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Santé

OMS : Une machine à contreverses

Dix mois, des millions de morts et une nocivité toujours grandissante à travers le monde,
tel est le bilan intrépide de la Covid-19, ce virus apparu en décembre 2019 dans la ville
de Wuhan, en Chine. A ce jour, ce qui tend à devenir le virus le plus mortel de tous les
temps continue de frapper et ce, sans la moindre éclaircie du secteur scientifique sur la
découverte d’un vaccin ou d’une potion anti Covid-19.

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Photo: Shutterstock

D’où le soulèvement d’un chapelet des questions sur le fonctionnement, le rôle et la gestion de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui apparaît toujours en première position pour l’annonce des recherches expresses pour découvrir une panacée censée éradiquer une maladie de la surface de la terre. Devant le danger Covid-19, l’OMS qui reçoit des milliards de dollars américains de dotation grâce aux cotisations des pays membres des Nations Unies, est soudain restée silencieuse. Les meilleurs laboratoires, des infrastructures médicales dotées de la technologie de pointe, une main-d’œuvre qualifiée et surtout des moyens conséquents pour ne rien donner en dehors de la très controversée hydroxy chloroquine.

L’auteur français Jean de la Fontaine a révélé dans sa fable ‘’Les animaux malades de la peste’’ que Dieu a inventé cette maladie pour ‘’punir le mal de la terre’’.
En effet, tous les animaux qui étaient contaminés en mouraient. Pour sa part, l’artiste comédien béninois Amani Traoré s’exclamait récemment :’’Le Corona virus est une punition de Dieu pour sanctionner le monde devenu arrogant, en avant-plan les grandes puissances occidentales et orientables’’.

A la lumière de la situation qui se vit sur terrain, on a tendance à croire que ce message a tout son sens car scientifiquement, il est difficile d’expliquer le nombre croissant toujours en progression notamment en Amérique et en Europe qui disposent pourtant des structures sanitaires solidement équipées et dont les populations sont effectivement protégées par rapport à l’Afrique.

Du coup, nombreuses questions se posent telles : Comment l’OMS s’y prend-elle pour mener la riposte ? Quelle stratégie appliquent des nations, la maladie existe-t-elle réellement ? pourquoi les peaux blanches sont plus contaminées que les noirs ?

En réponse à ces interrogations, les observateurs estiment que l’OMS qui a la mission de trouver des solutions rapides et idoines à tous les problèmes liés à la santé humaine à travers le monde est essoufflée. A ce sujet, les USA, par la voix de son Président Donald Trump a condamné, en des termes non voilés l’OMS pour avoir mal géré le dossier sur la Covid-19. Raison pour laquelle, le pays de l’oncle Sam s’est retiré de cette agence de l’ONU. Comment comprendre que l’OMS qui a toujours réagi efficacement et promptement pour couper la chaîne de transmission ou éradiquer des malades comme notamment Ebola,la fièvre jaune… titube pour la Covid-19 ?

Pour l’heure, la stratégie de l’OMS se concentre sur la communication et la sensibilisation au respect des mesures barrières et parle à voix basse de la recherche. Elle insiste sur la prévention des personnes en contact permanent avec les malades.

« la maladie existe-t-elle réellement ? pourquoi les peaux blanches sont plus contaminées que les noirs ? »

A ce titre, le Directeur Général de l’OMS Tedros Adhanon Ghebeyesus l’a reconnu dans son récent message : ‘’Nous ne pouvons pas vaincre la Covid-19 sans assurer la protection des agents de santé’’. Justifiant les difficultés qu’éprouve l’OMS dans la riposte, il a évoqué les questions liées aux besoins considérables en équipements qui font défaut et de l’insuffisance en ressources humaines qualifiées :’’Reste que partout, de graves pénuries de matériels médicaux et de protection se font ressentir.

Une situation alarmante qui est la conséquence de fortes perturbations dans la chaîne d’approvisionnement et d’une gestion hasardeuse des ressources par certains pays.

Il a encore conseillé : ‘’Les fabricants et les gouvernements doivent agir d’urgence pour augmenter la production, atténuer la restriction des exportations, mettre en place des mesures propres à empêcher la spéculation et la constitution des stocks abusifs‘’.

Veiller à la libre circulation des produits de santé essentiels est indispensable pour sauver des vies humaines’’. Ce plaidoyer, mieux cette interpellation de Tedros Adhanon Ghebeyesus, n’est-elle pas un signe d’essoufflement ou encore un aveu d’échec de l’OMS ?

Des actions phares menées par l’OMS !
Au 29 juillet dernier, on peut noter les principales étapes et les évènements suivants :
Le Directeur Général et le Directeur exécutif du Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire ont tenu 83 points de presse et 23 séances d’information ont été organisées à l’intention des États Membres.

Il faut préciser à ce sujet que l’OMS convoque des réseaux internationaux d’expertise sur des thèmes comme la prise en charge, la prévention et la lutte contre les infections, la modélisation mathématique, la séro- épidémiologie ainsi que la recherche-développement des produits de diagnostic, des traitements et des vaccins.

Tous ces réseaux qui englobent des milliers de scientifiques, des médecins et des professionnels de santé publique du monde entier ont tenu des téléconférences fréquentes dès le début du mois de janvier 2020.

Dans le tableau des vaccins candidats contre la Covid-19 établi par l’OMS, 25 produits sont au stade de l’évaluation clinique et 139, à celui de l’évaluation préclinique.
Par ailleurs, le Groupe consultatif stratégique et technique de l’OMS sur les risques infectieux (STAG-IH) s’est réuni 38 fois.

Il offre au Programme OMS de gestion des situations d’urgence sanitaire, des avis et des analyses indépendants sur les risques infectieux susceptibles de menacer la sécurité sanitaire mondiale.

Une gestion faite des critiques cinglantes !
Le 29 mai 2020 alors que le coronavirus frappe la planète de plein fouet depuis près d’un semestre, les Etats-Unis d’Amérique, plus grand contributeur pour la plupart des structures des Nations Unies, annoncent par l’entremise de son Président, Donald Trump, la rupture du partenariat avec l’Organisation Mondiale de la Santé. Cette décision est une conséquence logique de la déception des Etats-Unis, peu convaincus de la gestion de Covid-19 par l’OMS, levant ainsi l’option de réduire de 53% le budget qu’il alloue à cette organisation avant de penser à la suppression de toute l’aide américaine.

Même si la position de Donald Trump n’a pas été suivie par le reste des pays membres des Nations Unies, elle donne tout de même matière à réflexion sur la gestion globale de l’OMS.

L’histoire fait savoir que les critiques que l’OMS essuie depuis le début de la crise sanitaire due au coronavirus ne sont qu’un maillon de la longue chaîne d’attaques, non moins fondées, que cette organisation reçoit presque systématiquement à l’apparition d’un événement d’ordre sanitaire.

Covid-19
Tedros Adhanom, le Directeur Général de l’OMS est réputé proche de la Chine, qui aurait pesé pour l’élection de ce dernier. Une relation douteuse qui a été davantage pointée du doigt lorsque l’OMS effectue sa descente à Pékin et dans d’autres villes pour inspecter de près la gestion du coronavirus sur le premier site où est apparue la pandémie. L’OMS aurait été complaisante en ne poussant pas loin ses investigations, se contentant de corroborer les résultats des rapports de la Chine. Des analystes plus virulents ont même affirmé que la Chine aurait mis des mots dans la bouche de Tedros Adhanom.

A cette gestion complaisante, il y a la polémique suite à l’absence de vaccin, près d’une année après le début de la crise. Non seulement le monde ne sait pas éradiquer cette pandémie via un vaccin, l’Organisation Mondiale de la Santé ne sait pas communiquer un traitement efficace contre la covid-19. Entre le rejet de la solution à l’Hydroxy chloroquine et l’acharnement sur les médecins traditionnels africains qui ont vanté le mérite des Covid organics, une tisane faite à base de la plante Artémisia, l’OMS se retrouve comme perdue dans une forêt noire ne sachant quelle voie emprunter. Le guide s’est perdu, emmenant avec lui tout espoir de salut de l’univers abandonné à son triste sort.

Grippe H1N1
A ce stade, l’Organisation Mondiale de la Santé est critiquée à cause d’un prétendu conflit d’intérêts avec les industries pharmaceutiques. Celles-ci auraient influencé les processus décisionnels de l’OMS dans la quête d’une solution pour éradiquer la pandémie. Un rapport accablant de l’Assemblée parlementaire du Conseil Européen a relevé des lacunes sérieuses dans la démarche de l’organisation.

Ebola
Entre 2014 et 2016, la maladie à virus Ebola a sévi dans une grande partie de l’Afrique et spécialement en Afrique de l’Ouest. Une fois de plus l’OMS n’a pas seulement été en première ligne dans la recherche des solutions mais surtout à celle des critiques. Un manque de réactivité, un déficit communicationnel et une coordination défaillante ont plombé le travail de cette organisation. Des investigations démontrent même que quelques innovations dont la création d’un fonds de réserve en cas d’urgence sanitaire ont vu le jour à cette époque.

Une autre critique qui se colle indéfiniment à l’Organisation Mondiale de la Santé concerne l’origine de son financement. Une grande partie du budget de l’OMS provient des fonds de financement privés parmi lesquels figurent en bonne position la Fondation Bill et Mélinda Gates dont certains investissements sont réputés douteux.

D’où le soulèvement d’un chapelet des questions sur le fonctionnement, le rôle et la gestion de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui apparaît toujours en première position pour l’annonce des recherches expresses pour découvrir une panacée censée éradiquer une maladie de la surface de la terre. Devant le danger Covid-19, l’OMS qui reçoit des milliards de dollars américains de dotation grâce aux cotisations des pays membres des Nations Unies, est soudain restée silencieuse. Les meilleurs laboratoires, des infrastructures médicales dotées de la technologie de pointe, une main-d’œuvre qualifiée et surtout des moyens conséquents pour ne rien donner en dehors de la très controversée hydroxy chloroquine.

L’auteur français Jean de la Fontaine a révélé dans sa fable ‘’Les animaux malades de la peste’’ que Dieu a inventé cette maladie pour ‘’punir le mal de la terre’’.
En effet, tous les animaux qui étaient contaminés en mouraient. Pour sa part, l’artiste comédien béninois Amani Traoré s’exclamait récemment :’’Le Corona virus est une punition de Dieu pour sanctionner le monde devenu arrogant, en avant-plan les grandes puissances occidentales et orientables’’.

 

 

D’où le soulèvement d’un chapelet des questions sur le fonctionnement, le rôle et la gestion de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui apparaît toujours en première position pour l’annonce des recherches expresses pour découvrir une panacée censée éradiquer une maladie de la surface de la terre. Devant le danger Covid-19, l’OMS qui reçoit des milliards de dollars américains de dotation grâce aux cotisations des pays membres des Nations Unies, est soudain restée silencieuse. Les meilleurs laboratoires, des infrastructures médicales dotées de la technologie de pointe, une main-d’œuvre qualifiée et surtout des moyens conséquents pour ne rien donner en dehors de la très controversée hydroxy chloroquine.

L’auteur français Jean de la Fontaine a révélé dans sa fable ‘’Les animaux malades de la peste’’ que Dieu a inventé cette maladie pour ‘’punir le mal de la terre’’.
En effet, tous les animaux qui étaient contaminés en mouraient. Pour sa part, l’artiste comédien béninois Amani Traoré s’exclamait récemment :’’Le Corona virus est une punition de Dieu pour sanctionner le monde devenu arrogant, en avant-plan les grandes puissances occidentales et orientables’’.

 

 

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Santé

Mpox, Ebola, rougeole, choléra: la longue expérience de la RDC face aux épidémies

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Depuis plus d’un demi-siècle, la République démocratique du Congo (RDC) a appris à faire face à des épidémies de tout genre. De la rougeole en passant par le Covid-19, le pays s’est outillé pour coordonner la riposte malgré un système de santé encore défaillant. L’apparition de Mpox (variole simienne) ne va pas échapper à la règle. Une vaccination contre cette maladie est en cours.

En 2024, l’épidémie de Mpox s’est propagée à un rythme alarmant dans le pays. Le ministère de la Santé note que toutes les provinces du pays sont touchées. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait déclaré, en août 2024, que la recrudescence de cas non seulement en RDC mais aussi dans un nombre croissant de pays d’Afrique constituait une urgence de santé publique de portée internationale. Mais en janvier 2025, la maladie semble être maîtrisée en RDC, cinq mois après l’alerte de l’OMS.

Le ministre de la Santé, Hygiène et Prévoyance sociale, Samuel Roger Kamba, estime que l’apparition de Mpox en RDC n’a pas surpris le personnel de la santé. « Mpox est chez nous depuis 1970. Nous le connaissons très bien », a-t-il réagi, vantant le fait que les épidémiologistes congolais avaient des prérequis sur la maladie. En janvier 2025, plus de 13 100 personnes ont été vaccinées avec une dose dans les zones gravement touchées par la maladie. Du 30 décembre 2024 au 5 janvier 2025, 20 décès dus au Mpox ont été enregistrés lors de cette première semaine épidémiologique de 2025. De la première semaine de 2024 à la première semaine de 2025, le cumul des notifications est de 66 063 cas suspects dont 14 417 confirmés et 1 366 décès, avec un taux de létalité de 2,07 %, rapporte le ministère de la Santé.

L’OMS a relevé que l’épidémie ancêtre du virus et ses descendants du clade IIb du virus de Mpox se poursuit principalement en RDC, mais aussi au Burundi et en Ouganda. De nouveaux cas liés à des voyages ont été identifiés en Zambie et au Zimbabwe. Ce virus se propage par des contacts étroits entre individus ou avec des animaux infectés. Il est endémique en Afrique centrale et de l’Ouest depuis les années 1970, mais il a connu une propagation rapide dans le monde en 2022-2023, avec des dizaines de milliers de cas liés à la variante ouest-africaine recensés dans plus de 110 pays.

Une expérience sur Ebola, rougeole et choléra

La « maladie à virus Ebola », dénommée auparavant « fièvre hémorragique à virus Ebola », a fait plus de 15 000 morts depuis son apparition en 1976. La maladie tient son nom de la rivière Ebola, située dans le nord de la RDC, à l’époque Zaïre. À force de se confronter à des épidémies récurrentes, le personnel médical congolais a accumulé une expérience non négligeable. D’ailleurs, l’emblématique virologue congolais, Jean-Jacques Muyembe, a mis sur pied un vaccin fabriqué en RDC. Fin 2020, la Food and Drug Administration (FDA), une agence américaine des médicaments, a approuvé le traitement congolais dénommé « Ebanga ». Il est le seul traitement contre Ebola à injection unique approuvé par la FDA et sera sous la gestion de l’OMS. Ce traitement est en cours d’essai en RDC depuis 2018, avant sa distribution à grande échelle à travers le monde. Son inventeur, Jean-Jacques Muyembe, affirme que ce traitement est sûr à 75%.

Quant à la rougeole, l’expérience du pays compte également dans sa prise en charge. Entre 2018 et 2020, le pays a été confronté à sa plus grande épidémie de rougeole à ce jour : 26 provinces touchées, plus de 458 000 cas déclarés et 7 900 décès. La courbe a été montante jusqu’en juin 2021, avant de descendre légèrement en 2025. Avant les années 2000, cette maladie faisait plus de morts en RDC qu’actuellement. L’idéal est de réduire sensiblement le taux de létalité et de minimiser les causes de la survenance de la maladie.

Une autre épidémie qui frappe constamment la RDC, c’est le choléra. Depuis l’apparition de la maladie en 1974, la RDC subit des épidémies récurrentes chaque année. Le pays a connu la plus grande épidémie de son histoire depuis celle de 1994, au cours de laquelle plus de 50 000 personnes avaient été affectées dans des camps de réfugiés rwandais à Goma, après le génocide au Rwanda. Mais cette épidémie reste difficile à endiguer, d’autant plus qu’elle est tributaire – comme tant d’autres maladies d’ailleurs – de l’environnement. Les inondations, l’insalubrité et le manque de toilettes propres rendent la maladie omniprésente dans plusieurs coins de la RDC. De 2013 à 2017, le pays a enregistré environ 151 000 cas de choléra et 3 034 décès. Ce qui représente 38 % du total des cas et des décès déclarés par tout le continent africain, soit un taux de létalité de 1,9 %.

Heshima

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Santé

RDC : Pourquoi le gouvernement peine-t-il à identifier la mystérieuse maladie qui sévit au Kwango ?

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Une maladie inconnue sévit depuis octobre dans le sud-ouest de la République Démocratique du Congo (RDC). Localisée dans la province du Kwango, précisément dans le village de Panzi, cette pathologie a déjà fait des dizaines de victimes. Mais le diagnostic du gouvernement tarde à identifier l’agent pathogène. Voici l’une des raisons de ce retard…

Entre le 24 octobre et le 5 décembre 2024, des centaines de personnes sont tombées malades, et des dizaines d’entre elles sont mortes. Cette maladie frappe la zone de santé de Panzi, au fin fond de la province du Kwango. Cette zone a enregistré 406 cas de cette pathologie, qui reste encore inconnue. Parmi ces cas, 31 décès ont été enregistrés. Mais depuis le 6 décembre, le gouvernement ne donne plus de nouvelles de la maladie.

Ce que l’on sait de la dernière sortie médiatique du ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, est que le gouvernement avait dépêché une équipe à Panzi pour prélever des échantillons auprès des malades afin de les examiner. Ces échantillons devraient indiquer aux épidémiologistes la nature de cette maladie. Mais un problème s’est posé : les prélèvements rapportés à Kinshasa depuis cette zone très isolée sont inexploitables par l’INRB (Institut national de recherche biomédicale).

Une nouvelle équipe médicale est repartie dans la zone, cette fois composée notamment d’agents de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Africa CDC, un Centre de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine. Le système de santé dans cette région du pays est défaillant. Panzi ne compte pas d’hôpitaux équipés pour permettre une prise en charge des patients, qui présentent parfois une détresse respiratoire. Ces infrastructures sanitaires en mauvais état, associées à l’enclavement de la zone, rendent également difficile le processus de prélèvement des échantillons et leur exploitation à Kinshasa.

La maladie reste encore mystérieuse

Près d’une semaine après l’envoi des premières équipes médicales à Panzi, la maladie reste encore mystérieuse et les médecins présents dans cette zone de santé ne font que soigner les symptômes, en attendant une révélation sur la nature de cette pathologie. Les chiffres relatifs aux personnes décédées varient selon les sources : le ministre de la Santé s’est arrêté à 30 morts, mais certaines sources contactées par Reuters évoquent environ une centaine de décès.

L’OMS évoque d’autres causes

Selon l’OMS, les décès constatés pourraient être causés par des maladies connues comme le Covid, une pneumonie aiguë, le paludisme, ou encore la rougeole. « La malnutrition est un facteur aggravant », précise cette institution de santé, qui note que 71 % des personnes touchées par cette maladie souffrent de malnutrition, dont 40 % sont des enfants de moins de cinq ans. Toutes les victimes décédées souffraient de malnutrition.

Possible grippe saisonnière

En attendant le diagnostic, le gouvernement émet des hypothèses. La plus avancée, jusqu’ici selon le ministre de la Santé, est celle d’une grippe saisonnière. « La première hypothèse en attendant les résultats des prélèvements est celle de la grippe saisonnière, qui dure d’octobre à mars, avec un pic en décembre », a expliqué le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba. Ce dernier fait savoir que cette déduction est le fruit des discussions avec les spécialistes de l’INRB et de tous ceux qui ont géré des épidémies dans le pays. « On est déjà plus ou moins dans l’affirmation que [c’est une maladie] respiratoire, parce que des gens décèdent dans un tableau de détresse respiratoire », a-t-il indiqué.

Pas de Covid-19, selon le gouvernement

Dans les hypothèses analysées par le ministre de la Santé et les spécialistes, l’hypothèse du Covid-19 a été pour l’instant écartée. En effet, le taux de mortalité, situé entre 7,5 et 8 %, est trop élevé pour envisager le Covid. « Parce que le Covid n’a pas ce taux de mortalité », assure le ministre de tutelle. Mais ce virus ne peut être totalement écarté de la liste des hypothèses pour une simple raison : la population de cette région du pays est globalement en mauvaise santé et donc plus à risque de développer une forme grave de la maladie.

Les principaux symptômes qui accompagnent cette pathologie sont la fièvre, la toux, le nez qui coule, des maux de tête et des courbatures. Mais il y a aussi une anémie. « Parmi les 30 [premières personnes] qui sont décédées, dix l’ont été par manque de transfusion », rapporte le ministre de la Santé.

Heshima

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Santé

Mpox en RDC : le taux de décès en hausse

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Alors que l’épidémie régresse dans plusieurs pays d’Afrique, en République Démocratique du Congo (RDC), épicentre de la maladie, la courbe devient ascendante. Fin novembre, les cas suspects sont passés de 478 à 893, selon le ministère de la Santé. Le taux de létalité a également augmenté.

Le gouvernement congolais a noté une hausse des cas de cette épidémie lors du conseil des ministres du 29 novembre. Selon la note d’information présentée à cette occasion par le ministre de la Santé, Samuel Roger Kamba, le taux de létalité est désormais passé de 0,21 % à 1 %, soit plus de 8 décès. Il y a également une prédominance des cas notifiés dans les provinces du Sud-Kivu, Tshuapa, Sud-Ubangi et Nord-Kivu, rapporte le ministre, dont les propos ont été repris dans le compte rendu de la réunion du gouvernement. Ces provinces représentent 70 % des cas suspects.

Depuis plus de 100 jours, la maladie avait été déclarée « urgence de santé publique de portée internationale ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de maintenir cette décision, tant que des cas confirmés continuent d’augmenter.

RDC, un épicentre de la maladie

La RDC demeure le pays le plus touché par l’épidémie de Mpox, suivie du Burundi et du Nigeria. Cette épidémie est partie de la RDC, qui compte plus de 95 % des cas, et s’est propagée sur le continent, au-delà de la zone endémique. En août, le pays comptait plus de 25 465 cas, dont 5 002 cas confirmés et 635 décès. Le Burundi comptait 1 139 cas, dont 328 cas confirmés, selon le ministère de la Santé de ce pays. L’Afrique du Sud avait 24 cas confirmés, dont 3 décès, et le Cameroun 42 cas, dont 5 confirmés et 3 décès.

L’épidémie maîtrisée dans 4 pays

Quatre pays du continent sont désormais en phase de « contrôle » de l’épidémie, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas enregistré de nouveaux cas depuis 42 jours, soit deux fois le temps d’incubation estimé de la maladie. Il s’agit de l’Afrique du Sud, du Gabon, de la Guinée et de la République du Congo. Depuis le 25 novembre, trois autres pays, à savoir le Ghana, la Zambie et le Zimbabwe, n’ont plus comptabilisé de nouvelles contaminations. Ils sont en passe de contrôler cette épidémie.

La sensibilisation pour vaincre le Mpox

Face à la recrudescence de la maladie, le ministère de la Santé renforce les stratégies pour lutter contre cette épidémie. Le ministère s’appuie sur la sensibilisation de la population, la prévention et le traitement. « Autant la vaccination et la réception des vaccins se poursuivent, autant les malades bénéficient d’une prise en charge médicale gratuite, et le suivi des contacts s’intensifie dans les zones de santé respectives », a précisé le gouvernement.

D’après le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, la situation de l’épidémie s’est complexifiée depuis août 2024, nécessitant une réponse internationale pour prévenir une propagation plus large, notamment dans les pays où le nombre de cas reste faible.

La variole de singe, appelée Mpox, est une infection virale qui peut se transmettre d’une personne à l’autre, principalement par contact étroit, et parfois de l’environnement aux personnes par des objets et des surfaces qui ont été touchés par une personne atteinte de ce virus. En Afrique, on compte 60 000 cas enregistrés depuis le début de l’épidémie.

Heshima

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