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RELATIONS INTERNATIONALES LES FORCES ET FAIBLESSES DE LA RDC

Depuis l’investiture en janvier 2019 du président Félix Tshisekedi, la République démocratique du Congo tente, tant bien que mal, à retrouver la scène politique internationale. Pour y arriver, le pays possède quelques atouts mais pas seulement…

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Depuis son arrivée au pouvoir en janvier 2019, Félix Tshisekedi s’est rendu dans une vingtaine de pays, en Afrique, aux Etats-Unis, au Japon et puis en Europe. La pandémie de covid-19 est venue tempérer ses élans. Au pays, ces multiples déplacements ne sont pas toujours appréciés. Le mouvement citoyen Lutte pour le changement interpelle «le président  itinérant» pour lui demander de consacrer plus de temps à la politique intérieure.

Mais Félix Tshisekedi avait bien besoin de ces voyages. Ayant hérité le pouvoir des mains d’un Joseph Kabila recroquevillé au pays depuis 2015, la politique étrangère congolaise était mise à mal. La RDC n’était quasiment plus présente dans le concert des nations, manquant ainsi plusieurs grands rendez-vous internationaux. Fallait-il laisser le pays dans cette forme d’isolement diplomatique où des chancelleries occidentales bien que présentes au pays faisaient montre d’un désengagement réel après des élections controversées ? Il fallait bien inscrire à nouveau le pays dans le concert des nations. Mais cela, avec quels atouts en relations internationales ?

La RDC et ses forces…

 Avec un pays aux dimensions continentales et à vocation de puissance régionale, la République démocratique du Congo pouvait bien capitaliser ses éléments de force dans la notion de puissance. Bien qu’obsolètes dans le contexte actuel, certains éléments traditionnels de la puissance d’un Etat en relations internationales peuvent toujours jouer en faveur de la RDC aujourd’hui. Il y a, entre autres, l’élément démographique. Avec environ 85 millions d’habitants, le Congo-Kinshasa peut naturellement avoir de l’ascendant su d’autres pays de par sa démographie.

Mais il y a aussi le plan géostratégique. La situation du pays par rapport à ses voisins dans le continent ou dans la sous-région devait constituer une force pour le pays. L’ancien président, le maréchal Mobutu, avait suffisamment exploité ces éléments pour se constituer en puissance régionale. Au plan militaire et culturel, la RDC a aussi des forces à faire valoir, notamment son armée, classée 8ème en Afrique, par la structure américaine, Global Power. Et cela, en laissant très loin les armées rwandaise, burundaise, ougandaise, zambienne, brazzavilloise, tanzanienne et sud-soudanaise.

 Le talon d’Achille

A côté de ces éléments de force, la République démocratique du Congo a aussi son talon d’Achille. Le pays n’arrive toujours pas à imprimer une ligne de défense cohérente de ses intérêts à l’extérieur du pays. En relations internationales, une  maxime est de notoriété publique : « Les Etats sont des monstres froids qui n’ont pas d’amis, rien que des intérêts. »

Au nom des intérêts, un pays des droits de l’homme comme la France peut fermer les yeux face à la répression des manifestants en République du Congo, pourvu que les intérêts de la firme Total soient garantis.

 Et toujours chez les doctrinaires de cette science, il se dit que dans le domaine des relations internationales, on peut considérer comme acteurs les entités dont l’action dépasse le cadre des frontières d’un État et qui donc participent activement aux relations et communications traversant les frontières. Une aura que la RDC n’a toujours pas. Et pourtant, le Rwanda voisin, a su concevoir une rhétorique sur le génocide rwandais au point de l’imposer au-delà de ses frontières, jusqu’à faire fléchir la position de la France sur ce génocide.

La RDC en manque cruellement pour défendre ses 6 millions de morts depuis la décennie 1990 à ces jours. Le président rwandais, Paul Kagame, conscient de cela, pouvait nier sans crainte : « il n’y a pas eu de crimes en RDC. Non, absolument pas ! » Suscitant colère et indignation au pays de Lumumba. Et cela, avec un Félix Tshisekedi partagé entre la realpolitik et le sentiment populaire.

 Dido Nsapu 

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INVESTI LORS D’UNE CÉRÉMONIE HISTORIQUE TSHISEKEDI DÉVOILE LES PRIORITÉS DE SON NOUVEAU QUINQUENNAT

Le président réélu de la République démocratique du Congo a prêté serment le 20 janvier 2024 à Kinshasa pour un second mandat. Le chef de l’Etat congolais a, dans son speech, égrainé 6 objectifs prioritaires de ce nouveau quinquennat s’engageant à veiller à ce que les erreurs du passé ne se reproduisent plus.

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F élix Tshisekedi, brillamment réélu avec 73,47% des suffrages, a vu grand pour sa prestation de serment. L’homme a choisi le stade des Martyrs de la Pentecôte rempli au maximum de sa capacité de 80 000 places. Dixsept chefs d’Etat africains en fonction, quatre honoraires et des délégations de plusieurs dizaines d’autres pays y étaient présents, pour une cérémonie sous haute sécurité et très protocolaire, avec au rendez-vous fanfare, cavalerie et prières, le tout sous une très grande ovation.

Il s’agit des présidents du Burundi, du Kenya, de la République centrafricaine, du Gabon, de la République du Congo, de la Guinée Bissau, de la République d’Afrique du Sud, de l’Angola, du Tchad, de Sao Tomé et Principe, de Djibouti, du Malawi, du Zimbabwe, de la Zambie, du Sénégal, de la Gambie et du Ghana. 

Les présidents honoraires sont ceux du Kenya, de Madagascar, de la Tanzanie et du Nigéria. Pour des millions de Congolais qui ont suivi la cérémonie à distance, la chaine nationale (RTNC) a innové en filmant en direct le départ du président de la République depuis le Palais du Mont-Ngaliema, dans les hauteurs du camp Lieutenant-colonel Tshatshi, jusqu’au Palais du peuple où le chef de l’Etat a changé de véhicule, optant pour une Toyota décapotée escortée par la cavalerie.

 C’est avec une telle escorte sécurisée dans l’air notamment par des hélicoptères des forces spéciales que Félix Tshisekedi a fait son entrée solennelle au stade des Martyrs de la Pentecôte. « Je jure solennellement (…) de défendre la Constitution et les lois de la République, (…), de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire », a déclaré devant les juges de la Cour constitutionnelle le président réélu, avant de recevoir les salutations des chefs coutumiers des 26 provinces du pays. « J’ai conscience de vos attentes », a-t-il enchaîné dans son discours d’investiture, faisant allusion notamment au chômage, au pouvoir d’achat, à la situation des jeunes, à la promotion des femmes tout comme des personnes vivant avec handicap et à la cohésion nationale.

6 objectifs prioritaires

Dans son allocution d’investiture, Félix Tshisekedi a esquissé les objectifs prioritaires de son nouveau mandat. Il est question de six axes, à savoir : créer plus d’emplois ; protéger le pouvoir d’achat des ménages en stabilisant le taux de change ; assurer avec efficacité la sécurité des populations et de leurs biens ; poursuivre la diversification de l’économie ; garantir plus d’accès aux services sociaux de base et renforcer l’efficacité des services publics. 

Par rapport à son expérience de cinq dernières années au pouvoir, Félix Tshisekedi semble avoir tiré les leçons qui peuvent l’aider à améliorer sa gouvernance actuelle. « Tirant les leçons de l’expérience passée et tenant en compte vos aspirations, je m’engage pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus », a-t-il promis.

Il a par ailleurs rendu hommage à ses alliés de l’Union sacrée de la Nation au sein de laquelle se trouve l’UDPS, son parti, et il a également adressé un clin d’œil aux candidats de l’opposition, promettant de veiller à ce que le rôle de cette dernière soit effectif lors de ce quinquennat, notamment avec la désignation de son Porte-parole telle que reconnue par la Constitution.

Le chef de l’Etat congolais a aussi épinglé les efforts fournis dans la sécurisation des populations et la défense de l’intégrité territoriale du pays mises à mal, selon lui, par les velléités obscures de certains États voisins, d’acteurs extérieurs ou internationaux avec une complicité « lâche » de certains Congolais.

« En effet, nonobstant votre vigilance, le sacrifice et la bravoure de nos vaillantes forces de sécurité et de défense, les menaces se veulent résilientes. Et pour beaucoup, alimentées par la trahison de certains Congolais qui, sans scrupule, sans la moindre considération humaine et patriotique, s’allient à l’ennemi pour faire couler le sang de leurs propres frères et sœurs Congolais », a-t-il fustigé. 

Félix Tshisekedi a aussi évoqué la préservation de la cohabitation sereine entre les peuples qui, selon lui, constituent un défi à relever pour sauvegarder la cohésion nationale qui ne peut se réaliser qu’au moyen du renouvellement et de la consolidation du « vouloir vivre collectif. Un vouloir vivre collectif où seront bannis les fléaux de la haine, du tribalisme, du clanisme et de toutes les antivaleurs qui aujourd’hui, minent le développement » du pays. 

Comparativement à sa première prestation de serment qui avait officiellement eu lieu le 24 janvier 2019 dans les jardins du Palais de la Nation, lorsqu’il succédait à Joseph Kabila (2001-2018), premier président réélu de la Troisième République, le cérémonial impressionnant du deuxième président réélu n’a pas manqué de s’inscrire dans la symbolique du chiffre 20 qui l’a accompagné tout au long du processus électoral, par celui porté pour sa candidature, la date du vote et enfin celui de son investiture.

Heshima

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CENI VÉRITABLE TÊTE DE TURC DES ACTEURS POLITIQUES DEPUIS 2006

Véritable souffre-douleur des politiques, la Commission électorale nationale indépendante fonctionne, depuis sa création, dans un contexte particulier d’accumulation des retards, des difficultés de financement et des contraintes logistiques et techniques. Sans méconnaitre la responsabilité de ces mêmes politiques.

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Le processus électoral qui se perpétue en République démocratique du Congo aujourd’hui est non seulement passé par plusieurs phases laborieuses et de tâtonnement, mais a aussi surmonté des difficultés de différents ordres. Tout était pourtant parti de l’Accord global et inclusif du 17 décembre 2002 qui avait permis la publication le 4 avril 2003 de la Constitution de la transition. Après cette étape cruciale, il suivra le référendum constitutionnel des 18 et 19 décembre 2005, puis les élections du 30 juillet 2006, premières élections pluralistes organisées après 45 ans en République démocratique du Congo.

Moult difficultés

Prévue dans l’Accord global et inclusif, la Commission électorale indépendante (CEI) jouera un rôle central dans la préparation et l’organisation des élections de 2006, avec à sa tête l’abbé Apollinaire Malumalu. Seulement, c’est depuis cette même période que l’organisation des élections se déroule dans un contexte des défis sécuritaires, juridiques, financiers, techniques et logistiques jusqu’aujourd’hui. Au départ, les acteurs de la communauté internationale, dans le cadre d’un accompagnement, accordaient des appuis techniques, financiers et politiques, mais depuis 2011, le Congo finance seul ses élections, évoquant la question de souveraineté.

Au nom de ce principe, les contraintes notamment de prise en charge financière ont commencé. Du coup, le décaissement des fonds pour l’organisation des élections s’effectuait difficilement et souvent à comptegouttes. Il est même arrivé que la Cour suprême interpelle les autorités pour qu’elles donnent à la CENI des moyens nécessaires. D’autre part, la CENI connaitra des contrariétés d’ordre logistique.

Dans un pays grand comme l’Europe de l’Ouest et ne possédant pas d’infrastructures adéquates, c’est toujours in extremis et avec l’appui de la MONUSCO que le déploiement du matériel électoral se fait, jusqu’aujourd’hui. Techniquement, la CENI a eu à se buter aux problèmes de fabrication des urnes et des bulletins de vote ou des machines qui tombent en panne. Elle a eu à faire faire des méga-urnes (grandes poubelles en plastique transparent) et des bulletins de vote particulièrement volumineux, mesurant jusqu’à 42 cm sur 60 cm ou ayant le format d’un journal.

Heureusement, la machine à voter (MAV), système de vote adapté aux défis congolais développé par l’abbé Malu malu mais qu’il n’a pas pu exploiter, a été introduite au troisième cycle électoral. Au quatrième cycle électoral, ces machines ont été améliorées avec un logiciel, d’où l’appellation « Dispositif électronique de vote » (DEV), jugé fiable. Il s’agit d’un mécanisme qui combine le vote électronique avec un dépouillement manuel.

Cycle infernal

En RDC, on a comme l’impression d’être en face du réchauffé à chaque cycle électoral. Après l’organisation des scrutins, il s’observe toujours un long moment de silence pendant lequel on oublie tout jusqu’au jour où la classe politique et la société civile se réveillent pour encore y penser. C’est dans ces circonstances que le président de la CENI est souvent désigné, dans un climat impitoyable de guerre entre confessions religieuses, ce avant de commencer à faire tardivement le point et envisager l’impossible. Du coup, plusieurs opérations sont menées dans la précipitation, alors qu’elles devaient être réparties tout au long de la législature. Ces mêmes obstacles récurrents concernent particulièrement l’enrôlement des électeurs, la révision du fichier électoral une opération qui s’étale sur plusieurs mois. En 2016, celle-ci avait pris une année et demie.

La classe politique pointée du doigt

La CENI est bien souvent victime des caprices de la classe politique, laquelle manque parfois de réelle volonté d’organiser les élections. Pour n’avoir pas reçu l’impulsion de l’exécutif, la CENI n’a pas pu préparer les scrutins pour les députés provinciaux, les sénateurs, les gouverneurs et vice-gouverneurs élus en 2006, qui étaient restés en fonction jusqu’en 2015, alors que leur mandat avait pris fin en 2011. Il est même arrivé que les divergences entre acteurs politiques fassent que des marches et des villes mortes et des pressions soient exercées contre la CENI.

On se souviendra qu’il en fut ainsi au moment où une mission de bons offices avait été confiée à l’ancien premier ministre togolais, Edem Kodjo. Dans le souci d’obtenir un large consensus, un autre dialogue avait été convoqué sous les auspices des évêques de la Conférence épiscopale nationale congolaise (CENCO), ce qui avait permis la signature de l’Accord de la Saint-Sylvestre.

Ainsi, des recommandations avaient été adressées à la CENI pour qu’elle poursuive la reconstitution du fichier électoral et la publication du calendrier électoral. Malgré tout, la problématique d’être prêt le jour J persiste à chaque fois. En 2011, le Centre Carter, qui avait déployé des observateurs internationaux, avait fait pression sur la CENI pour cela « Ne soyez pas pessimistes et croyez-nous ! Il y a des gens qui viennent et qui disent que la CENI n’est pas prête. Non, nous on est prêt (…) », disait Daniel Ngoy Mulunda.

Hubert MWIPATAYI

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INVALIDATION DES SUFFRAGES DES CANDIDATS FRAUDEURS, LA COUR CONSTITUTIONNELLE SUR LES PAS DE DENIS KADIMA

Evariste Boshab, Gentiny Ngobila, Nsingi Pululu, Charles Mbutamuntu et consorts n’ont plus d’espoir de se retrouver au sein de l’hémicycle du Palais du peuple pour y siéger comme députés nationaux. La Cour constitutionnelle a débouté 63 candidats députés nationaux ayant introduit des recours pour contester la décision de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annulant leurs suffrages.

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Siégeant, le 8 février 2024, en matière des contentieux relatifs aux résultats des élections législatives nationales du 20 décembre 2023, la Cour constitutionnelle a rendu son arrêt sur l’affaire des candidats invalidés par la CENI, notamment pour fraude électorale et détention illicite des Dispositifs électroniques de vote (DEV).

Aucun recours présenté devant la Haute Cour n’a abouti, a révélé Dieudonné Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle. Sur un total de 63 dossiers déposés au greffe de cette haute juridiction, 35 ont été déclarés irrecevables, 24 recevables mais non fondés, tandis que 4 ont fait objet de désistement.

Le dénouement judiciaire de ces dossiers confirme, d’une certaine façon, la décision considérée de « courageuse » prise par l’équipe de Denis Kadima invalidant les suffrages des candidats qui ont entaché le processus électoral en utilisant la fraude et même le vandalisme du matériel électoral. Une délinquance électorale que la CENI a sévèrement sanctionnée.

À la suite des enquêtes menées par la CENI, les suffrages de 81 candidats députés nationaux avaient été annulés. La CENI avait accusé ces candidats d’avoir, entre autres, commis des actes de fraude, de vandalisme des matériels électoraux, de détention illicite de Dispositifs électroniques de vote (DEV).

Sur la liste des candidats frappés figurent notamment Gentiny Ngobila, Évariste Boshab, Charles Mbutamuntu Lwanga, Tatiana Pembe Luemba, Cerveau Pitshou Nsingi Pululu, Colette Tshomba, Victorine Lwese, Phililbert Mabaya Gizi, Nana Manuanina, Antoinette Kipulu, Didier Mazenga, etc. Du beau monde, ou considéré comme tel ! Ces sanctions de la CENI sont une première dans l’histoire électorale de la République démocratique du Congo.

La centrale électorale de Denis Kadima n’était pas allée de main morte pour servir d’exemple et décourager des pratiques qui mettent à mal la crédibilité du processus électoral. Après Denis Kadima, Dieudonné Kamuleta n’a pas cédé à la pression ni aux lamentations de quelques « invalidés » ou encore aux remontrances des autres, dont quelques bonzes de la plateforme Union sacrée de la Nation. Ces derniers semblaient vouloir bénéficier d’un traitement de faveur à leur endroit.

En rejetant ces requêtes, la Cour a marché dans le sillage de Denis Kadima et son équipe qui n’avaient pas hésité à braver la délinquance électorale en la stoppant. Un revirement de la Cour constitutionnelle aurait encore jeté du discrédit sur les instances judiciaires du pays, alors même que des témoignages probants disqualifient les « invalidés », renforçant la décision de la centrale électorale. L’opinion publique espère également que la Haute Cour se montrera également intraitable et dira le bon droit, sans interférences politiques ou pécuniaires, lors du traitement des recours en contestation des résultats des législatives nationales.

Il serait tout de même malheureux que des candidats ayant échoué dans les urnes se retrouvent à l’Assemblée nationale grâce à des combines politiciennes ou que leurs dossiers soient examinés favorablement à la suite d’opérations mafieuses. En 2019, des candidats non proclamés provisoirement élus par la CENI, avaient en définitive été déclarés « élus » par la Cour constitutionnelle après avoir, semble-t-il, déboursé d’importantes sommes d’argent.

Le président de la Cour constitutionnelle est appelé à ouvrir l’œil et le bon pour éviter que son institution soit couverte d’opprobre. Les éventuels et vrais « repêchés » ne devront pas leur victoire à ce qui pourrait être qualifiée de « seconde session » mais seulement grâce aux voix réellement obtenues dans les urnes. Toute autre démarche s’apparentant à des nominations motivées par des bakchichs serait contre-productive pour la démocratie congolaise.

N’tombo Lukuti

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