Nous rejoindre

Economie

Relance économique : Acacia Bandubola donne des signaux forts

Le 26 août 2019, les congolais de par le monde ont découvert, après plusieurs mois d’attente, le premier Gouvernement issu de l’alternance pacifique et historique de leur pays. D’aucuns estiment que ce Ministère est une patate chaude pour tous ceux qui y sont nommés tant l’économie congolaise est difficile à maîtriser. Et pourtant, cela n’a nullement effrayé la Ministre Bandubola, qui à son arrivée à l’aéroportinternational de Ndjili à Kinshasa au lendemain de sa nomination, a démontré toute sa détermination à gérer le panier de la ménagère congolais en déclarant : « les défis sont énormes mais nous avons des épaules solides en toute humilité, nous allons réussir, nous avons le devoir des résultats pour soulager notre peuple afin que ce dernier entre dans cette ère nouvelle ».
Une déclaration qui donnait le ton d’une gestion différente du Ministère de l’Economie Nationale.

Published

on

Une déclaration qui donnait le ton d’une gestion différente du Ministère de l’Economie Nationale.

Une tâche complexe !

Gérer le Ministère de l’Economie Nationale demande mieux que de l’intelligence et de la sagesse, une bonne dose de caractère et d’autorité s’impose en la matière. Dans un pays comme la RDC où jadis des opérateurs économiques ont marché sur des Ministres faisant éjecter certains d’entre eux grâce à leurs relations au sommet de l’Etat, il convient d’avoir des épaules, la tâche étant dure.

En quelques lignes voici les missions et les attributions reconnues à ce Ministère :

  • Politique économique nationale sous ses divers aspects, notamment la politique générale de la production, ainsi que la politique et la réglementation du marché intérieur par le contrôle et le suivi a priori des prix des produits locaux de base et par le contrôle a posteriori pour les produits importés, et des tarifs de prestation des services ;
  • Mise en valeur de l’ensemble de l’espace productif national en collaboration avec les Ministères de l’Industrie et des PME ;
  • Evaluation des besoins de l’Economie nationale ;
  • Identification nationale, confirmation et recensement des agents économiques ;
  • Avis sur les questions de politique économique et financière ayant un impact sur les approvisionnements, la production et les prix ;
  • Politique, législation et réglementation de la concurrence sur toute l’étendue du territoire national ;
  • Elaboration des statistiques économiques courantes (de production, sectorielles et globales, conjoncturelles et structurelles) et en assurer la conservation et la publication périodique ;
  • Réalisation des études techniques et économiques concernant l’orientation économique et le comportement des agents économiques ;
  • Encadrement des activités économiques ;
  • Gestion du stock de sécurité, en collaboration avec le Ministère des Finances

Le paradoxe qui fait mal !

A ce jour, le Ministère de l’Economie Nationale n’avait jamais été aussi animé auparavant, secteur-clé de la vie en République Démocratique du Congo, ce service régulateur de la société avait souvent subi des critiques, les plus virulentes comme les plus alarmantes. La RDC étant un pays béni du ciel avec des potentialités géologiques, hydrologiques, forestières et démographiques scandaleuses, elle est considérée comme un des rares paradis terrestres pouvant ainsi être à l’origine du développement de tout le continent africain voire de toute la planète. C’est en outre grâce au coltan congolais que se fabriquent les téléphones et les ordinateurs, et grâce à son cuivre ou encore son cobalt que bien d’autres produits sont fabriqués et commercialisés.

Sur papier, tous ces éléments sont des indicateurs objectivement vérifiables qui auraient pu faire de la RDC une économie forte pouvant rivaliser avec celles de certains pays africains comme l’Afrique du Sud, le Nigéria ou encore le Maroc dont le développement n’est plus à démontrer. Et pourtant, la réalité est toute autre sur terrain. L’économie de la RDC réputée extravertie et dépendante du seul secteur minier se débat encore pour sortir la tête de l’eau, le premier indicateur de cette affirmation étant le panier de la ménagère. Et c’est au niveau du panier de la ménagère que la Ministre Acacia Bandubola a placé toute sa politique multipliant des actions salvatrices pour soulager le peuple congolais dont le pouvoir d’achat n’est pas impressionnant.

Des signaux forts : résultats d’un combat permanent !

Le 09 octobre 2019, le Gouvernement n’est en place que depuis un mois et pourtant la Ministre Bandubola qui revient d’une mission dans les Provinces du Haut-Katanga et du Lualaba décroche déjà son premier grand succès en maîtrisant les prix de la farine de Maïs, denrée alimentaire de base, qui étaient en train de grimper au détriment de la population. Ce qui lui vaudra des vives félicitations de tous les membres de l’équipe Ilunga Ilunkamba.

Le Premier Ministre congolais ne cachera pas non plus toute sa satisfaction pour féliciter madame Acacia Bandubola Mbongo début janvier 2020 pour avoir magistralement gérer les opérateurs économiques habitués à perturber le marché congolais avec des prix hauts pendant les périodes de fêtes de fin d’année ; ils sont tombés sur du roc en 2019 grâce à la rigueur leur imposée par la Ministre de l’Economie Nationale.

Février 2020, le marché congolais est secoué suite à une hausse des prix de denrées alimentaires et autres biens de consommation, les raisons sont connues et tendent même à se justifier : le taux de change qui connaît des fluctuations, les conditions climatiques, les sanctions contre les opérateurs économiques et la détérioration des infrastructures routières. Ici encore, la Ministre de l’Economie Nationale dont le pouvoir de fixation de prix ne se limite qu’à certains produits tels l’eau, l’électricité, le transport en commun et le carburant, a pris le devant et a levé l’option de redynamiser le Comité de Suivi des prix sur le marché, un service longtemps resté en léthargie, mais aujourd’hui renforcé par l’implication des délégués du Ministère de l’Economie, de la Présidence de la République, de la Primature, du Commerce extérieur, de la Fédération des entreprises du Congo  et du mouvement consumériste congolais.

Une détermination imperturbable !

Au mois d’avril alors que la RDC est frappée par la pandémie Covid-19 comme le reste du monde, le Gouvernement congolais par le biais d’Acacia Bandubola refuse de croiser les bras et décide de supprimer la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) afin d’alléger le calvaire de nombreux opérateurs économiques. Ministre de tutelle, madame Acacia Bandubola est consciente que certains opérateurs véreux peuvent en profiter pour berner l’Etat, elle instruit aussitôt tous les opérateurs de communiquer avant le 30 avril, les stocks des différents produits acquis avant la prise de cette mesure de la suspension de la TVA. Un réflexe qui dit tout sur la maîtrise de son Ministère.

Le 11 mai 2020, quelques jours seulement après que la Ministre Acacia BANDUBOLA a réussi du Gouvernement la réduction de prix des produits pétroliers dont le carburant à la pompe, la patronne de l’Economie Nationale est descendue personnellement sur terrain faisant le tour des stations-services afin de vérifier l’application de la décision du Gouvernement. Elle déclarait au sujet de sa visite : « Aujourd’hui, c’est une journée où nous voulions simplement vérifier l’effectivité de l’application de la nouvelle structure des prix des produits pétroliers. Evidemment, nous avons fait le tour de plusieurs stations essence pour voir comment les entreprises commerciales vendent leur carburant. Nous avons constaté qu’il y a une augmentation du volume de vente due à la baisse des prix du carburant. Nous exhortons les opérateurs à accompagner le gouvernement dans ce sens ».

Toujours au mois de mai, cette fois-ci dans un registre qui touche directement au panier de la ménagère et qui fera assurément date dans la mémoire collective, la Ministre Bandubola avait lancé la première expérience de cantines populaires au marché SombaZigida de Kinshasa. En pleine crise liée à la pandémie Covid-19, les populations de Kinshasa ont pu s’approvisionner en vivres et autres produits de première nécessité à des prix défiant toutes concurrences. Une initiative de la Ministre Bandubola qui a mis à contribution des organisations gouvernementales ainsi que d’autres structures dans la matérialisation de cette idée novatrice.

Des produits tels que la farine de maïs et de manioc, la braise ainsi que des légumes et autres biens périssables à l’exemple de la tomate et tant d’autres se négociaient dans ces marchés circonstanciels. Grande était la satisfaction des acheteurs de constater que les prix fixés pour la vente sont très abordables. Un sac de braise est vendu à 27.000 FC alors qu’elle se négocie dans le marché parallèle entre 35.000 francs congolais et 40.000 francs congolais. Le sac de semoule de 25kg, par contre, revient à 28.000 francs congolais alors qu’il était vendu dans les grandes surfaces à 50.000 francs. Le sac de manioc vendu à 70.000 francs voir 80.000 fcs dans plusieurs marchés de Kinshasa, là il se négocie à 46.000 fc. Par ailleurs, une caisse de tomate qui revient entre 35 et 40 000 francs dans le marché parallèle, se vend à 30.000fc.

Selon Acacia Bandubola, cette initiative rentrait dans le cadre de programme d’urgence alimentaire du chef de l’Etat. Ce sont des opérations destinées à éviter la rareté des produits alimentaires dans les grands centres urbains confrontés aux effets de covid-19. « C’est un programme initié par le Président de la République et financé par le Gouvernement, nous avons reçu l’appui de l’Armée dans ce programme. »

Une dizaine de jours plus tard soit le 09 juin 2020, la Ministre de l’Economie Nationale a lancé la même initiative au marché de la Commune de Ngaba situé sur la grande avenue Kianza afin d’approvisionner les habitants des circonscriptions du Mont-Amba, de Lukunga et une partie de Funa en produits de première consommation pendant la période difficile de Covid-19.

Le 09 juillet dernier, la Ministre Bandubola qui ne veut pas dormir sur ses lauriers annonce, depuis le Salon Rouge de l’Hôtel du Gouvernement, le lancement du contrôle économique.

La patronne de l’Economie de la RDC affirme que cette campagne consiste à contrôler les opérateurs économiques et vérifier si toutes les mesures prises par le gouvernement en vue d’assurer la baisse des prix des produits sont respectées, « car les congolais doivent acheter à moindre coût ».

« C’est un contrôle ciblé, du fait qu’il vise, la vérification de la baisse effective des prix des produits assujettis à la TVA, afin de contenir la spéculation sur le marché, à la suite de taux de change, le respect de la structure de prix et l’affichage des prix sur les produits », a-t-elle dit.

En véritable coach, madame Acacia Bandubola Mbongo a donné des consignes claires à ses contrôleurs en qui elle place sa confiance, appelant ces derniers, qui sont les inspecteurs de l’économie, à faire preuve d’abnégation, de professionnalisme et d’indépendance des missionnaires, mais également de recevoir leur méthodologie de travail pour des résultats escomptés.

Déterminée malgré les attaques, la Ministre de l’Economie a instruit la commission de contrôle de la structure des prix de siéger chaque mois, et les équipes de terrain de travailler d’arrache-pied. Les décisions de la Ministre Acacia Bandubola n’ont pas été aisées à prendre, faisant face à une forte adversité dans sa quête du contrôle des prix.

Quelques jours plus tard, Acacia BANDUBOLA reprenait sévèrement le Gouvernement provincial du Sud-Kivu, le rappelant à l’ordre. Ce dernier avait piétiné les prérogatives du Ministère de l’Economie Nationale par un communiqué officiel signé à Bukavu en date du 14 juillet 2020 par le ministre provincial du Sud-Kivu en charge des Hydrocarbures, la FEC/Sud-Kivu ainsi que le Club des pétroliers, fixant le prix de l’essence et du gasoil à 1 800 CDF/le litre venant ainsi remettre en question les prix du carburant en vigueur depuis le mois de mai.

C’est d’ailleurs d’une main de fer que la Ministre Bandubola Mbongo parvient à maîtriser les prix du carburant au mois d’août dernier alors que les opérateurs économiques exerçant dans le secteur du pétrole de Sud-Est de la RDC tentaient par tous les moyens de faire grimper le prix du carburant. Madame Acacia BANDUBOLA a pesé de son poids pour appeler ces partenaires de l’Etat au calme en leur rappelant combien de fois le Gouvernement, tout en favorisant le partenariat gagnant-gagnant, a fourni des efforts dans leur intérêt. Un rappel historique qui a permis à la Ministre de l’Economie de convaincre les pétroliers sur la non révision de la structure de prix du carburant.

Des actions mémorables !

Il y a quelques mois, visiter les bureaux du Secrétariat Général à l’Economie Nationale situés à des étages différents de l’immeuble SCTP ex-Onatra sur le boulevard du 30 juin était un spectacle désolant avec des mobiliers datant de l’époque coloniale. Dès sa prise de fonctions en septembre 2019, madame Bandubola a rassuré, lors d’une visite de courtoisie à ses collaborateurs de l’Administration, qu’elle équiperait les bureaux du Secrétariat Général de son Ministère, de meubles modernes pouvant optimiser la qualité du travail. Une promesse qu’elle tiendra quelques mois plus tard le 22 juin 2020, un jour qui restera gravé dans la mémoire des agents et cadres du Secrétariat Général qui ont bénéficié d’équipements de bureaux pimpants neufs, réceptionnés par le Patron de cette administration, monsieur Célestin Twite.

Une autre action de toute splendeur qui restera attachée au nom de la Ministre Bandubola est sans nul doute son implication dans l’octroi d’une subvention à l’entreprise pétrolière Sonahydroc. Cette entreprise de l’Etat congolais était presque en faillite au sortir de la crise sanitaire liée au coronavirus. C’est dans le but de sauver ce patrimoine national engageant des centaines de congolais, que la Ministre de l’Economie Nationale a obtenu du Gouvernement congolais une subvention très importante devant lui permettre de maintenir le cap et tenir la dragée haute aux multinationales œuvrant dans le secteur du pétrole en RDC. Une intervention salutaire qui a valu à la Ministre Acacia Bandubola la reconnaissance non seulement de toute l’équipe dirigeante de la Sonahydroc mais aussi des femmes de ladite société qui n’ont pas hésité à exprimer leur fierté de voir leur sort scellé positivement par une femme brillante. Ces dernières sont venues le 17 septembre dernier offrir des présents à la patronne de l’Economie congolaise en guise de remerciement.

Une année après sa nomination, Acacia BandubolaMbongo peut être fière de présenter son bilan 6 étoiles à la face du monde, lequel a su maintenir à flot une économie congolaise que la Covid-19 et les fluctuations de la monnaie nationale ont failli détruire comme cela s’annonçait par des analyses socio politiques et économiques le craignaient. Un succès qui peut en engendrer de nombreux autres grâce à la détermination qui caractérise en permanence la Ministre de l’Economie Nationale.

OlynciaMuhong

Economie

CERTIFICATION DE L’IMPÔT L’INDISPENSABLE UTILITÉ DU QUITUS FISCAL

Avec l’idée d’amener les redevables au respect des obligations vis-à-vis du fisc, un document dénommé « quitus fiscal » est délivré à chacun d’eux pour attester qu’il
est effectivement en règle avec l’impôt. Ce précieux sésame donne accès à plusieurs services administratifs à tout celui qui le détient.

Published

on

La République Démocratique du Congo se trouve engagée en pleine réforme fiscale. Le gouvernement, à travers le Ministère des Finances, a décidé d’établir un document qui permet aux Congolais assujettis à l’impôt d’accéder à certains services de l’Etat. Dans un Arrêté Ministériel datant du 28 septembre 2022, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, avait fixé les modalités pratiques de la délivrance du quitus fiscal.

« Le quitus fiscal est un document administratif délivré par le receveur des impôts compétent qui atteste que le requérant est en règle de déclaration et de paiement de ses impôts échus à la date de la délivrance», explique l’Arrêté du Ministre. Ce quitus est également attribué aux assujettis qui ont pri les engagements pour l’échelonnement de leurs dettes d’impôts échues ainsi que ceux qui bénéficient du sursis de recouvrement conformément aux dispositions légales en la matière.

Ce document, que l’on peut qualifier de sésame, va de la sorte jalonner la vie de l’assujetti. Voilà pourquoi tout contribuable congolais ouétranger devrait le posséder. « Tout le monde doit savoir que l’accès à tout service de l’Etat, à tout avantage de l’Etat est subordonné à l’obtention d’un quitus fiscal. Autrement dit, son détenteur authentifie sa régularité vis-à-vis du fisc et jouit du droit aux avantages des services de l’Etat. », avait fait savoir en janvier 2023, Jean Muteba, Chef de Division Communication et Documentation à la Direction des Etudes, Statistiques et Communication au sein de la Direction Générale des Impôts (DGI).

Ce quitus fiscal, d’une validité de 6 mois à partir de la date de sa délivrance, doit également être présenté en cas de réquisition par un agent public dûment habilité à cet effet. Il est envisagé que cette attestation soit aussi exigée aux candidats avant tout dépôt de candidature à des postes mde responsabilité au niveau national, provincial et local. Cette mesure est prise dans le but de contraindre toute personne qui en est tenue à payer l’impôt, avait rassuré Jean Muteba.

Désormais, pour obtenir un passeport, pour voyager ou avant d’exercer un service public quelconque, il faudra être pourvu d’un quitus fiscal, avait-il insisté. « Pour que ce quitus fiscal produise des effets [sur le mandat électif], il faut que cela soit intégré dans la loi électorale », avait nuancéce cadre de la DGI, avant d’assurer que cette réforme fiscale est en cours. Il sied de rappeler que malgré les performances extraordinaires de la Direction Générale des Impôts dans la mobilisation des recettes en 2021, 2022 et 2023, son Directeur Général, Monsieur Barnabé Muakadi Muamba ne semble pas en être totalement satisfait.

Pour lui, la régie dispose de la capacité d’améliorer sensiblement ses résultats. La DGI, qui a dépassé les assignations annuelles de 3,8 milliards de dollars ordonnées en 2022 par le gouvernement de même que les recettes de 2023, entend mobiliser encore plus. Le DG des Impôts se montre d’autant plus optimiste que le pays compte plus de 80 millions d’habitants. Cette masse importante de contribuables potentiels concourra à élargir l’assiette fiscale, laquelle n’est composée à ce jour que de près de 200 mille assujettis dans l’ensemble du pays. Or, ce chiffre relativement insignifiant ne représente même pas 1% de la population congolaise.

Face à cette situation, le gouvernement a mis en place des modalités pratiques en vue de l’accomplissement de l’obligation à charge de chaque personne physique employée du secteur privé ou public de souscrire annuellement une déclaration sur les rémunérations perçues au courant de l’année, en prélude à l’institution de l’Impôt sur les Revenus des Personnes Physiques. La vision d’imposer le quitus fiscal renforcera aussi l’adhésion des Congolais à la culture fiscale. Ce qui contribuera logiquement à l’augmentation des recettes du pays.

Heshima

Continue Reading

Economie

ADMINISTRATION FISCALE PRESTATION DE SERMENT DE 36 RECEVEURS DES IMPÔTS

Au cours d’une cérémonie organisée fin janvier 2024, à Kinshasa, 36 receveurs de la Direction Générale des Impôts (DGI), venus de différents centres provinciaux des impôts de la République Démocratique du Congo ont prêté serment.

Published

on

Cette cérémonie solennelle a eu lieu en présence du ministre des Finances, Nicolas Kazadi et du Directeur Général des Impôts, Barnabé Muakadi Muamba. Ces receveurs ont prêté serment en tant que comptables publics assignataires des recettes.

« La cérémonie de prestation de serment de ce jour ne va concerner que trente–six receveurs des impôts œuvrant au sein des services à savoir : la direction des grandes entreprises, les sièges modélisés et modernisés des directions provinciales des impôts de l’Equateur, du Maniema, du Kasaï Central, du Kasaï Oriental et du Sud-Kivu, du centre des impôts de Kinshasa, de Matadi, de Lubumbashi,de Goma et de Kisangani ainsi que les centres d’impôts synthétiques uniquement de la direction urbaine des impôts de Kinshasa », a précisé M. Barnabé Muakadi.

Le patron de la DGI a, par la même occasion, justifié la motivation d’une telle cérémonie. Celle-ci s’inscrit, selon lui, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions légales combinées de la loi du 13 mars 2003 portant réforme des procédures fiscales telle que modifiée et complétée à ce jour. Il évoque à cet effet les articles 23 et 29 du décret du 11 novembre 2013 portant règlement d’administration applicable aux comptables publics.

Cette disposition stipule que «les receveurs des impôts en leur qualité de comptables publics assignataires des recettes prêtent serment avant d’entrer en fonction devant le ministre du pouvoir central ayant les finances dans ses attributions ou son délégué », a-t-il rappelé. Par ailleurs, le DG des Impôts a relevé le caractère noble de ce métier de receveur qui, selon lui, exige aux bénéficiaires de la rigueur et de l’abnégation. De ce fait, il les a exhortés à continuer à donner le meilleur d’eux-mêmes dans l’exercice de leurs fonctions.

Mettre en œuvre leurs prérogatives

Dans son allocution, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a appelé les receveurs à mettre en pratique toutes les prérogatives reconnues à leur métier par la législation fiscale et la réglementation en vigueur afin de recouvrer l’ensemble des recettes fiscales dues à l’Etat. L’argentier national les a invités à exercer ce travail dans le respect des procédures en la matière en vue d’éviter autant que possible toutes formes de contentieux fiscaux ou de recouvrement inutiles.

En sa qualité d’autorité de tutelle de la DGI, Nicolas Kazadi a convié les assermentés à neménager aucun effort pour assainir le solde débiteur important au sein de leurs services respectifs. Enfin, il a aussi encouragé le directeur général des Impôts à veiller à ce que tous les receveurs des impôts de la République démocratique du Congo fassent preuve d’efficacité, d’efficience et d’éthique irréprochable dans l’exercice de leur fonction pour mériter les fonctions qu’ils occupent et contribuer ainsi à la réalisation des assignations budgétaires, notamment celles contenues dans la loi des finances 2024.

Heshima

Continue Reading

Economie

AVEC PLUS DE 532 MILLIONS USD LA DGI DÉPASSE LARGEMENT SES ASSIGNATIONS DE JANVIER ET FÉVRIER

La Direction Générale des Impôts (DGI) a mobilisé 876,6milliards de francs congolais en recettes, soit plus de 332 millions de dollars au premier mois. En février, cette régie a pulvérisé les recettes avec 535 milliards de FC, soit plus de 200 millions de dollars.

Published

on

D’après les chiffres rapportés par la Banque centrale du Congo (BCC), la DGI a réalisé au 23 février 2024, des recettes de l’ordre de 534,9 milliards de FC, soit un peu plus de 200 millions de dollars. Ces recettes représentent près de la moitié des réalisations cumulées des trois régies financières (DGI, DGRAD, DGDA), soit 1 006,8 milliards de FC.

Au cours des douze premiers jours du mois de janvier de l’année 2024, la DGI avait d’emblée
collecté des recettes publiques de l’ordre de 285,9 milliards de francs congolais (CDF), soit plus de 108 millions de dollars américains. Fin janvier, ces chiffres ont atteint 876,6 milliards de francs congolais, soit plus de 332 millions de dollars pour le mois concerné.

Ce niveau de mobilisation des recettes représente la moitié des recettes générées par les régies financières au cours de la période sous analyse, font remarquer les experts de la Banque Centrale du Congo (BCC). Le tableau de suivi de la situation financière de l’Etat renseigne que les recettes des régies financières ont totalisé près de 88,0 % dès la premièremoitié de janvier, soit 526,3 milliards de francs congolais(CDF).

Pour l’exercice 2024, la DGI s’est engagée à réaliser, au bas mot, 13 572,4 milliards de FC de recettes, soit un taux d’accroissement de 1,4% par rapport à leur niveau de l’exercice 2023 chiffré à 13 389,6 milliards de FC. L’Hôtel des impôts compte, pour ce faire, sur la contribution du secteur minier, l’élargissement de l’assiette fiscale ainsi que l’application des différentes mesures législatives et administratives, notamment l’opérationnalisation de la facture normalisée et des dispositifs électroniques fiscaux, la poursuite des actions pour la retenue et le reversement de l’IPR des engagés locaux des missions diplomatiques et consulaires, des organismes internationaux, des agents et fonctionnaires de l’État ainsi que des membres des institutions politiques nationales, provinciales et assimilées sur l’ensemble de l’assiette imposable (primes, collations et autres).

L’excellent management de Muakadi

Il aura fallu visiblement attendre que Barnabé Muakadi pose ses valises à la DGI comme directeur général pour voir un tel management de ce service d’assiette fiscale. Des performances séduisantes allant jusqu’à la hauteur de1,5 milliards de dollars américains, au cours d’un seul mois,en 2022. A cela s’ajoutent plusieurs records battus avec le concours de ses collaborateurs au sein de la DGI.

Ces performances avaient conduit le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde à lui exprimer toute la gratitude du gouvernement et à lui décerner, à titre symbolique, un trophée d’encouragement. Cette manifestation a été organisée à l’hôtel Rotana, le 14 mars 2023, à l’occasion de la cérémonie officielle de présentation des performances réalisées par les régies financières, de manière générale, au cours de l’année 2022 et de présentation des priorités de l’année 2023.

En marge de cette réception, Barnabé Muakadi qui s’étaitconfié à la presse en avait appelé le peuple à payer correctement son impôt en vue de donner au gouvernement les moyens de mener sa politique. « Je passe un message d’encouragement, surtout aux agents de la DGI, qui sont sur le terrain. Je les félicite beaucoup pour les efforts qu’ils ont fournis afin qu’on arrive aux résultats que nous avons tousappréciés. », avait-il déclaré.

A cette époque, Barnabé Muakadi avait promis au Premierministre, Jean-Michel Sama Lukonde, de tout faire pour préserver ces acquis, sinon les consolider. « Nous rassurons que nous avons le devoir de tout faire pour garder le cap, voire dépasser vraiment les assignations qui nous ont été fixées. », avait-il fait savoir en 2023. Le patron de la DGI avait aussi demandé au gouvernement de les appuyer afin de leur accorder les instruments qui pourront permettre de bien gérer la TVA.

Heshima

Continue Reading

NOUS SOMMES AUSSI SUR FACEBOOK

Trending

You cannot copy content of this page
WeCreativez WhatsApp Support
Notre rédaction est là pour répondre à toutes vos préoccupations. N'hésitez pas !
👋Bonjour, comment puis-je vous aider ?