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EUSTACHE MUHANZI, CE QUE L’ON SAIT DE SES ACTIONS

Au-delà de ses occupations d’Etat, Eustache Muhanzi Mubembe mène aussi plusieurs actions sociales à travers une fondation qui porte son nom. Portrait d’un homme qui aime agir sans tambour ni trompette en faveur de la population, particulièrement celle du Sud-Kivu.

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Dans la province du Sud-Kivu, précisément dans le territoire de Kabare, les empreintes des œuvres sociales du ministre d’Etat Eustache Muhanzi sont visibles. En septembre 2022, des sacs de ciment et tôles ont été offerts à Kabare Nord pour participer à la construction des écoles, une salle polyvalente et une salle de formation en informatique.

Ceci dans le but de contribuer au développement durable de cette partie de la province du Sud-Kivu. A Lugendo, l’Ep Ishungu a bénéficié d’un lot de tôles, alors que l’institut Nyamukola de Birava a reçu des sacs de ciment pour l’aménagement d’une salle d’informatique afin de faciliter l’éducation des enfants dans cette partie de la province du Sud-Kivu. 

De Lugendo en passant par Ishungu, Birava, jusqu’à Luhihi, la population avait réceptionné des dons des mains propres du président de la Fondation Muhanzi Mubembe Eustache. Au total, sept écoles protestantes et certaines dans le secteur catholique ont bénéficié de l’appui de cette fondation.

En juillet 2023, d’autres actions ont été initiées par le ministre d’État, ministre de la Décentralisation et Réformes institutionnelles, Eustache Muhanzi Mubembe. Ce dernier a posé, le 8 juillet, devant une foule en liesse, la première pierre qui va lancer les travaux d’érection des nouvelles salles de classe de l’E.P. Mugobe. Il s’agit de l’agencement de 14 salles de classe en dur et répondant au standard international pour l’école primaire Bugobe, toujours dans le territoire de Kabare, au Sud-Kivu. L’initiative et le financement sont l’œuvre de sa fondation qui répond aux besoins de formation dans sa communauté.

Muhanzi, discret mais efficace… 

Effacé à dessein, croyant plus aux œuvres qu’aux discours, père d’une famille croyante et chrétienne, l’homme se distingue par la cinquantaine révolue – 55 ans exactement. Ancien du petit séminaire de Katudwe Cibimbi à Nyangezi et du très célèbre collège Alfajiri des Pères Jésuites de Bukavu, il y entreprit et y acheva ses études secondaires en chimie-biologie. Friand de connaissances, il fréquentera successivement l’Université de Kinshasa et l’Université Protestante du Congo. Il a ensuite fait des études en pharmacie, en droit et aussi en développement, pour lesquelles il justifie des diplômes universitaires conséquents.

 Discret, peu connu du grand public, Eustache Muhanzi Mubembe est pourtant actif dans les réalisations de développement au profit de sa communauté. Sur le plan politique, son dévouement et son sérieux démontrés aussi bien dans le cadre de son parti Union pour la Nation Congolaise (UNC) qu’au sein du gouvernement lui décerne les mérites d’homme de confiance.

Cette confiance amènera le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, à lui accorder la gestion du portefeuille des Ressources Hydrauliques et Électricité dans le premier gouvernement de l’alternance pacifique puis le portefeuille de l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes entreprises dans le gouvernement Sama Lukonde I et ensuite le ministère de la Décentralisation au sein du gouvernement actuel Sama Lukonde II. Avant ce parcours comme ministre d’Etat, Eustache Muhanzi a été tour à tour, chef de département médico-pharmaceutique de la Police nationale congolaise puis directeur général du Fonds de promotion culturelle.

Il a également été conseiller dans quelques cabinets politiques au niveau national. Proche collaborateur de celui que d’aucuns appellent « Mwalimu », Vital Kamerhe, Eustache Muhanzi est l’un des piliers et pionniers de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), parti qui lui est cher. Il en a été successivement, dès sa création, le secrétaire politique national adjoint chargé de l’organisation, pour devenir, au plus fort des enjeux, coordonnateur de la cellule nationale des élections. Sa touche personnelle s’y est vite fait remarquer. Comment en aurait-il d’ailleurs été autrement quand on connait la méticulosité, le volontarisme et l’amour du travail bien fait qui sont quelques traits dominants de sa personnalité.

Un des ministres les plus actifs… 

Par rapport à ce qu’il a accompli, Eustache Muhanzi demeure depuis quatre ans l’un des membres du gouvernement de la République les plus actifs. Depuis sa prise de fonction à la tête du ministère de la Décentralisation et Réformes institutionnelles, il ne baisse pas les bras. En juin 2023, il a participé à des travaux relatifs à la problématique de la décentralisation organisés par le Centre international pour la promotion de l’Afrique (CIPA) à Saint Gilles, en Belgique. 

Le 17 août 2023, Eustache Muhanzi, conscient de ses tâches liées aux entités décentralisées, a rencontré le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima. Ensemble, les deux personnalités ont travaillé sur la question des échéances électorales qui pointent à l’horizon, très spécifiquement, en ce qui concerne les entités territoriales décentralisées, sur les élections provinciales, urbaines et locales, qui devront sensiblement contribuer à la mise en œuvre effective du processus de décentralisation en RDC, et l’autonomie de gestion des ETD voulue par la Constitution de la République.

Des empreintes aux PME…

 Le 27 avril 2021, lorsqu’il procédait à la remise et reprise au ministère de l’Entreprenariat, Petites et moyennes entreprises (E-PME), il avait indiqué que son action serait axée sur cinq objectifs principaux. Il s’agissait de mettre en œuvre le Programme national de développement de l’Entrepreneuriat au Congo (Pronadec) pour promouvoir l’émergence des classes moyennes congolaises, doter le pays d’un cadre légal et réglementaire sur l’entrepreneuriat, l’artisanat et les startups…

A cette époque, il avait abattu un travail de qualité avec les structures dépendant de ce ministère, parmi lesquelles l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), le Projet d’appui au développement des micros, petites et moyennes entreprises (PADMPME), le Fonds de garantie pour l’entrepreneuriat au Congo (FOGEC), et l’Agence nationale de développement de l’entrepreneuriat congolais (ANADEC). Il avait aussi réalisé une kyrielle d’actions notamment le Programme de l’implémentation des incubateurs des PME et des startups lancé dans 17 provinces, l’obtention des financements pour plus d’une centaine de PMEs…

Passage remarquable à l’Energie 

Le ministre d’Etat Eustache Muhanzi n’est pas à sa première expérience. A l’instar de l’EPME, il avait déjà marqué d’une empreinte indélébile son passage au ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité, portefeuille qu’il avait occupé au sein du premier gouvernement de l’alternance politique pacifique. En 2020, période pendant laquelle le risque de la pandémie à coronavirus était le plus sévère, il avait veillé sur la stricte application de toutes les mesures ou décisions prises par le chef de l’Etat relative à cette pandémie, consistant à desservir la population en eau potable et en électricité gratuitement pendant deux mois.

Il avait contribué à l’amélioration de la production et de la distribution d’eau potable, dans le cadre du projet d’alimentation d’eau en milieu urbain (PEMU), financé par la Banque mondiale en partenariat avec la société chinoise WTC. Sous son leadership, la construction de deux nouvelles usines de production d’eau potable avait démarré dans le but de résorber le déficit, à savoir l’usine de Lemba Imbu et celle de Binza-Ozone. D’une capacité de production finale de 220 000 m3/jour, l’usine de Lemba Imbu a été inaugurée le 23 août 2022. Quant à celle de Binza-Ozone, qui produira au finish 300 000 m3/jour, les travaux continuent.

Concernant le secteur de l’électricité, il est le premier des ministres à avoir facilité la mise en œuvre de l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité et de l’Agence nationale de l’électrification et des services énergétiques en milieux rural et périurbain (ANSER), deux établissements créés dans le cadre de la libéralisation dudit secteur, dont le travail est aujourd’hui remarquable sur le terrain.

En février 2020, le ministre d’Etat Muhanzi avait été parmi les signataires d’un protocole d’accord entre le gouvernement congolais et General Electric, dans lequel la société américaine s’était engagée à investir plus d’un milliard de dollars en RDC, particulièrement dans le barrage d’Inga. 

Aussi avait-il présenté le 08 février 2021, avec le concours de l’Agence Nationale de la Promotion des Investissements (ANAPI), un recueil de textes légaux et réglementaires d’opérationnalisation des activités du secteur de l’électricité… Ce quinquennat aura donc été jalonné par ses résolutions dans les trois portefeuilles dirigés successivement tout au long du mandat du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Avec ses interventions sociales au côté des responsabilités ministérielles exécutées durant cette période, Eustache Muhanzi Mubembe pourrait bien figurer sur la liste des personnalités ayant marqué le premier quinquennat du chef de l’Etat.

Une radio communautaire Conçue comme instrument de promotion des valeurs intrinsèques des habitants, opérateurs économiques et autres acteurs du développement de Kabare et ses environs, la radio communautaire ENYANYA FM _Projet inspiré des attentes légitimes des populations de cette partie du territoire est opérationnelle depuis le 22 août 2023 dernier et est présentement en phase de test sur la FM 98.2 MHz. C’est ici l’occasion de saluer toutes les opportunités de communication efficiente qu’offre la FMD aux forces vives de Kabare en général et de Miti en particulier étant donné la possibilité de partager la ressource matérielle que représente le pylône type commercial érigé à cet effet. 

 Heshima

Economie

CERTIFICATION DE L’IMPÔT L’INDISPENSABLE UTILITÉ DU QUITUS FISCAL

Avec l’idée d’amener les redevables au respect des obligations vis-à-vis du fisc, un document dénommé « quitus fiscal » est délivré à chacun d’eux pour attester qu’il
est effectivement en règle avec l’impôt. Ce précieux sésame donne accès à plusieurs services administratifs à tout celui qui le détient.

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La République Démocratique du Congo se trouve engagée en pleine réforme fiscale. Le gouvernement, à travers le Ministère des Finances, a décidé d’établir un document qui permet aux Congolais assujettis à l’impôt d’accéder à certains services de l’Etat. Dans un Arrêté Ministériel datant du 28 septembre 2022, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, avait fixé les modalités pratiques de la délivrance du quitus fiscal.

« Le quitus fiscal est un document administratif délivré par le receveur des impôts compétent qui atteste que le requérant est en règle de déclaration et de paiement de ses impôts échus à la date de la délivrance», explique l’Arrêté du Ministre. Ce quitus est également attribué aux assujettis qui ont pri les engagements pour l’échelonnement de leurs dettes d’impôts échues ainsi que ceux qui bénéficient du sursis de recouvrement conformément aux dispositions légales en la matière.

Ce document, que l’on peut qualifier de sésame, va de la sorte jalonner la vie de l’assujetti. Voilà pourquoi tout contribuable congolais ouétranger devrait le posséder. « Tout le monde doit savoir que l’accès à tout service de l’Etat, à tout avantage de l’Etat est subordonné à l’obtention d’un quitus fiscal. Autrement dit, son détenteur authentifie sa régularité vis-à-vis du fisc et jouit du droit aux avantages des services de l’Etat. », avait fait savoir en janvier 2023, Jean Muteba, Chef de Division Communication et Documentation à la Direction des Etudes, Statistiques et Communication au sein de la Direction Générale des Impôts (DGI).

Ce quitus fiscal, d’une validité de 6 mois à partir de la date de sa délivrance, doit également être présenté en cas de réquisition par un agent public dûment habilité à cet effet. Il est envisagé que cette attestation soit aussi exigée aux candidats avant tout dépôt de candidature à des postes mde responsabilité au niveau national, provincial et local. Cette mesure est prise dans le but de contraindre toute personne qui en est tenue à payer l’impôt, avait rassuré Jean Muteba.

Désormais, pour obtenir un passeport, pour voyager ou avant d’exercer un service public quelconque, il faudra être pourvu d’un quitus fiscal, avait-il insisté. « Pour que ce quitus fiscal produise des effets [sur le mandat électif], il faut que cela soit intégré dans la loi électorale », avait nuancéce cadre de la DGI, avant d’assurer que cette réforme fiscale est en cours. Il sied de rappeler que malgré les performances extraordinaires de la Direction Générale des Impôts dans la mobilisation des recettes en 2021, 2022 et 2023, son Directeur Général, Monsieur Barnabé Muakadi Muamba ne semble pas en être totalement satisfait.

Pour lui, la régie dispose de la capacité d’améliorer sensiblement ses résultats. La DGI, qui a dépassé les assignations annuelles de 3,8 milliards de dollars ordonnées en 2022 par le gouvernement de même que les recettes de 2023, entend mobiliser encore plus. Le DG des Impôts se montre d’autant plus optimiste que le pays compte plus de 80 millions d’habitants. Cette masse importante de contribuables potentiels concourra à élargir l’assiette fiscale, laquelle n’est composée à ce jour que de près de 200 mille assujettis dans l’ensemble du pays. Or, ce chiffre relativement insignifiant ne représente même pas 1% de la population congolaise.

Face à cette situation, le gouvernement a mis en place des modalités pratiques en vue de l’accomplissement de l’obligation à charge de chaque personne physique employée du secteur privé ou public de souscrire annuellement une déclaration sur les rémunérations perçues au courant de l’année, en prélude à l’institution de l’Impôt sur les Revenus des Personnes Physiques. La vision d’imposer le quitus fiscal renforcera aussi l’adhésion des Congolais à la culture fiscale. Ce qui contribuera logiquement à l’augmentation des recettes du pays.

Heshima

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ADMINISTRATION FISCALE PRESTATION DE SERMENT DE 36 RECEVEURS DES IMPÔTS

Au cours d’une cérémonie organisée fin janvier 2024, à Kinshasa, 36 receveurs de la Direction Générale des Impôts (DGI), venus de différents centres provinciaux des impôts de la République Démocratique du Congo ont prêté serment.

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Cette cérémonie solennelle a eu lieu en présence du ministre des Finances, Nicolas Kazadi et du Directeur Général des Impôts, Barnabé Muakadi Muamba. Ces receveurs ont prêté serment en tant que comptables publics assignataires des recettes.

« La cérémonie de prestation de serment de ce jour ne va concerner que trente–six receveurs des impôts œuvrant au sein des services à savoir : la direction des grandes entreprises, les sièges modélisés et modernisés des directions provinciales des impôts de l’Equateur, du Maniema, du Kasaï Central, du Kasaï Oriental et du Sud-Kivu, du centre des impôts de Kinshasa, de Matadi, de Lubumbashi,de Goma et de Kisangani ainsi que les centres d’impôts synthétiques uniquement de la direction urbaine des impôts de Kinshasa », a précisé M. Barnabé Muakadi.

Le patron de la DGI a, par la même occasion, justifié la motivation d’une telle cérémonie. Celle-ci s’inscrit, selon lui, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions légales combinées de la loi du 13 mars 2003 portant réforme des procédures fiscales telle que modifiée et complétée à ce jour. Il évoque à cet effet les articles 23 et 29 du décret du 11 novembre 2013 portant règlement d’administration applicable aux comptables publics.

Cette disposition stipule que «les receveurs des impôts en leur qualité de comptables publics assignataires des recettes prêtent serment avant d’entrer en fonction devant le ministre du pouvoir central ayant les finances dans ses attributions ou son délégué », a-t-il rappelé. Par ailleurs, le DG des Impôts a relevé le caractère noble de ce métier de receveur qui, selon lui, exige aux bénéficiaires de la rigueur et de l’abnégation. De ce fait, il les a exhortés à continuer à donner le meilleur d’eux-mêmes dans l’exercice de leurs fonctions.

Mettre en œuvre leurs prérogatives

Dans son allocution, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a appelé les receveurs à mettre en pratique toutes les prérogatives reconnues à leur métier par la législation fiscale et la réglementation en vigueur afin de recouvrer l’ensemble des recettes fiscales dues à l’Etat. L’argentier national les a invités à exercer ce travail dans le respect des procédures en la matière en vue d’éviter autant que possible toutes formes de contentieux fiscaux ou de recouvrement inutiles.

En sa qualité d’autorité de tutelle de la DGI, Nicolas Kazadi a convié les assermentés à neménager aucun effort pour assainir le solde débiteur important au sein de leurs services respectifs. Enfin, il a aussi encouragé le directeur général des Impôts à veiller à ce que tous les receveurs des impôts de la République démocratique du Congo fassent preuve d’efficacité, d’efficience et d’éthique irréprochable dans l’exercice de leur fonction pour mériter les fonctions qu’ils occupent et contribuer ainsi à la réalisation des assignations budgétaires, notamment celles contenues dans la loi des finances 2024.

Heshima

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AVEC PLUS DE 532 MILLIONS USD LA DGI DÉPASSE LARGEMENT SES ASSIGNATIONS DE JANVIER ET FÉVRIER

La Direction Générale des Impôts (DGI) a mobilisé 876,6milliards de francs congolais en recettes, soit plus de 332 millions de dollars au premier mois. En février, cette régie a pulvérisé les recettes avec 535 milliards de FC, soit plus de 200 millions de dollars.

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D’après les chiffres rapportés par la Banque centrale du Congo (BCC), la DGI a réalisé au 23 février 2024, des recettes de l’ordre de 534,9 milliards de FC, soit un peu plus de 200 millions de dollars. Ces recettes représentent près de la moitié des réalisations cumulées des trois régies financières (DGI, DGRAD, DGDA), soit 1 006,8 milliards de FC.

Au cours des douze premiers jours du mois de janvier de l’année 2024, la DGI avait d’emblée
collecté des recettes publiques de l’ordre de 285,9 milliards de francs congolais (CDF), soit plus de 108 millions de dollars américains. Fin janvier, ces chiffres ont atteint 876,6 milliards de francs congolais, soit plus de 332 millions de dollars pour le mois concerné.

Ce niveau de mobilisation des recettes représente la moitié des recettes générées par les régies financières au cours de la période sous analyse, font remarquer les experts de la Banque Centrale du Congo (BCC). Le tableau de suivi de la situation financière de l’Etat renseigne que les recettes des régies financières ont totalisé près de 88,0 % dès la premièremoitié de janvier, soit 526,3 milliards de francs congolais(CDF).

Pour l’exercice 2024, la DGI s’est engagée à réaliser, au bas mot, 13 572,4 milliards de FC de recettes, soit un taux d’accroissement de 1,4% par rapport à leur niveau de l’exercice 2023 chiffré à 13 389,6 milliards de FC. L’Hôtel des impôts compte, pour ce faire, sur la contribution du secteur minier, l’élargissement de l’assiette fiscale ainsi que l’application des différentes mesures législatives et administratives, notamment l’opérationnalisation de la facture normalisée et des dispositifs électroniques fiscaux, la poursuite des actions pour la retenue et le reversement de l’IPR des engagés locaux des missions diplomatiques et consulaires, des organismes internationaux, des agents et fonctionnaires de l’État ainsi que des membres des institutions politiques nationales, provinciales et assimilées sur l’ensemble de l’assiette imposable (primes, collations et autres).

L’excellent management de Muakadi

Il aura fallu visiblement attendre que Barnabé Muakadi pose ses valises à la DGI comme directeur général pour voir un tel management de ce service d’assiette fiscale. Des performances séduisantes allant jusqu’à la hauteur de1,5 milliards de dollars américains, au cours d’un seul mois,en 2022. A cela s’ajoutent plusieurs records battus avec le concours de ses collaborateurs au sein de la DGI.

Ces performances avaient conduit le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde à lui exprimer toute la gratitude du gouvernement et à lui décerner, à titre symbolique, un trophée d’encouragement. Cette manifestation a été organisée à l’hôtel Rotana, le 14 mars 2023, à l’occasion de la cérémonie officielle de présentation des performances réalisées par les régies financières, de manière générale, au cours de l’année 2022 et de présentation des priorités de l’année 2023.

En marge de cette réception, Barnabé Muakadi qui s’étaitconfié à la presse en avait appelé le peuple à payer correctement son impôt en vue de donner au gouvernement les moyens de mener sa politique. « Je passe un message d’encouragement, surtout aux agents de la DGI, qui sont sur le terrain. Je les félicite beaucoup pour les efforts qu’ils ont fournis afin qu’on arrive aux résultats que nous avons tousappréciés. », avait-il déclaré.

A cette époque, Barnabé Muakadi avait promis au Premierministre, Jean-Michel Sama Lukonde, de tout faire pour préserver ces acquis, sinon les consolider. « Nous rassurons que nous avons le devoir de tout faire pour garder le cap, voire dépasser vraiment les assignations qui nous ont été fixées. », avait-il fait savoir en 2023. Le patron de la DGI avait aussi demandé au gouvernement de les appuyer afin de leur accorder les instruments qui pourront permettre de bien gérer la TVA.

Heshima

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