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Reconduite vice-ministre des Finances: Qui est O’Neige N’sele ?

Femme politique au parcours académique et professionnel exceptionnel, O’Neige N’sele Mimpa a été reconduite au poste de Vice-ministre des Finances dans le gouvernement Sama II. Engagée sur des questions d’égalité des sexes, elle s’est fait démarquer par la rigueur de son travail au sein de l’équipe des « Warriors ». Portrait !

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Derrière ses lunettes claires, on peut observer un regard perçant qui laisse transparaitre une forme de rigueur. O’Neige N’sele– 36 ans, née à Kinshasa et originaire de la province du Maï-Ndombe,  est le reflet d’un parcours académique et professionnel précoce. Elle décroche son diplôme d’Etat à seulement 16 ans. Elle va ensuite enchainer avec une licence en informatique à l’Institut supérieur d’informatique, de programmation & analyse (ISIPA), à Kinshasa. «Quand tu apprends le métier de programmateur informatique, tu n’es pas juste un informaticien. Tu conçois et proposes des applications ainsi que des outils qui permettent une meilleure gestion des entreprises et une amélioration des rendements. Tu trouves des solutions concrètes à des problèmes existants ; ce qui aide à améliorer le confort et le travail des salariés. C’est un métier qui nous forme à rendre opérationnels les équipes, les outils, les projets et les budgets ». La future vice-ministre fait ainsi partie d’une promotion composée majoritairement d’étudiants de sexe masculin. 

Tout en étant déjà active dans le monde professionnel, elle combine carrière et études en poursuivant un cursus académique à l’étranger et décroche une double maitrise en management et administration des entreprises (master of business administration – MBA) de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne en France et de la Georgetown Business School, aux Etats-Unis d’Amérique. Après son passage respectivement dans les secteurs de la télécommunication et de l’aviation, elle intègre l’élite de la prestigieuse banque Citigroup Congo où elle a occupé différentes fonctions notamment celle en charge des agences du système des Nations Unies et des entreprises multinationales. Huit (8) ans plus tard, elle rejoindra EcoBank RDC où elle continuera à développer et gérer le même portefeuille. 

Femme politique 

Le riche parcours académique et même professionnel a conduit O’Neige N’sele dans la sphère politique. Son parti intègre le regroupement politique Alliance des acteurs pour la bonne gouvernance de la RDC (AABC), une formation dirigée par Julien Paluku, ancien gouverneur de la province du Nord-Kivu et actuel ministre de l’Industrie.

Par souci d’accompagner le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi afin d’atteindre les objectifs qu’il s’est assigné à court, moyen et long terme, ce regroupement a décidé d’adhérer à l’Union sacrée de la Nation, plateforme créée par le chef de l’Etat.

O’Neige N’sele Mimpa fait alors son apparition, le 12 avril 2021, dans le gouvernement du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Dans cette équipe gouvernementale, elle est nommée vice-ministre des Finances, aux côtés du ministre Nicolas Kazadi. De ce fait, elle est la deuxième femme de l’histoire congolaise à occuper les fonctions de vice-ministre des Finances, plus de 30 ans après Madame Nelly Kiwewa. 

Le 23 mars 2023, à la faveur d’un remaniement, elle gardera son poste. O’Neige N’sele n’a d’ailleurs pas manqué de saluer cette reconduction en rendant hommage au chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo en ce mois dédié à la femme.       

Défenseure de l’égalité du genre

La vice-ministre des Finances se montre ferme sur les sujets touchant l’égalité du genre. Engagée dans ce combat, elle a obtenu un certificat de la McKinsey Academy sur la thématique « Unlocking Women Potential » traduit en français par « Libérer le potentiel des femmes ». Elle défend fermement les droits des femmes participant à la lutte pour l’égalité des chances tant dans le secteur public que privé. « La femme possède une myriade de compétences qui lui confèrent une place décisive dans la construction d’un futur égalitaire. Il faut plus de femmes qui s’impliquent et prennent la responsabilité de renverser la tendance. », a-t-elle fait savoir dans son tweet du 8 mars 2023. 

Elle milite pour la reconnaissance des compétences des femmes en les encourageant à relever les défis inhérents à cette cause et à définir ce que sera la femme congolaise de demain. « Il est plus que temps de prendre les choses en main! », a-t-elle lancé dans le même message.

Mariée et mère, la vice-ministre sait concilier ses fonctions et sa vie de famille. Elle pense que la femme congolaise peut bien exercer les métiers qui ne semblent encore être réservés qu’aux hommes.Son parcours académique et professionnel nous le démontre bien car en travaillant dans le secteur de l’aviation en 2006, ce n’est pas dans les airs qu’elle se retrouve mais bien sur terre, elle s’occupe du software et de la gestion des systèmes de réservation de la nouvelle compagnie aérienne congolaise où elle est d’ailleurs la seule femme du service informatique.

Sa personnalité rigoureuse et son sens pratique s’épanouissent pleinement dans ce métier dit « d’hommes ». « J’ai toujours eu une personnalité affirmée. Ma mère me disait toujours : tu es bien plus qu’un joli visage. Ça m’est resté ». 

« Certains métiers ne sont réservés qu’aux hommes alors que l’histoire nous prouve le contraire. Nous avons eu des reines, des sociétés matriarcales qui sont aussi le terreau fertile de la richesse culturelle de notre pays, de nos racines, de nos ancêtres », a-t-elle rappelé.

Apporter sa pierre à l’édifice 

Pour mieux contribuer à l’autonomie financière des ménages vivant sous le seuil de pauvreté, elle n’est pas restée les bras croisés. Elle a mis sur pied depuis quelques années une association dont la vision n’est pas celle d’apporter une simple assistance aux populations, mais plutôt de promouvoir les initiatives de développement à la base et de les rendre durables.Son association, le Centre d’encadrement et d’aide aux initiatives de développement (CEDAID), œuvre dans plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, la santé, l’éducation, les ressources hydrauliques, les infrastructures et le transport dans les provinces du Kasaï Central, du Maï-Ndombe, de Kinshasa, du Kwilu, du Kasaï et du Kongo Central. 

Cette structure est une façon pour elle d’apporter sa pierre à l’édifice du développement de la République démocratique du Congo. Celle qui s’est lancée précocement dans la vie n’entend pas s’arrêter là. 

Dido Nsapu

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RDC : Tshisekedi et la bataille pour la reconnaissance du génocide congolais 

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Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a lancé ce 31 mars 2025 une table ronde notamment pour l’appropriation collective du concept « Genocost ». Une allusion au génocide congolais perpétré pour des gains économiques. Le chef de l’Etat annonce la mise en place « imminente » d’un groupe interdisciplinaire d’experts chargé d’évaluer ces crimes de masse perpétrés principalement par le Rwanda.    

Depuis près de 3 ans, la République démocratique du Congo est en train de formaliser un exercice de mémoire : le Genocost. Ce néologisme, lancé par des jeunes congolais de la société civile, devient petit à petit une affaire d’Etat. Composé d’une combinaison des mots « Génocide » et « Coût », Genocost renvoie au génocide perpétré pour des gains économiques. Félix Tshisekedi, avec des structures comme le Fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits (FONAREV), ont sélectionné la journée du 2 août pour commémorer tous les massacres commis en RDC, principalement pour des raisons économiques.

Ce lundi 31 mars 2025, au Centre culturel de Kinshasa, Félix Tshisekedi a lancé une table ronde de 3 jours pour aborder deux axes principaux, notamment l’appropriation du concept de Genocost par les Congolais, en lien avec les mobilisations nationales et la reconnaissance internationale du génocide congolais. Le combat, pour l’heure, c’est d’assoir un narratif national sur ces événements et porter le combat au niveau international pour la reconnaissance de ces crimes de masse comme un génocide. Généralement, l’opinion internationale réfute le terme génocide pour qualifier les massacres cycliques en RDC, estimant qu’ils ne visaient pas une ethnie ou un groupe d’individus. Mais dans son allocution du jour, Tshisekedi a décidé d’associer un nom aux victimes : les hutus congolais notamment. Dans cette logique, il a cité certains massacres perpétrés par les forces négatives entrainées et équipées par le Rwanda, notamment les massacres de Kishishe où en majorité des Hutus congolais avaient été tués par les rebelles du M23, en novembre 2022. Mais aussi des crimes de masse à Bambo ou à Mweso, toujours dans le Nord-Kivu. Sans compter des massacres de Makobola au Sud-Kivu, à Kisangani et ailleurs.    

De ce fait, il a annoncé la mise en place « imminente » d’un groupe interdisciplinaire d’experts chargé d’évaluer de manière « rigoureuse et systématique » des crimes de masse notamment ceux relevant du génocide perpétré sur le sol congolais. Ce groupe va, entre autre, évaluer les préjudices subis par le peuple congolais. Félix Tshisekedi rappelle aussi l’importance de se souvenir de ces crimes, citant Simon Veil, qui a indiqué que la destruction du passé constitue un crime. « Aujourd’hui, nous ne parlons pas uniquement du passé mais du présent et de l’avenir. », a-t-il ajouté, parlant de plus de 10 millions de vies humaines innocentes brutalement fauchées de façon cyclique depuis 1993. Il a rassuré qu’au niveau de la communauté internationale, « la vérité commence enfin à émerger ».

Au Kivu, la triste histoire se répète…

Pendant qu’à Kinshasa le président congolais dénonce ces atrocités, dans le Kivu, l’histoire est en train de se répéter. Tombées aux mains du Mouvement du 23 mars (M23), les villes de Goma et Bukavu subissent les affres de ces rebelles. A Bukavu, par exemple, la cohabitation entre ces insurgés et les habitants reste difficile. La ville de Bukavu a enregistré, ces derniers 48 heures, de nouveau cas de tueries nocturnes dans différents quartiers. La jeunesse de la ville avait lancé un ultimatum au groupe rebelle, exigeant son retrait immédiat dans un délai de 72 heures. Cette demande, exprimée dans un communiqué daté du 24 mars 2025, fait suite à une série d’atrocités perpétrées par les rebelles depuis leur occupation de la ville. La population a manifesté, le 30 mars, dans la rue avec un corps d’un jeune homme abattu. Des tirs de sommation des forces de la rébellion ont dispersé les manifestants et le corps de la victime a été conduit à la morgue de l’hôpital général de référence de Bukavu. A Goma, la situation n’est pas non plus reluisante.  

Heshima

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Consultations politiques en RDC : l’illusion d’un consensus plane  

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Les consultations initiées par le président Félix Tshisekedi pour la formation d’un gouvernement d’union nationale semblent jusqu’ici tourner uniquement autour des personnalités de sa propre famille politique, l’Union sacrée de la Nation. Une semaine après, l’opposition reste toujours sur sa position et refuse une telle proposition. Si l’opposition ne répond pas, le consensus recherché par le chef de l’Etat pour faire face aux défis sécuritaires dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) risque d’être une illusion.

Les consultions menées par Eberande Kolongele, conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité reprennent, ce lundi 31 mars 2025, à Kinshasa. Après avoir vu défiler Vital Kamerhe, Jean-Pierre Bemba, Modeste Bahati, Jean-Michel Sama Lukonde et d’autres leaders de la majorité au pouvoir, les opposants se font toujours attendre. Cette semaine, l’unique opposant qui pourrait se pointer au bureau du conseiller spécial, c’est l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito. Le président du parti Nouvel Elan s’est montré favorable à cette initiative. « Ici, il ne s’agit pas de questions de la majorité ou de l’opposition, parce que nous ne sommes pas en train de défendre nos programmes en tant qu’entités partisanes, entités politiques, mais ici, il s’agit de la nation qui est en danger. Nous devons d’abord préserver la nation, avant de retourner dans nos casquettes politiques », a justifié le secrétaire général de son parti, Blanchard Mongomba. Ce dernier insiste qu’il faut soutenir les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) mais surtout le chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui est au front face à cette agression rwandaise sous couvert du Mouvement du 23 mars (M23).   

Du côté du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la position reste inflexible. La formation politique de l’ancien président Joseph Kabila veut un dialogue « inclusif » où toutes les questions liées à la crise actuelle seront traitées. Quant à Martin Fayulu, Delly Sesanga et Moïse Katumbi, ils ont foi au dialogue initié par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC).       

L’illusion d’illusion d’un consensus

Avec ce format des discussions, le pouvoir risque de finir ces consultations sans atteindre l’objectif recherché, celui de réunir le maximum des Congolais pour faire face à la crise sécuritaire. A défaut d’avoir tout le monde, il y risque d’un débauchage des individus au sein de l’opposition pour donner l’illusion d’un consensus et sauver ces consultations. « Le pouvoir, bien sûr, invite les opposants, non pas par générosité d’âme, mais plutôt pour donner l’illusion d’un consensus. », estime Guylain Tshibamba, expert en communication stratégique.

L’histoire politique est riche en exemple. En 2016, Joseph Kabila – refusant un format neutre du dialogue – avait fait venir le Togolais Edem Kodjo pour conduite le dialogue dit de la Cité de l’Union africaine. Un dialogue qui a débouché sur la nomination du Premier ministre Samy Badibanga. Mais l’illusion de ce consensus n’avait pas tardé à montrer ses limites. Le chef de l’Etat de l’époque était obligé de reprendre à zéro pour ratisser large afin de mieux apaiser les tensions. Ce qui l’avait conduit à accepter le dialogue dit de la Saint Sylvestre mené par la CENCO. Même si le Premier ministre nommé – Bruno Tshibala – était aussi un débauché, mais ces pourparlers avaient permis de traverser cette zone de turbulence pour arriver aux élections de 2018.

Avoir la lucidité de lire l’histoire et d’anticiper sur les événements pourrait permettre à la République de ne pas perdre du temps face au danger existentiel qui est à ses portes. D’ailleurs, Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, a demandé de ne pas s’écarter des objectifs. Celui de réunir réellement l’opposition, la majorité et les belligérants dans un processus plus inclusif pour la paix dans l’Est du pays.

Heshima

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Le M23 au Qatar : Doha s’accapare de la médiation de la crise congolaise

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La délégation des rebelles de l’Alliance Fleuve Congo alliée au Mouvement du 23 Mars (AFC-M23) est arrivée à Doha ce vendredi 28 mars 2025. Elle est conduite par Bertrand Bisimwa, leader politique du M23. Mais il y a aussi des délégations rwandaise et congolaise sur place. Pendant que la sous-région multiplie des formats de médiation sans réel progrès, le Qatar s’empare de la situation et semble marquer des points…

Sous l’égide de l’émir du Qatar Tamim Ben Hamad Al Thani, les trois délégations vont poursuivre les discussions entamées le 18 mars 2025 entre les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Le contenu ou l’agenda des discussions pour ces trois délégations n’a pas été révélé. Mais tout porte à croire qu’après les sanctions infligées au Rwanda, Kigali a bien besoin de négocier l’avenir de son poulain, le M23. Et dans la foulée, l’avenir de l’AFC de Corneille Nangaa, qui s’est greffée au M23 pour régler ses comptes à Félix Tshisekedi, devrait aussi être étudié à Doha.

Le processus de Luanda a été pris de court

Malgré des progrès encourageants réalisés fin 2024, la médiation dirigée par le président angolais, Joao Lourenço a fini par tourner court. Luanda a décidé d’abandonner le processus au lendemain de la rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame au Qatar. Un échec qui semblait de plus en plus inévitable pour le nouveau président de l’Union africaine face au refus de Paul Kagame de signer, le 15 décembre, un accord de paix avec Félix Tshisekedi puis le refus du M23 de se rendre à Luanda pour des discussions directes entre cette rébellion et le gouvernement congolais.

Après le tête-à-tête de Doha entre les deux dirigeants en conflit, Luanda s’était dit « étonné » de voir cette rencontre alors que le même jour l’Angola attendait les délégations de la RDC et du M23 pour le début des discussions. Le ministre des Affaires étrangères de l’Angola, Téte António, avait rappelé à cette occasion le principe des « solutions africaines » aux problèmes africains sans toutefois contester toute action pouvant mener à la paix dans la région des Grands Lacs.

L’EAC joue le chrono…

Alors que la crise sécuritaire a atteint des proportions inquiétantes, la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) joue le chrono. Au lieu d’encourager le processus de paix existant, cette organisation conjointement avec la SADC a fondu les deux processus de paix (Nairobi et Luanda) en un seul processus. Ces organisations sous-régionales ont même nommé des nouveaux médiateurs pour cette crise. Ce qui risque de retarder la solution alors que l’urgence s’impose sur le terrain, particulièrement dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

« L’EAC qui dicte un peu son tempo à la SADC a tendance à tourner autour du pot alors que le Qatar est pragmatique, » résume un analyste. En effet, la force du Qatar dans la médiation des grandes crises à travers le monde n’était plus à démontrer. Même si certains craignent que l’issue d’une telle négociation puisse pencher en faveur du Rwanda compte tenu de l’investissement qatari au Rwanda. Mais du côté congolais, la porte-parole de Félix Tshisekedi, Tina Salama, a indiqué que Doha a aussi des relations privilégiées avec Kinshasa. Ce qui pourrait mettre à l’aise la délégation congolaise.

Burundi soutient un dialogue interne

Partenaire de la République démocratique du Congo, le Burundi participe à l’éradication des forces négatives grâce à ses troupes présentes dans le Sud-Kivu. Lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU tenue jeudi 27 mars 2025, ce pays a préconisé « un dialogue inter congolais inclusif » en vue d’une paix véritable et durable dans le Nord-Kivu et au Sud-Kivu, deux provinces secouées par les rebelles de l’AFC/M23, soutenus par le Rwanda. Selon le représentant du Burundi à l’ONU, Gitega soutient toute initiative de paix sans se substituer aux processus de Luanda et Nairobi, en voie d’être fusionnés. Sur ce point, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a tenté de rassurer que Doha égale processus de Luanda. Reste à savoir si les résolutions de Doha pourraient refléter l’image du processus de Luanda.

Joseph Kabila hors circuit

Pendant que l’ancien président de la République, Joseph Kabila et ses partisans rêvent d’un dialogue à l’esprit de Sun City pour faire table rase, la ministre des Affaires étrangères de la RDC, Thérèse Kayumba Wagner, a annoncé qu’aucun rôle n’est réservé pour l’instant au prédécesseur de Félix Tshisekedi dans la résolution actuelle de la crise. Considéré comme une main noire derrière la rébellion de l’AFC de Corneille Nangaa, l’ex-Raïs n’a pas la confiance de Kinshasa pour l’instant. « Joseph Kabila n’a pour l’instant aucun rôle prévu pour lui dans les efforts en cours, » a tranché la patronne de la diplomatie congolaise. Mais tout peut toujours évoluer en politique.

Heshima

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