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International

Egypte-Sénégal : l’alléchant duel entre Sadio Mané et Mohamed Salah en finale

Rêve brisé d’un sacre à domicile, le Cameroun laisse filer l’Egypte en finale après une séance de tirs au but : (0-0 ; 1-3) jeudi au stade d’Olembé à Yaoundé. Au bout du suspense et d’un duel des titans, les Pharaons écartent le pays organisateur en demi-finale de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations. En finale, l’Egypte sera opposée au Sénégal dimanche, avec un duel entre les deux stars de Liverpool.

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Les Lions de la Teranga, tombeurs des Etalons du Burkina Faso en demi-finale, mercredi, croiseront le fer face aux Pharaons d’Egypte, dimanche 6 février 2022, en finale sous le coup de 20 heures, heure de Kinshasa. La sélection nationale sénégalaise jouera donc sa deuxième finale consécutive après celle de 2019 et pourront compter sur Sadio Mané, décidément en forme, face à l’Egypte, nation la plus titrée de l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations et portée par le légendaire Mohamed Salah.

Le dimanche 6 février s’annonce palpitant pour les deux pays, ouest-africain pour le Sénégal et maghrébin pour l’Egypte. Les deux stars, Sadio Mané et Mohamed Salah qui sont des coéquipiers à Liverpool, en Angleterre,  vont devoir s’affronter pour le podium de cette compétition.  Une finale qui fait déjà jaser puisque les Pharaons ont demandé, juste après leur victoire sur le Cameroun, à jouer ce match lundi, et non dimanche. « Il y a une journée de récupération de plus pour le Sénégal, je souhaite que, comme on a avancé le match pour la 3ème place (de dimanche à samedi), on joue lundi », exhortation de Diaa al-Sayed, l’adjoint du sélectionneur égyptien, Carlos Queiroz.

Les Égyptiens obtiendront-ils gain de cause ? Pas sûr. Mais cette petite polémique n’éclipse en rien la joie des amoureux du ballon rond d’avoir un alléchant duel entre les deux compères de Liverpool. Deux joueurs qui ont presque tout gagné avec les Reds, mais aucun trophée majeur avec leur sélection. Un face-à-face auquel s’ajoutent d’autres ingrédients très épicés.

Finalistes malheureux il y a trois ans contre l’Algérie, les Lions de la Teranga espèrent avoir plus de réussite cette fois. Car, ils n’ont jamais remporté la CAN de leur histoire (deux fois finalistes malheureux) ! Quant aux Pharaons, l’objectif est très clair aussi : donner à Mo Salah son premier titre majeur avec la sélection et conforter son statut de pays le plus titré de la compétition. Prévenus, les Sénégalais ont échoué à chaque fois qu’ils ont atteint la finale, les Égyptiens, eux, n’ont perdu que deux de leurs neuf finales !

Finalistes en CAN, barragistes pour Qatar 2022

En plus de se disputer le titre de meilleure équipe d’Afrique, Égyptiens et Sénégalais se retrouveront, fin mars, pour un nouveau duel, aller-retour, pour le compte des barrages de la Coupe du monde Qatar 2022. Pas de trophée en jeu cette fois, mais un sésame que les deux pays ont rarement obtenu. L’Égypte reste sur une présence au Mondial 2018, mais ne compte que trois participations en Coupe du Monde. Son meilleur résultat : un huitième de finale en 1934 en Italie.

Qui du favori entre le Sénégal et l’Egypte ?

Expérience : l’avantage est égyptien. Sur le papier, il n’y a pas photo en termes d’expérience. D’un côté, le Sénégal vise un premier titre, après deux finales perdues de justesse (2002 et 2019). Sélection la plus titrée de la CAN (sept fois championne, dont trois fois d’affilée en 2006, 2008 et 2010), l’Egypte veut pour sa part étendre son record et reprendre une belle avance sur le Cameroun (cinq couronnes).

Sur la forme du moment : avantage est sénégalais. Entre la fatigue accumulée depuis le début du tournoi, des matchs joués dans des conditions parfois compliquées (chaleur, humidité, pelouses en mauvais état…) et le stress propre aux grands rendez-vous, les deux finalistes se présenteront à Yaoundé avec les jambes lourdes. Surtout les Egyptiens. Après avoir terminé à la deuxième place de leur groupe derrière le Nigeria, ils ont dû disputer trois prolongations d’affilée. Avec même deux séances de tirs au but, en huitièmes contre la Côte d’Ivoire (0-0, 5-4 tab) et en demi-finale (0-0, 3-1 tab) face à l’hôte camerounais.

Le collectif : égalité. Seule nation majeure du football africain à n’avoir jamais remporté la CAN, le Sénégal a connu un démarrage timide au Cameroun. Avant de profiter de la phase finale pour endosser le costume de favori. Sans toujours briller mais en faisant preuve d’une réelle maîtrise collective. « Les grandes équipes on les critiquera toujours, c’est normal, l’attente est énorme. La CAN n’est pas une course de vitesse mais une course de fond », expliquait à juste titre l’ex-star sénégalaise El-Hadji Diouf, avant la demi-finale face au Burkina Faso.

La star : l’avantage est sénégalais. Après s’être farci un quatrième tour de FA Cup contre Cardiff dans l’après-midi, Jürgen Klopp sera forcément devant sa télévision dimanche soir. Pour observer le duel tant attendu entre les deux stars de Liverpool : Sadio Mané et Mohamed Salah. Tous les deux rêvent de remporter un premier titre avec leur sélection. Et ils seront forcément surveillés de près à Yaoundé. Avec trois buts et deux passes décisives, Mané est monté en puissance depuis le début du tournoi et il vient de sortir une prestation XXL en demi-finale. Patron naturel d’une équipe en mission, l’ancien Messin ne veut surtout pas revivre les traumatismes de 2017 et 2019.

Raymond Befonda

International

Télécoms la bataille des prix bousculent les opérateurs en Afrique

En République démocratique du Congo, les prix des télécoms explosent depuis plusieurs mois. La tendance n’est pas aussi moins observable dans le continent. Petit tour d’horizons du comportement de certaines firmes en Afrique.

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A Kinshasa, capitale de la RD Congo, des Congolais se plaignent du coût des mégabits d’internet qui ne cesse de prendre de l’ascenseur. Parti à 1800 francs congolais en 2021, le pris d’un gigabit coûte aujourd’hui 2700 francs au bas mot. Et 3000 francs congolais dans d’autres coins de la République. Cette surenchère n’est observable qu’en République démocratique du Congo. D’autres pays comme la Côte d’Ivoire en sont victimes. En avril 2023, les opérations des Télécoms sont passés au crible dans les réseaux sociaux.

La mise en application d’un nouveau prix plancher de 0,8 Francs CFA par Mégabits d’internet est à la base de ces critiques. Pour certains observateurs, cette tendance à vouloir hausser le prix est liée au fait que les opérateurs veulent plus de bénéfices face à des revenus qui stagnent. « Les opérateurs veulent répercuter la hausse de leurs charges sur les forfaits », note un média français. 

 Dans ce contexte, l’idée d’augmenter les tarifs des forfaits fait son chemin. La concurrence entre Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free a tiré les prix vers le bas, loin des standards de la plupart des grands pays européens. Là où une offre Internet, télévision et téléphonie fixe de base peut coûter 22 euros par mois en France, les offres comparables coûtent de l’ordre de 35 euros au Royaume-Uni, 45 euros en Allemagne et jusqu’à 108 euros aux Etats-Unis, d’après la FFT. La dynamique est la même sur les forfaits mobiles, rapporte la source.

Des Télécoms qui passent de main…

 Mai 2021, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et son administration jubilent. La première partie du processus de privatisation du marché des télécommunications vient de se clore avec l’attribution d’une première licence d’opérateur mobile, concédée pour 800 millions de dollars (662 millions d’euros à l’époque), à un consortium mené par le groupe kényan Safaricom (filiale de Vodacom). Au moins temporairement, nombre d’observateurs y voient la réalisation d’un point d’équilibre, les principaux acteurs s’étant finalement répartis de manière satisfaisante toutes les parts du gâteau en Afrique 

Repositionnement… 

 Dans ce vaste mercato des télécoms, les géants du secteur paraissent in fine plus discrets que leurs challengers. Ils n’en demeurent pas moins à l’affût du moindre mouvement stratégique. Bien que concentré sur la croissance organique de ses différentes plateformes, MTN n’a pas hésité à se positionner, mi-juillet, comme candidat à une prise de contrôle de Telkom en Afrique du Sud. Ce dernier, troisième opérateur du pays, revendique 400 000 foyers connectés à ses offres d’internet fixe et a également reçu une proposition de fusion avec le fournisseur de réseau 4G et 5G Rain. Tandis que l’investisseur sud-africain Toto Investment Holdings a proposé en août 432 millions de dollars pour la reprise des parts que le gouvernement détient dans Telkom, MTN a finalement abandonné les négociations le 19 octobre.

 Heshima

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International

Condamnation de l’agression rwandaise en RDC : Voici pourquoi Macron hésite…

Acculé par la presse congolaise, le 4 mars, pour son absence de condamnation claire du Rwanda dans son agression contre la République démocratique du Congo, le président français a eu la langue lourde pour le faire. Il y a bien des raisons à cette habitude. Heshima en évoque certaines…

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Depuis la résurgence du Mouvement du 23 mars (M23), la France est à la traine pour condamner ces rebelles qui bénéficient d’un soutien clair de la part du Rwanda. Paris était parmi les derniers à condamner ce mouvement sans toutefois nommer ses parrains dont notamment le président rwandais, Paul Kagame.     

Le président français a, au cours de la conférence de presse tenue samedi 4 mars 2023, en marge de sa tournée africaine qui l’a conduite en RDC, esquivé de condamner le Rwanda dans cette agression contre la RDC via le M23. Emmanuel Macron a même tenté de le justifier en estimant qu’au sein du M23 – qui bénéficie du soutien des puissances étrangères – ily a aussi des Congolais. Acculé par la presse locale, il finira par le faire de façon moins audible. « J’ai été très clair sur la condamnation du M23 et tous ceux qui le soutiennent, y compris le Rwanda. Donc, je ne peux pas être plus clair que ça », a déclaré le président français à l’insistante question de la presse congolaise au Palais de la Nation, le 4 mars. 

Sur ce sujet, Emmanuel Macron a toujours eu la langue lourde. Et c’est pour deux raisons majeures. Premièrement, la France a eu un passé sombre dans l’histoire du génocide rwandais de 1994. Kigali accusait sans cesse la France d’avoir participé dans le génocide qui a fait 800 mille morts au Rwanda dont en majorité des Tutsi. Paul Kagame faisait chanter Paris sur ce sujet. Et Emmanuel Macron a tourné la page de l’histoire, en 2021, en réparant avec le Rwanda.  

Dans un discours prononcé, fin mai 2021, au Mémorial du génocide de Kigali, où reposent les restes de 250 000 des plus de 800 000 victimes, le président français a reconnu les« responsabilités » de la France dans le génocide de 1994 et a demandé pardon. La France « n’a pas été complice », mais elle a fait « trop longtemps prévaloir le silence sur l’examen de la vérité », avait-il déclaré, en ajoutant que « seuls ceux qui ont traversé la nuit peuvent peut-être pardonner, nous faire le don de nous pardonner ».

Selon Macron,  « la France a un rôle, une histoire et une responsabilité politique au Rwanda ». Paris est resté « de fait aux côtés d’un régime génocidaire » mais « n’a pas été complice », avait-il expliqué au Mémorial de Kigali, vingt-sept ans après le génocide de 1994. Devant une telle réparation avec l’histoire rwandaise, Emmanuel Macron ne veut plus se brouiller avec le Rwanda, et Paul Kagame le sait. « Kagame se croit tout permis car Macron a déjà cédé plusieurs fois à ses caprices. Sans une pression internationale forte exercée sur le Rwanda, la déstabilisation de l’Est de la République démocratique du Congo continuera ! », a écrit le 3 mars 2023, l’eurodéputé Thierry Mariani.  

La deuxième raison majeure, c’est que la France sous-traite l’armée rwandaise pour la protection de ses intérêts économiques au Mozambique. Le Conseil de l’Union européenne – avec le soutien pressant de la France – a octroyé un montant supplémentaire de 20 millions d’euros au Rwanda destinés à l’aide à la poursuite du déploiement des troupes rwandaises au Mozambique. Une décision qui avait suscité la colère du prix Nobel de la paix Denis Mukwege. 

Le célèbre gynécologue congolais s’était dit scandalisé « d’apprendre que l’UE débloque 20 millions € pour les RDF, une armée à la base de l’agression de la RDC, d’une crise humanitaire dramatique et auteure de graves violations des Droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire ».

Même des ONG des droits de l’homme étaient abasourdies de ce soutien de l’Europe à une armée qui venait de participer aux massacres d’au moins 131 civils congolais dans les villages  de Kishishe et Bambo, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, selon l’enquête du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme (BCNUDH). « En finançant l’armée rwandaise, l’UE (comme les États Unis et d’autres pays avant elle) cautionne, voire soutient indirectement le conflit armé dans l’Est de la RDC, qui a des conséquences humanitaires et de droits humains absolument dramatiques. Scandaleux. Immoral. Insensé », avait, pour sa part, déclaré Jean-Mobert Senga d’Amnesty international. 

Dido Nsapu

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International

21ème sommet de la CEEAC : Tshisekedi préside une session centrée sur la sécurité

La République démocratique du Congo qui, depuis un temps a signé son retour dans plusieurs organisations régionales, organise, du 25 au 27 juillet 2022, la XXIème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). Un sommet qui rentre dans la thématique sécuritaire de l’heure.

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Le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi préside, ce lundi à Kinshasa, la 21èmesession ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de cette communauté régionale. Trois chefs d’Etat sont attendus ainsi que des chefs de délégations des pays membres. Le chef d’Etat du Tchad, Mahamat Idriss Déby est déjà à Kinshasa depuis le 24 juillet. Contrairement à sa dénomination qui veut qu’elle soit éminemment économique, la CEEAC va tabler sur la sécurité à Kinshasa. Un thème qui tombe à point nommé au regard de l’agression dont la République démocratique du Congo est victime de la part du Rwanda sous couvert du M23, selon le gouvernement congolais. Des accusations que Kigali dément toujours.  

Ces assises ont été précédées par la réunion des chefs d’Etats-majors généraux, commandants en chef, directeurs généraux de police, gendarmerie, Hauts fonctionnaires des ministères de la région, Hauts cadres du secteur de la sécurité et les ministres du Comité Technique Spécialisé Défense, Sureté et Sécurité, Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale, afin de statuer sur les questions sécuritaires majeures et deformuler les propositions aux chefs d’Etat et de gouvernement. Ces responsables de la sécurité vont présenter aux chefs d’Etat les résultats de leurs travaux, notamment sur l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale. 

Ces autorités militaires vont également soumettre les conclusions du rapport sur l’arrimage des textes de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC) et de la structure de l’Etat-major (EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés (protocole relatif au COPAX, cadre organique de la Commission et statut du personnel). Il y a aussi l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-major régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC. 

Agressée par un pays membre 

En prélude de la tenue du sommet de ce 25 juillet, à Kinshasa,le ministre congolais de l’Intégration régionale et Francophonie, Didier Mazenga Mukanzu, a présidé, le 22 juillet 2022, un Conseil des ministres de cette organisation sous régionale. Dans son discours, le ministre a mis l’accent sur la solidarité et la paix, des facteurs nécessaires au développement de toute région. Didier Mazenga a salué le leadership du président en exercice de la CEEAC, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a accepté de convoquer le sommet ordinaire dans la capitale congolaise.

Mais cet officiel congolais n’a pas loupé la question de l’heure : l’agression de la RDC par un pays voisin, sous couvert d’une rébellion. Sur ce point, le ministre Didier Mazenga a rappelé que cette 21ème session de la communauté régionale se tient dans « un environnement sécuritaire préoccupant, principalement en République Démocratique du Congo, qui subit malheureusement l’agression d’un pays membre » de la communauté. Une allusion à l’agression rwandaise contre la RD. Congo sous couvert des « terroristes » du Mouvement du 23 mars (M23).     

Centrafrique au menu 

Les participants à cette XXIème session ordinaire évoqueront également la question du respect des processus électoraux. Concernant la RCA, ils vont tabler sur l’appui de la région au processus de Démobilisation, désarmement, réinsertion et rapatriement dans ce pays.

Ce sommet connait la participation de la Centrafrique, de Sao Tomé (et Principe) et du Tchad. Ces trois pays pourraient être représentés par leurs Présidents tandis que le Burundi et la Guinée Équatoriale sont représentés par leurs vice-présidents, le Congo et le Gabon par les Premiers ministres, l’Angola par son ministre des Affaires étrangères et, enfin, le Rwanda par son ambassadeur en RDC, Vincent Karega.

Pour rappel, le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, avait pris officiellement les commandes de cette organisation régionale en janvier 2019, à Brazzaville. La passation du pouvoir entre lui et le président sortant, Denis Sasou N’guesso, a eu lieu à Kintele, en République du Congo, où s’étaient tenus les travaux de la 20ème session de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de cette communauté régionale.

Heshima 

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