cette échéance, note que le message de la hiérarchie a été bien capté et que les contribuables vont devoir remplir « correctement » leurs obligations fiscales.          

« Le message a été bien reçu. En ce qui concerne d’abord l’échéance elle-même puis en ce qui concerne les autres documents qui doivent accompagner l’échéance. Nous pensons qu’avec le message qui a été diffusé par la haute direction et relayé par nous-mêmes à travers la presse, nous pensons que [les contribuables] vont devoir remplir leurs obligations correctement pour que nous puissions avoir des états financiers fiables. », a déclaré Norbert Lemvi. 

Ce dernier souligne que les déclarations fiscales des contribuables doivent être sincères. C’est dans ce cadre que le législateur a introduit, selon lui, l’obligation par les contribuables de présenter leurs états financiers certifiés. « C’est bien bon de s’acquitter d’une déclaration fiscale mais cette dernière doit être sincère. C’est dans le cadre de la sincérité que le législateur a introduit la notion de certification des états financiers pour les moyennes entreprises. Donc, nous les encourageons à se conformer à cette obligation fiscale », a-t-il ajouté. 

A la veille de l’échéance du 30 avril 2024, le chef de division de la direction des études et communication de la DGI, Jean Muteba Kasendwe, avait, lors d’une conférence de presse organisée, le 26 avril à la DGI, expliqué la situation fiscale de l’échéance du 30 avril 2023 et les mesures qui ont été prises pour le respect de l’échéance en 2024. « Lors de sa tournée à travers les structures gestionnaires, le directeur général des Impôts s’était rendu compte qu’une certaine catégorie de contribuables notamment les entreprises minières n’avaient pas effectué leur paiement notamment en ce qui concerne l’impôt sur les bénéfices et profits et l’impôt spécial sur le profit excédentaire […]. Les défaillants à cette échéance d’impôt ont été taxés d’office et c’est ce qui a fait que les suppléments d’impôts provenant de cette taxation d’office ont constitué les recettes du mois de janvier, février et mars 2024, rendant ainsi possibles les recettes réalisées par la DGI pour ce premier trimestre 2024 », a détaillé Jean Muteba Kasendwe. 

Pour cette année, rassure-t-il, des dispositions ont été prises pour le bon encadrement des contribuables et même des agents de la DGI seront déployés à travers toutes les provinces de la République démocratique du Congo afin d’éviter que certaines entreprises ne paient pas à temps leurs impôts.     

Dans sa note de conjoncture économique, la Banque Centrale du Congo a précisé que les prévisions des recettes publiques pour le mois d’avril ont été fixées à hauteur de 3.554,6 milliards de francs congolais (CDF), soit quasiment la somme mobilisée par la DGI à elle seule.

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