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Mike « Nzita » Hammer, diplomate peu ordinaire

Nzita, ce patronyme commun est très populaire chez les ressortissants congolais de la Province du Kongo Central, autrefois Bas-Congo. Cependant, depuis 2018 ce nom s’accroche à une personnalité et non de moindre, il s’agit de Mike Hammer, Ambassadeur des Etats-Unis en République Démocratique du Congo. Cet américain, la cinquantaine révolue, père de trois enfants est en poste en RDC depuis 2018. Il a vécu au Honduras, en Colombie, au Venezuela et au Brésil, ce qui fait de lui un polyglotte linguistique pouvant manipuler en dehors de l’anglais, l’espagnol, le portugais, le français et l’islandais

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Celui que les congolais appellent affectueusement Nzita a été Ambassadeur des Etats-Unis au Chili avant de poser ses valises en RDC. Son parcours politique et diplomatique, il l’effectue dans les vestibules de la Maison-Blanche fréquentant les plus hautes sphères. Il a successivement été secrétaire d’Etat adjoint aux Affaires publiques de mars 2012 à août 2013 ; sous secrétaire d’Etat principal ad intérim aux Affaires Publiques. 

Avant d’entrer aux affaires publiques, il a été assistant spécial du Président de la République, Directeur principal de la presse et des communications et porte-parole du Conseil de sécurité nationale de 2009-2011. De 1999 à 2000, il a été porte-parole adjoint au Conseil de Sécurité nationale et a occupé le poste de Directeur des Affaires andines entre 2000-2001. Un joli parcours qui fait de Mike Hammer un sacré diplomate avec une aisance communicationnelle déconcertante. Depuis sa nomination à la tête de l’Ambassade américaine en RDC, le pays de l’oncle Sam a développé une grande responsabilité sociétale où de nombreuses actions sociales sont posées dans les communautés en difficultés. L’implication de M. Hammer dans la sensibilisation contre la pandémie Covid-19 est une preuve irréfutable de sa grande adaptation à la communauté congolaise.

« L’implication de M. Hammer dans la sensibilisation contre la pandémie Covid-19 est une preuve irréfutable de sa grande adaptation à la communauté congolaise. » 

Mon ami Hammer !

Premier soutien international de Félix Tshisekedi. D’ailleurs, les avis convergent affirmant que c’est lui qui organise la tournée de Félix Tshisekedi aux Etats-Unis en mars 2019 où il rencontrera le Secrétaire d’Etat américain Mike Pompéo avant de visiter le cimetière national d’Arlington en Virginie. C’est là que Félix Tshisekedi recevra des honneurs militaires. Il n’est pas une seule action que ce dernier mène sans en trouver grande satisfaction de la part de son ami américain.

Lorsque Félix Tshisekedi reçoit les serments de trois juges de la Cour Constitutionnelle, au cours d’une cérémonie qu’a boudée le camp Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila, Mike Hammer est quant à lui bien présent dans la salle des congrès du Palais du Peuple, un des rares diplomates accrédités en RDC présents à cette cérémonie.

Et comme il est connu féru des médias dont les réseaux sociaux, l’homme n’a pas hésité une seule seconde à se faire capturer par les photographes présents avant d’allumer la flamme, lui-même sur son antre préféré Twitter.

Quelques jours plus tôt, le diplomate américain avait effectué le voyage du Nord-Kivu afin d’aller émettre de vive voix son avis dans l’affaire Minembwe, cette bourgade qu’occupent les banyamulenge et que ces derniers souhaitent voir transformée en commune. Sur place, après son tête-à-tête d’une heure avec le Président congolais, le diplomate américain s’est prêté au jeu des questions-réponses avec la Presse. « Nzita » a affirmé qu’il est dans ses habitudes d’apporter son aide à des coins en difficultés. C’est ce qu’il est venu faire dans la Province du Nord-Kivu en étant à Bijombo et à Minembwe.

 «Je ne savais pas que ce que le Ministre d’Etat a fait sur place susciterait une controverse », a titillé, Mike Hammer.

Réparer le casting erroné !

Certains analystes pensent que Félix Tshisekedi Président de la RDC, n’était pas repris dans le script du projet des multinationales et autres bailleurs de fonds. 

C’est une erreur de casting qu’a favorisé Joseph Kabila Kabange. Pour la petite histoire, en 2013 Moïse Katumbi, ce métis qui dirige l’ancienne riche province du Katanga, très adulé par les Occidentaux, tombé depuis en disgrâce aux yeux de Kabila, parle de pénalty.

Les dés semblent jetés à ce sujet lorsqu’une affaire judiciaire surgit de nulle part et contraint Katumbi à l’exil, l’empêchant dans la foulée de postuler à la Présidentielle sans Kabila de décembre 2018. 

L’Opposition congolaise ne réussira pas à présenter une candidature unique, Vital Kamerhe soutenant Félix Tshisekedi contre l’autre opposant produit de Katumbi, Martin Fayulu et le dauphin de Kabila Ramazani Shadary. Finalement, Félix Tshisekedi sera élu Président de la RDC avec 7 millions de suffrages favorables.

 L’élection de Félix Tshisekedi a contenté les Occidentaux du fait de l’éviction de Joseph Kabila. Cependant, deux faits ne les rassurent pas : la coalition au pouvoir entre Tshisekedi vainqueur de la Présidentielle et Kabila, maître des autres Institutions grâce à sa large majorité aux législatives.

Le deuxième fait, c’est la présence de Félix Tshisekedi à la tête de ce richissime pays-continent.

 Il s’appelle Tshisekedi, un patronyme qui rappelle son père le Sphinx de Limete, Etienne Tshisekedi, décédé en février 2017, considéré comme le père de la démocratie, de l’opposition et de l’intransigeance. Cet homme qui avait définitivement rompu ses relations avec Mobutu n’a jamais coopérer ni avec les Kabila encore moins avec les occidentaux. Il réfléchit et respire intérêt général.

Des gênes politiques qui sont devenues celles de son fils, le cinquième président de la RDC.

Mis ensemble, ces deux éléments ne peuvent nullement être avantageux pour des personnes désireuses de la balkanisation du Congo ou encore de revoir les clauses de tous les contrats miniers. 

C’est à ce stade qu’entreraient en jeu Mike « Nzita »Hammer, devenu très proche du Président congolais, Tshisekedi le prenant presque par la main pour l’introduire dans les salons de grands lobbies du monde.

M.Hammer, l’Ambassadeur des USA dégustant une recette congolaise


En collaboration avec un groupe restreint de conseillers politiques de Félix Tshisekedi, l’homme propose des subterfuges qui mettent à mal le camp Kabila. Dont les nominations dans le haut commandement de l’Armée, dans la justice congolaise et l’appui de certaines idées comme les consultations présidentielles avec en ligne de mire la rupture de l’alliance Kabila-Tshisekedi.

 Mike Hammer est déterminé à séparer les deux alliés. Une tentative que d’autres analystes considèrent comme suicidaire politiquement, dans la mesure où Kabila serait le meilleur allié de Tshisekedi. Ceux-ci estiment que Kamerhe en prison, et Kabila fragilisé, Tshisekedi serait en mauvaise posture et laisserait libre champ à Katumbi, leur véritable attente.

Les occidentaux auraient misé énormément sur Moïse Katumbi avec les promesses de dividendes en retour. Ils ne seront pas satisfaits tant que ce dernier restera sur la touche, retardant ainsi l’avènement de leur manne tombant du ciel.

Trump exit, hello Biden !

En RDC, le camp Kabila par l’entremise du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) était le premier à féliciter le nouveau Président américain, Joe Biden pour son élection devant le républicain Donald Trump.

Entre Joseph Kabila et l’administration Trump ce n’était pas le grand amour, c’est d’ailleurs pour cela que les rapports ont toujours été tendus avec Hammer, le représentant de la Maison Blanche à Kinshasa.

Par la venue de Biden, plus d’une personne entrevoient le départ de Mike Nzita, le plus congolais des américains. A cet effet, le média Africa Intelligency a joué le devin en prédisant d’éventuels futurs problèmes entre Tshisekedi et Biden suite au départ de Mike Hammer qui aurait montré le chemin des lobbyistes américains au Président congolais afin que ce dernier ait des entrées à la Maison-Blanche. Des allégations que la Presse Présidentielle a rejetées en bloc dans une déclaration rappelant qu’entre les Etats-Unis et la RDC, les relations sont parfaites. Dans la foulée, la communication de Félix Tshisekedi a promis d’entretenir une relation d’égal à égal avec le Président américain élu.

 Pour sa part, Mike Hammer conserve quelques chances d’être maintenu à son poste à Kinshasa. Joe Biden élu, une vieille photo fuite sur la toile où le nouveau Président américain, Vice-Président de Barack Obama, à l’époque, pose en photo avec Nzita lors d’une visite à l’Ambassade des Etats-Unis dans un pays d’Amérique Latine. Dans quelques mois, Joe Biden prendra officiellement ses marques à la Maison-Blanche, sa politique étrangère sera connue et Mike Hammer connaîtra son sort.

 Heshima International

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AFC-M23 DÉCRYPTAGE D’UNE RÉBELLION AUX ALLURES DE L’AFDL

L’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa qui s’est alliée au Mouvement du 23 mars (M23) continue de recruter. Le ralliement de l’ancien président de la CENI a vite rappelé la conquête du pays par l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila soutenue notamment par le Rwanda autant que l’actuelle rébellion. Bis repetita, tel que perçu comme de trop par les Congolais ! Analyse.

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Créée en décembre 2023, à q u e l q u e s jours de la présidentielle du 20 décembre dernier, l’Alliance Fleuve Congo s’est officiellement ralliée au M23. Dans une mise en place intervenue début février 2024, Corneille Nangaa a été porté à la tête de cette alliance politico-militaire. Il est secondé par Bertrand Bisimwa, leader politique de cette rébellion d’obédience tutsie appuyée par Kigali. Quant à Sultani Makenga, il a été nommé coordonnateur militaire de ce mouvement insurrectionnel.

Depuis plusieurs mois, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pratiquait le forcing pour revenir sur la scène politique congolaise, avec pour principale cible le président Félix Tshisekedi qu’il accuse de « dictature ». Depuis, ce que Corneille Nangaa n’a pu obtenir par la politique, il essaye de l’avoir par les armes. Ainsi, il s’est greffé aux revendications des négociations du M23 une demande à laquelle Félix Tshisekedi refuse toujours d’accéder, préférant dialoguer avec celui qui parraine la rébellion, le président rwandais, Paul Kagame.

Une rébellion de trop !

Dans un pays où pullulent déjà des dizaines de groupes armés, l’AFC-M23 parait comme une sédition de trop, surtout qu’elle s’avère être la plus nocive et la plus entretenue par le Rwanda et d’autres puissances obscures.

Au regard du parcours de non-violence de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti actuellement aux commandes de l’Etat, d’aucuns pensent que la conquête du pouvoir par les armes est devenue surannée après les efforts d’instauration de la démocratie au pays. « En interrogeant l’histoire politique de notre pays rétrospectivement depuis 44 ans, il sied de nous souvenir de l’exploit des 13 parlementaires d’heureuse mémoire, ayant fait face à la dictature du maréchal Mobutu, dans un contexte monopartite difficile à manœuvrer.», note un analyste.

Selon lui, le pays doit à ces précurseurs de la promotion des libertés publiques, le déclenchement de l’ouverture politique en 1990 avec la conférence nationale souveraine. « Pourtant, les 13 parlementaires auraient pu s’allier utilement aux ex-gendarmes katangais qui ont fait parler la poudre à deux reprises dans l’ex-province du Shaba (l’ancien Katanga). D’abord, en 1977, pendant la guerre de 80 jours, ensuite en 1978 lors de la prise de Kolwezi pendant une dizaine de jours », se remémore la même source. Celle-ci suppose que si, par exemple, Jean-Jacques Mamba avait été élu député parmi ceux proclamés par l’actuel président de la CENI, Denis Kadima, il n’aurait certainement pas rejoint la rébellion. Ainsi, sa décision est de nature à « satisfaire son attitude d’aigri. » Car, poursuit-elle, Jean-Jacques Mamba le sait et Corneille Nangaa encore davantage, « que le M23 ou l’AFC, appelez-le comme vous voulez, n’est pas une rébellion congolaise pour une cause congolaise ».

Il en est autant des moyens militaires derrière lesquels quelques Congolais de souche gesticulent dans cette expédition suicidaire. Pour cet analyste, Corneille Nangaa, Jean Jacques Mamba et toutes les autres recrues laissent les problèmes du pays entiers et en n’apporteront aucune solution en enfilant les treillis rwandais.

Comme au temps de l’AFDL

Avec toutes ces adhésions, le nouveau visage que revêt le M23 ressemble bien à celui qui était de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo [AFDL] de l’ancien président Laurent-Désiré Kabila.

Ce dernier, après avoir emmené sur le sol congolais des Rwandais et des Ougandais, avait fini par comprendre que le pays était placé sous une prédation extérieure. « (…) Les amis rwandais et ougandais avaient découvert un pays au sous-sol bien appétissant et il en a résulté une gloutonnerie qui n’aurait jamais cessé depuis », explique, de son côté, le chroniqueur de 71 ans, le Togolais Jean-Baptiste Placca. La résolution de les faire partir avait précipité le pays dans une insécurité devenue quasiment chronique voici maintenant près de 30 ans.

De ce fait, la date du 17 mai 1997 est perçue, au sein d’une grande partie de l’opinion congolaise, comme le jour où le loup entra dans la bergerie. Aucun Congolais ne peut tolérer aujourd’hui une nouvelle péripétie de contestation brutale comme celle de l’AFDL mélangeant les Rwandais et les Ougandais dans le seul but de pérenniser les pillages des ressources naturelles de la RDC. Si la guerre de l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila était à la limite acceptée, car ayant eu pour but de chasser du pouvoir un autocrate, le maréchal Mobutu, dont le sort n’apitoyait plus personne, celle de Corneille Nangaa, Sultani Makenga, Bertrand Bisimwa et JeanJacques Mamba ne contient pas un alibi solide pour convaincre les Congolais dans leur majorité.

Dans sa conférence de presse tenue depuis la Belgique où il s’est exilé, l’ancien porte-parole du MLC de Jean-Pierre Bemba s’en est pris violemment au président Félix Tshisekedi, dénonçant « le tribalisme, le népotisme, la corruption » et « la parodie » des élections du 20 décembre qui se sont prolongées pendant sept jours.

Mais ces justifications paraissent être inaudibles dans les oreilles d’un grand nombre de Congolais qui ont salué pour la plupart avec effusion la victoire de Félix Tshisekedi lors de la dernière présidentielle. « Pour être clair, aucun observateur averti ne voit l’AFC et le M23 venir renverser le pouvoir à Kinshasa. Le mouvement rebelle est largement impopulaire dans le pays et reconnu cristalliser tous les maux du Congo.

Un rejet abondamment alimenté durant la campagne électorale par le candidat-président Tshisekedi. Il faut dire que les Congolais voient dans l’aventure de l’AFC de Nangaa comme une répétition de l’Histoire avec l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila, qui a plongé le pays dans presque deux décennies de chaos », renchérit également le journaliste français, Christophe Rigaud. Laurent-Désiré Kabila, lui-même, avait constaté que le soulèvement qui l’avait élevé au sommet de l’Etat n’était qu’un « conglomérat d’aventuriers et d’opportunistes ». Et présentement, Corneille Nangaa semble aussi jouer à l’opportunisme en se liguant avec une insurrection militaire dont la nature fondamentale de la prétention est d’ordre ethnique.

Dido Nsapu

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CNSSAP: LE DG JUNIOR MATA FAIT GRIMPER DE 850% LES RECETTES EN FAVEUR DU TRÉSOR PUBLIC

Sous Félix Tshisekedi, les performances enregistrées dans la gestion publique ne sont uniquement pas observables dans lesstructures traditionnellement réputées. A la Caisse nationale de sécurité sociale des agents de l’État (CNSSAP), le Directeurgénéral, Junior Mata, brille de mille feux. Sa gestion s’est distinguée dans l’accroissement des recettes en faveur du Trésor public au point que, pour une première depuis l’opérationnalisation de
établissement en 2017, cette structure a affiché deschiffres impressionnants à la clôture de l’exercice 2023.

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Junior Mata M’elanga, 41 ans, a été porté à la tête de la CNSAAP depuis novembre 2022. Ce jeune banquier et ancien vice-ministre des Finances a su remarquablement transformer cet établissement public chargé d’organiser les prestations de sécurité sociale des travailleurs de l’Etat congolais. Fin 2023, le résultat net de la CNSSAP a explosé à plus de 850%, soit de 28,5 milliards de francs congolais en 2022 à 243,9 milliards de francs congolais l’année dernière.

Excellente contributrice fiscale, la CNSSAP a payé, au titre d’impôts, un montant de CDF 190 millions en 2023 contre CDF 23 millions en 2022, soit une progression de 726%. Quant à la rubrique d’imputation pour amortissements, des dotations de l’ordre de 1,8 milliard de francs congolais ont été constituées en 2023 contre 1,7 milliard de francs en 2022.

En soutien au système financier national, la CNSSAP a disposé des ressources structurelles de CDF 130,8 milliards en 2023 contre CDF 102,3 milliards en 2022, soit un taux de progression de 128 %. La performance de la CNSSAP est également attestée aussi bien par les grandeurs comptables que les ratios prudentiels de gestion.

Selon cet établissement, ces performances financières ont été enregistrées grâce à la réforme initiée par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Ces records, précise-t-on, ont été rendus possibles par la conjugaison des efforts du directeur général Junior Mata et de ses équipes autour des objectifs opérationnels, sous l’encadrement de son conseil d’administration et le monitoring de la tutelle, supervisé par le Vice-Premier Ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau.

Tous ces exploits ont conduit la CNSSAP à accéder au rang de première institution publique certifiée ISO 9001 à l’issue des audits qualité réalisés par l’Association française de normalisation. Celle-ci se définit en tant qu’organisation internationale dédiée à évaluer notamment la qualité des produits et services. Elle a été instituée pour répondre à divers aspects du management de qualité. Ayant maintenu ses scores, en 2024, la validité de son certificat ISO 9001 a été reconduit en janvier dernier. Cette reconduction de la certification est à apprécier comme un gage de sécurité pour les retraités et autres agents publics de l’État.

Ce, dans la mesure où elle consacre le couronnement d’une gestion orthodoxe et prudentielle de leur couverture sociale, avait noté la cellule de communication de la CNSSAP. Les enseignants, les militaires, les policiers, les magistrats nouvellement affiliés ne sont pas laissés pour compte. Leur adhésion à ce nouveau régime de sécurité sociale coïncide avec cette homologation internationale dans ce qui devient dorénavant leur caisse, avait fait remarquer la même source. Ces nouveaux assujettis, poursuit-elle, peuvent ainsi se considérer comme des bénéficiaires à part entière des prestations premium de la CNSSAP.

Entente parfaite avec l’intersyndicale

Grâce à son management, Junior Mata a aussi réussi à instaurer une entente parfaite avec l’intersyndicale nationale. D’ailleurs, le 16 février dernier, une rencontre a réuni des responsables de CNSSAP-INAP et 60 membres permanents de l’intersyndicale nationale de l’administration publique sur le thème de la gouvernance et la gestion du contrôle interne de cet établissement public. Ceux-ci ont été édifiés par les réalisations du DG de la CNSSAP.

Travail honoré !

Comme pour tout travail bien fait, des mérites ne devraient en principe pas manquer. Junior Mata a pu tirer parti de ce devoir de reconnaissance. En novembre 2023, la CNSSAP a été honorée à Lubumbashi, à l’occasion de la soirée de remise des Prix d’excellence dénommée Katanga Awards. La direction de la CNSSAP avait obtenu le Prix de la « bonne gouvernance ». Ceci, en raison de la gestion efficace des fonds de sécurité sociale des agents publics de l’Etat, en guise de témoignage de l’admirable management de Junior Mata. Il sied de rappeler que la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics de l’État est un établissement public à caractère administratif et social qui a été créé pour gérer les prestations de sécurité sociale des agents publics de l’État dans un régime contributif, en République démocratique du Congo.

Heshima

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INVESTI LORS D’UNE CÉRÉMONIE HISTORIQUE TSHISEKEDI DÉVOILE LES PRIORITÉS DE SON NOUVEAU QUINQUENNAT

Le président réélu de la République démocratique du Congo a prêté serment le 20 janvier 2024 à Kinshasa pour un second mandat. Le chef de l’Etat congolais a, dans son speech, égrainé 6 objectifs prioritaires de ce nouveau quinquennat s’engageant à veiller à ce que les erreurs du passé ne se reproduisent plus.

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F élix Tshisekedi, brillamment réélu avec 73,47% des suffrages, a vu grand pour sa prestation de serment. L’homme a choisi le stade des Martyrs de la Pentecôte rempli au maximum de sa capacité de 80 000 places. Dixsept chefs d’Etat africains en fonction, quatre honoraires et des délégations de plusieurs dizaines d’autres pays y étaient présents, pour une cérémonie sous haute sécurité et très protocolaire, avec au rendez-vous fanfare, cavalerie et prières, le tout sous une très grande ovation.

Il s’agit des présidents du Burundi, du Kenya, de la République centrafricaine, du Gabon, de la République du Congo, de la Guinée Bissau, de la République d’Afrique du Sud, de l’Angola, du Tchad, de Sao Tomé et Principe, de Djibouti, du Malawi, du Zimbabwe, de la Zambie, du Sénégal, de la Gambie et du Ghana. 

Les présidents honoraires sont ceux du Kenya, de Madagascar, de la Tanzanie et du Nigéria. Pour des millions de Congolais qui ont suivi la cérémonie à distance, la chaine nationale (RTNC) a innové en filmant en direct le départ du président de la République depuis le Palais du Mont-Ngaliema, dans les hauteurs du camp Lieutenant-colonel Tshatshi, jusqu’au Palais du peuple où le chef de l’Etat a changé de véhicule, optant pour une Toyota décapotée escortée par la cavalerie.

 C’est avec une telle escorte sécurisée dans l’air notamment par des hélicoptères des forces spéciales que Félix Tshisekedi a fait son entrée solennelle au stade des Martyrs de la Pentecôte. « Je jure solennellement (…) de défendre la Constitution et les lois de la République, (…), de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire », a déclaré devant les juges de la Cour constitutionnelle le président réélu, avant de recevoir les salutations des chefs coutumiers des 26 provinces du pays. « J’ai conscience de vos attentes », a-t-il enchaîné dans son discours d’investiture, faisant allusion notamment au chômage, au pouvoir d’achat, à la situation des jeunes, à la promotion des femmes tout comme des personnes vivant avec handicap et à la cohésion nationale.

6 objectifs prioritaires

Dans son allocution d’investiture, Félix Tshisekedi a esquissé les objectifs prioritaires de son nouveau mandat. Il est question de six axes, à savoir : créer plus d’emplois ; protéger le pouvoir d’achat des ménages en stabilisant le taux de change ; assurer avec efficacité la sécurité des populations et de leurs biens ; poursuivre la diversification de l’économie ; garantir plus d’accès aux services sociaux de base et renforcer l’efficacité des services publics. 

Par rapport à son expérience de cinq dernières années au pouvoir, Félix Tshisekedi semble avoir tiré les leçons qui peuvent l’aider à améliorer sa gouvernance actuelle. « Tirant les leçons de l’expérience passée et tenant en compte vos aspirations, je m’engage pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus », a-t-il promis.

Il a par ailleurs rendu hommage à ses alliés de l’Union sacrée de la Nation au sein de laquelle se trouve l’UDPS, son parti, et il a également adressé un clin d’œil aux candidats de l’opposition, promettant de veiller à ce que le rôle de cette dernière soit effectif lors de ce quinquennat, notamment avec la désignation de son Porte-parole telle que reconnue par la Constitution.

Le chef de l’Etat congolais a aussi épinglé les efforts fournis dans la sécurisation des populations et la défense de l’intégrité territoriale du pays mises à mal, selon lui, par les velléités obscures de certains États voisins, d’acteurs extérieurs ou internationaux avec une complicité « lâche » de certains Congolais.

« En effet, nonobstant votre vigilance, le sacrifice et la bravoure de nos vaillantes forces de sécurité et de défense, les menaces se veulent résilientes. Et pour beaucoup, alimentées par la trahison de certains Congolais qui, sans scrupule, sans la moindre considération humaine et patriotique, s’allient à l’ennemi pour faire couler le sang de leurs propres frères et sœurs Congolais », a-t-il fustigé. 

Félix Tshisekedi a aussi évoqué la préservation de la cohabitation sereine entre les peuples qui, selon lui, constituent un défi à relever pour sauvegarder la cohésion nationale qui ne peut se réaliser qu’au moyen du renouvellement et de la consolidation du « vouloir vivre collectif. Un vouloir vivre collectif où seront bannis les fléaux de la haine, du tribalisme, du clanisme et de toutes les antivaleurs qui aujourd’hui, minent le développement » du pays. 

Comparativement à sa première prestation de serment qui avait officiellement eu lieu le 24 janvier 2019 dans les jardins du Palais de la Nation, lorsqu’il succédait à Joseph Kabila (2001-2018), premier président réélu de la Troisième République, le cérémonial impressionnant du deuxième président réélu n’a pas manqué de s’inscrire dans la symbolique du chiffre 20 qui l’a accompagné tout au long du processus électoral, par celui porté pour sa candidature, la date du vote et enfin celui de son investiture.

Heshima

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