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ÉLABORATION DES BUDGETS 2022-2023 Aimé ALIGNE DES CHIFFRES HISTORIQUES

Avec le rôle crucial que joue son ministère, celui d’assurer la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière budgétaire, Aimé Boji Sangara a mis toutes les batteries en marche pour améliorer les prévisions budgétaires et la qualité de la dépense publique tout en respectant le délai constitutionnel du dépôt des projets de loi des finances au Parlement.

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Ponctualité dans le dépôt des projets de loi des finances, une bonne planification et affectation des ressources publiques, l’action de Aimé Boji Sangara à la tête du ministère du Budget a contribué fortement aux performances du gouvernement dirigé des mains de maître depuis avril 2021 par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Dès sa prise de fonction à la tête de cet important ministère, cet économiste d’Oxford-Brookes University, fort de son expérience de 7 ans au sein de la Commission Economique et Financière de l’Assemblée Nationale avait déjà une idée du travail qui l’attendait.

Pour bien l’accomplir, il soulignait que le ministère du Budget devait se munir d’une « administration efficace » qui cadre avec sa mission. « Le Gouvernement des Warriors ne peut réussir que si nous avons une administration des Warriors », avait-il insisté lors de sa prise de fonctions. Deux ans après, bien des choses ont été réalisées. 

Sur les deux exercices budgétaires, Aimé Boji a réussi à élaborer à temps les projets de loi de finances pour les exercices 2022 et 2023. Ce qui avait permis au Premier ministre de s’acquitter d’une obligation gouvernementale dans le délai constitutionnel : le 15 septembre 2021, Jean-Michel Sama Lukonde avait déposé le projet de loi des finances 2022. Une ponctualité qui n’avait pas laissé indifférent le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso. Ce dernier avait félicité le gouvernement pour ce respect du délai légal, une première dans l’histoire politique récente de la République démocratique du Congo.

Pour réussir ce pari, le ministre d’Etat en charge du Budget avait, le 2 août 2021 à Sultani Hôtel, lancé les travaux des conférences budgétaires, une étape importante dans l’élaboration du premier budget de l’Union Sacrée de la Nation. Ces travaux ont permis d’offrir un meilleur cadre de discussions sur les prévisions budgétaires annuelles afin d’en assurer la cohérence avec les politiques publiques contenues dans le cadre budgétaire moyen à terme (CBMT 2022- 2024). Au final, le gouvernement avait doté la République d’un budget réaliste de près de 11 milliards de dollars américains. Pour l’année 2023, le même exploit a été réédité. Elaboré à 14 milliards et déposé à temps à l’Assemblée nationale, ce projet de budget avait été finalement revu à la hausse, soit à 16,8 milliards de dollars par les deux chambres du Parlement.

Vers un budget-programme… 

Dans le cadre de la réforme pour la migration en budget programme, Aimé Boji avait fait part, lors du 65ème conseil des ministres de l’état d’avancement de la mise en œuvre importante des perspectives de ladite réforme et des défis à relever. Parmi les actions entreprises relatives aux réformes, il avait cité notamment le découpage des ministères en programmes budgétaires, la misetous les ministères et la détermination de la chaîne de responsabilité par la création et l’installation des directions administratives et financières (DAF) dans 21 ministères.

En début de cette année, le ministère du Budget avait organisé un atelier sur le reclassement des organisations auxiliaires. Il sied de noter une accélération dans ces réformes depuis l’avènement du gouvernement Sama Lukonde, à travers les remarquables réalisations dans le cadre de ce programme sur le plan du maintien de la stabilité macro-économique, de la croissance de l’économie congolaise et des réformes des finances publiques qui font de la République démocratique du Congo l’un des pays les plus performants économiquement du continent africain.

Avec une gestion orthodoxe des finances publiques, le trio Budget, Finances et BCC a suscité le satisfecit du Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre du programme de réforme économique du gouvernement soutenu par la Fédération des entreprises du Congo ‘‘FEC’’ en cours depuis janvier 2021. A en croire le ministre d’Etat en charge du Budget, la mobilisation du financement pour les réformes, l’accélération de la mise en œuvre des réformes en place du dispositif de performance par l’élaboration des projets annuels de performance dans  connexes pour optimiser le succès dans la mise en œuvre de la réforme du budget-programme, la coordination garantie de l’action gouvernementale et l’implication de tous les acteurs font partie des principaux défis que le gouvernement s’emploie à relever.

D’autres réformes

 En ce qui concerne le processus de réforme des finances publiques et en application des dispositions de l’article 231 de la Loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques (LOFIP en sigle), le ministère du Budget a organisé l’atelier relatif au reclassement des organismes auxiliaires du 30 janvier au 13 février 2023 à l’Immeuble du Gouvernement. Cet atelier avait pour objectif de finaliser la structuration des maquettes programmatiques en reclassant, suivant les critères de la LOFIP, les organismes auxiliaires précédemment intégrés dans le budget du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées soit en budgets annexes, soit en établissements publics, opérateurs potentiels de l’Etat ou soit en services de dépenses. 

Plusieurs experts du gouvernement ont pris part à cet atelier notamment, ceux de la Primature, du Comité d’orientation de la réforme de finances publiques (COREF), les représentants des conseils d’administrations des universités, des instituts supérieurs d’enseignement général et spécialisé, les membres des unités budgétaires des ministères ou institutions ayant dans leurs secteurs respectifs les organismes auxiliaires ainsi que les responsables de ces derniers. Ces assises ont abouti aux résultats ci-après :

 • 8.053 services de dépenses, faisant partie des périmètres de leurs programmes respectifs ont été répertoriés ;

• 10 budgets annexes, constituant des programmes ont été identifiés ;

 • 81 établissements publics, opérateurs potentiels de leurs programmes respectifs ont été inventoriés ; 

• Le projet du décret relatif au reclassement des organismes auxiliaires en budgets annexes, en établissements publics et en services de dépenses a été validé ;

• La finalisation de la structuration des maquettes programmatiques des secteurs par l’identification de nouveaux programmes ministériels, des périmètres et opérateurs de ces derniers a été effectuée. Dans sa détermination de moderniser l’administration du Budget, le ministre Aimé Boji n’a pas baissé les bras dans la quête de meilleurs résultats pour la RDC.

 Le 7 février 2022, il avait lancé les travaux de revisitation du cadre et des structures organiques de l’administration du ministère du Budget. L’objectif de ces assises était de consolider l’élan du développement de l’administration du Budget, afin de lui permettre de mieux assurer la mission qui lui revient en tant qu’instrument de conception, d’élaboration, d’exécution et de suivi-évaluation de la politique gouvernementale, dans une gestion financière basée sur les résultats.

 Cette revisitation du cadre et des structures organiques de l’administration du Budget procède de la lettre et de l’esprit de la loi du 13 juillet 2011, relative aux finances publiques (LOFIP) qui prône notamment l’organisation, en un seul texte, des lois de finances, des budgets des provinces et des entités territoriales décentralisées ; la budgétisation fondée sur une logique des résultats au moyen de budgets-programmes ; l’approche budgétaire pluriannuelle ; la prise en compte des principes de la libre administration des provinces et de la décentralisation ; la redéfinition des budgets annexes et l’instauration des comptes spéciaux ; et enfin l’unité de caisse et l’unité de trésorerie. Ce processus de revisitation de cadre et des structures organiques de l’administration du Budget permettra à ce ministère de mieux assurer sa mission, en procédant à la migration du budget des moyens vers le budget-programme tant souhaité par le ministre d’Etat, Aimé Boji.

Parmi les réformes phares des finances publiques retenues pour l’exercice 2022, le gouvernement via le ministère du Budget s’est résolu de se doter d’un « Système intégré de gestion des marchés publics, SIGMAP en sigle ». Le SIGMAP est un logiciel de gestion des marchés publics qui permet d’automatiser l’ensemble des procédures de passation des marchés, de réduire le délai de traitement des dossiers, d’assurer leur traçabilité ainsi que la production automatique des statistiques. L’atelier de lancement de cet outil a été présidé par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. 

Malgré les avancées significatives dans la réforme des marchés publics, la mise en application complète de cette règlementation souffre encore du problème de traitement manuel et moins efficient du processus des marchés publics. Ainsi, le gouvernement était donc conscient que cette situation ne garantissait pas pleinement la traçabilité, la transparence et l’exhaustivité des informations. 

Voilà d’où est venue la nécessité de mettre en place le SIGMAP pouvant faciliter la création d’une plate‐forme logicielle regroupant l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP), la Direction générale de contrôle des marchés publics (DGCMP), les autorités approbatrices ainsi que les différentes autorités contractantes de l’Etat au travers de leurs cellules de gestion des projets et des marchés publics (CGPMP). Ainsi, cette plate-forme permettra à chacun des acteurs de jouer pleinement son rôle dans la chaine de passation des marchés publics. 

Une autre réforme à inscrire à l’actif du ministre d’Etat, Aimé BOJI, après deux ans passés à la tête de ce portefeuille, est celle relative à la rationalisation de dépenses liées aux charges communes. Pour ce faire, un atelier a également été organisé. Cet atelier s’est inscrit dans la continuité des efforts engagés par le gouvernement, sous le leadership du Premier Ministre pour matérialiser la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, visant la consolidation de la croissance économique et l’amélioration du bien-être de la population de notre pays. Les charges communes liées à la consommation d’eau et d’électricité constituent une catégorie des dépenses publiques à laquelle le gouvernement attache une importance particulière dans la mesure où elle absorbe une part considérable du budget de l’Etat et affecte directement le fonctionnement des entreprises publiques par rapport à ces deux produits de consommation de base. 

Les dépenses liées à la consommation d’eau et d’électricité des institutions officielles et des ayants droit représentent une part assez importante de charges communes qui exigent une maitrise pour sauvegarder les ressources publiques et assurer l’efficience des sociétés prestataires pour le bien de la population. Il est donc impérieux de rationaliser ces dépenses. Il faudrait aussi accorder une attention particulière à cette consommation dans la mesure où ces dernières pèsent pour une part considérable dans le budget de l’Etat (5% des dépenses publiques en 2022). Cette catégorie des charges communes affecte aussi les capacités des prestataires publics à fournir de l’eau et de l’électricité, de manière efficiente, à la population congolaise, suite notamment à l’explosion continue de ces dépenses, entraînant l’accumulation excessive des arriérés des factures de la REGIDESO et de la SNEL à charge de l’Etat.

 Pour illustration, le montant cumulé des arriérés des factures d’eau et d’électricité de 2017 à 2021 à charge de l’Etat s’élèvent à 465,2 milliards de FC, soit 232,6 millions de dollars américains pour la REGIDESO SA et à 262,9 milliards de FC, soit 131,5 millions de dollars américains pour la SNEL SA. Il convient également de rappeler que les dépenses publiques liées à la consommation d’eau et d’électricité totalisent plus de 40% du chiffre d’affaires des prestataires de ces deux produits.

 Par conséquent, la rationalisation des dépenses publiques liées aux charges communes d’eau et d’électricité consiste en une réforme stratégique qui devra permettre au gouvernement de réaliser simultanément plusieurs objectifs dont : l’amélioration de la situation budgétaire de l’Etat et de la qualité des dépenses publiques ; la réduction du train de vie des institutions publiques et la réalisation des économies budgétaires, susceptibles d’améliorer les dépenses sociales et les dépenses d’investissements; la contribution à un meilleur fonctionnement des entreprises en charge de fourniture d’eau et d’électricité dont le gain d’efficacité se traduira par le renforcement de la desserte en eau et en électricité pour soutenir la croissance économique et favoriser le bien-être de la population. L’objectif général de cet atelier était donc de créer une dynamique des acteurs et opérateurs intervenant dans la gestion de la consommation d’eau et d’électricité de l’Etat aux fins d’accroître l’efficacité des prestataires publics et de rationaliser les charges communes y afférentes.

 Heshima

Economie

CERTIFICATION DE L’IMPÔT L’INDISPENSABLE UTILITÉ DU QUITUS FISCAL

Avec l’idée d’amener les redevables au respect des obligations vis-à-vis du fisc, un document dénommé « quitus fiscal » est délivré à chacun d’eux pour attester qu’il
est effectivement en règle avec l’impôt. Ce précieux sésame donne accès à plusieurs services administratifs à tout celui qui le détient.

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La République Démocratique du Congo se trouve engagée en pleine réforme fiscale. Le gouvernement, à travers le Ministère des Finances, a décidé d’établir un document qui permet aux Congolais assujettis à l’impôt d’accéder à certains services de l’Etat. Dans un Arrêté Ministériel datant du 28 septembre 2022, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, avait fixé les modalités pratiques de la délivrance du quitus fiscal.

« Le quitus fiscal est un document administratif délivré par le receveur des impôts compétent qui atteste que le requérant est en règle de déclaration et de paiement de ses impôts échus à la date de la délivrance», explique l’Arrêté du Ministre. Ce quitus est également attribué aux assujettis qui ont pri les engagements pour l’échelonnement de leurs dettes d’impôts échues ainsi que ceux qui bénéficient du sursis de recouvrement conformément aux dispositions légales en la matière.

Ce document, que l’on peut qualifier de sésame, va de la sorte jalonner la vie de l’assujetti. Voilà pourquoi tout contribuable congolais ouétranger devrait le posséder. « Tout le monde doit savoir que l’accès à tout service de l’Etat, à tout avantage de l’Etat est subordonné à l’obtention d’un quitus fiscal. Autrement dit, son détenteur authentifie sa régularité vis-à-vis du fisc et jouit du droit aux avantages des services de l’Etat. », avait fait savoir en janvier 2023, Jean Muteba, Chef de Division Communication et Documentation à la Direction des Etudes, Statistiques et Communication au sein de la Direction Générale des Impôts (DGI).

Ce quitus fiscal, d’une validité de 6 mois à partir de la date de sa délivrance, doit également être présenté en cas de réquisition par un agent public dûment habilité à cet effet. Il est envisagé que cette attestation soit aussi exigée aux candidats avant tout dépôt de candidature à des postes mde responsabilité au niveau national, provincial et local. Cette mesure est prise dans le but de contraindre toute personne qui en est tenue à payer l’impôt, avait rassuré Jean Muteba.

Désormais, pour obtenir un passeport, pour voyager ou avant d’exercer un service public quelconque, il faudra être pourvu d’un quitus fiscal, avait-il insisté. « Pour que ce quitus fiscal produise des effets [sur le mandat électif], il faut que cela soit intégré dans la loi électorale », avait nuancéce cadre de la DGI, avant d’assurer que cette réforme fiscale est en cours. Il sied de rappeler que malgré les performances extraordinaires de la Direction Générale des Impôts dans la mobilisation des recettes en 2021, 2022 et 2023, son Directeur Général, Monsieur Barnabé Muakadi Muamba ne semble pas en être totalement satisfait.

Pour lui, la régie dispose de la capacité d’améliorer sensiblement ses résultats. La DGI, qui a dépassé les assignations annuelles de 3,8 milliards de dollars ordonnées en 2022 par le gouvernement de même que les recettes de 2023, entend mobiliser encore plus. Le DG des Impôts se montre d’autant plus optimiste que le pays compte plus de 80 millions d’habitants. Cette masse importante de contribuables potentiels concourra à élargir l’assiette fiscale, laquelle n’est composée à ce jour que de près de 200 mille assujettis dans l’ensemble du pays. Or, ce chiffre relativement insignifiant ne représente même pas 1% de la population congolaise.

Face à cette situation, le gouvernement a mis en place des modalités pratiques en vue de l’accomplissement de l’obligation à charge de chaque personne physique employée du secteur privé ou public de souscrire annuellement une déclaration sur les rémunérations perçues au courant de l’année, en prélude à l’institution de l’Impôt sur les Revenus des Personnes Physiques. La vision d’imposer le quitus fiscal renforcera aussi l’adhésion des Congolais à la culture fiscale. Ce qui contribuera logiquement à l’augmentation des recettes du pays.

Heshima

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ADMINISTRATION FISCALE PRESTATION DE SERMENT DE 36 RECEVEURS DES IMPÔTS

Au cours d’une cérémonie organisée fin janvier 2024, à Kinshasa, 36 receveurs de la Direction Générale des Impôts (DGI), venus de différents centres provinciaux des impôts de la République Démocratique du Congo ont prêté serment.

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Cette cérémonie solennelle a eu lieu en présence du ministre des Finances, Nicolas Kazadi et du Directeur Général des Impôts, Barnabé Muakadi Muamba. Ces receveurs ont prêté serment en tant que comptables publics assignataires des recettes.

« La cérémonie de prestation de serment de ce jour ne va concerner que trente–six receveurs des impôts œuvrant au sein des services à savoir : la direction des grandes entreprises, les sièges modélisés et modernisés des directions provinciales des impôts de l’Equateur, du Maniema, du Kasaï Central, du Kasaï Oriental et du Sud-Kivu, du centre des impôts de Kinshasa, de Matadi, de Lubumbashi,de Goma et de Kisangani ainsi que les centres d’impôts synthétiques uniquement de la direction urbaine des impôts de Kinshasa », a précisé M. Barnabé Muakadi.

Le patron de la DGI a, par la même occasion, justifié la motivation d’une telle cérémonie. Celle-ci s’inscrit, selon lui, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions légales combinées de la loi du 13 mars 2003 portant réforme des procédures fiscales telle que modifiée et complétée à ce jour. Il évoque à cet effet les articles 23 et 29 du décret du 11 novembre 2013 portant règlement d’administration applicable aux comptables publics.

Cette disposition stipule que «les receveurs des impôts en leur qualité de comptables publics assignataires des recettes prêtent serment avant d’entrer en fonction devant le ministre du pouvoir central ayant les finances dans ses attributions ou son délégué », a-t-il rappelé. Par ailleurs, le DG des Impôts a relevé le caractère noble de ce métier de receveur qui, selon lui, exige aux bénéficiaires de la rigueur et de l’abnégation. De ce fait, il les a exhortés à continuer à donner le meilleur d’eux-mêmes dans l’exercice de leurs fonctions.

Mettre en œuvre leurs prérogatives

Dans son allocution, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a appelé les receveurs à mettre en pratique toutes les prérogatives reconnues à leur métier par la législation fiscale et la réglementation en vigueur afin de recouvrer l’ensemble des recettes fiscales dues à l’Etat. L’argentier national les a invités à exercer ce travail dans le respect des procédures en la matière en vue d’éviter autant que possible toutes formes de contentieux fiscaux ou de recouvrement inutiles.

En sa qualité d’autorité de tutelle de la DGI, Nicolas Kazadi a convié les assermentés à neménager aucun effort pour assainir le solde débiteur important au sein de leurs services respectifs. Enfin, il a aussi encouragé le directeur général des Impôts à veiller à ce que tous les receveurs des impôts de la République démocratique du Congo fassent preuve d’efficacité, d’efficience et d’éthique irréprochable dans l’exercice de leur fonction pour mériter les fonctions qu’ils occupent et contribuer ainsi à la réalisation des assignations budgétaires, notamment celles contenues dans la loi des finances 2024.

Heshima

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AVEC PLUS DE 532 MILLIONS USD LA DGI DÉPASSE LARGEMENT SES ASSIGNATIONS DE JANVIER ET FÉVRIER

La Direction Générale des Impôts (DGI) a mobilisé 876,6milliards de francs congolais en recettes, soit plus de 332 millions de dollars au premier mois. En février, cette régie a pulvérisé les recettes avec 535 milliards de FC, soit plus de 200 millions de dollars.

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D’après les chiffres rapportés par la Banque centrale du Congo (BCC), la DGI a réalisé au 23 février 2024, des recettes de l’ordre de 534,9 milliards de FC, soit un peu plus de 200 millions de dollars. Ces recettes représentent près de la moitié des réalisations cumulées des trois régies financières (DGI, DGRAD, DGDA), soit 1 006,8 milliards de FC.

Au cours des douze premiers jours du mois de janvier de l’année 2024, la DGI avait d’emblée
collecté des recettes publiques de l’ordre de 285,9 milliards de francs congolais (CDF), soit plus de 108 millions de dollars américains. Fin janvier, ces chiffres ont atteint 876,6 milliards de francs congolais, soit plus de 332 millions de dollars pour le mois concerné.

Ce niveau de mobilisation des recettes représente la moitié des recettes générées par les régies financières au cours de la période sous analyse, font remarquer les experts de la Banque Centrale du Congo (BCC). Le tableau de suivi de la situation financière de l’Etat renseigne que les recettes des régies financières ont totalisé près de 88,0 % dès la premièremoitié de janvier, soit 526,3 milliards de francs congolais(CDF).

Pour l’exercice 2024, la DGI s’est engagée à réaliser, au bas mot, 13 572,4 milliards de FC de recettes, soit un taux d’accroissement de 1,4% par rapport à leur niveau de l’exercice 2023 chiffré à 13 389,6 milliards de FC. L’Hôtel des impôts compte, pour ce faire, sur la contribution du secteur minier, l’élargissement de l’assiette fiscale ainsi que l’application des différentes mesures législatives et administratives, notamment l’opérationnalisation de la facture normalisée et des dispositifs électroniques fiscaux, la poursuite des actions pour la retenue et le reversement de l’IPR des engagés locaux des missions diplomatiques et consulaires, des organismes internationaux, des agents et fonctionnaires de l’État ainsi que des membres des institutions politiques nationales, provinciales et assimilées sur l’ensemble de l’assiette imposable (primes, collations et autres).

L’excellent management de Muakadi

Il aura fallu visiblement attendre que Barnabé Muakadi pose ses valises à la DGI comme directeur général pour voir un tel management de ce service d’assiette fiscale. Des performances séduisantes allant jusqu’à la hauteur de1,5 milliards de dollars américains, au cours d’un seul mois,en 2022. A cela s’ajoutent plusieurs records battus avec le concours de ses collaborateurs au sein de la DGI.

Ces performances avaient conduit le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde à lui exprimer toute la gratitude du gouvernement et à lui décerner, à titre symbolique, un trophée d’encouragement. Cette manifestation a été organisée à l’hôtel Rotana, le 14 mars 2023, à l’occasion de la cérémonie officielle de présentation des performances réalisées par les régies financières, de manière générale, au cours de l’année 2022 et de présentation des priorités de l’année 2023.

En marge de cette réception, Barnabé Muakadi qui s’étaitconfié à la presse en avait appelé le peuple à payer correctement son impôt en vue de donner au gouvernement les moyens de mener sa politique. « Je passe un message d’encouragement, surtout aux agents de la DGI, qui sont sur le terrain. Je les félicite beaucoup pour les efforts qu’ils ont fournis afin qu’on arrive aux résultats que nous avons tousappréciés. », avait-il déclaré.

A cette époque, Barnabé Muakadi avait promis au Premierministre, Jean-Michel Sama Lukonde, de tout faire pour préserver ces acquis, sinon les consolider. « Nous rassurons que nous avons le devoir de tout faire pour garder le cap, voire dépasser vraiment les assignations qui nous ont été fixées. », avait-il fait savoir en 2023. Le patron de la DGI avait aussi demandé au gouvernement de les appuyer afin de leur accorder les instruments qui pourront permettre de bien gérer la TVA.

Heshima

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