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Sports : un levier de la politique étrangère de Félix Tshisekedi ?

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Si la Confédération africaine de football (CAF) retient la candidature de la RD Congo pour la co-organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2029 avec le Congo-Brazzaville, ce serait un point gagné pour Félix Tshisekedi, qui est déterminé, dans sa politique étrangère, à redorer l’image du pays à travers le sport. 

C’est en cette année 2025 que le Comité exécutif de la CAF désignera les pays qui accueilliront les phases finales des Coupes d’Afrique des nations (CAN) 2029 et 2031. Le gouvernement congolais, dont la candidature conjointe avec le Congo-Brazzaville avait été avancée en 2024, attend l’ouverture officielle du processus d’appel à candidatures que la CAF lancera pour soumettre sa proposition. Didier Budimbu, ministre congolais du Sport, en avait déjà discuté avec son homologue du Congo-Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, et l’avait confirmé en novembre dernier. 

L’organisation commune de cette prestigieuse compétition continentale viendrait certainement consolider les autres actions sportives entreprises par la RDC et attirerait les regards d’autres nations sur Kinshasa. Félix Tshisekedi, qui souhaite faire du football un outil de son soft power, s’en félicitera sûrement si la candidature commune de deux Congo est retenue. 

En février 2024, le président congolais annonçait déjà que son équipe réfléchissait à la possibilité de postuler pour l’organisation de cette compétition en 2029. « J’ambitionne de déposer la candidature de la RDC pour l’organisation de la CAN 2029 en terre congolaise », avait-il déclaré. 

Deux pays qui n’ont jamais organisé la CAN, mais qui l’ont déjà remportée, la République du Congo et la République démocratique du Congo, souhaitent combler le vide laissé par la non-organisation de cette grande compétition que la CAF organise depuis 1957.  

Briller par le sport que par le cobalt

Déterminé à faire du sport un levier de sa politique étrangère, le président congolais et son gouvernement ne cessent de multiplier les partenariats sportifs dans le but de placer la RDC sur la scène internationale.  

Dans le cadre de cette diplomatie sportive intense, l’administration Tshisekedi a reçu l’ancien basketteur international Tony Parker à Kinshasa en septembre 2024. Avec cette ancienne gloire de la NBA et légende du basketball français, des discussions ont eu lieu sur les infrastructures, le transfert de savoir-faire et mise en place de coachs venus de l’étranger. 

Toujours en septembre 2024, le pays a annoncé la signature d’un contrat de trois ans avec l’AC Milan dans le but de promouvoir le tourisme en RDC. Un autre contrat a été signé avec l’Olympique Lyonnais. 

L’organisation des compétitions

A l’instar des jeux de la Francophonie de 2023, l’organisation des championnats de boxe et de handball dans la capitale congolaise en 2024 a mis en lumière les prouesses des sportifs congolais au niveau africain et la capacité de la RDC à organiser des compétitions de grande envergure.  Ainsi, du 27 novembre au 7 décembre 2024, le pays a accueilli la 26ème édition du Championnat d’Afrique féminin de handball, après avoir brillamment organisé la 21ème édition des Championnats d’Afrique de boxe amateur, qui s’est tenue au gymnase jumelé du stade des Martyrs de Kinshasa, du 18 au 27 octobre 2024. Plus de 25 pays ont pris part à l’évènement et, en tant que 2ème au classement général, les boxeurs congolais ont remporté 21 médailles, dont 9 en or. 

Concernant l’organisation des compétions, les IXème jeux de la Francophonie avaient constitué une grande vitrine : Kinshasa avait rassemblé 3500 participants, dont près de 2000 concurrents, 37 délégations et 600 journalistes accrédités. 

La place du sport dans la politique de Fatshi

Passionné du football, Félix-Antoine Tshisekedi est souvent présent au stade lors des matchs des Léopards. En décembre 2024, il a même participé à un match de la paix, organisé en faveur des victimes de la guerre dans l’Est du pays, où il jouait en tant que gardien de but. 

Dans sa vision sportive, le chef de l’Etat congolais a toujours souhaité inscrire la RDC sur la liste des pays capables d’organiser des compétitions sportives majeures. Non seulement des investissements conséquents sont réalisés, mais le pays manifeste également une forte volonté d’organiser ces compétitions. La réhabilitation du stade Tata Raphaël et la construction de Kinshasa Arena, d’une capacité de 20 000 places, dont les travaux ont été lancés en octobre 2023, en sont des exemples concrets.

En 2022, Félix Tshisekedi avait recommandé la tenue des états généraux du sport pour doter le pays d’une véritable stratégie nationale, à partir de laquelle les fédérations pourront développer des politiques structurelles.  Dans le discours sur l’état de la nation, qu’il a prononcé le 11 décembre 2024, il a souligné que le sport occupe une place essentielle puisqu’il contribue à l’épanouissement des citoyens et la valorisation des richesses du pays.

Hubert MWIPATAYI

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RDC : Joseph Kabila et son rêve de revenir au pouvoir

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Réputé pour son silence, l’ancien président de la République démocratique du Congo (RDC) ne fait plus mystère de ses intentions. Lors d’une interview accordée à la presse namibienne dont les extraits ont été diffusés, le 4 mars 2025, Joseph Kabila dit posséder encore « un peu d’énergie » pour continuer à servir la RDC et la région. Servir le pays à quel niveau de responsabilité, telle est la question qui dévoile le rêve d’un retour de l’ex-Raïs à la tête du pays.

Nairobi, encore et toujours…

La capitale kényane a de nouveau servi de cadre à Joseph Kabila et ses proches pour restructurer officiellement son parti, le PPRD, et réfléchir sur la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut dans l’Est de la RDC. Le contenu de cette réunion tenue le 19 février n’a pas été divulgué. Mais le 4 mars, Joseph Kabila s’est livré à la presse namibienne. L’ancien chef de l’État congolais, qui séjourne dans ce pays d’Afrique australe depuis les funérailles du père de l’indépendance namibienne, récemment décédé, a évoqué la crise sécuritaire en RDC. Il souhaite le départ de toutes les armées étrangères présentes au pays. Joseph Kabila considère ce départ comme un premier pas vers la solution, avant de permettre aux Congolais de se parler entre eux, rappelant son expérience de 2001 qui avait conduit au dialogue inter-congolais.

« En 2001, nous croyons que toutes les troupes étrangères [devraient] quitter le Congo afin que la paix puisse être atteinte. Et afin de donner aux Congolais la possibilité de discuter de cette chose qu’on appelle la paix. C’est ainsi que la plupart de ces troupes sont parties. Les Congolais ont été laissés pour résoudre leurs propres problèmes. Mais bien sûr, avec le soutien et l’accompagnement des partenaires du Congo, de la région et au-delà, y compris les Nations Unies. Mais est-ce que la même thérapie pourra accomplir le même miracle aujourd’hui ? Maintenant, nous devons nous asseoir et examiner cela, y réfléchir. », a déclaré Joseph Kabila.

S’asseoir et discuter oui. Mais pour quelle issue ? C’est la grande question qui peut tarauder encore les esprits des Congolais. Sur ce point, Joseph Kabila semble se voir toujours à la tête du pays. « Notre intention est d’être très disponible pour servir notre pays, de servir notre peuple, de continuer à servir notre peuple, et servir la région aussi, l’Afrique parce que la RDC est un pays africain et la Namibie aussi est un pays africain […] Nous avons toujours un peu d’énergie pour continuer à servir notre pays », a-t-il indiqué.

Kabila rêve de revenir à la tête du pays

Joseph Kabila parle de servir le pays, mais sous quelle position ? Un médiateur des conflits régionaux ? Difficile de répondre par l’affirmative quand on sait que l’ex-Raïs nourrit les ambitions de revenir à la tête du pays. Lors de son dernier sommet de la SADC, en tant que chef de l’État de la RDC, Joseph Kabila avait refusé de dire au revoir à ses homologues. « Comme je n’aime pas les adieux, je préfère vous dire à bientôt », avait-il dit à ses pairs réunis en août 2018 à Windhoek, en Namibie. Cette petite phrase avait fait couler beaucoup d’encre en RDC. Comme quoi le président sortant avait l’intention de revenir au pouvoir. Et le dernier développement de l’actualité politico-sécuritaire au pays démontre bien ces intentions.

Félix Tshisekedi a plus d’une fois accusé son prédécesseur d’être derrière l’autre appendice du M23, l’Alliance Fleuve Congo (AFC), dirigée par l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, réputé proche de Joseph Kabila. Lors d’une interview accordée à certains médias congolais depuis Bruxelles, Félix Tshisekedi avait accusé, en août 2024, son prédécesseur d’être derrière l’alliance entre Corneille Nangaa et le M23. Et Félix Tshisekedi l’a encore répété récemment avec conviction. La dernière tribune de Joseph Kabila, où il s’en prend à la force sud-africaine pour être intervenue aux côtés des Congolais, a démontré les intentions derrière la rébellion de Corneille Nangaa. Joseph Kabila n’a pas non plus condamné le Rwanda pour son rôle dans l’agression contre la RDC, aux côtés des rebelles du M23. Ce qui démontre que l’intention de marcher sur Kinshasa, dévoilée par l’ancien président de la CENI, pourrait également être partagée par l’ancien président.

Heshima     

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Décrispation politique : Tshisekedi réussira-t-il à dégager un large consensus ?

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Le conseiller spécial en matière de sécurité du chef de l’État, Désiré-Cashmir Eberande Kolongele, a été chargé de consulter la classe politique, la société civile et d’autres forces vives de la République démocratique du Congo (RDC) pour obtenir un large consensus autour de la formation d’un gouvernement d’Union nationale. En menant une telle démarche sans attendre les pourparlers de la CENCO-ECC ou le processus régional, le président Félix Tshisekedi n’a-t-il pas mis la charrue avant les bœufs ? Jusqu’où pourrait-il aller avec la décrispation politique ? Réussira-t-il à dégager un large consensus ?

Le samedi 1er mars, l’ancien candidat à la présidence de la République, Seth Kikuni Masudi, et l’ancien député provincial Mike Mukebayi ont quitté la prison centrale de Makala, à Kinshasa. Cette mesure a également concerné une influenceuse pro-pouvoir, Denise Mukendi. Ces prisonniers ont quitté leurs cellules suite à une décision de liberté conditionnelle prise par le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba. D’autres sources expliquent que cette décision, prise sur instruction du président de la République Félix Tshisekedi, a pour but de décrisper l’environnement sociopolitique congolais dans ce contexte marqué par la guerre d’agression rwandaise à travers la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23/AFC) dans l’Est de la RDC.

Le vendredi 28 février, en marge du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a rapporté dans le compte rendu que Félix Tshisekedi avait chargé son nouveau conseiller spécial, Désiré-Cashmir Eberande, de mener des consultations auprès de la classe politique, de la société civile et d’autres forces vives du pays pour aboutir à un large consensus en vue de former un nouveau gouvernement d’union nationale.

Tshisekedi va-t-il réussir un large consensus ?

Affaibli par la guerre d’agression rwandaise menée avec la complicité de certains Congolais dont Joseph Kabila et l’ancien président de la CENI, Corneille Nangaa, Félix Tshisekedi réussira-t-il à rallier des opposants à la cause nationale ? Certains opposants ont une vision personnaliste de la crise actuelle. Ils perçoivent dans la démarche de Tshisekedi une volonté de chercher à renforcer son pouvoir, souhaitant voir Kigali faire chuter son régime. Par contre, une autre catégorie d’opposants voit la crise actuelle au-delà de la personne de Tshisekedi. C’est le cas de Martin Fayulu qui pense que la nation est véritablement en danger de balkanisation, appelant Corneille Nangaa à abandonner les armes et Joseph Kabila à « se souvenir de ce que le Congo lui a donné ».

De son côté, l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito a accepté « sans condition » la main tendue par Félix Tshisekedi. Réputé pour ses propositions radicales contre le Rwanda, notamment la construction d’un mur entre la RDC et ce pays agresseur, Adolphe Muzito pense qu’il faut d’abord se ranger derrière Félix Tshisekedi pour faire face à l’ennemi commun. « La RDC est attaquée, nous devons soutenir Félix Tshisekedi », a-t-il indiqué.

Ne faudra-t-il pas attendre le dialogue CENCO-ECC ?

Pendant que le chef de l’Etat ouvre ces consultations via son conseiller spécial, des évêques de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et des révérends de l’Église du Christ au Congo (ECC) mènent aussi des consultations pour un dialogue aboutissant sur un pacte social pour la paix en RDC et dans la région des Grands Lacs. Moise Katumbi s’est montré favorable à la démarche des évêques. Joseph Kabila, de son côté, n’a pas encore officiellement réagi. Son camp a promis de répondre à la CENCO-ECC par écrit. Corneille Nangaa, pour sa part, se montre ouvert au dialogue tout en nourrissant le désir de faire tomber Kinshasa militairement. Face à un tel tableau, les consultations lancées par Félix Tshisekedi à travers son conseiller risquent de ne pas dégager un large consensus autour de cette agression militaire.

Le risque d’une amnistie

Pour résoudre la crise de manière générale, il y a risque de retomber sur l’amnistie pour blanchir les seigneurs de guerre. Le responsable de la presse présidentielle, Eric Nyindu, a affirmé que le camp de Joseph Kabila ne participerait pas au projet du gouvernement d’union nationale en raison de son soutien à l’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa. Cela démontre qu’il sera difficile de dégager un consensus sans amnistier certains rebelles avérés, tels que Corneille Nangaa. L’opinion nationale percevrait cela comme une insulte à la mémoire de plus de 3000 victimes tuées en janvier dernier à Goma par l’AFC/M23, sans compter d’autres milliers tombés suite à cette agression rwandaise masquée par cette rébellion.

Heshima

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Explosion au meeting du M23 à Bukavu : un prétexte pour violer le cessez-le-feu ?

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Un rassemblement organisé par le groupe rebelle M23/AFC à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a été marqué par une explosion le 27 février 2025. La rébellion, qui contrôle la ville, accuse cependant le gouvernement congolais d’être l’auteur de cet acte, qui a causé la mort d’au moins 11 personnes. Immédiatement, Corneille Nangaa, coordonnateur des insurgés, annonce des offensives contre l’armée congolaise.

L’incident a eu lieu sur la place de l’Indépendance à Bukavu, où des centaines de personnes étaient réunies pour écouter le discours de Corneille Nangaa. Cette explosion a également blessé 65 autres personnes. Le président de la République, Félix Tshisekedi, a condamné l’explosion, la qualifiant d’acte terroriste perpétré par une « armée étrangère présente illégalement » en RDC. De son côté, le leader du M23/AFC, Corneille Nangaa, a renvoyé la balle dans le camp du gouvernement, accusant les autorités congolaises d’avoir orchestré l’attaque. Corneille Nangaa en profite pour rompre le fragile cessez-le-feu en annonçant la conquête d’Uvira, la deuxième ville de la province du Sud-Kivu, après Bukavu.

Corneille Nangaa menace également de conquérir le reste des territoires sous la gouvernance de l’État congolais. « Ceux qui véhiculent le message du genre « ils vont rentrer », cela n’engage qu’eux. Bien au contraire, en sécurisant la ville de Bukavu, il faudra écarter la menace autant que possible et sécuriser totalement toute la province du Sud-Kivu », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue en marge du meeting, qui a terminé dans un bain de sang.

Créer des prétextes pour continuer la guerre

En dehors des trois derniers jours, d’intenses combats avaient opposé les rebelles, appuyés par l’armée rwandaise, aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) dans la plaine de la Ruzizi, seule frontière terrestre entre le pays et son voisin le Burundi, au nord‐est du territoire d’Uvira. Après la conquête de Kamanyola et Luvungi, ces rebelles seraient à seulement 40 kilomètres de la province du Tanganyika. Une entité rêvée par la rébellion pour tenter de rallier le grand Katanga. Ils peuvent inventer toutes sortes de situations désastreuses pour se donner un prétexte de poursuivre les offensives. C’est notamment le sens de la propagande sur l’attaque contre les Swahiliphones à Kinshasa. Une histoire presque créée de toutes pièces pour justifier leurs actions déstabilisatrices.

Accélérer les processus régionaux

Pour stopper la dégradation de la situation sécuritaire, il faudrait accélérer les initiatives régionales et locales. Une réunion ministérielle conjointe de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) devrait se tenir, ce vendredi 28 février, à Harare, au Zimbabwe, sur la crise dans l’Est de la RDC. Les dirigeants régionaux devraient rapidement prendre des mesures qui permettent un cessez-le-feu durable et entamer des discussions sur des voies de sortie de crise. Probablement, ces dirigeants étudieront le plan qui recommande un cessez-le-feu et le déploiement d’une force hybride EAC-SADC dans les zones occupées par le M23. Cette zone bénéficierait alors d’un « statut spécial ».

Sur le plan local, la délégation de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du Christ au Congo (ECC), conduite par l’archevêque de Lubumbashi, Fulgence Muteba, et le Révérend André Gédéon Bokundoa, a été reçue le 27 février dernier par le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, à Brazzaville. La délégation de ces prélats poursuit des consultations en vue d’organiser un dialogue national pour la paix en RDC et dans la région des Grands Lacs. Ces initiatives régionales et nationales devraient être accélérées pour stopper l’élan déstabilisateur qui semble s’installer en RDC.

Heshima

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