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PROCESSUS ÉLECTORAL : LA CENI SE DÉPLOIE TOUS AZIMUTS POUR ACTUALISER LA CARTOGRAPHIE OPÉRATIONNELLE

L’actualisation des cartographies opérationnelles, la gestion de la logistique opérationnelle, la formation du personnel…, la CENI s’est intensément déployée depuis quelques mois dans des opérations préélectorales au pays. Retour sur certains faits.

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Pour mieux préparer les élections générales de 2023 qui se profilent à l’horizon, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a démarré, depuis le mois d’avril dernier, la grande opération d’actualisation des cartographies opérationnelles dans toutes les 26 provinces de la République démocratique du Congo. Cette opération se poursuit et elle est dans la phase de formation du personnel au niveau des antennes de la Centrale électorale. Au total, plus de 9.000 préposés à la collecte des données seront mobilisés et déployés dans les 5 910 groupements et 385 communes que compte le pays. 

Dans le même temps, le président de la CENI, Denis Kadima, a ouvert, lundi 23 mai 2022, à l’hôtel Memling, la session de formation de deux jours, en partenariat avec la Fondation internationale pour les systèmes électoraux (IFES) sur financement de l’Agence des Nations-Unies pour le développement international (USAID), sur la gestion de la chaîne logistique électorale. Et cela, dans le souci de rationaliser la gestion de la logistique opérationnelle afin d’améliorer l’organisation du processus électoral en cours.

 Cette formation dont ont bénéficié 35 agents (15 du cabinet et 20 du Secrétariat exécutif national), précède le démarrage des opérations d’acquisition de différents équipements et de leur déploiement depuis leurs sites de production jusqu’à leurs lieux d’utilisation à travers le pays. L’intensification du travail au sein de la Ceni a fait que, du 23 avril au 4 mai 2022, les membres du bureau et de la plénière se soient déployés dans le Congo profond, pour une mission de suivi et de supervision des opérations d’actualisation des données cartographiques. En sa qualité de président de cette bureaucratie, Denis Kadima Kazadi a quitté Kinshasa, mercredi 27 avril, pour la partie Est du pays. Première étape de son voyage : Bukavu via Goma.

Le numéro un de la Centrale électorale est allé s’enquérir de l’évolution du processus d’actualisation de la cartographie opérationnelle. Il s’est rendu par la suite, dans la province du Nord-Ubangi, précisément dans la ville de Gbadolite. Et le dimanche 1er mai 2022, le patron de la CENI a visité plusieurs sites concernés par les opérations électorales. Sur le lieu, il a eu des contacts utiles avec les responsables des démembrements de la CENI y compris les autorités politico-administratives locales pour s’imprégner de la réalité du terrain. 

Dans la même optique, l’ensemble de l’équipe qu’il dirige lui a emboîté les pas. Ainsi, le premier vice-président, Bienvenu Ilanga Lembow, s’est rendu le 26 avril 2022 à Bandundu ville à Kwilu où il a animé un cadre de concertation avec les parties prenantes, au cours duquel il a fait l’état des lieux du processus électoral, en fixant l’assistance sur la pertinence de l’opération d’actualisation des données cartographiques en cours d’exécution sur toute l’étendue du territoire de la RDC. Le numéro deux de l’institution a poursuivi sa mission à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental. De son côté, le deuxième vice-président, Didi Manara Linga, a mis le cap, jeudi 28 avril, sur Kamina dans la province du Haut-Lomami pour procéder au lancement officiel du niveau 2 de la cascade de formation des formateurs des préposés à la collecte des données cartographiques. Didi Manara a poursuivi sa route vers la province du Sud-Ubangi, plus précisément à Gemena. 

Pendant ce temps, le rapporteur de la CENI, Patricia Nseya Mulela, accomplissait sa mission à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, qu’elle a rallié, lundi 25 avril, pour la supervision et le lancement de l’opération d’actualisation des données cartographiques. Sur place, le porte-parole de la Centrale électorale a eu un échange avec les 12 candidats gouverneurs et vice-gouverneurs de la province au siège du Secrétariat exécutif provincial CENI/Tshopo. 

Pour terminer, elle a animé, dans la salle de l’Alliance française de Kisangani, le cadre de concertation avec les forces vives de la Tshopo sur l’évolution du processus électoral en cours. Dans le même cadre, le rapporteur-adjoint, Paul Muhindo Mulemberi Vahumawa, était, le samedi 23 avril 2022, à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Équateur où il a lancé la formation des agents nouvellement recrutés, dans la perspective de l’identification et l’enrôlement des électeurs. Le jour suivant, il visitera l’entrepôt du territoire de Bikoro, en vue d’évaluer et établir les responsabilités à la base de l’incendie survenu le 20 février dernier.

 Après l’Equateur, vendredi 29 avril 2022, dans la ville portuaire de Matadi, au Kongo-Central, il présidera, le jour suivant, une réunion de sécurité restreinte, en rapport avec l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs. Comme les autres membres du bureau, le Questeur de la CENI, Aje Matembo Toto, ne s’est pas contenté de rester entre les quatre murs de son bureau. Mercredi 4 mai, il est arrivé à Kenge, dans la province du Kwango. Objectif : superviser l’opération d’actualisation des données cartographiques et la formation des formateurs additionnels et pour se rendre compte des dispositions pratiques mises en place par l’équipe du SEP pour l’élection du vice-gouverneur du 6 mai 2022.

Le lendemain, l’argentier de la CENI a participé dans la grande salle du gouvernorat, à la réunion du Conseil provincial de sécurité pour la sécurisation des opérations en cours d’exécution dans le Kwango. Et l’après-midi du même jour, Aje Matembo a tenu, dans la salle du Cinquantenaire de Kenge, un cadre de concertation avec les parties prenantes au processus électoral de cette province. 

A l’instar de ses collègues, le  Questeur adjoint, Sylvie Birembano a pris une part active, le vendredi 29 avril, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, au cadre de concertation avec les parties prenantes au processus électoral. Elle a, à l’occasion, sollicité l’implication de tout le monde pour que les prochaines élections se tiennent dans un climat apaisé. Le mardi 3 mai, elle a poursuivi sa mission cette fois-ci à Kananga, dans la province de Kasaï-Central. Sur le terrain, elle a visité les différents entrepôts de Kananga et le bureau du SEP où elle a tenu des différentes réunions avec les cadres de la CENI et les autorités politico-militaires locales.

Dans le même élan, les membres de la plénière de la Centrale électorale étaient aussi au four et au moulin dans cet exercice du terrain, notamment Mesdames Joséphine Ngalula et Adine d’Or Omokoko, M. Gérard Bisambu, Me Fabien Boko Matondo, Roger Bimwala Mampuya et Lupemba Mpanga Ndolo. Pour rappel, mi-mars dernier, un atelier sur la cartographie des centres d’inscription des électeurs a été organisé à Kinshasa, au siège de la CENI.

Ces assises ont été lancées par le président de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadi. Au cours desdits travaux, il avait appelé à la production d’une cartographie « plus équilibrée » pour plus d’accessibilité des électeurs.

Heshima

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Justice en RDC : le bras de fer se poursuit entre Constant Mutamba et les magistrats

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La justice congolaise, déjà affaiblie par des années de dysfonctionnements, se retrouve aujourd’hui au cœur d’un bras de fer opposant le ministre d’État chargé de la Justice, Constant Mutamba, à la Cour de cassation. Ce conflit s’est intensifié lors de la rentrée judiciaire 2024-2025, marquée par des critiques virulentes du Premier président de cette haute juridiction, Elie-Léon Ndomba Kabeya, qui a dénoncé les discours populistes du ministre, estimant qu’ils ternissent l’image des magistrats.

Conformément à l’article 64 alinéa 1 de la loi organique numéro 13/011-B du 11 avril 2013, régissant l’organisation, le fonctionnement et les compétences des juridictions de l’ordre judiciaire en République démocratique du Congo (RDC), la Cour de cassation a tenu sa séance solennelle de la rentrée judiciaire le 15 octobre, en présence du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Lors de cette rentrée, le Premier président Elie Ndomba Kabeya n’a pas mâché ses mots. Son discours a porté sur « l’importance du rôle spécifique du greffier » et « l’atteinte au principe constitutionnel de la présomption d’innocence ». Il a également fait état des actions qu’il a entreprises à la tête de cette juridiction.

Un discours incisif

Au cours de cette cérémonie, le Premier président a insisté sur la protection de la présomption d’innocence, fustigeant le « tribunal du net » qui juge sans procès. Ses propos ont été accueillis par des applaudissements nourris de ses pairs, signe d’une colère grandissante face aux attaques répétées du ministre de la Justice, Constant Mutamba, qui, depuis son entrée en fonction, est omniprésent dans les médias et sur les réseaux sociaux. Le ministre n’a cessé de dénoncer des « magistrats véreux », une posture qui a exacerbé les tensions avec le corps des magistrats.

« En tant que magistrats, nous avons également besoin d’être protégés par la présomption d’innocence, face aux discours populistes qui nous vilipendent quotidiennement, même si, dans nos rangs, il y a, certes, des antivaleurs », a déclaré Elie Ndomba, s’adressant au chef de l’État pour dénoncer ce « tribunal du net ». Il a poursuivi : « Nos familles, en particulier nos enfants, dont les parents sont honnêtes et justes, traînent la honte d’être associés à des antivaleurs, alors que nous luttons à vos côtés contre la corruption. »

Le juge Ndomba a également mis en avant le rôle crucial des greffiers dans le bon fonctionnement de la justice, tout en soulignant leur manque de formation et de rémunération adéquates. Il a identifié ces lacunes comme des causes majeures des dysfonctionnements au sein des juridictions.

En outre, le Premier président a sollicité l’organisation d’un concours de recrutement pour intégrer des greffiers diplômés en droit, en remplacement des agents administratifs affectés aux Cours et Tribunaux par le ministère de la Fonction publique. Il a insisté sur l’importance d’un cadre juridique approprié pour encadrer la profession de greffier, affirmant que la maîtrise du droit est une exigence fondamentale pour cette fonction. Il a plaidé pour une réorientation des agents administratifs ne remplissant pas les critères vers d’autres services de l’État, ouvrant ainsi la voie à de jeunes diplômés, qui pourraient accéder à la profession après avoir réussi un concours exigeant.

Désengorgement des prisons

Le ministre Constant Mutamba a récemment pris des mesures controversées, notamment la libération de 648 détenus de la prison de Makala dans le cadre de sa politique de désengorgement des prisons. Bien que cette initiative ait été soutenue par des commissions de magistrats, elle a été jugée illégale par le procureur général près la Cour de cassation, qui a exprimé des inquiétudes quant à l’augmentation de la criminalité à Kinshasa, qu’il a en partie attribuée à ces libérations. Firmin Mvonde n’a pas parlé de « prisonniers libérés », mais plutôt d’« évadés ».

En réponse à ces accusations, Constant Mutamba a réaffirmé que ses actions étaient conformes à la loi et visaient à humaniser le système pénitentiaire congolais. Il a également défendu l’engagement du gouvernement à régulariser les détentions et à garantir les droits des détenus. Cependant, cette défense est perçue par certains comme une tentative de dissimuler une gestion chaotique du secteur judiciaire.

Des réformes attendues

La justice congolaise semble engluée dans un cycle de promesses non tenues. Des états généraux de la justice ont été organisés par le passé, sans que leurs recommandations ne soient suivies d’effets. À la fin de ce mois, un nouveau cycle de discussions est prévu, promettant, une fois encore, de diagnostiquer les maux du secteur. Début novembre, ces états généraux de la justice seront lancés. Toutefois, l’histoire incite à la prudence. Les tensions entre le ministre de la Justice et le Conseil supérieur de la magistrature, ainsi que les carences dans l’application des réformes, alimentent un climat de méfiance.

La justice, censée être le pilier d’une démocratie saine, se retrouve affaiblie, avec des acteurs divisés sur la manière de mener la lutte contre la corruption et l’injustice. Les états généraux à venir seront-ils l’occasion de rompre avec ce passé marqué par des promesses vaines ? Seul l’avenir le dira. Ce qui est sûr, c’est que l’urgence d’une réforme profonde de l’appareil judiciaire ne fait aucun doute.

Dominique Malala

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RDC : Les Léopards à la CAN pour la 20ème fois de leur histoire

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Au stade Benjamin Mkapa, à Dar es Salaam, capitale tanzanienne, les fauves congolais ont réalisé un sans-faute en enchaînant une quatrième victoire, mardi 15 octobre, contre la Tanzanie, sur le score de deux buts à zéro. Cette victoire est synonyme de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), qui se tiendra au Maroc en 2025, marquant la 20ème participation du pays à ce tournoi.

Les poulains de l’entraîneur Sébastien Desabre ont lutté pendant 88 minutes avant de trouver le chemin des filets. Entré en jeu à la 60ème minute à la place de l’attaquant de l’Étoile Rouge de Belgrade, Silas Katompa, Meschack Elia, ailier des Young Boys en Suisse, s’est offert un doublé (88e, 90+4) pour délivrer les Léopards. Cette victoire a permis aux congolais non seulement de se qualifier, mais aussi d’assurer la première place du groupe H, quel que soit le résultat des deux autres matchs restants. Avec 12 points, la République démocratique du Congo (RDC) reste en tête du groupe, suivie de la Guinée (6 points) après ses bons résultats face à l’Éthiopie, tandis que la Tanzanie (4 points) et l’Éthiopie (1 point) ferment la marche.

Sous la direction de Sébastien Desabre, la RDC enchaîne des performances presque inédites. Cette nouvelle victoire permet au pays de décrocher un huitième succès consécutif en éliminatoires de la CAN, sans encaisser le moindre but. Ce parcours sans faute dépasse celui de Florent Ibenge en 2016 lors des éliminatoires de la CAN 2017.

La RDC sera accompagnée du Sénégal et de l’Ouganda, vainqueurs respectivement du Malawi (0-1) et du Soudan du Sud (2-1). Les choses se compliquent en revanche pour le Ghana, battu au Soudan (0-2). Les Black Stars, quadruples champions d’Afrique, risquent de devoir suivre la phase finale de la CAN 2025 depuis chez eux. Le Burkina Faso et l’Algérie ont également validé leurs tickets pour cette compétition.

Réussir à la CAN

Quatrièmes de la dernière CAN, derrière l’Afrique du Sud, les Léopards parviendront-ils à faire mieux lors de cette phase finale, qui se jouera entre décembre 2025 et janvier 2026 au Maroc ? C’est la grande question. L’entraîneur français Sébastien Desabre est sur une bonne dynamique et pourrait réaliser une nouvelle performance lors de cette phase finale. Remporter la compétition, qui échappe au pays depuis 1974, serait une belle réussite. Retourner à la coupe du monde après un demi-siècle serait l’idéal pour de nombreux congolais.

L’histoire retient que les Léopards sont la première équipe africaine noire à être qualifiée pour une coupe du monde, en 1974. Après plus de trois mois, le 14 mars 1974, les fauves congolais (zaïrois à l’époque) avaient remporté leur deuxième CAN en battant la Zambie deux à zéro en finale.

Retrouver le toit de l’Afrique en football est l’un des objectifs de l’entraîneur Sébastien Desabre. Après près de 20 participations à la CAN, ramener un troisième trophée à la maison ne ferait de mal à personne !

Heshima

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Révision ou changement de constitution : premières fissures dans le camp Tshisekedi

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Le secrétaire général du parti présidentiel, Augustin Kabuya, a initié une campagne en faveur de la révision constitutionnelle prônée par son parti. Depuis, plusieurs membres de l’Union sacrée de la Nation – plateforme soutenant le président Félix Tshisekedi – expriment ouvertement leur opposition.

Dans une circulaire datée du 11 octobre et adressée aux instances du parti, Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a officiellement lancé une campagne visant à sensibiliser et mobiliser « la base » autour de cette révision de la loi fondamentale. Il espère ainsi recueillir un soutien populaire massif. Cependant, cette initiative est loin de faire consensus, y compris au sein de l’UDPS.

Deo Bizibu, secrétaire général intérimaire de l’UDPS, désigné par la Convention démocratique du parti (CDP), a exprimé son désaccord. Contestant d’abord la légitimité de Kabuya pour engager le parti dans une telle démarche, Bizibu a souligné l’importance de consultations internes. « Il n’a pas qualité pour engager l’UDPS. Le temps où une personne pouvait se réveiller et décider au nom du parti est révolu. Il s’est exprimé en tant que député national, ce qui est son droit », a-t-il affirmé. Il a précisé que cette initiative représente uniquement l’opinion personnelle de Kabuya et ne reflète pas la position officielle de l’UDPS. Bizibu a également rappelé que pour une telle démarche, les organes dirigeants du parti, tels que la présidence du parti, la CDP et la Commission électorale permanente (CEP), doivent être consultés, ce qui n’a pas été le cas.

Alphonse Ngoyi Kasanji, membre influent de l’Union sacrée et élu de Mbuji-Mayi, a quant à lui critiqué le timing de cette révision constitutionnelle. « La priorité n’est pas la réforme de la constitution, mais plutôt la construction du pays et l’amélioration du quotidien de la population », a-t-il déclaré sur son compte X (anciennement Twitter).

Emery Okundji, député honoraire, a également exprimé son opposition à cette initiative. Selon lui, bien que la constitution actuelle présente des failles, elle permet de gouverner efficacement. « Il faut d’abord se concentrer sur la lutte contre l’agression rwandaise, plutôt que de distraire l’opinion publique », a-t-il souligné. L’ancien élu de Lubefu a insisté sur la nécessité de résoudre les problèmes de gouvernance qui existent indépendamment de la constitution avant d’envisager toute modification de cette dernière.

La dernière révision constitutionnelle en RDC date de 2011. Elle avait notamment permis de réduire le scrutin présidentiel à un seul tour. L’opinion publique craint que cette nouvelle tentative de modification ne vise à prolonger le mandat présidentiel, soulevant des interrogations sur la véritable intention de cette réforme.

Heshima

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