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Jerry Biangani : l’homme derrière la renommée de l’Université Chrétienne Cardinal Malula

En République Démocratique du Congo comme cela est le cas sous d’autres cieux, les héritiers sont souvent attendus au tournant avec la dilapidation des biens hérités à cause d’une gestion calamiteuse découlant de l’impréparation, les poussant dans une arène insensible et impitoyable où leur manque d’expérience va crier à pleine voix.

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Des cas exceptionnels sont pourtant dénom­brés dans ce marasme habituel, voire inévita­ble, comme une aiguille trouvée dans une botte de foin, Jerry Biangani fait bien fig­ure d’exception. En 2011, son père, le professeur Biangani Gomanu, créateur de l’Université Chrétienne Cardinal Malula (UCCM) décède. Aussitôt, la vie du jeune Jerry va prendre une autre dimension. Celui qui exercait tranquillement comme membre du cabinet du ministre de l’environnement et responsable ad­ministratif et logistique du projet de la Banque Mondiale UC-PFCN pour le compte du même ministère va devoir arborer une armure, un casque et un glaive pour affronter le monde de la gestion des affaires, et ce, dans un do­maine délicat que celui de la formation universitaire.

À bras-le-corps !

Alors que la mission lui semble péril­leuse, il se souvient d’une phrase de son défunt père, qui ne quittera plus jamais sa verve oratoire : « il faut tou­jours faire ce que l’on peut pour le bien de l’humanité ». C’est sa principale source de motivation quand il prend finalement la gestion de l’UCCM au­trefois Institut Supérieur de Philos­ophie et des Lettres (ISPL), créé le 12 mai 1984 sur une inspiration du Cardinal Malula, ami et père spirituel du Professeur Emmanuel Biangani Gomanu.

Face à l’extrême pauvreté qui frappe la société zaïroise de l’époque con­traignant certains parents à lancer très tôt leurs enfants dans la rue sans une bonne formation, le Prof Biangani a décidé de créer une uni­versité où même les plus démunis pouvaient étudier presque à crédit, certains ne payant les frais que le jour de l’obtention de leur dernier diplôme.

Un véritable apostolat auquel se dévoue avec abnégation et amour, Jerry Biangani Tampwo depuis neuf ans sans déclarer faillite et sans être mêlé à des disputes autour de l’hérit­age ou autres frasques qui vont de pair avec la gestion post mortem.

Faire mieux que le maître !

Comme la parabole des talents dans la bible, Jerry Biangani est de la lignée de ceux qui savent fructifier ce qui leur est confié. Lorsqu’il récupère en compagnie de son frère aîné Richard, la gestion quotidienne de l’UCCM en 2011, ce joyau que vient de léguer le feu professeur Biangani, il ne se couche pas sur ses lauriers comme le font la plupart des jeunes héritiers.

« Il faut toujours essayer de faire mieux que le maître », une autre pensée notoire du prof Biangani qui constitue l’un de leitmotiv de Jerry.

Même s’il ne se compare pas à son regretté père, Jerry est cependant fier de présenter ce qui a pu se réal­iser au cours de sa gestion :

– La création d’autres filières : l’Université chrétienne Cardinal Malula possède à ce jour, un tableau des filières de plus en plus étoffé, offrant un large éventail des choix aux étudiants. Outre le Droit, l’Economie, les Relations Internationales, les Sciences Politiques, il y a aussi le domaine Informatique devenu incontournable dans un monde où la technologie se trouve quasiment au centre de tout ; le journalisme, un secteur qui connait un engouement sans précédent en RDC avec près d’une centaine des médias.

Un des poumons de l’humanité grâce à sa forêt équatoriale, ses cours d’eau ciblés par une évent­uelle guerre de l’eau ainsi que ses espèces animales rares, la RDC est assurément un pays tourné sur l’environnement, une raison suffisante pour l’UCCM de créer la filière envi­ronnement considérée comme une science éternelle ;

– La modernisation des infrastruc­tures : les progrès qu’enregistre l’UCCM sont non seulement visibles techniquement par l’entremise de la qualité de ses produits, mais aus­si physiquement par la beauté des bâtiments qui sortent de terre dans l’enceinte même de l’université.

Tout porte à croire qu’après le pro­fesseur Biangani Gomanu Tampwo, l’UCCM n’a pas sombré, bien au con­traire, elle continue à briller de mille feux dans l’aréopage des Universi­tés privées du Congo.

La formation intégrale : le rêve du père !

Que la formation de l’homme con­golais, de la maternelle à l’Universi­té, se fasse sur un seul site, voilà le plus beau rêve du professeur Bi­angani Gomanu Tampwo, le type de rêves à ne raconter qu’aux personnes sur qui il est possible de placer de l’espoir. Nul ne saura dire s’il savait à quoi s’en tenir en confi­ant cela, mais à la grande satisfac­tion de ses proches, de sa famille et de la communauté, témoins et bénéficiaires, ce rêve grandiose a finalement quitté le monde de l’im­agination pour prendre corps au numéro 2317 de l’avenue Saio dans la commune de Kasavubu.

Désor­mais, des parents peuvent confier leurs rejetons à l’UCCM pour un cur­sus complet allant de la maternelle à l’Université. De quoi se bomber le torse en déclarant haut et fort que l’UCCM forme l’homme congolais.

Les pauvres, les démunis, les per­sonnes vulnérables, la République Démocratique du Congo en compte énormément à travers ses provinc­es. Pour Jerry Biangani, Expert en passation des marchés publics, la volonté du géniteur de l’UCCM doit être matérialisée comme il l’aurait souhaitée voire dans une version net­tement meilleure. Dans cette optique, l’Administrateur gestionnaire de l’Uni­versité Chrétienne Cardinal Malula, après des prospections et des études minutieuses, a lancé l’implantation de l’Université à travers les provinc­es et rassure que tour à tour, le Kon­go Central, la Tshopo ou encore le Haut-Katanga vont bientôt arborer les couleurs de l’UCCM.

Une âme bien née !

Qui veut aller loin, prépare sa mon­ture. Cette boutade trouve bien son sens dans la vie humaine où une génération passe le flambeau à une autre, lui transférant son passif et son actif. L’aisance, la luxure et toutes les richesses du monde comme héritage ne suffisent nullement pour espérer garder une bonne image au sein de la communauté, les cas de cette désil­lusion sont légion. Par ailleurs, une ai­sance de vie moulée dans une bonne formation peut ouvrir les vestibules des plus grands succès.

Expert en Gestion de Projet et Dével­oppement, Jerry Biangani peut être fier de figurer dans le cercle très ré­duit des riches héritiers ayant réussi à garder la barque à flot grâce à une formation pointillée et rigoureuse qui le place au piédestal du succès.

Les pauvres, les démunis, les per­sonnes vulnérables, la République Démocratique du Congo en compte énormément à travers ses provinc­es. Pour Jerry Biangani, Expert en passation des marchés publics, la volonté du géniteur de l’UCCM doit être matérialisée comme il l’aurait souhaitée voire dans une version net­tement meilleure. Dans cette optique, l’Administrateur gestionnaire de l’Uni­versité Chrétienne Cardinal Malula, après des prospections et des études minutieuses, a lancé l’implantation de l’Université à travers les provinc­es et rassure que tour à tour, le Kon­go Central, la Tshopo ou encore le Haut-Katanga vont bientôt arborer les couleurs de l’UCCM.

Une âme bien née !

Qui veut aller loin, prépare sa mon­ture. Cette boutade trouve bien son sens dans la vie humaine où une génération passe le flambeau à une autre, lui transférant son passif et son actif. L’aisance, la luxure et toutes les richesses du monde comme héritage ne suffisent nullement pour espérer garder une bonne image au sein de la communauté, les cas de cette désil­lusion sont légion. Par ailleurs, une ai­sance de vie moulée dans une bonne formation peut ouvrir les vestibules des plus grands succès.

Expert en Gestion de Projet et Dével­oppement, Jerry Biangani peut être fier de figurer dans le cercle très ré­duit des riches héritiers ayant réussi à garder la barque à flot grâce à une formation pointillée et rigoureuse qui le place au piédestal du succès.

Ce néo-quadragénaire traîne derrière lui un curriculum vitae étoffé offrant un merveilleux rapport connais­sance-compétence :

– Bac+5 en urbanisme et habitat (2005) ;

– Bac+5 en Droit privé et judiciaire (2018) ;

– Etudiant en Gestion marketing à la Télé Université du Québec ;

– Membre de cabinet du Ministre de l’Environnement de 2008 à 2015 ;

– Candidat député national dans la circonscription de la Lukunga en 2011 et 2018;

– Secrétaire Général du Parti Démocrate Chrétien (PDC).

Les lignes précédentes ont présenté les résultats de l’effort, de la volonté et de la conviction qu’incarne Jerry Biangani, cet homme déterminé à pérenniser une œuvre, à fructifier un héritage et à réaliser un rêve d’intérêt général. Des valeurs, des connais­sances et des compétences qui ont su dominer une jeunesse qui aurait pu se construire dans les frasques et dérapages de la vie qui sont presque inhérents aux héritiers ne sachant pas gérer. Lui, il a su se démarquer des regards condescendants, des commérages et autres mécanismes de découragement pour réussir à faire de l’Université Chrétienne Car­dinal Malula un partenaire de choix de l’Etat congolais quant à la forma­tion de l’élite congolaise.

 HESHIMA

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APPORT DE LA DIASPORA CONGOLAISE EN RDC LA RESPONSABILITÉ DE LA GOUVERNANCE ÉTATIQUE, Christian NDONGALA, AMBASSADEUR DE LA RDC AU BÉNÉLUX

Dans son discours prononcé à l’ouverture de la conférence-débat, l’ambassadeur de la République démocratique du Congo auprès de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg (Benelux), a quantifié les efforts que fournit la diaspora congolaise envers son pays d’origine. Cependant, il a souligné que cet apport ne doit pas remplacer le rôle régalien de l’Etat.

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Christian Ndongala a ouvert la cérémonie par un thème qui concerne d i r e c t e m e n t la majorité de l’auditoire, à savoir le rôle de la diaspora dans le développement de son pays d’origine. Devant des Congolais vivant en Europe réunis dans un amphithéâtre de l’ULB, le diplomate a d’abord mit l’accent sur l’importance de la bonne gouvernance en tant que fondement du progrès du pays. Cette pratique d’administration comprend entre autres les principes de transparence, de responsabilité et de non discrimination. 

Ces principes sont importants aussi bien pour le secteur public que privé. L’ambassadeur a, en cette circonstance, salué les efforts « considérables » fournis par l’inspecteur général des finances-chef de service, Jules Alingete, dans la lutte contre les détournements des deniers ainsi que des biens publics et la corruption. « Une bonne gouvernance est donc un élément essentiel pour lutter contre la pauvreté car elle favorise l’investissement et crée des emplois. », a-t-il déclaré, en affirmant que la gouvernance économique concerne aussi le climat des affaires. Et dans ces conditions, quel peut être alors le rôle de la diaspora ? S’est interrogé Christian Ndongala.

 Dans un écosystème responsable et apaisé, la diaspora peut représenter une chance pour la croissance nationale lorsqu’à l’évidence elle est orientée vers la création des valeurs, a-t-il argumenté. En République démocratique du Congo, à l’instar des nombreux pays en Afrique et dans le reste du monde, explique le diplomate congolais, le phénomène migratoire augmente et s’accompagne d’évolutions technologiques et infrastructurelles pouvant faciliter le transfert financier et non financier ainsi que la circulation des connaissances et des compétences. Néanmoins, ajoute-t-il, malgré cette évolution, des obstacles sont à déplorer, par exemple le faible appui aux contributions des membres de la diaspora et le coût élevé des transactions associées aux transferts de fonds.

Toutes ces entraves freinent encore l’exploitation des possibilités à tirer de la diaspora, estime l’ambassadeur de la RDC, alors qu’a-t-il fait remarquer, l’intégration des personnes issues de l’immigration est devenue aujourd’hui un enjeu majeur. Selon lui, les associations de la diaspora sont essentiellement considérées comme une interface dans le processus d’inclusion dans les pays d’accueil. Avec l’évolution du tissu associatif, une reconnaissance grandissante des membres de la diaspora est observée. 

Leur degré d’intégration n’a guère affecté les attaches qu’ils pourraient manifester à l’endroit de la mère patrie, fait remarquer Christian Ndongala. Dans ces conditions, il serait indispensable que ce dispositif se tourne également vers les pays d’origine. « Nous sommes heureux de constater que la diaspora congolaise contribue au développement socio-économique de la RDC dans les domaines tels que la santé, l’éducation, le développement rural et la création des petites et moyennes entreprises », s’est-il réjoui.

Contribution en milliards… 

Les transferts d’argent de la diaspora congolaise vers la République démocratique du Congo se chiffrent en milliards de dollars par année. Ce total est en effet évalué à 2,1 milliards de  dollars par an, d’après les estimations avancées par l’ambassadeur de la RDC en Belgique. « Ce montant représente plus ou moins 40 % du PIB de notre pays qui s’élevait à environ 5,4 milliards en 2019 […] », a-t-il ajouté. Cet engagement en faveur du pays d’origine se manifeste également au travers des transferts financiers, des activités socioculturelles et de plus en plus par un « éveil de conscience politique animé à partir de l’étranger », a-t-il constaté.

Au sujet de l’apport de cette diaspora à la mère patrie, Christian Ndongala a toutefois mis un bémol à ses propos. Au vu de ces ressources qui sont primordiales et méritent d’être saluées, une attention focalisée « exclusivement » sur la diaspora risque de « déresponsabiliser » l’Etat congolais. Car, bien que les apports au développement de la diaspora soient réels, ils ne sont pas en mesure de « modifier durablement les problèmes structurels », a-t-il affirmé.

 Heshima

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TEDDY LWAMBA, portrait d’un intérimaire qui a su électriser sa gestion

Ingénieur électromécanicien de formation et docteur en génie électrique (PhD), ce profil qualifié ne s’est pas dissocié des faits constatés tout au long de son intérim réalisé à la tête de la Société nationale d’électricité (SNEL). Retour sur un jeune directeur général adjoint qui a marqué les esprits il y a peu.

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Teddy Lwamba Muba dynamique jeune d’une trentaine d’années pourrait battre le record de précocité à la tête de la SNEL. Il est l’un des rares Congolais à assumer, à cet âge, des hautes fonctions au sein de cette société d’Etat en charge de la desserte en électricité en République démocratique du Congo. A ce jour, ce cadre supérieur de haute facture totalise plus de 12 ans d’expérience dans le secteur de l’électricité. Un profil adéquat pour une société comme la SNEL.

Pour parvenir à occuper la position de Directeur Général Adjoint, l’ascension de Teddy Lwamba ne s’est pas improvisée. «A la SNEL, je suis arrivé par un concours organisé par le COPIREP sur recommandation de la Banque mondiale qui avait demandé au gouvernement congolais de recruter des mandataires publics par cette voie, afin de s’assurer des bonnes compétences dans la gestion des quelques entreprises du portefeuille de l’Etat », a-t’il déclaré à un média au moment de son intérim comme DG de la SNEL.

 Un parcours adapté à la SNEL…

Né en République démocratique du Congo, Teddy Lwamba Muba a effectué ses études supérieures à la faculté de polytechnique de l’Université de Lubumbashi (UNILU). Ingénieur électromécanicien à la base, et doté d’un Master et d’un Doctorat en Génie électrique, il a eu à offrir ses services et son expertise dans certains pays d’Afrique ainsi que dans plusieurs pays d’Europe et d’Asie. Sa carrière, en effet, commence en 2011 en tant que chef de service Électricité et Instrumentation à la Société d’exploitation de Kipoi (SEK), une usine métallurgique avec concentrateur de cuivre.

 Par la suite, Teddy Lwamba est nommé au poste de coordonnateur de projet de la Centrale thermique de Luena en 2013, dans le cadre du projet Gécamines/CTL, en charge de la mise en œuvre des études de faisabilité d’une centrale thermique de 500 MW. Quelques années plus tard, on lui confiera la direction du projet ayant en charge la conception et l’exécution des grands travaux d’infrastructures électriques au Botswana, en Inde, en Bulgarie, en Italie et à Chypre. L’homme en profitera aussi pour passer son master. Docteur en génie électrique (PhD), il donne cours à l’Université de Lubumbashi et il est professeur visiteur à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et des plusieurs autres institutions universitaires tant nationales qu’internationales. Teddy Lwamba est également membre de l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), Zone Europe, et auteur de plusieurs ouvrages scientifiques et ce, malgré son jeune âge.

Il bouge les lignes à la SNEL…

 Suite à une situation d’empêchement de son Titulaire, Teddy Lwamba a pris à bras le corps les commandes de cette société réputée difficile à manœuvrer. Cela, dans un pays où les besoins en électricité se font de plus en plus sentir. Entre avril et juin 2023, nonobstant son bref intérim à la tête de la SNEL, le temps n’a pas eu d’emprise sur lui et son dynamisme sur le théâtre des opérations a particulièrement marqué les esprits. Pendant son intérim, ce fonceur a exécuté de plein pouvoir les décisions du Conseil d’administration de la SNEL, conformément à l’esprit de l’acte uniforme de l’OHADA.

En prenant les commandes de l’entreprise, Teddy Lwamba a en bon manager amélioré les recettes, par la mise en place des politiques de recouvrements à tous les niveaux de sa clientèle et ceci a permis d’augmenter de 40% les recettes en vue de soutenir les moyens de sa politique de gestion. Il a remis en service un groupe à l’arrêt ( le GZ14 de Zongo 1), résolu le problème d’avarie des transformateurs à Kinshasa et dans l’arrière pays. Teddy Lwamba a mis urgemment le pied à l’étrier en payant les frais de fonctionnement des centrales pour fluidifier le travail en zone enclavée. Après la touche  de gestion dans l’amélioration des recettes et une redynamisation de la politique commerciale, ce Docteur en électricité, a permis au réseau SNEL de réduire sensiblement ses black-out, permettant ainsi un travail de qualité aux industriels. Des lignes ont suffisamment bougé en un temps record. La maîtrise des problèmes, à n’en point douter, le met à l’aise dans son domaine de prédilection. 

 Dido Nsapu

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KINSHASA LA PLUS GRANDE VILLE FRANCOPHONE AU RYTHME DES JEUX

Comme en 1974, lors du combat (du siècle) qui avait opposé Mohamed Ali à Georges Foreman, Kinshasa se prépare à vibrer au rythme de la 9e édition des Jeux de la Francophonie.

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 À partir de ce 28 juillet 2023, Kinshasa sera sous les feux de la rampe avec le début des IXe Jeux de la Francophonie. Non seulement que des délégations venant de l’étranger vont envahir la capitale congolaise, mais, plus de 400 journalistes représentants des médias du monde vont relayer en temps réel l’ambiance festive qui va y régner. Trônant à la première place du classement depuis 2016 comme la ville la plus francophone du monde, Kinshasa va pendant dix jours offrir son hospitalité légendaire à ses hôtes, leur proposant ce que le Congo a de mieux, notamment sa culture. Etant sur les terres de Chancel Mbemba, de Trésor Lualua et de bien d’autres sportifs congolais de renom, les participants à cet événement haut en couleurs ne pourront pas s’ennuyer. Le pays de Papa Wemba et de Patrice-Emery Lumumba leur ouvre ses bras en guise de signe d’accueil. 

Quid de Kinshasa ? 

Capitale et plus grande ville de la RDC, Kinshasa s’étend sur 9 965 Km². La ville est située sur la rive sud du fleuve Congo, au niveau du Pool Malebo et fait face à Brazzaville, capitale de la République du Congo. Avec une population estimée à 17 millions d’habitants, Kinshasa est la plus grande agglomération francophone du monde – le français y est parlé comme langue officielle.

Selon les chiffres de l’OIF, près de 51% de la population de la RDC parle le français, ce qui la place à la première place du Top 10 des villes les plus francophones du monde, à savoir : Abidjan, Yaoundé, Bamako, Casablanca, Ouagadougou, Alger, Dakar et Montréal. Occupé depuis plusieurs siècles par des peuples bantous dont les Teke et les Humbu, Kinshasa est le cœur économique et politique, voire culturel de la RDC. Cette ville qui s’appelait Léopoldville avant 1966, est une mosaïque des quartiers typiques congolais incarnant plusieurs facettes.

 La culture congolaise 

Terre d’avenir, la RDC, ce géant d’Afrique entouré de neuf pays, est une nation accueillante. Au-delà des compétitions des IXe Jeux de la Francophonie qui se dérouleront dans sa capitale, les délégations étrangères auront l’opportunité de s’intéresser à la riche et variée culture congolaise dont la peinture, la sculpture, la musique, le théâtre, la littérature, la peinture, le cinéma… Après avoir participé aux concours organisés dans les foyers culturels tels que l’Académie des Beaux-Arts et le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, ils pourront, sûrement, baigner dans la grande ambiance festive qui caractérise le Congo : savourer la diversité culinaire congolaise, s’informer sur l’aspect linguistique (environ 400 langues parlées), ou s’intéresser à la danse et à la musique congolaise. Terre des rythmes, le Congo place la musique au centre de toute activité humaine, pour célébrer différents événements, malheureux tout comme heureux. La ville de Kinshasa, en effet, a reçu le prestigieux titre de ville créative dans le domaine de la musique par l’UNESCO, parce que considérée comme un véritable laboratoire créatif de la musique, particulièrement de la rumba. Par ailleurs, ils pourront visiter les sites touristiques urbains.

Moment mémorable 

Tout bien considéré, l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie en RDC est un événement qui sera marqué d’une pierre blanche du point de vue sportif et culturel. Il y a 49 ans, Kinshasa organisait le combat du siècle entre Muhammad Ali et Georges Foreman, qui avait eu lieu le 30 octobre 1974. Evénement resté immortel, si ce combat de boxe fut une occasion favorable de marketing pour le Zaïre et pour le Président Mobutu, son parrain, ce fut le jour où Muhammad Ali entra dans la légende.

 Hubert MWIPATAYI

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