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Combats entre FARDC et M23/AFC, La population impactée  par une sévère crise humanitaire   

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La situation humanitaire en République démocratique du Congo (RDC), principalement à Goma, est alarmante à la suite des violents combats qui ont eu lieu en janvier dernier. Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont pris le contrôle de la ville, exacerbant une crise déjà sévère. Près de 3 000 morts ont été recensés par les humanitaires.

Depuis la résurgence de la rébellion du M23, une crise humanitaire frappe la province du Nord-Kivu. Mais depuis la percée fulgurante à Goma réalisée par ces rebelles soutenus par l’armée rwandaise, une grave crise humanitaire affecte la ville. Dans la seconde moitié de janvier, le pire est donc arrivé à Goma. Cette ville de plus d’un million d’habitants a été le théâtre des affrontements meurtriers, fin janvier, entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées par les miliciens Wazalendo, et les rebelles du M23 soutenus par l’armée rwandaise.

Plus de 3 000 morts à Goma

Les combats ont entraîné la mort de près de 3 000 personnes et blessé plus de 3 000 autres depuis le 26 janvier 2025. Sur place, dans la ville, les hôpitaux sont débordés. Au moins 2 000 corps ont déjà été enterrés par les communautés. Dans les morgues de Goma, le 4 février, il y avait encore 900 corps, selon les chiffres de l’OMS. De nombreux corps en état de décomposition restent dans certaines zones, notamment à l’aéroport et à la prison de Goma.

Les établissements hospitaliers manquent de fournitures médicales essentielles et peinent à fournir des soins adéquats aux victimes. « Les corps sont en décomposition dans les morgues suite au manque d’électricité », a ajouté le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. Les containers de la Croix-Rouge internationale ont été pillés, et tous les stocks de médicaments ont été emportés.

La population civile est confrontée à des conditions de vie extrêmement difficiles, avec des pénuries d’eau, d’électricité et de services de base. De plus, environ 4 000 détenus se sont évadés de prison, dont beaucoup sont responsables d’atrocités, exacerbant ainsi l’insécurité dans la ville. Les déplacements massifs de populations fuyant les violences ont conduit à une crise humanitaire majeure. Les camps des déplacés de Kanyaruchinya, dans le territoire de Nyiragongo, sont complètement vides suite à l’occupation de Goma. Certains déplacés 

n’ont eu d’autre choix que de rentrer chez eux, faute de prise en charge par les humanitaires et le gouvernement congolais.

Accès limité à l’aide humanitaire

Occupé par les rebelles, l’aéroport de Goma n’est toujours pas opérationnel. Le coordonnateur humanitaire en République Démocratique du Congo, Bruno Lemarquis, a lancé un nouvel appel à la mobilisation de toutes les parties pour la réouverture urgente de cet aéroport, principale voie d’accès à l’aide humanitaire. « De très nombreux blessés nécessitent des soins urgents, les infrastructures médicales restent débordées, et des milliers de civils sont toujours privés d’assistance vitale », a-t-il détaillé, estimant que l’aéroport de Goma est une « ligne de vie. Sans lui, l’évacuation des blessés graves, l’acheminement des fournitures médicales et la réception des renforts humanitaires sont paralysés ».

Réduction du train de vie des institutions

Le président Félix Tshisekedi a demandé au gouvernement d’accélérer les mesures visant la réduction du train de vie des institutions afin de contribuer à l’effort de guerre. Pour ce faire, le gouvernement préconise, entre autres, la suspension de la mécanisation des agents publics de l’État pour une durée de 12 mois, à l’exception des militaires et policiers. Les fonds générés par ces coupes budgétaires peuvent atteindre plus de 27 692 460 dollars cette année. Ces sommes peuvent être réaffectées dans le secteur de la défense nationale et de la sécurité. Parmi les institutions concernées par la réduction du train de vie figurent notamment le cabinet du président de la République, le gouvernement, le parlement ainsi que les institutions d’appui à la démocratie. Les onze mille cinq cents (11 500) agents qui attendaient d’être mécanisés en 2025 vont devoir encore prendre leur mal en patience. Les députés nationaux, dont les émoluments élevés scandalisaient l’opinion congolaise, sont aussi attendus au tournant pour contribuer à cet effort de guerre.

La CPI suit la situation de près

L’ONU et la Cour pénale internationale (CPI) surveillent de près la situation, exprimant des préoccupations concernant les violations des droits humains et les crimes de guerre. « Le bureau suit les événements actuels de près, y compris la grave escalade de la violence au cours des dernières semaines dans l’Est de la RDC, en particulier à Goma, la capitale provinciale du Nord-Kivu, et dans ses environs », rapporte un communiqué du bureau du procureur de la CPI. Des rapports font état de violences sexuelles et de meurtres, notamment l’incendie de la prison de Munzenze, où des centaines de femmes ont été tuées. Depuis octobre, le Procureur de la CPI, Karim Khan, avait affirmé que son bureau allait réactiver ses enquêtes en RDC, en particulier sur les crimes perpétrés dans la province du Nord-Kivu depuis janvier 2022. Des crimes essentiellement commis par les rebelles du M23, notamment à Kishishe, dans la chefferie de Bwito, territoire de Rutshuru, où plus de 130 Congolais avaient été massacrés entre le 29 novembre et le 1er décembre 2022.

Heshima

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Pressions internationales contre le Rwanda inefficaces : la RDC condamnée à gérer seule la crise ?

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Des sanctions internationales ciblées contre le Rwanda et ses alliés du M23 pourraient les contraindre à se retirer de Goma, mais elles ne suffiront pas à résoudre durablement la crise sécuritaire qui gangrène l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Face à l’inaction de la communauté internationale et aux violations répétées du droit international par Kigali, Kinshasa est contrainte d’assumer seule sa défense et son avenir, malgré une injustice criante.

Depuis plusieurs mois, la RDC multiplie les appels à des sanctions contre Kigali. De nombreuses réunions ont été convoquées en urgence au Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi qu’au sein des instances africaines et européennes. Pourtant, ces rencontres se sont soldées par de simples condamnations, sans mesures concrètes. Les puissances mondiales – États-Unis, Chine, Russie, Union européenne et même le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres – se limitent à exiger un retrait des forces rwandaises de Goma et la fin des hostilités, sans mettre en place de mécanismes de contrainte.

Or, un simple repli momentané des troupes rwandaises ne suffira pas à garantir une paix durable. L’objectif stratégique de Kigali reste inchangé : exercer un contrôle sur l’Est congolais,  exploiter ses ressources naturelles et comme l’affirment plusieurs experts, s’accaparer d’une partie du territoire congolais pour l’annexer au Rwanda. Les pays occidentaux, quant à eux, continuent de renvoyer Kinshasa au processus de Luanda et de Nairobi, comme si ces cadres de négociation suffisaient à régler une crise enracinée depuis des décennies.

Un contraste frappant avec 2012

L’attitude actuelle de la communauté internationale contraste fortement avec celle adoptée en 2012, lorsqu’une intervention militaire internationale avait permis de chasser le M23 de Goma. À l’époque, sous la pression des États-Unis et notamment d’un appel direct de Barack Obama à Paul Kagame, Kigali avait été contraint de reculer. Aujourd’hui, cette fermeté semble avoir disparu. Le Rwanda, fort de son influence diplomatique et de ses partenariats économiques stratégiques, défie ouvertement les appels au respect du droit international sans craindre de véritables représailles.

Des autorités congolaises déterminées

Face à ce silence complice, les autorités congolaises refusent de rester passives. « Votre silence et votre inaction (…) constituent un affront », a déclaré le président Félix Tshisekedi. Son gouvernement a multiplié les initiatives diplomatiques, jusque-là sans grand succès.

La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a plaidé devant le Conseil de sécurité pour des sanctions ciblées, incluant le gel des avoirs et l’interdiction de voyager des membres identifiés de la chaîne de commandement rwandaise et de leurs soutiens politiques. Elle a également demandé un embargo total sur les minerais étiquetés comme rwandais, notamment le coltan et l’or, qui financent en grande partie l’effort de guerre de Kigali.

« Jusqu’à quand le Rwanda continuera-t-il d’abuser de votre respect ? Quel instrument international doit-il encore violer pour que ce Conseil prenne enfin ses responsabilités ? », s’est-elle insurgée. Selon elle, l’inaction face aux exactions rwandaises, y compris les attaques contre des militaires sud-africains, malawites et uruguayens déployés en RDC, constitue une trahison de l’esprit de solidarité internationale.

Une réaction timide des «partenaires» occidentaux

Alors que Kinshasa intensifie sa pression diplomatique, seuls quelques partenaires commencent à réagir. L’Allemagne a suspendu une aide au développement de près de 100 millions d’euros en faveur du Rwanda. En revanche, Londres s’est contenté de menacer de mettre fin à son aide, sans passage à l’acte concret.

Le 30 janvier 2025, le Parlement européen a discuté de sanctions concrètes contre le Rwanda, notamment la suspension du mémorandum de coopération signé en février 2024 et l’interdiction d’événements sportifs internationaux prévus dans le pays. La présidente de la délégation Afrique de l’Union européenne, Hilde Vautmans, a exhorté l’UE à suspendre l’accord avec Kigali tant que le régime rwandais poursuivra son ingérence en RDC.

Une insistance congolaise sur des sanctions fermes

Kinshasa continue d’exiger des mesures plus strictes. Le professeur Ntumba Luaba, coordonnateur du Mécanisme national de suivi de l’Accord d’Addis-Abeba, a appelé à des sanctions pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Goma entre le 26 et le 29 janvier 2025.

Par ailleurs, la RDC demande aux clubs européens – PSG, Arsenal et Bayern Munich – de mettre fin à leur partenariat avec « Visit Rwanda ». Dans une lettre aux dirigeants de ces clubs, la ministre congolaise des Affaires étrangères leur a demandé d’interroger la moralité de ces accords de sponsoring, alors que le Rwanda est impliqué dans un conflit meurtrier. « Votre sponsor est directement responsable de cette misère », dénonce-t-elle.

Un isolement croissant de la RDC

La RDC ne peut que constater l’injustice dont elle est victime au sein des instances internationales. Kinshasa sait qu’elle ne peut compter ni sur l’ONU ni sur ses voisins, parmi lesquels l’Ouganda et le Kenya, dont les liens économiques et stratégiques avec Kigali sont bien établis. Face à cette réalité, le salut du pays repose avant tout sur ses propres forces armées.

C’est dans ce contexte que le gouvernement a lancé une vaste campagne de mobilisation pour le renforcement de l’armée nationale. Le vice-Premier ministre des Transports, Voies de Communication et désenclavement, Jean-Pierre Bemba a entamé une tournée nationale afin d’encourager l’enrôlement massif des jeunes dans les Forces armées de la RDC. Ce mouvement s’inscrit dans une prise de conscience collective : la défense du territoire congolais repose désormais avant tout sur l’unité et la résilience nationale.

Un isolement diplomatique, un réveil patriotique

Si les sanctions internationales contre le Rwanda peuvent offrir un répit à la RDC, elles ne constituent pas une solution définitive. Tant que la communauté internationale se contentera de condamnations sans effet, Kigali poursuivra sa politique expansionniste en toute impunité. Face à cet abandon, Kinshasa n’a d’autre choix que de se préparer à défendre seule son intégrité territoriale. La mobilisation nationale, couplée à une diplomatie plus agressive, pourrait être la clé d’un sursaut stratégique face à l’injustice du système international.

Heshima

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Après La demande en ligne des plaques d’immatriculation, la DGI en campagne de délivrance gratuite des cartes roses à puce

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Depuis le 1er mars 2024, comme annoncé par le ministère des Finances, toutes les démarches liées à l’immatriculation des véhicules et au paiement se font désormais en ligne. La Direction générale des impôts (DGI) est en campagne de délivrance gratuite de cartes roses à puce pour les propriétaires de véhicules qui n’en ont jamais obtenu.   

Une procédure simplifiée

Depuis sept mois, les demandes des plaques d’immatriculation s’effectuent en ligne, via la plateforme https://dgi-immatriculation.cd

Cette nouvelle procédure permet aux requérants de soumettre leurs demandes sans se déplacer aux bureaux de la DGI, tout en facilitant le traitement des dossiers par l’administration fiscale. 

L’objectif est de fluidifier les démarches administratives pour les propriétaires de véhicules et de réduire les délais de traitement des dossiers. 

Lors de la mise en place de cette procédure, la DGI avait précisé que les dossiers d’immatriculation et de mutation introduits avant le 1er mars 2024, devaient être finalisés au plus tard le 31 mai 2024. 

Coût des plaques d’immatriculation

Le prix des plaques d’immatriculation est fixé par le Code des impôts. Pour une immatriculation initiale, le coût est de 96 USD (équivalent en francs congolais). En cas de remplacement des plaques, la valeur en dollars américain est de 48 USD, et pour une duplication, le montant s’élève à 24 USD par demi-paire. 

Les tarifs des imprimés liés à l’immatriculation, notamment pour les véhicules, prévoient que le certificat d’immatriculation (carte rose) coûte l’équivalent de 18 USD en francs congolais. 

De plus, la demande de duplicata d’une plaque ou du certificat d’immatriculation s’élève respectivement à 6 USD. 

Une carte rose à puce pour tous les véhicules 

Le 4 septembre 2024, la DGI a officiellement lancé la campagne de distribution des nouvelles cartes roses à puce pour les propriétaires de véhicules. 

La cérémonie solennelle du lancement, présidée par le Directeur général des impôts, Barnabé Muakadi, s’est tenue à l’hôtel Béatrice.

Inscrite dans le cadre du plan national du numérique, cette campagne s’adresse aux détenteurs d’anciennes cartes roses à volets jaunes, disposant d’une police d’assurance à responsabilité civile en cours de validité. Cette initiative permet à tout propriétaire n’ayant jamais obtenu de carte rose, de l’acquérir gratuitement via le lien : https://dgi-carterose.cd

Ces nouvelles cartes présentent plusieurs avantages, dont une meilleure protection contre la contrefaçon et un accès simplifié aux informations du véhicule et de son propriétaire. 

Deux phases pour l’acquisition de la nouvelle carte

L’acquisition de la nouvelle carte se déroule en deux phases. La première, dite « volontaire », s’étend du 4 septembre au 31 décembre 2024. Pendant cette période, les automobilistes sont invités à se rendre dans les centres d’émission de la DGI pour obtenir leur nouvelle carte. 

Tous ceux qui avaient reçu des volets jaunes dans le cadre du processus d’immatriculation nationale des véhicules sont particulièrement encouragés à s’y conformer.

La deuxième phase, appelée « obligatoire », débutera le 2 janvier 2025. A partir de cette date, les propriétaires qui n’auront pas encore obtenu la nouvelle carte rose, sécurisée et résistante, s’exposeront à des sanctions lors des contrôles routiers. La DGI précise que plusieurs points de service ont été mis en place à cet effet. 

Conditions d’acquisition

La délivrance gratuite de ces nouvelles cartes est conditionnée par la détention d’une police d’assurance en cours de validité. Les propriétaires de véhicules sans couverture d’assurance devront souscrire une nouvelle police pour obtenir leur carte rose.

Hubert MWIPATAYI

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IGF/ Des récompenses à l’international

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Au cœur du dispositif de lutte contre les détournements mis en place par Félix Tshisekedi depuis 4 ans, le patron de l’Inspection générale des finances (IGF), 61 ans, est reconnu pour son travail louable en République démocratique du Congo. La réputation de son travail en tant que gendarme financier a dépassé les frontières nationales, lui valant une récompense aux États-Unis.      

Depuis le 1er juillet 2020, date de sa nomination, Jules Alingete Key Keita, inspecteur général des finances-chef de service, a redynamisé ce service d’audit supérieur de l’Etat. Ses traits de visage traduisent même la rigueur qu’il met dans son combat contre le détournement des deniers publics en République démocratique du Congo. 

Cet originaire du Maï-Ndombe, né à Kinshasa et ayant grandi dans les communes de Barumbu et Matete, est un économiste et expert-comptable agréé, spécialiste en fiscalité et expert en matière de climat des affaires. Son élévation à la tête de l’Inspection générale des finances a bouleversé le paysage de la lutte contre la prédation des finances publiques.     

Dans sa volonté de matérialiser la vision du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, Jules Alingete a multiplié des stratégies pour barrer la route aux coulages des recettes ainsi qu’au détournement des fonds publics. L’homme avait constaté que le contrôle a posteriori exercé par son service ne permettait pas à l’Etat de récupérer les fonds détournés. Pour lui, les inspecteurs ne venaient que constater les dégâts. Ce constat l’avait poussé à changer son fusil d’épaule en optant pour le redoutable « contrôle a priori ». Ceci revient à dire qu’avant que des mandataires et autres manipulateurs des deniers publics n’engagent des dépenses, l’IGF vérifie en amont la procédure et la légalité de dépenses. Les inspecteurs des finances sont affectés à la Banque Centrale du Congo où ils contrôlent toute sortie de fonds et peuvent ainsi suivre celles qui leur paraissent suspectes, explique le chef de service de l’IGF. Depuis l’instauration de ce contrôle appelé autrement « patrouille financière », l’IGF est non seulement respectée mais aussi redoutée par les gestionnaires des fonds et des biens publics. Son patron est devenu l’ennemi de nombreux gestionnaires d’entreprises et d’institutions qu’il contrôle. Mais tant qu’il est couvert par la bénédiction du chef de l’Etat qui apprécie sa rigueur, l’homme reste droit dans ses bottes. Même si ses détracteurs ne cessent de monter des stratagèmes pour tordre le cou à cet élan de contrôle imprimé depuis maintenant quatre ans.  

Depuis 2021, ses inspecteurs, chargés de mener le contrôle concomitant dans les entreprises et les établissements publics ainsi que dans les provinces, approuvaient chaque semaine les plans de trésorerie et les plans de dépenses des mandataires publics. Une surveillance qui n’est pas du goût de ceux qui cherchent une brèche pour faire saigner les caisses de l’Etat.

Cette réputation de rigueur de gendarme financier, exigée par le Président Félix Tshisekedi, a traversé les frontières congolaises au point de lui valoir une reconnaissance au niveau international. Forbes Africa a ainsi récompensé Jules Alingete à New-York, le 20 septembre 2022 et ce dernier n’a pas manqué de dédier ce trophée au président de la République en guise de témoignage pour son combat mené contre les antivaleurs : « Nous, en tant que service qu’il a choisi pour faire ce travail, nous devions l’accompagner en allant à l’extérieur pour communiquer aux organismes et à d’autres pays le travail qui est en train d’être fait dans notre pays, la République démocratique du Congo, dans le cadre de la lutte contre la corruption», avait expliqué le chef de service de l’IGF à Heshima Magazine, peu avant de s’envoler pour les Etats-Unis afin de recevoir ce prix Forbes USA.  

Le patron de l’IGF, en effet, s’est déjà rendu plusieurs fois à l’extérieur du pays pour communiquer et rassurer les partenaires afin qu’ils se rendent compte du « travail important que le chef de l’Etat est en train d’accomplir dans notre pays » dans le cadre de la lutte contre la corruption afin de réhabiliter le prestige international de la RDC qui était entamé. A l’occasion de cette soirée de récompense, plusieurs personnes qui font avancer positivement l’Afrique avaient été primées dont Jules Alingete et la gouverneure de la Banque centrale du Congo, Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi. 

Forbes Africa prime le meilleur de l’Afrique en mouvement et  ce prix reçu par la RDC met en lumière les efforts du pays dans la lutte contre la mauvaise gouvernance. En plein cœur de la célébration des 35 ans d’existence de l’IGF, Jules Alingete Key devenait le visage le plus marquant de ce corps de contrôle et d’audit. Son visage est associé à un combat : celui de la lutte contre la prédation des finances de l’Etat décrétée par le Président Félix Tshisekedi au lendemain de sa prise de pouvoir. Une lutte qui a permis au pays de redresser ses finances en termes des recettes publiques. Cela, au point que le Parlement a adopté un budget 2024 de près de plus de 16 milliards de dollars. Une première en République démocratique du Congo ! 

Devant la diaspora congolaise réunie à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) lors d’une conférence-débat axée sur les avancées de la lutte pour l’instauration de la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo tenue en octobre 2023, Jules Alingete avait encore été primé par l’association des étudiants congolais de Belgique. Bien avant, en mai 2023, il avait été encore gratifié pour ses prouesses dans la lutte contre la corruption par Golden Ball.  Cette organisation brésilienne œuvrant dans le secteur sportif avait reconnu les mérites de celui qui a révolutionné cette institution de contrôle financier. « La République Démocratique du Congo est parmi les pays les plus corrompus du monde. Nous sommes contents parce que le travail que fait l’IGF par le canal de Jules Alingete est appréciable et mérite les encouragements de tout le monde », avait déclaré l’investisseur brésilien, Ventura.

Heshima

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