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Barnabé Muakadi Muamba rend grâce à Dieu pour sa nomination à la tête de la DGI

Reconnaissant envers Dieu la source de toute élévation, le Ministère « Bénis la RDC » a organisé dimanche 30 août 2020, en la Cathédrale protestante du Centenaire, un culte d’action de grâce pour la nomination du Révérend Pasteur Barnabé Muakadi Muamba comme Directeur Général des Impôts (DGI).

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Les personnages bibliques David, Daniel et Joseph ont placé Dieu à l’avant-plan de leurs activités et ils ont brillamment réussi. Le patron de la plus grande régie financière de la République Démocratique du Congo fait de même. Lors du culte riche en temps forts que le Ministère « Bénis la RDC » a organisé, il s’est abandonné entre les mains de Dieu, apportant avec lui à l’autel de l’Eternel, l’entreprise à la tête de laquelle il est placé, suivant l’exemple du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui, le 24 juin 2019, avait confié son quinquennat et la RDC entre les mains de Dieu, au cours d’un culte d’Actions de grâces au Stade des Martyrs. Dans sa prière, Barnabé Muakadi a dédié la DGI entre les mains de Dieu pour qu’elle devienne effectivement source de bénédiction pour l’ensemble du peuple, et qu’elle contribue au développement de la RDC. « Car dans ta parole, il est ainsi écrit : c’est la bénédiction de l’éternel qui enrichit et il ne la fait suivre d’aucun chagrin (proverbes 10:22). Seigneur Jésus-Christ, bannis du coeur de tout gestionnaire des finances publiques la propension au vol, à la gabegie et en l’enrichissement illicite. Reprends plutôt dans nos coeurs l’amour de la patrie et de notre peuple, afin de le servir avec un sens et une intégrité. Nous disons qui aime son pays, paie l’impôt. Que Dieu bénisse la République démocratique du Congo, que Dieu bénisse le président de la République démocratique du Congo, premier gestionnaire financier du pays. Qu’au travers la Direction générale des Impôts, Dieu bénisse toutes les régies financières du pays ainsi que leurs personnels », a-t-il supplié.

La cérémonie de dédicace de ce grand moment était conduite par Monseigneur Isidore Nyamuke, vice-président de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), et l’Evêque Oscar Hosseya, devant une assistance qui s’est repentie au nom de tous les agents et cadres de la DGI, pour l’absolution du péché commis en détournant les recettes de l’Etat. Les différents intervenants qui se sont succédés sur l’estrade en ont aussi profité pour appeler les Congolais à faire comme Christ qui payait ses impôts comme tous les citoyens. Les travailleurs de la DGI ont également étaient exhortés à vivre uniquement de leurs rémunérations comme le recommande la parole de Dieu.

« Car ce n’est ni du levant, ni du couchant, ni du midi, que vient l’élévation. Car c’est Dieu qui juge ; il abaisse l’un, et élève l’autre. « 

Au regard des potentiels de la RDC, la détermination, le leadership et l’intégrité du nouveau DG de la DGI, nombreux sont les orateurs unanimes qui pensent que le prochain budget de l’Etat connaitra une multiplication. « C’est une première fois que pareil événement s’organise au sein de cette entreprise, un signe que Barnabé Muakadi Muamba reconnait que celui qui choisit
et élève c’est Dieu dans sa souveraineté », a déclaré le pasteur John Mboko, un employé à la DGI qui a affirmé que l’élévation de Barnabé Muakadi a un caractère spirituel d’autant plus que la DGI est le plus grand service mobilisateur des recettes de l’Etat. Se basant sur le livre de Josué, John Mboko a expliqué que la parole de Dieu doit occuper l’âme, la pensée et l’esprit dans tout ce que l’on fait pour réussir sa mission. Les Saintes Ecritures, dans Psaumes chapitre 75,6-7, déclarent : « Car ce n’est ni du levant, ni du couchant, ni du midi, que vient l’élévation. Car c’est Dieu qui juge ; il abaisse l’un, et élève l’autre ».

Tout a commencé par la prière et des témoignages concernant la vie de Barnabé Muakadi, faits par le pasteur Roger Dikwenda, cadre aussi à la DGI. M. Dikwenda a retracé la vie de l’actuel DG de la DGI, rappelant qu’il est issu d’une famille catholique et a été un fervent fidèle du Renouveau charismatique, après sa vie de séminariste. Attestant qu’il ne s’était plus départi de son penchant religieux même après avoir quitté l’église qu’il a fréquentée avec ses parents, le Révérend Roger Dikwenda a révélé que Barnabé Muakadi avait été consacré pasteur en 2000 et est depuis 2017 responsable de l’Eglise « La Main de l’Eternel ». D’où, a-t-il dit, ce diplômé de l’Université Nationale Pédagogique (UPN) concilie toujours la compétence et la probité morale dans l’exercice de ses fonctions.

Un homme de Dieu très déterminé à mobiliser des recettes !
Barnabé Muakadi n’est ni un « parachuté » ni un « parvenu » à la tête de la DGI, dont il maîtrise bien le rouage. Outre sa licence décrochée à l’UPN, il a un savoir-faire incontestable, acquis au sein des institutions de Bretton Woods dont la Banque mondiale où il a suivi plusieurs formations fiscales. En prenant ses fonctions le 16 juin 2020, il avait prôné une action se déclinant en trois axes : l’amélioration du cadre et des conditions de travail, la remise de l’homme au centre de l’action, la relance de la franche collaboration avec la délégation syndicale, ainsi qu’un travail en synergie avec tout le personnel de sa régie financière. En cette circonstance, il avait appelé tout le personnel de la DGI à un travail en synergie en vue de relever le défi de la mobilisation des recettes qui, à l’en croire ne constitue pas un obstacle.

Une vision grandiose à la hauteur de la grandeur de la Direction Générale des Impôts dont la mission de la mobilisation des recettes n’est pas des moindres. C’est d’ailleurs dans cette logique que Barnabé Muakadi Muamba a annoncé, le 12 août dernier l’acquisition des caisses enregistreuses. Ce dispositif informatique est composé d’un clavier, d’une machine à calculer, de deux imprimantes et d’un tiroir-caisse sécurisé. Elles permettent de prévenir la fraude à la TVA puisque composé d’une caisse certifiée, d’un module de contrôle et d’une carte personnalisée. Voici donc une réforme majeure dans le secteur de la fiscalité que le DG Muakadi promet de mettre en marche dès l’année prochaine.

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RDC : chiffré à 17,5 milliards USD, le projet de budget 2025 augmente de 21 % par rapport à l’exercice 2024

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Le Ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji, a présenté, le 9 septembre dernier, au conseil des ministres extraordinaire, le projet de loi de finances pour l’année 2025. Il a également présenté un projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2024. Le projet pour l’exercice 2025 est équilibré en recettes et en dépenses à hauteur de 49 847 milliards de FC, soit une augmentation de 21,6 % par rapport au budget de l’exercice 2024, estimé à 40 464 milliards FC, soit 16 milliards de dollars.

Ce projet alloue des crédits conséquents aux secteurs prioritaires, en privilégiant les politiques publiques et les actions gouvernementales visant à diversifier l’économie nationale.
« La structure des dépenses du budget général a été modifiée, notamment au niveau de l’enveloppe salariale, qui est passée de 9 029,4 milliards à 9 609,5 milliards de FC, soit une augmentation de 18,3 % par rapport à 2024 », rapporte le ministre d’État en charge du Budget, cité dans le compte rendu du dernier conseil des ministres extraordinaire.

Un autre secteur en croissance est celui des investissements, avec des prévisions de 21 965 milliards de FC, soit une hausse de 18,2 % par rapport à 2024. Le ministre a également présenté les grandes lignes du Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT) 2025-2027, qui intègre la politique budgétaire définie par le gouvernement dans son Programme d’Actions 2024-2028.

« La trajectoire de la programmation budgétaire prend en compte l’activité économique prévue pour la période, avec un taux de croissance économique moyen de 6,4 % sur les trois prochaines années, ainsi que le contexte international et la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays », a expliqué Aimé Boji.

En matière de recettes, les réformes visent à élargir l’assiette fiscale, à augmenter la pression fiscale et à recourir à l’emprunt sur les marchés financiers locaux et internationaux. Du côté des dépenses, Aimé Boji a insisté sur le renforcement de l’orthodoxie dans la gestion des finances publiques, la mise en œuvre de la loi sur la programmation militaire, ainsi que la poursuite des efforts pour relever les défis du développement et diversifier l’économie.

Budget 2024 rectifié

Le gouvernement n’a pas réussi à mobiliser les 16 milliards de dollars projetés pour l’exécution du budget 2024. L’exécutif national s’apprête donc à soumettre un projet de loi de finances rectificative pour l’exercice budgétaire en cours, chiffré à 44 410 milliards de francs congolais (CDF), soit environ 15,8 milliards de dollars. L’enveloppe budgétaire, initialement fixée à 16 milliards de dollars, a perdu près d’un milliard. Lors de son adoption en 2023, les députés nationaux avaient privilégié les dépenses liées à la sécurisation du pays, ainsi que les secteurs sociaux et ceux porteurs de croissance, dans l’optique de diversifier l’économie. Toutefois, un déficit d’environ un milliard de dollars est apparu après la mobilisation des recettes.

Des efforts inédits…

Depuis 2019, le budget de la RDC a connu une hausse significative, passant de 6 milliards à 15 milliards de dollars en 2024, selon le projet de loi de finances rectificative bientôt déposé à l’Assemblée nationale.

Sous la gouvernance de Félix Tshisekedi, les recettes du pays ont nettement augmenté, permettant la création de richesses avec environ 6 milliards de dollars de réserves de change à la Banque centrale du Congo, un record depuis l’indépendance. Cela signifie que la RDC peut couvrir ses besoins d’importation pendant quatre mois, alors qu’avant, les réserves, d’environ un milliard de dollars, ne couvraient que deux semaines d’importations. Pourtant, en 2019, certains membres de la majorité au pouvoir (FCC-CACH) et des experts financiers étaient sceptiques quant à une telle hausse du budget national.

Heshima

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Banque Centrale du Congo: Malangu Kabedi, un management qui ne rassure pas

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Le 19 juillet 2024, Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi a totalisé trois ans à la tête de la Banque centrale du Congo (BCC). Jusque-là, sa gestion n’est hélas pas rassurante. 

Alors que ses missions étaient d’assurer l’indépendance de la BCC, la stabilité du système monétaire et une régulation bancaire efficace, rien de concret n’est enregistré trois ans après. Pourtant, d’aucuns pensaient qu’avec l’arrivée de cette ancienne fonctionnaire du Fonds monétaire international (FMI), le président Tshisekedi avait finalement trouvé « l’oiseau rare » digne de s’occuper du levier stratégique du pouvoir monétaire et financier que représente la BCC.  

Qui l’eut cru ! La conduite des politiques monétaire et de change de la BCC par la gouverneure est caractérisée par l’incompétence et l’incertitude.  Du coup, nombreux sont ceux qui estiment que Félix Tshisekedi devrait sans doute la remercier et se chercher quelqu’un d’autre à ce poste. Lorsqu’on sait que des soupçons de détournement, en complicité avec l’ex-ministre des Finances, pèseraient sur elle, on se demande si le président de la République ne peut seulement pas écourter son mandat de 5 ans à la tête de cette institution. 

Depuis sa nomination à cette fonction suite à une ordonnance présidentielle signée le 5 juillet 2021, Marie-France Kabedi Malangu Mbuyi n’est pas parvenue à stabiliser le taux de change de la monnaie nationale, lequel ne fait que s’effriter face au dollar américain. 

Pareil manque de performances de la part d’une personne présentée au départ comme membre d’un cercle fermé de femmes à la tête des banques centrales, n’est pas de nature à encourager  le champion de la masculinité positive… 

Fiasco de la stabilisation du taux de change

S’il existe un aspect où la gouverneure de la BCC a échoué sur toute la ligne, il s’agit bien de la lutte contre la dépréciation du franc congolais. A sa nomination, le taux de change affichait 1989 Francs le dollar américain et sur le marché parallèle il était de 2000 CDF, le dollar. Aujourd’hui, nous frôlons les 3 000 FC le dollar US. 

La pression sur le marché de change étant forte, la monnaie nationale ne fait dès lors que dégringoler par rapport au dollar américain, rappelant la triste période de la dévaluation du « nouveau zaïre ». Le franc congolais, à titre illustratif, a perdu en l’espace d’une année 20 % de sa valeur, soit 2000 FC pour 1 dollar en décembre 2022 et 2675 FC pour 1 dollar en décembre 2023. 

Certes des actions ont été prises, au nombre desquelles la modification du taux directeur, celles-ci se sont montrées improductives. Non seulement que  ces dernières n’ont pas pu stabiliser le taux de change, elles n’ont pas su aussi limiter la surliquidité des espèces sur le marché. 

Entre autres stratégies appliquées mais qui n’ont rien donné, il est cité de manière récurrente l’arrêt des paiements en espèces au guichet de la BCC ; le resserrement de la politique budgétaire avec un regard sur la qualité de la dépense ; le resserrement du dispositif de la politique monétaire ; et la poursuite des interventions sur le marché des changes pour renforcer l’offre des devises. 

Autant dire, par ailleurs, que le franc congolais n’est pas arrivé à retrouver sa fonction de réserve, celle qui permet à une monnaie de garder sa valeur au bout d’un moment. Le dollar américain, c’est le cas de le souligner, est toujours utilisé en parallèle et est toujours une monnaie de référence pour les commerçants qui en ont toujours besoin.

Soupçons de détournement 

Alors qu’elle est appelée à assainir les finances publiques au niveau de la BCC en luttant contre des décaissements frauduleux, la gouverneure de la BCC aurait accompagné l’ex-ministre des Finances dans des détournements, particulièrement en ce qui concerne le paiement en procédures d’urgence. Une plainte a même été déposée contre elle le 22 juillet 2024 auprès du procureur général près la Cour de cassation par l’Association de lutte contre la corruption pour détournement de plus de 27 millions de dollars, en complicité avec l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi.

Poing présidentiel sur la table

Avec la flambée des prix des denrées de première nécessité composant le panier de la ménagère, le pouvoir d’achat de la population ne fait que diminuer en raison de la dépréciation du franc, accentuant la crise sociale. 

Le chef de l’Etat n’a cessé, à ce sujet, d’appeler le gouvernement et la BCC à stabiliser la monnaie nationale en vue de préserver le niveau de vie des Congolais. Lors de son allocution prononcée le 30 juin 2023, le président de la République avait appelé à accentuer les efforts de stabilisation des paramètres macroéconomiques, afin de limiter au maximum les effets néfastes sur la consommation des ménages…   Sous la Première ministre Judith Suminwa, il a aussi réitéré le même message. 

Déjà, pendant la campagne électorale de 2023, sur les ondes de Top Congo FM, le candidat numéro 20 s’était montré mécontent sur le management de la BCC. « Ce n’est pas dans mes prérogatives, mais par deux fois j’ai convoqué une réunion avec les autorités de la BCC, pour leur demander ce qui ne marche pas », avait-il répondu à une question portant sur le taux de change. 

Beaucoup de ratés 

Au vu du profil tant vanté de la gouverneure,  trop de bémols sont relevés car il ne correspond pas avec la réalité sur le terrain. On ne voit pas en quoi elle s’est démarquée par rapport à ses prédécesseurs que sont Jean-Claude Masangu Mulongo, Djamboleka Loma Okitongono, Deogratias Mutombo ou Jean-Gualbert Nyembo Shabani. 

C’est quand même étonnant lorsqu’on sait que Kabedi Malangu a passé 32 ans au sein du FMI où elle a assumé plusieurs fonctions. 

Pour sa part, un expert qui connait bien cette institution de Bretton Woods émet une remarque pertinente : « Nulle part en Afrique le FMI, en près de soixante ans de présence, n’est parvenue à redresser les finances publiques d’un Etat ».  On peut ainsi comprendre pourquoi certaines décisions ont été apparemment prises à tâtons, un peu comme par essais et erreurs. Le paramétrage des terminaux de paiement électroniques uniquement en franc congolais, sous prétexte que l’institut d’émission veut renforcer son dispositif d’encadrement du secteur de paiement en rapport avec les mesures d’accompagnement du franc congolais ne tient pas. C’est ce que nombre experts notamment du secteur des finances et de l’économie ont démontré une fois que cette décision était prise. 

De même, la décision de la BCC demandant aux sociétés minières de payer leurs impôts en franc congolais (CDF) est fortement critiquée par des économistes. 

HESHIMA

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