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Congo Airways : il y a risque de cessation des vols, faute d’aéronefs…

Lors de la 66ème réunion du Conseil des ministres tenue, vendredi 26 août 2022, le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, a fait part au gouvernement que les deux derniers avions encore en service doivent partir « impérativement » en entretien dans deux mois.

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Le gouvernement est appelé à trouver une solution palliative pour la société nationale Congo Airways. Cette compagnie aérienne pourrait entrer en cessation de vols suite au départ – prévu dans deux mois – de ses deux aéronefs encore en service, pour un entretien à l’étranger. 

« Pour éviter l’interruption momentanée des activités de cette compagnie aérienne nationale (…), le Président de la République a diligemment chargé le ministre ayant en charge le Budget, les Finances ainsi que les Transports, Voies de communication et de Désenclavement sous la coordination du Premier ministre, de se pencher (…) pour permettre à Congo Airways de dégager, dans un meilleur délai, les pistes de solution », a rapporté la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines, Catherine Kathungu Furaha, qui a fait le compte-rendu de cette réunion du gouvernement.         

Congo Airways, qui possède une flotte aérienne de 4 aéronefs, à savoir deux Airbus et deux Bombardiers Q400, n’a que ses 2 Airbus en activité. Ce sont ces deux avions baptisés « Patrice Lumumba » et « Laurent-Désiré Kabila » que l’entreprise compte « impérativement » envoyer en entretien. Les deux Bombardiers Q400 n’ont vraiment pas connu d’activités intenses dans les airs du pays depuis leur acquisition par le gouvernement de l’ancien Premier ministre, Augustin MatataPonyo. Surnommés Kimpa Vita et Anuarite Nengapeta, ce dernier n’a presque pas régulièrement volé en RDC depuis son acquisition.       

Le problème de kérosène…

Déjà depuis plusieurs jours, Congo Airways ainsi que CAA connaissent des difficultés dans la desserte du pays. La compagnie nationale a annoncé la réduction des fréquences de vols sur certaines destinations et le décalage de certains autres.« Suite à la situation de pénurie de carburant Jet A1 observée sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo et mieux expliquée dans la lettre de SEP SEPCONGO/067/DCS/BIM/2022 adressée au ministre des Hydrocarbures, la compagnie aérienne nationale Congo Airways se voit contrainte de réduire ses fréquences sur certaines destinations, d’annuler un certain nombre de vols et de décaler les heures de vols », peut-on lire dans un communiqué officiel signé par le directeur général intérimaire de Congo Airways, Pascal Kasongo Mwema. 

Il en est de même pour la Compagnie africaine d’aviation (CAA). Celle-ci, dans un message de sa direction commerciale, a informé ses partenaires de la même situation de pénurie de carburant. « Suite à la pénurie du Carburant Aviation, CAA a le regret de devoir réduire les fréquences, ou annuler carrément d’autres lignes. CAA présente toutes ses excuses aux passagers affectés pour ce désagrément temporaire indépendant de sa bonne volonté », a écrit la direction commerciale de cette entreprise.

Cette pénurie de carburant Jet A1 est observée sur toute l’étendue du pays depuis quelques jours. Une réunion s’est tenue, le 24 août dernier, au ministère des Hydrocarbures avec les responsables des entreprises pétrolières qui ravitaillent les compagnies d’aviation opérant en République démocratique du Congo. En attendant l’arrivée, au mois de septembre, du nouveau stock de kérosène, un plan de contingence a été mis en place pour permettre à ces entreprises de tenir le coup.Mais au-delà de cette question de carburant, Congo Airways doit faire face au manque momentané d’avions.     

Dido Nsapu  

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Consultations politiques en RDC : la maigre moisson d’Eberande

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Lancées depuis le 24 mars 2025 sous la direction du conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi, ces consultations politiques n’ont pas réussi à séduire officiellement l’opposition. Elles ont en majorité tourné autour des leaders de l’Union sacrée de la Nation, la plateforme déjà au pouvoir. Au moment de leur clôture, ce mardi 8 avril, aucun opposant majeur n’a été consulté officiellement. Une maigre moisson qui risque d’étouffer dans l’œuf l’idée de la formation d’un gouvernement de large union nationale voulue par le chef de l’Etat congolais pour résoudre la crise sécuritaire qui frappe l’Est du pays.

Le conseiller spécial en matière de sécurité, Désiré Cashmir Eberande, s’était fixé comme ambition de rassembler les fils et filles du pays en vue de faire face à la crise sécuritaire qui sévit en République démocratique du Congo (RDC) depuis près de quatre ans. Cette crise s’est aggravée avec la chute des villes clés de l’Est du pays, notamment Goma et Bukavu tombées aux mains des rebelles du Mouvement du 23 mars (AFC/M23). Mais au cours de ces deux semaines de consultations, ni Joseph Kabila ni ses caciques, ni Martin Fayulu, ni Matata Ponyo ou encore Moïse Katumbi n’ont pu être consultés. Certains acteurs majeurs de la crise sécuritaire actuelle n’ont pas été consultés non plus.

Parmi les opposants qui se sont présentés à ces échanges figure Moïse Moni Della Idi, un proche de Moïse Katumbi, mais qui n’est pas membre d’Ensemble pour la République. Il y a aussi eu Kudura Kasongo, le député Gratien Iracan, membre d’Ensemble pour la République sous suspension depuis plusieurs mois. En dehors de ces opposants, il y a aussi Jeannot Lompempe, qui affirmait représenter le Front commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila. Mais très vite, la plateforme de Joseph Kabila avait réagi, estimant dans un communiqué que « Jeannot Lompempe n’est qu’un imposteur et ne peut représenter le FCC ». En marge de la célébration du 23ème anniversaire du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), son secrétaire permanent Emmanuel Ramazani Shadary a réitéré le refus de la famille politique de Joseph Kabila de participer à ces consultations. « Vous avez la majorité, vous avez déboulonné le FCC. Qui peut donc vous interdire, vous, garant de la nation, de consulter la population ? », a taquiné Shadary, tentant de reprendre à sa guise une phrase de Félix Tshisekedi lorsqu’il battait campagne pour le changement de la Constitution.

La majorité s’est consultée elle-même

Pendant qu’il fallait ratisser large du côté de l’opposition, c’est plutôt la majorité au pouvoir qui a été consultée en grande partie. Parmi les forces politiques qui se sont présentées chez Eberande, il y avait notamment l’Action des Alliés et Union pour la Nation Congolaise (A/A UNC) de Vital Kamerhe (32 députés), l’Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) de Modeste Bahati (30 députés), ainsi que le Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, ainsi que ses alliés (23 députés). Jean-Michel Sama Lukonde, Christophe Mboso ainsi qu’Augustin Kabuya ont également été consultés.

Changer le format des discussions

Arrivé fin mandat en 2016, le président Joseph Kabila avait tenté de résoudre par un dialogue la crise de légitimité qui naissait du fait de la fin de son mandat constitutionnel sans la tenue des nouvelles élections. Mais son initiative de contrôler ce dialogue en imposant un médiateur, le Togolais Edem Kodjo, n’a pas permis de résoudre la crise. Le gouvernement issu de ce dialogue et dirigé par Samy Badibanga n’avait travaillé que six mois avant d’être remplacé par un nouveau gouvernement issu du dialogue plus ou moins consensuel organisé par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) en décembre 2016.

Au regard de la crise actuelle, certains observateurs pensent que Félix Tshisekedi devrait encore repenser son format des discussions. « Un gouvernement d’union nationale ne résoudra pas tout en RDC », a déclaré l’actuel président de la CENCO, Monseigneur Fulgence Muteba. Si les consultations n’atteignent pas l’objectif souhaité, à savoir la formation d’un gouvernement d’union nationale, Félix Tshisekedi pourrait donc trouver des stratégies supplémentaires pour fédérer davantage les Congolais. Sauf si les consultations politiques se poursuivent après ce 8 avril, de manière informelle.

Heshima

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RDC : les inondations dévoilent un chaos dans la gouvernance

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Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a été scindée en deux pendant deux jours après les inondations causées par les pluies diluviennes des 4 et 5 avril 2025. Une catastrophe qui a révélé les lacunes de la gouvernance dans cette mégalopole de 17 millions d’habitants. Pourtant, l’organe en charge de la météo du pays annonce que le pire n’est pas encore passé et appelle les gouvernements à prendre des mesures pour délocaliser ceux qui ont construit le long des rivières.

Kinshasa déplore les pertes humaines causées par ces pluies diluviennes. Le premier jour (vendredi), 23 personnes ont perdu la vie, 46 ont été hospitalisées et plusieurs maisons sont emportées dans les communes de Mont-Ngafula, Ngaliema et Barumbu, rapporte le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, dans un communiqué rendu public le 6 avril dernier à la télévision nationale (RTNC). La situation s’est aggravée le 5 avril, avec 10 décès supplémentaires et plus de 200 ménages inondés dans les communes de Limete, Matete et Masina. Ce qui ramène le bilan provisoire à 33 morts.

Bemba propose des solutions onéreuses

Alors que la ville est scindée en deux, entre l’Est et l’Ouest, les voyageurs se rendant à l’aéroport international de N’djili se sont retrouvés pris au piège, coincés entre la crue de la rivière N’djili et les embouteillages qui ont suivi. Ceux qui devaient retourner dans leurs résidences dans l’autre partie du district de la Tshangu ont dormi à la belle étoile. D’autres ont passé la nuit dans des stations-service. Pour ceux qui devaient gagner l’aéroport pour des voyages, le ministère des Transports, des Voies de Communication et du Désenclavement a annoncé des mesures exceptionnelles afin d’assurer la continuité des déplacements. Ces mesures étaient la mise à flot des bateaux et hors-bords de l’Office national des transports (ONATRA) pour permettre à ces personnes d’atteindre en partant du Beach Ngobila (dans l’Ouest de la ville) vers Safari Beach ou le port de Kinkole (dans l’Est de la capitale). À leur grande surprise, les voyageurs ont découvert que les tarifs pour ce transport fluvial variaient entre 100 et 150 dollars. Ce qui a été perçu comme un plan de secours assez lucratif pour des personnes censées être considérées comme des sinistrés.

Dans la foulée de ces mesures, des Congolais ont également constaté que certains hors-bords tombaient régulièrement en panne. Le canot utilisé par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, est tombé en panne, obligeant des riverains à descendre dans l’eau pour escorter l’épave et éviter qu’elle ne s’échoue à cause de la force des courants.

Une gouvernance décriée !

Si certains peuvent ranger ces faits dans l’ordre naturel des choses en évoquant une catastrophe naturelle, la main de l’homme congolais y est pour beaucoup dans ces désastres. Depuis 1960, soixante-cinq ans après l’indépendance, Kinshasa n’a qu’une seule voie pour se rendre à l’aéroport international de N’djili. Entre-temps, l’on a connu « Objectif 80 », « Plan Mobutu », « 5 Chantiers », la « Révolution de la modernité », « 100 jours », « Tshilejelu », « Kin Bopeto », « Kinshasa ezo bonga » sans jamais développer la ville de Kinshasa ou encore moins les autres villes du pays. En 2015, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito alertait déjà dans une tribune sur des catastrophes majeures à Kinshasa à l’horizon 2025 si la gouvernance de la ville n’avait pas changé. Pourtant, rien de consistant n’a été fait depuis. La plupart des lits de rivières sont devenus des résidences privées, y compris des chemins de fer à Kinshasa. Certains habitants brandissent des titres délivrés par le ministère des Affaires foncières ou celui de l’Habitat. Ce qui démontre la complicité des agents de l’Etat dans les constructions anarchiques qui poussent à Kinshasa.

Le gouverneur de la ville de Kinshasa a accusé la population de construire de manière anarchique sur le lit de la rivière N’djili, oubliant que ces occupations des zones non aedificandi ont été favorisées par l’Etat congolais lui-même. Une faillite qui perdure depuis hier et se poursuit aujourd’hui. La baie de Ngaliema, déclarée zone non aedificandi depuis l’époque coloniale, a été envahie par des constructions, principalement érigées par des dignitaires des régimes actuels et passés. Ce qui renforce la montée des eaux du fleuve Congo.

Le pire est à craindre

Pendant que le gouvernement trouve des demi-mesures pour tenter de soulager des sinistrés, l’Agence nationale de météorologie et de télédétection par satellite (METTELSAT) estime que « le pire n’est pas encore passé » et appelle les autorités compétentes à prendre des dispositions nécessaires pour les populations résidant autour des différentes rivières. Des fortes pluies s’annoncent encore pour Kinshasa et Brazzaville. Ce qui risque de renforcer le chaos observé actuellement après l’épisode de vendredi et samedi derniers. En attendant, les sinistrés des ménages engloutis seront logés dans les installations du stade Tata Raphaël, utilisé pour les Jeux de la Francophonie en juillet-août 2023.

Heshima

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RDC : après l’armée, Tshisekedi fait le ménage au sein de la Police

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Dans une série d’ordonnances signées le 28 mars et rendues publiques le 2 avril 2025, le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a procédé à la nomination des commissaires provinciaux de la police, mais aussi d’autres responsables de ce service. Une décision qui intervient après des changements opérés fin 2024 au sein des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

En quête d’efficacité dans le domaine sécuritaire, le chef de l’État ne cesse d’opérer des changements dans son appareil de sécurité. Des nominations et des changements ont été opérés au sein des commissariats provinciaux, mais aussi dans d’autres services de la police. Le commissaire divisionnaire Israël Kantu Bankulu a été nommé commandant de la Police nationale congolaise (PNC) à Kinshasa. Il remplace à ce poste le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, désormais affecté comme commandant de la police dans la province du Haut-Katanga. Dans la province cuprifère, Kilimbalimba succède à Dieudonné Odimba, qui a été nommé à une autre fonction au sein de la police.

L’ancien patron de la police de Kinshasa, Sylvano Kasongo Kitenge, affecté au Kasaï, prend la direction de la province du Bas-Uélé. Il est remplacé au Kasaï par Henry Kapend. Le commissaire Cariel Kisak, quant à lui, prend la tête de l’Equateur alors que Roger Isiyo Itenasinga dirigera désormais le Haut-Uélé. Dans le Haut-Lomami, Félix Tshisekedi nomme François Kabeya. Le commissaire Sébastien Ebwa va poser ses valises en Ituri, une province en proie à l’insécurité suite à l’activisme des groupes armés locaux et étrangers. Le commissaire Elvis Palanga conduira la police au Kasaï Central pendant que André Mbombo est casé au Kasaï Oriental. Joseph Alimasi remplace Israël Kantu Bankulu au Kongo Central, Narcisse Muteb va au Kwango, Angel Yangbonga dans le Kwilu, Thadée Nzala dans la Lomami, Albert Amisi au Lualaba, Padhes Murhula dans le Maï Ndombe, Léon Basa dans le Maniema, Christian Nkongolo dans le Nord-Ubangi, Job Alisa au Sankuru, Wasongolua Ngana, dans le Sud-Ubangi, John Kabwine, dans le Tanganyika, Kabeya Magnat à la Tshopo et Jean Yav à la Tshuapa. Quant à Francis Lukesu, il est affecté dans la province de la Mongala.

Malgré l’occupation des provinces du Nord et du Sud-Kivu par l’armée rwandaise et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), Félix Tshisekedi a aussi nommé des commissaires provinciaux dans ces deux entités. Dieudonné Makambo va prendre possession du Nord-Kivu, principalement à Beni, une zone non occupée par les rebelles. Au Sud-Kivu, Flore Mandembe va travailler à Uvira, une zone où l’administration légale est toujours en place, malgré les tensions à Bukavu.

Des changements dans d’autres unités

D’autres services de la Police nationale congolaise connaissent aussi de nouveaux responsables. Félix Tshisekedi a nommé le commissaire Ngoy Sengolakio au poste de Commandant de l’Unité de protection des hautes personnalités (UPHP). Le commissaire divisionnaire Elias Tshibangu Tumbila a été nommé Inspecteur général adjoint de la PNC, chargé de l’appui et de la gestion au sein du Commandement de l’Inspection générale. Le commissaire divisionnaire Isaac Bertin Balekukayi Mwakadi est nommé commissaire général adjoint chargé de la Police judiciaire au sein du Commandement du commissariat général de la PNC. Par ailleurs, Jean-Félix Safari prend la tête de la Légion nationale d’intervention (LENI). La hiérarchie de la police a été préservée et est dirigée depuis 2023 par le commissaire divisionnaire principal, Benjamin Alongaboni. Ce dernier avait remplacé Dieudonné Amuli, mis à la retraite.

Des changements notables dans l’armée

Si au sein de la police, la hiérarchie n’a pas été bougée dans les nominations intervenues le 2 avril 2025, l’armée, de son côté, avait été aménagée de fond en comble, en décembre 2024. Chef d’état-major général depuis deux ans, le général d’armée Christian Tshiwewe Songesha a quitté ses fonctions, laissant un bilan mitigé principalement à cause de la progression du M23 appuyé par le Rwanda. Il est depuis remplacé par le lieutenant-général, Jules Banza Mwilambwe.

Le général Tshiwewe est devenu conseiller militaire du chef de l’État. Sous le président Joseph Kabila – alors qu’il n’était que général de brigade et commandant adjoint de la Garde républicaine – Christian Tshiwewe avait rapidement monté en grade sous Félix Tshisekedi, qui lui avait fait pleinement confiance. Il est passé de général de brigade à général-major. À ce grade, il avait pris la tête de la Garde républicaine dirigée à l’époque par le général Gaston Hugues Ilunga Kampete. Il passera rapidement de général-major à lieutenant-général et deviendra ainsi le numéro un de l’armée, avant de monter encore en grade devenant ainsi général d’armée.

Dans l’armée comme au sein de la police, l’efficacité reste encore à atteindre. Le commandant suprême de ces forces continue à multiplier des efforts pour y arriver. Les salaires des militaires ont été doublés fin mars, y compris pour les policiers. Mais la discipline et la formation pèchent encore.

Heshima

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