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OVD :Victor Tumba Tshikela, prêt à relever le défi de la reconstruction du Congo

Le 08 juin 2020, un vent nouveau a soufflé à l’Office des Voiries et Drainage (OVD) suite à la nomination, par ordonnance présidentielle N°20/47, de Messieurs Victor Tumba Tshikela et Pico Mwepu Kanyanta Bilonda pour présider aux destinées de cet Etablissement Public en qualité de Directeur Général et Directeur Général Adjoint. Une nouvelle qui a été accueillie avec faste au sein de l’Office où Victor Tumba garde une excellente cote du fait de sa brillante carrière dans le domaine des Voiries et Drainage mais aussi dans celui de l’Aménagement du Territoire.

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L’homme de la situation !

Aussitôt qu’il a pris ses fonctions, Victor Tumba Tshikela va se lancer dans une grande mission d’itinérance à travers la ville-province de Kinshasa et dans les autres provinces de la République afin de faire un état des lieux dans le cadre de plusieurs programmes du Gouvernement pour lesquels l’Office des Voiries et Drainage joue le rôle d’expert en matière d’aménagement, de construction ou encore celui de maître d’ouvrage délégué. C’est au cours de ses itinérances dans la ville de Kinshasa que le DG Victor Tumba Tshikela s’est rendu compte que les sauts-demouton spécialement celui du quartier Pompage dans la commune de Ngaliema, n’est pas totalement prêt à être livré.

Dans sa partie basse, ce pont aérien doit bénéficier d’un aménagement particulier afin de rendre aisée la circulation en lieu et place de créer un autre problème d’embouteillage. En dehors de chantiers des sauts-de-mouton, Victor Tumba s’est également lancé corps et âme dans la lutte antiérosive ainsi que dans les curages des caniveaux.

Dans les différentes provinces qu’il a visitées, le numéro un de l’OVD a voulu concilier les différents rapports reçus par l’entremise des directions provinciales de l’Office avec la réalité sur terrain. Partout où il est passé, le DG Tumba Tshikela s’est penché sur les conditions de travail de ses agents, leur mode de fonctionnement et la qualité de leurs équipements, en exprimant l’ardent désir de voir l’OVD s’implanter dans toutes les agglomérations urbaines de la RDC afin de mieux cerner les problèmes relatifs aux infrastructures et les endiguer de manière optimale.

Victor Tumba Tshikela DG OVD

Ingénieur civil de construction de par sa formation, ancien fonctionnaire de l’Etat au Ministère des Travaux Publics avec une expérience avérée en matière de contrôle et suivi des projets d’infrastructures, à 66 ans, cet homme occupe le poste de Directeur Général de l’OVD pour la deuxième fois. Il y avait auparavant exercé les mêmes fonctions pendant quatre bonnes années soit de novembre 2008 à décembre 2012. Grâce à son expertise acquise du fait de baigner, depuis la fin de ses études dans le secteur des Voiries, d’assainissement et de drainage, Victor Tumba a été plusieurs fois conseillers dans des cabinets du Ministère des Travaux Publics et aménagement du territoire

Fierté nationale, l’actuel DG de l’OVD est aussi une fierté congolaise à l’échelle internationale pour avoir été Expert auprès du BTC (Bureau Technique de Contrôle), Consultant national à la BAD pour la lutte antiérosive. Il a également été membre de la Commission de certification de la dette intérieure et plus tard, Coordonnateur de la grande commission nationale de suivi du programme sino-congolais.

Un backgroung qui parle !

De son premier passage à la tête de l’OVD, Victor Tumba Tshikela a laissé des traces que le poids du temps a rendues indélébiles. Des œuvres notables lui sont créditées : – La réhabilitation du tronçon 1ère Rue-Echangeur sur le boulevard Lumumba ; – La réhabilitation des avenues Mushie à Lingwala, des Cliniques et Batetela à Gombe et la chaussée de Kimwenza à Yolo dans la commune de Kalamu ; – La lutte contre les érosions à la cité Mama Mobutu à Kinshasa, mais aussi celle de l’aéroport de Bimpemba, des avenues mobile, Misesa et Kasavubu à Mbuji-Mayi dans la Province du Kasaï-Oriental. Dans la ville de Tshikapa, Victor Tumba a lancé et coordonné la réalisation des travaux de réhabilitation des avenues Kambala et de la Révolution ; du boulevard Lumumba à Kananga dans la province du Kasaï central. A Gemena dans la province du Sud-Ubangi, les avenues de l’aéroport, de l’hôpital et Mobutu portent également les marques du DG Tumba Tshikela. Il sied de noter que la Ville de Gemena était déjà concernée par un vaste programme de l’OVD consistant à construire 5 400 Km afin de mieux désengorger la circulation des personnes et de leurs biens.

Pico Mwepu Kanyanta Bilonda DGA OVD

Synergie avec le personnel !

 Les cadres et agents de l’OVD ont chaleureusement accueilli la nomination de Victor Tumba, un gestionnaire qui a marqué leurs esprits en réadaptant lors de son dernier passage, la convention collective de ladite entreprise en vue d’établir une paix sociale durable et prendre en compte aussi les soins de santé du personnel grâce notamment à l’érection d’un centre hospitalier moderne. Le Directeur Général de l’OVD est présenté comme un coach qui a toujours su imprimer son rythme de travail avec amour et tact. Pour Victor Tumba Tshikela,  les agents de l’OVD doivent être des valeurs sûres incontestables à travers le monde. C’est dans cette perspective qu’il se bat becs et ongles pour leur décrocher des formations de renforcement des capacités afin qu’ils demeurent performants et compétitifs. Ainsi, lors de la prochaine mise en place des brigades de l’OVD à travers les agglomérations urbaines de la RDC, la présence de ces agents sera une assurance de plus pour un travail de qualité. C’est donc le cœur léger que de nombreuses personnes attendent des résultats probants de la gestion Tumba Tshikela, qui travaille à la tête d’un duo qu’il forme avec son Adjoint Pico Mwepu Kanyanta Bilonda, un diplômé en Management, domaine lequel il prépare une thèse en Management de transport. Victor Tumba a des atouts pour la matérialisation de la vision du Président Tshisekedi notamment dans la reconstruction du grand Congo. Son dévouement sur terrain depuis sa nomination en juin dernier, démontre bien toute sa volonté de voir se réaliser la vision du Chef de l’Etat. 

De grands travaux à travers le pays

Avec les moyens financiers rendus disponibles par le Fonds National d’Entretien Routier (FONER), l’OVD a ouvert plusieurs chantiers dans l’arrière-pays, entrant dans le cadre du vaste programme dénommé PER 2020 (Programme d’Entretien Routier 2020). Par le truchement de ce PER 2020, les 25 provinces de la RDC ainsi que la ville Province de Kinshasa ont bénéficié d’un financement du FONER pour redorer l’image des provinces congolaises en les mettant au standard des infrastructures de la ville de Kinshasa. C’est dans le but de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux en synchronisant le tempo de réalisation à travers toute la République que le DG Tumba a entamé une série des visites. Celles-ci poursuivaient deux objectifs : suivre l’évolution des travaux PER et annoncer le début prochain du programme Tshilejelu. 

Grâce au PER 2020 et à Tshilejelu, l’OVD déclenche la reconstruction du Congo

L ’Office des voiries et drainage est placé sous la tutelle du Ministère des Infrastructures et Travaux publics. Son objet social ou la mission de l’OVD se répartit en plusieurs volets à savoir : – Concevoir, construire, entretenir, contrôler et surveiller, aménager, moderniser et développer les infrastructures urbaines des voiries et d’assainissement ; – Exécuter et faire exécuter les travaux neufs ou d’entretiens relatifs aux réseaux des voiries et drainage des agglomérations suivant les programmes établis ou proposés par la commission routière régionale concernée ; – Participer en tant que conseiller technique à l’élaboration des plans d’urbanisme des agglomérations ; – Desservir les agglomérations qui demandent son intervention pour atteindre les objectifs.

Relever le défi de la reconstruction !

Nommé par Ordonnance présidentielle N°20/47 du 08 juin 2020, le comité de gestion de l’Office des Voiries et Drainage (OVD), dirigé par le Directeur Général Victor Tumba, impulse bien différents chantiers tant à Kinshasa qu’à l’intérieur du pays. Cinq mois après, les travaux qu’abat l’OVD seul ou en partenariat avec d’autres entreprises avancent significativement, à la grande satisfaction de la population congolaise. Ils n’ont pas eu besoin de beaucoup de temps pour impulser une nouvelle dynamique. Le DG Victor Tumba Tshikela et le DGA Pico Mwepu Kanyanta Bilonda, se sont directement mis au travail. Dans la capitale congolaise, les chantiers de routes et sautsde-mouton que construit l’OVD, évoluent à grands pas. Le 25 juin, soit deux semaines après leur nomination, les nouveaux dirigeants avaient effectué une descente sur terrain, visitant différents chantiers : Don Bosco au quartier Pompage (Ngaliema), RTNC, Socimat, Mandela… En tant qu’ancien fonctionnaire de l’Etat, Victor Tumba sait très bien organiser le travail, son background dans le domaine de la construction, de l’entretien, du développement et de la modernisation des infrastructures. Dans ses lourdes charges, il peut compter sur le sérieux du DGA Pico Mwepu.

Kinshasa

Dans la capitale de la RDC, siège des Institutions, les ouvrages de l’Office des Voiries et Drainage ne sont presque plus à présenter, car ils sont visibles dans les quatre coins de la ville.

– Les sauts-de-mouton : ces ponts aériens censés désengorger la ville de Kinshasa de ses embouteillages monstres, ouverts aux quartiers pompages dans la commune de Ngaliema, aux RondsPoints socimat et Mandela dans la Commune de la Gombe, au croisement des avenues Sergent Moke et libération dans la Commune de Lingwala sont quasiment dans leurs dernières phases.

 – La disparition de l’érosion Elimo Santu : cet affaissement de terre a coupé en deux l’avenue Université entre les arrêts Elimo santu et intendance suite à une pluie dans la nuit du 25 au 26 novembre 2019. Le Chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi étant descendu sur place, avait exigé une intervention urgente de l’OVD pour remblayer promptement le terrain. Ce qui est chose faite à ce jour, à la grande satisfaction des populations de ce coin. Une autre érosion en phase d’être totalement résorbée, c’est celle du site Mukaba au quartier Binza Ozone dans la commune de Ngaliema. 

– D’autres réalisations dans la ville de Kinshasa sont entre autres, la réhabilitation des avenues Pétunias dans la commune de Limete, Luambo Makiadi (Commune de Kinshasa), Kulumba (Masina), Pelende Tshisekedi (Nsele), la place Echangeur (Commune de Lemba), les avenues Forces publiques et Saïo (Commune de Kasa-Vubu),de la Paix et du Rond-Point Don Bosco au quartier Pompage (Ngaliema).

AMENAGEMENT ROND POINT POMPAGE

Avant
Pendant
Après

AVENUE DE LA PAIX

Avant
Pendant
Après

AVENUE LIBERATION

Avant
Après

AVENUE DON BOSCO

Avant
Après

EROSION ELIMO SANTU (LIVULU)

Avant
Après

Kikwit (province du Kwilu)

Le Directeur Général de l’OVD a effectué, du 07 au 09 septembre 2020, une visite à Kikwit, cheflieu de la province de Kwilu, afin de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de voirie urbaine. Dans cette partie du pays, il est question de la réhabilitation du boulevard national et de la lutte antiérosive sur le site appelé Kaggwa, dans la commune de Lukemi. Avancés à plus de 60 % durant le dernier séjour du DG Victor Tumba, les travaux de réhabilitation du boulevard national ainsi que l’ouvrage construit pour lutter contre l’érosion du site Kaggwa sont presque terminés, à ce jour. A Matadi dans le Kongo Central, à Kisangani dans la Province de la Tshopo comme dans celles de l’Equateur, de Bas-Uelé ou encore du Maniema, les Directions provinciales de l’Office des Voiries et Drainage sont également en train d’abattre un travail remarquable aussi bien dans la construction que dans la réhabilitation des agglomérations qui reviennent aux attributions de cet établissement public. Au Kasaï central, la population salue aussi le travail qu’abat l’OVD, grâce au directeur provincial Alain Tshimbalanga. A Mbuji Mayi dans le Kasaï oriental, le programme d’entretien routier a fait disparaître de nombreux sites érosifs à savoir : Mbala wa Tshitolo, Dipemba, Tshamba dont une autre tête est en voie d’être maitrisée et se poursuit encore sur l’avenue Mbuyi Mulumba. L’OVD se déploie ardemment pour étouffer l’érosion Bobo à proximité de l’Église Saint-David, qui pourrait endommager le bâtiment de la Banque centrale à Mbuji-Mayi. Dans la ville de Kananga, le DG de l’OVD ainsi que toute la délégation sont arrivés le 08 octobre après avoir parcouru 180 Kilomètres de route. Sur place, ils ont inspecté les travaux réalisés sur les avenues Révolution, du commerce et ont lancé les travaux pour avaler l’érosion Sncc. A Kabinda et à Muene-Ditu dans la province de Lomami, la délégation a rencontré la liesse des populations suite aux différentes réalisations. Des caniveaux dans la ville de Kabinda, une première historique, la réhabilitation de l’avenue Kabinda Kande (650 mètres) ont conquis des coeurs. Et la simple annonce du projet Tshilejelu a suscité de l’espoir pour madame Fidéline Mutondj, maire de Muene-Ditu qui voit déjà sa ville se développer grâce à ce vaste programme. Tshikapa, chef-lieu de la Province du Kasaï a constitué la dernière étape de cette première phase de visites des travaux contenus dans le Programme d’Entretien Routier (PER 2020). A cette occasion, le Vice-Premier Ministre en charge des Infrastructures et Travaux Publics, Willy Ngoopos Sunzhel a, lui-même effectué le déplacement, le vendredi 13 novembre dernier, afin de palper du doigt les différentes réalisations de l’OVD dans cette entité.

Accompagné du Directeur Général de l’Office des Voiries et Drainage, Victor Tumba Tshikela et du Vice-Gouverneur de Province Gaston Nkole, l’autorité tutélaire s’est rendue à la rivière Kasaï où le pont du même nom s’était cassé le 23 octobre 2020. Sur place, il a préconisé la reprise du trafic sur la rivière à l’aide d’un bac et d’un pont flottant. Alors que le bac est déjà opérationnel, le pont flottant doit incessamment partir de Kisangani pour rallier le Kasaï. Le Vice-Premier Ministre a également été sur le site de la rivière Tshikapa où un pont est en train d’être jeté afin de relier les communes de Dibumba 1 et 2 à celle de Kanzala et au pont Kasaï. Le Patron des Infrastructures de la RDC, a aussi visité le chantier d’assainissement et d’entretien du Boulevard Lumumba et un autre Pont sur la rivière Kasaï reliant la colline de Dibumba à celle de Gele, avant de clore cette série par la visite de la route Tshikapa-Kamwesha.

Tshilejelu, un plan national de reconstruction

Comme souligné dans les lignes précédentes, le Directeur Général de l’OVD, Victor Tumba Tshikela, accompagné du Directeur de Cabinet adjoint chargé des questions techniques du Vice-Premier Ministre, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, ont effectué une tournée dans l’espace Grand Kasaï, non seulement pour palper du doigt les résultats du PER 2020 mais aussi et surtout pour annoncer le lancement très prochainement du projet Tshilejelu (pilote), initié sous l’impulsion du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, qui vise à doter la RDC, de Kinshasa aux autres provinces, des infrastructures dignes et respectables. 

Traduit comme pilote, Tshilejelu sera lancé dans un premier temps dans les provinces démembrées du Grand Kasaï et dans la ville province de Kinshasa avant de s’étendre sur le reste du pays. A cette même occasion, le Directeur Général de l’Office des Voiries et Drainage a fait savoir que le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo «est soucieux des problèmes de développement des infrastructures non pas seulement dans la ville de Kinshasa mais aussi à travers tout le pays». « Le projet Tshilejelu en est une preuve éloquente », a-t-il précisé. Pour la seule ville de Mbuji-Mayi, Tshilejelu consiste aux travaux de la voirie urbaine sur 25 kilomètres. A Kinshasa la capitale et sur l’ensemble de la RDC, l’OVD est maître d’œuvre et constructeur des plusieurs routes d’intérêt public. Il sied de relever que Tshilejelu consistera à construire 140 kilomètres de routes répartis comme suit : 40 kilomètres à Kinshasa et 100 kilomètres dans l’espace Grand Kasaï dans lequel la ville de Mbuji-mayi bénéficiera de 25 km, Kananga 35 km, Tshikapa 15 km, Kabinda 10 km, Lusambo 10 km et Mwene-Ditu 5 Km.

Olyncia Muhong

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APPORT DE LA DIASPORA CONGOLAISE EN RDC LA RESPONSABILITÉ DE LA GOUVERNANCE ÉTATIQUE, Christian NDONGALA, AMBASSADEUR DE LA RDC AU BÉNÉLUX

Dans son discours prononcé à l’ouverture de la conférence-débat, l’ambassadeur de la République démocratique du Congo auprès de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg (Benelux), a quantifié les efforts que fournit la diaspora congolaise envers son pays d’origine. Cependant, il a souligné que cet apport ne doit pas remplacer le rôle régalien de l’Etat.

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Christian Ndongala a ouvert la cérémonie par un thème qui concerne d i r e c t e m e n t la majorité de l’auditoire, à savoir le rôle de la diaspora dans le développement de son pays d’origine. Devant des Congolais vivant en Europe réunis dans un amphithéâtre de l’ULB, le diplomate a d’abord mit l’accent sur l’importance de la bonne gouvernance en tant que fondement du progrès du pays. Cette pratique d’administration comprend entre autres les principes de transparence, de responsabilité et de non discrimination. 

Ces principes sont importants aussi bien pour le secteur public que privé. L’ambassadeur a, en cette circonstance, salué les efforts « considérables » fournis par l’inspecteur général des finances-chef de service, Jules Alingete, dans la lutte contre les détournements des deniers ainsi que des biens publics et la corruption. « Une bonne gouvernance est donc un élément essentiel pour lutter contre la pauvreté car elle favorise l’investissement et crée des emplois. », a-t-il déclaré, en affirmant que la gouvernance économique concerne aussi le climat des affaires. Et dans ces conditions, quel peut être alors le rôle de la diaspora ? S’est interrogé Christian Ndongala.

 Dans un écosystème responsable et apaisé, la diaspora peut représenter une chance pour la croissance nationale lorsqu’à l’évidence elle est orientée vers la création des valeurs, a-t-il argumenté. En République démocratique du Congo, à l’instar des nombreux pays en Afrique et dans le reste du monde, explique le diplomate congolais, le phénomène migratoire augmente et s’accompagne d’évolutions technologiques et infrastructurelles pouvant faciliter le transfert financier et non financier ainsi que la circulation des connaissances et des compétences. Néanmoins, ajoute-t-il, malgré cette évolution, des obstacles sont à déplorer, par exemple le faible appui aux contributions des membres de la diaspora et le coût élevé des transactions associées aux transferts de fonds.

Toutes ces entraves freinent encore l’exploitation des possibilités à tirer de la diaspora, estime l’ambassadeur de la RDC, alors qu’a-t-il fait remarquer, l’intégration des personnes issues de l’immigration est devenue aujourd’hui un enjeu majeur. Selon lui, les associations de la diaspora sont essentiellement considérées comme une interface dans le processus d’inclusion dans les pays d’accueil. Avec l’évolution du tissu associatif, une reconnaissance grandissante des membres de la diaspora est observée. 

Leur degré d’intégration n’a guère affecté les attaches qu’ils pourraient manifester à l’endroit de la mère patrie, fait remarquer Christian Ndongala. Dans ces conditions, il serait indispensable que ce dispositif se tourne également vers les pays d’origine. « Nous sommes heureux de constater que la diaspora congolaise contribue au développement socio-économique de la RDC dans les domaines tels que la santé, l’éducation, le développement rural et la création des petites et moyennes entreprises », s’est-il réjoui.

Contribution en milliards… 

Les transferts d’argent de la diaspora congolaise vers la République démocratique du Congo se chiffrent en milliards de dollars par année. Ce total est en effet évalué à 2,1 milliards de  dollars par an, d’après les estimations avancées par l’ambassadeur de la RDC en Belgique. « Ce montant représente plus ou moins 40 % du PIB de notre pays qui s’élevait à environ 5,4 milliards en 2019 […] », a-t-il ajouté. Cet engagement en faveur du pays d’origine se manifeste également au travers des transferts financiers, des activités socioculturelles et de plus en plus par un « éveil de conscience politique animé à partir de l’étranger », a-t-il constaté.

Au sujet de l’apport de cette diaspora à la mère patrie, Christian Ndongala a toutefois mis un bémol à ses propos. Au vu de ces ressources qui sont primordiales et méritent d’être saluées, une attention focalisée « exclusivement » sur la diaspora risque de « déresponsabiliser » l’Etat congolais. Car, bien que les apports au développement de la diaspora soient réels, ils ne sont pas en mesure de « modifier durablement les problèmes structurels », a-t-il affirmé.

 Heshima

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TEDDY LWAMBA, portrait d’un intérimaire qui a su électriser sa gestion

Ingénieur électromécanicien de formation et docteur en génie électrique (PhD), ce profil qualifié ne s’est pas dissocié des faits constatés tout au long de son intérim réalisé à la tête de la Société nationale d’électricité (SNEL). Retour sur un jeune directeur général adjoint qui a marqué les esprits il y a peu.

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Teddy Lwamba Muba dynamique jeune d’une trentaine d’années pourrait battre le record de précocité à la tête de la SNEL. Il est l’un des rares Congolais à assumer, à cet âge, des hautes fonctions au sein de cette société d’Etat en charge de la desserte en électricité en République démocratique du Congo. A ce jour, ce cadre supérieur de haute facture totalise plus de 12 ans d’expérience dans le secteur de l’électricité. Un profil adéquat pour une société comme la SNEL.

Pour parvenir à occuper la position de Directeur Général Adjoint, l’ascension de Teddy Lwamba ne s’est pas improvisée. «A la SNEL, je suis arrivé par un concours organisé par le COPIREP sur recommandation de la Banque mondiale qui avait demandé au gouvernement congolais de recruter des mandataires publics par cette voie, afin de s’assurer des bonnes compétences dans la gestion des quelques entreprises du portefeuille de l’Etat », a-t’il déclaré à un média au moment de son intérim comme DG de la SNEL.

 Un parcours adapté à la SNEL…

Né en République démocratique du Congo, Teddy Lwamba Muba a effectué ses études supérieures à la faculté de polytechnique de l’Université de Lubumbashi (UNILU). Ingénieur électromécanicien à la base, et doté d’un Master et d’un Doctorat en Génie électrique, il a eu à offrir ses services et son expertise dans certains pays d’Afrique ainsi que dans plusieurs pays d’Europe et d’Asie. Sa carrière, en effet, commence en 2011 en tant que chef de service Électricité et Instrumentation à la Société d’exploitation de Kipoi (SEK), une usine métallurgique avec concentrateur de cuivre.

 Par la suite, Teddy Lwamba est nommé au poste de coordonnateur de projet de la Centrale thermique de Luena en 2013, dans le cadre du projet Gécamines/CTL, en charge de la mise en œuvre des études de faisabilité d’une centrale thermique de 500 MW. Quelques années plus tard, on lui confiera la direction du projet ayant en charge la conception et l’exécution des grands travaux d’infrastructures électriques au Botswana, en Inde, en Bulgarie, en Italie et à Chypre. L’homme en profitera aussi pour passer son master. Docteur en génie électrique (PhD), il donne cours à l’Université de Lubumbashi et il est professeur visiteur à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et des plusieurs autres institutions universitaires tant nationales qu’internationales. Teddy Lwamba est également membre de l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), Zone Europe, et auteur de plusieurs ouvrages scientifiques et ce, malgré son jeune âge.

Il bouge les lignes à la SNEL…

 Suite à une situation d’empêchement de son Titulaire, Teddy Lwamba a pris à bras le corps les commandes de cette société réputée difficile à manœuvrer. Cela, dans un pays où les besoins en électricité se font de plus en plus sentir. Entre avril et juin 2023, nonobstant son bref intérim à la tête de la SNEL, le temps n’a pas eu d’emprise sur lui et son dynamisme sur le théâtre des opérations a particulièrement marqué les esprits. Pendant son intérim, ce fonceur a exécuté de plein pouvoir les décisions du Conseil d’administration de la SNEL, conformément à l’esprit de l’acte uniforme de l’OHADA.

En prenant les commandes de l’entreprise, Teddy Lwamba a en bon manager amélioré les recettes, par la mise en place des politiques de recouvrements à tous les niveaux de sa clientèle et ceci a permis d’augmenter de 40% les recettes en vue de soutenir les moyens de sa politique de gestion. Il a remis en service un groupe à l’arrêt ( le GZ14 de Zongo 1), résolu le problème d’avarie des transformateurs à Kinshasa et dans l’arrière pays. Teddy Lwamba a mis urgemment le pied à l’étrier en payant les frais de fonctionnement des centrales pour fluidifier le travail en zone enclavée. Après la touche  de gestion dans l’amélioration des recettes et une redynamisation de la politique commerciale, ce Docteur en électricité, a permis au réseau SNEL de réduire sensiblement ses black-out, permettant ainsi un travail de qualité aux industriels. Des lignes ont suffisamment bougé en un temps record. La maîtrise des problèmes, à n’en point douter, le met à l’aise dans son domaine de prédilection. 

 Dido Nsapu

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KINSHASA LA PLUS GRANDE VILLE FRANCOPHONE AU RYTHME DES JEUX

Comme en 1974, lors du combat (du siècle) qui avait opposé Mohamed Ali à Georges Foreman, Kinshasa se prépare à vibrer au rythme de la 9e édition des Jeux de la Francophonie.

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 À partir de ce 28 juillet 2023, Kinshasa sera sous les feux de la rampe avec le début des IXe Jeux de la Francophonie. Non seulement que des délégations venant de l’étranger vont envahir la capitale congolaise, mais, plus de 400 journalistes représentants des médias du monde vont relayer en temps réel l’ambiance festive qui va y régner. Trônant à la première place du classement depuis 2016 comme la ville la plus francophone du monde, Kinshasa va pendant dix jours offrir son hospitalité légendaire à ses hôtes, leur proposant ce que le Congo a de mieux, notamment sa culture. Etant sur les terres de Chancel Mbemba, de Trésor Lualua et de bien d’autres sportifs congolais de renom, les participants à cet événement haut en couleurs ne pourront pas s’ennuyer. Le pays de Papa Wemba et de Patrice-Emery Lumumba leur ouvre ses bras en guise de signe d’accueil. 

Quid de Kinshasa ? 

Capitale et plus grande ville de la RDC, Kinshasa s’étend sur 9 965 Km². La ville est située sur la rive sud du fleuve Congo, au niveau du Pool Malebo et fait face à Brazzaville, capitale de la République du Congo. Avec une population estimée à 17 millions d’habitants, Kinshasa est la plus grande agglomération francophone du monde – le français y est parlé comme langue officielle.

Selon les chiffres de l’OIF, près de 51% de la population de la RDC parle le français, ce qui la place à la première place du Top 10 des villes les plus francophones du monde, à savoir : Abidjan, Yaoundé, Bamako, Casablanca, Ouagadougou, Alger, Dakar et Montréal. Occupé depuis plusieurs siècles par des peuples bantous dont les Teke et les Humbu, Kinshasa est le cœur économique et politique, voire culturel de la RDC. Cette ville qui s’appelait Léopoldville avant 1966, est une mosaïque des quartiers typiques congolais incarnant plusieurs facettes.

 La culture congolaise 

Terre d’avenir, la RDC, ce géant d’Afrique entouré de neuf pays, est une nation accueillante. Au-delà des compétitions des IXe Jeux de la Francophonie qui se dérouleront dans sa capitale, les délégations étrangères auront l’opportunité de s’intéresser à la riche et variée culture congolaise dont la peinture, la sculpture, la musique, le théâtre, la littérature, la peinture, le cinéma… Après avoir participé aux concours organisés dans les foyers culturels tels que l’Académie des Beaux-Arts et le Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, ils pourront, sûrement, baigner dans la grande ambiance festive qui caractérise le Congo : savourer la diversité culinaire congolaise, s’informer sur l’aspect linguistique (environ 400 langues parlées), ou s’intéresser à la danse et à la musique congolaise. Terre des rythmes, le Congo place la musique au centre de toute activité humaine, pour célébrer différents événements, malheureux tout comme heureux. La ville de Kinshasa, en effet, a reçu le prestigieux titre de ville créative dans le domaine de la musique par l’UNESCO, parce que considérée comme un véritable laboratoire créatif de la musique, particulièrement de la rumba. Par ailleurs, ils pourront visiter les sites touristiques urbains.

Moment mémorable 

Tout bien considéré, l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie en RDC est un événement qui sera marqué d’une pierre blanche du point de vue sportif et culturel. Il y a 49 ans, Kinshasa organisait le combat du siècle entre Muhammad Ali et Georges Foreman, qui avait eu lieu le 30 octobre 1974. Evénement resté immortel, si ce combat de boxe fut une occasion favorable de marketing pour le Zaïre et pour le Président Mobutu, son parrain, ce fut le jour où Muhammad Ali entra dans la légende.

 Hubert MWIPATAYI

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