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Sport: Les Léopards sans réelles perspectives pour les barrages !

Le suspense est à son comble. Les deux stages problématiques de préparation de l’équipe nationale, en prélude des barrages qualificatifs de la Coupe du monde Qatar 2022, en disent long. Difficile de prédire avec exactitude ce que sera la composition définitive du Onze d’Hector Cuper, à l’approche des barrages prévus entre le 21 et le 29 mars 2022. Si bien que les attentes des Congolais, somme toute, d’un public ultra-excité, seront de voir la nation figurer en bonne place dans la phase finale du grand événement planétaire en novembre 2022 au Qatar, par contre, le niveau sur les plans technique, tactique et professionnel des athlètes ne convainc guère. Le Onze national serait pour l’heure sans réelle perspective en phase qualificative

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En l’espace de dix mois aura lieu le coup d’envoi de la prochaine Coupe du monde de football. Celle-ci se déroulera du 21 novembre au 18 décembre 2022 au Qatar. Entre temps, les matches des barrages sont prévus en mars 2022 et mettront aux prises les dix sélections de la zone Afrique. Les barragistes sont connus : il s’agit de l’Algérie, du Cameroun, de la RDC, de l’Égypte, du Ghana, du Mali, du Maroc, du Nigeria, du Sénégal et de la Tunisie. Ces dix équipes vont s’affronter en barrages aller-retour, à l’issue desquels les cinq représentants du continent africain seront connus.

Si l’on en croit le site officiel de l’instance dirigeante du football congolais, la Fédération congolaise de football Association, Fécofa, qui informe sur les deux stages de préparation de l’équipe nationale, en prélude aux barrages des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022, deux problèmes se posent avec acuité. Le premier est celui qui concerne le stage prévu du 27 décembre 2021 au 7 janvier 2022 à Abou Dhabi, avec à la clé un match amical contre les Etalons du Burkina Faso. Ce premier rassemblement ne concerne que les joueurs évoluant au pays, communément appelés les « Locaux », et quelques-uns qui jouent dans deux pays africains, notamment au Maroc et en Tanzanie.

 Le second rassemblement, prévu du 24 janvier au 7 février 2022, serait consacré aux joueurs de l’équipe A, celle qui a disputé les éliminatoires de la Coupe du monde dans le groupe J. Des dernières nouvelles, il nous revient que le ministère des Sports aurait annulé le voyage d’Abou Dhabi au profit de celui du Caire, en Egypte. Le sélectionneur Hector Cuper aurait subi des pressions d’une agence de voyage d’un certain Kamel, sujet franco-algérien, qui serait de connivence avec le ministère des Sports, afin de délocaliser le lieu du stage. Tout cela paraît rocambolesque.

Les Léopards, rappelons-le, se sont qualifiés aux dépens des Ecureuils du Bénin, des Taifa Stars de la Tanzanie et des Baréa de Madagascar. Les barrages, dernière étape de ces éliminatoires de la Coupe du monde, auront lieu entre le 21 et le 29 mars 2022. Sélectionneur des Léopards, l’Argentin Hector Cuper a réussi, en six journées des éliminatoires, à former un groupe avec principalement des joueurs évoluant en Europe et en Asie. Malgré cela, il a déclaré que son équipe pourrait être remaniée à 60 %, en pensant intégrer des joueurs de qualité évoluant dans de championnats huppés en Europe.

 Ce qui est loin de faire, visiblement, l’unanimité dans l’opinion émise à la Fédération congolaise de football association. Lors des éliminatoires, Cuper résistait à une imposition des joueurs évoluant au pays, dans les clubs disputant le championnat de la Ligue nationale de football (Linafoot). L’expérimenté technicien argentin est resté de marbre, rivé sur la qualification du groupe qu’il a construit. Comment pourrait-il incorporer ces joueurs « locaux » qui prestent dans un championnat qui a perdu de sa superbe et dont le niveau décline au fil des saisons ? Tenez, les quatre clubs engagés en compétitions africaines interclubs sont tous éliminés techniquement. Mazembe et Maniema Union ont été débarqués au deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions par des clubs sud-africains. V. Club a quitté la Coupe de la Confédération au deuxième tour préliminaire, alors que Daring Club Motema Pembe n’a pas pu accéder à la phase des groupes de la C2 africaine. Reversé en Coupe de la Confédération, Mazembe s’est qualifié non sans peine en phase des groupes. C’est donc au sein de ce championnat dont le calendrier n’est jamais respecté et où l’on retrouve un club qui joue un match de championnat parfois après un mois, que l’on veut dénicher des joueurs à insérer en sélection, aux côtés de ceux qui évoluent de manière régulière en Europe !

Dans l’annonce de la Fécofa, ce stage des « locaux » et des joueurs évoluant en Afrique permettrait au sélectionneur de « mettre à niveau ces footballeurs et leur inculquer ses plans et sa philosophie tactique ». Est-ce le rôle du sélectionneur ? Un joueur ne vient pas apprendre en sélection, cela se fait en club. Quel est l’intérêt d’intégrer un joueur  local en sélection ? Est-il meilleur à son poste par rapport à celui qui joue régulièrement ses matches en club dans un championnat acceptable en Europe ?

Une autre contingence, par rapport à ce stage, c’est la disponibilité de ces joueurs, aussi bien au premier stage qu’au second. Doit-on les arracher à leurs clubs respectifs qui seront en compétition certainement, et les amener à ces deux rassemblements en dehors de date Fédération internationale de football association ? C’est à croire que ces deux stages ne figurent pas dans le calendrier de la Fécofa, et paraissent improvisés. Il sied de souligner que depuis peu, la Confédération africaine de football a pris la décision de s’occuper des finances de la Fécofa où il a été constaté de sérieux problèmes de gestion. L’initiative d’un stage réservé aux joueurs locaux apparaît clairement inopportune, budgétivore, du gaspillage financier.

 Raymond Befonda

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RDC : l’Assemblée nationale interpelle Judith Suminwa, 100 jours après l’investiture de son gouvernement

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Nommée début avril 2024, la Première ministre Judith Suminwa a été investie avec son gouvernement en juin. Cent jours plus tard, l’heure du premier bilan a sonné.

À l’Assemblée nationale, même les députés de la majorité ne ménagent pas le nouveau gouvernement. Si la cheffe de l’exécutif national devait donner un nouveau souffle au second quinquennat du Président Félix Tshisekedi, sa stratégie ne porte cependant pas ses fruits.

Ces deux députés ont adressé deux questions, l’une orale et l’autre écrite, à la Première ministre Judith Suminwa. Elles portent notamment sur la mise en œuvre du programme de son gouvernement ainsi que sur la politique générale de l’institution qu’elle dirige.

« Après 100 jours de l’entrée en fonction effective du gouvernement Suminwa, le peuple congolais se demande, à travers ses élus, ce qui a été accompli jusque-là, notamment dans les domaines de la création d’emplois, de la protection du pouvoir d’achat, de la défense et de la sécurité, de la diversification de l’économie, de l’accès aux services sociaux de base ainsi que de la reconstruction des infrastructures », ont déclaré les deux élus.

La Première ministre s’était fixé, lors de son investiture, un cadre d’orientation stratégique structuré en six piliers :

  • 1.⁠ ⁠Construire une économie diversifiée et compétitive pour créer plus d’emplois et protéger le pouvoir d’achat des ménages ;
  • 2.⁠ ⁠Protéger le territoire national et sécuriser les personnes et leurs biens ;
  • 3.⁠ ⁠Aménager le territoire national pour garantir une connectivité maximale ;
  • 4.⁠ ⁠Assurer l’accès aux services sociaux de base ;
  • 5.⁠ ⁠Renforcer les capacités des congolais pour qu’ils participent activement à la construction du pays ;
  • 6.⁠ ⁠Gérer durablement et de manière responsable l’écosystème de la RDC face aux changements climatiques.

Dichotomie entre l’action et les résultats

Certes, il serait inexact de dire que rien n’a été entrepris, mais il serait tout aussi faux d’affirmer que les résultats sont déjà visibles. Dans ce contexte, le député Gary Sakata interroge la Première ministre : « Quelle évaluation fait-elle de l’exécution des six piliers de son programme gouvernemental au cours des 100 premiers jours, surtout à la lumière des nombreuses doléances enregistrées par les parlementaires durant leurs vacances ? ».

Dans une question écrite, l’élu de Bagata souhaite connaître les réalisations concrètes du gouvernement Suminwa dans les 39 axes d’intervention de la vie nationale, avec un accent particulier sur les secteurs de la sécurité et de la gouvernance électorale.

Quid des 1,5 million d’emplois promis ?

Dans son programme d’action, la Première ministre avait promis de créer en moyenne 1,5 million d’emplois par an, de 2024 à 2030, afin d’absorber les jeunes arrivant sur le marché du travail et de réduire le sous-emploi.

Quelles mesures ont été prises pour atteindre cet objectif ? Dans sa question orale, le député Crispin Mbindule interroge la cheffe du gouvernement : combien d’emplois ont déjà été créés sur les 1 500 000 promis ?

Selon le Programme Pays de Promotion du Travail Décent (PPTD) 2021-2024, le marché du travail congolais est déséquilibré entre l’offre de main-d’œuvre et la demande des entreprises et administrations. Les statistiques révèlent un déficit significatif : sur une population active de près de 27,5 millions de personnes, seulement 4 % sont employés dans l’économie formelle, 72 % travaillent dans l’économie informelle et 24 % sont au chômage.

L’élu de Butembo, dans le Nord-Kivu, souhaite également comprendre comment le gouvernement entend protéger et renforcer le pouvoir d’achat des congolais, ainsi que les actions prioritaires entreprises pour garantir l’accès à l’eau, à l’électricité, aux soins de santé et à l’éducation.

Outre ces deux questions adressées à la Première ministre, Vital Kamerhe a souligné, lors de l’ouverture de la session ordinaire de septembre, essentiellement budgétaire, le lundi 16 septembre, que le bureau de l’Assemblée nationale a enregistré « un nombre important de questions écrites adressées aux membres du gouvernement et à des mandataires d’entreprises, d’établissements et de services publics ». La plupart de ces initiatives concernent des questions de gouvernance, de réformes du secteur de la sécurité, du code agricole et de la loi foncière.

Il a encouragé ces initiatives, car « c’est un engagement de campagne qu’il compte honorer. Elles vont, à coup sûr, contribuer à améliorer la gouvernance ». Cependant, le président de l’Assemblée nationale a averti que ce retour au contrôle parlementaire ne doit pas se transformer en acharnement.

Dominique Malala

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RDC : La tension monte entre Bruxelles et Kinshasa après la condamnation à mort de Jean-Jacques Wondo

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L’expert militaire belge, Jean-Jacques Wondo, figure parmi les 37 prévenus condamnés le 13 septembre à la peine de mort par le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe, à la suite d’une tentative de renversement du pouvoir que l’armée congolaise affirme avoir déjouée en mai dernier. Cette condamnation a provoqué le mécontentement de la Belgique, qui a convoqué l’ambassadeur de la RDC à Bruxelles.

D’après le porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères, David Jordens, Bruxelles se dit « surpris » par la condamnation de Jean-Jacques Wondo « compte tenu du peu d’éléments fournis lors du procès », qualifiant cette sentence capitale de « particulièrement inquiétante ». Selon le média belge La Libre Belgique, qui cite une « source officielle », l’ambassadeur de la RDC à Bruxelles a été convoqué, lundi, à la suite de cette condamnation. Dès le dimanche 15 septembre, la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib, avait publié un communiqué sur son compte X concernant son entretien avec son homologue congolaise, Thérèse Wagner, exprimant sa « vive inquiétude face à la condamnation de Jean-Jacques Wondo » et rappelant « l’opposition absolue de la Belgique à la peine de mort », tout en insistant sur le fait que « le droit à la défense doit toujours être respecté ».

Pour le politologue Bob Kabamba, la convocation de l’ambassadeur congolais par la Belgique n’est pas un geste anodin. Selon lui, la condamnation de ce citoyen belge constitue une ligne rouge.

« Une convocation d’ambassadeur n’est jamais un acte banal », explique le professeur Bob Kabamba de l’Université de Liège. « Le message est fort et clair : cette condamnation à mort de Jean-Jacques Wondo est une ligne rouge franchie par le pouvoir congolais. C’est un rappel évident que les bonnes relations dont se prévaut Félix Tshisekedi avec les autorités belges ne lui donnent pas carte blanche. »

Entre la ministre congolaise des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, et son homologue belge, Hadja Lahbib, la communication devient tendue. Les deux cheffes de la diplomatie ont eu un échange téléphonique peu cordial. Hadja Lahbib a exprimé « l’opposition absolue » de la Belgique à la peine de mort et son inquiétude concernant le jugement rendu contre Jean-Jacques Wondo, tandis que la ministre congolaise n’a pas évoqué cet aspect dans le compte rendu de leur échange, révélant un malaise entre les deux États.

Le verdict du procès est tombé le vendredi 13 septembre. Sur 51 prévenus, 37 ont été condamnés à mort. Parmi les acquittés, on compte le personnel de l’hôtel « Chez Momo Auberge », où avaient séjourné les membres du commando dirigé par Christian Malanga, ainsi que Faustin Egwake, responsable de l’agence de transport utilisée par les prévenus, et son personnel. L’enquête a démontré qu’ils n’avaient « aucun lien » avec cette tentative de coup d’État.

Parmi les 37 condamnés, six étrangers figurent également, dont trois Américains, un Belge, un Britannique et un Canadien. Les États-Unis, qui ont suivi le procès de leurs ressortissants, ont annoncé leur intention de faire appel. Le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a déclaré vendredi lors d’un briefing que l’ambassade des États-Unis en République démocratique du Congo « continuera à suivre la situation » et un éventuel appel de la condamnation.

De manière générale, les avocats de la défense ont exprimé leur regret face à la sévérité des peines infligées à leurs clients, estimant que la peine de mort est considérée comme abolie par la Constitution congolaise. Ils ont annoncé leur intention de faire appel. Selon la loi, la défense dispose de cinq jours après le prononcé du jugement pour interjeter appel.

Heshima

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Constant Mutamba après son retour en RDC : « Je suis revenu, sachez que je ne reculerai pas d’un pas »

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C’est un nouveau défi lancé contre ceux qui entravent les réformes qu’il mène à la tête de la justice congolaise. Le ministre d’État Constant Mutamba a signé son retour à la fin de la semaine dernière après des soins médicaux consécutifs à son empoisonnement.

Le ministre d’État à la Justice et Garde des Sceaux a bien regagné Kinshasa, capitale de la RDC, le 14 septembre. Il revient d’un bref séjour à l’étranger pour des soins médicaux. Il s’est même présenté, lundi 16 septembre, devant les agents et cadres de son administration.

« […] Je suis revenu, sachez que je ne reculerai pas d’un pas », a-t-il déclaré à son administration venue l’accueillir au ministère de la Justice. Il a insisté sur l’importance du Congo que la génération actuelle doit léguer aux générations futures. « Nous devons tous nous ranger derrière le chef de l’État pour redresser la situation.

Je vous dis : je passerai, tu passeras, mais le Congo demeurera. Nous devons léguer à nos enfants et petits-enfants un Congo où il fera désormais bon vivre. Lorsqu’un fils du pays tombera malade, il ne sera plus évacué à l’étranger… », a-t-il ajouté.

Certaines sources affirment que Constant Mutamba s’est rétabli après un traitement intensif prodigué par des médecins qualifiés. « Il va poursuivre les réformes entamées dans son secteur », souligne une source.

Des mouvements de soutien à Constant Mutamba ont été observés ces derniers jours à Kinshasa. Certains manifestants avaient même sollicité du chef de l’État un renforcement de la sécurité pour Constant Mutamba, qui combat la corruption et d’autres maux gangrenant le secteur de la justice. D’ailleurs, lors de la première réunion interinstitutionnelle présidée le 13 septembre dernier, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a appelé les instances concernées, notamment le Ministre de la Justice, à poursuivre les réformes amorcées dans ce secteur.

Constant Mutamba résiste aux « réseaux mafieux » depuis son arrivée à la tête du ministère de la Justice. Son empoisonnement semble être un acte de représailles de la part des forces obscures qu’il combat depuis seulement trois mois après sa nomination.

Heshima

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