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Coups d’Etat en Afrique: un cycle perpétuel sans fin ?

Depuis les années 60 jusqu’aujourd’hui, la situation de commission des coups d’Etat en Afrique n’a pas changé d’un iota. En juillet 2021, les autorités malgaches ont annoncé qu’une tentative d’assassinat contre le président Andry Rajoelina a avortée. En mai de cette même année, le Mali a connu un coup d’Etat, un deuxième en moins d’un an et la menace des putschistes plane toujours çà et là sur le continent.

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Depuis 1952, année au cours de laquelle un mouvement d’officiers libres a fait tomber Farouk 1er en Egypte, jusqu’au putsch intervenu au Mali le 18 août 2020, lequel a permis à Assimi Goïta de remplacer Ibrahim Boubacar Keita à la tête du pays, il y a eu environ 140 coups d’Etat en Afrique sans compter les insurrections et les révolutions ratées.

Presque tous les pays africains sont concernés par ce fléau. Rien qu’en 1966, il y avait eu une dizaine de putschs. Avec le coup d’Etat de la Saint Sylvestre en République Centrafricaine (RCA), le 1er janvier 1966, Jean Bedel Bokassa renversa David Dacko. Quelques jours après, soit le 15 janvier 1966, au Nigeria, Johnson Aguiyi-Ironsi fera tomber Nnamdi Azikiwe, alors que le 3 février de la même année, en HauteVolta, Aboubacar SangouléLamizana évincera Maurice Yaméogo. Le 21 février 1966 au Ghana, Joseph Arthur Ankrah remplacera Kwame Nkrumah par un coup de force et le 8 juillet Ntare V écartera Léopold Biha au Burundi. Toujours en juillet de la même année, au Nigeria, Yakubu Gowan remplacera Johnson Aguiyi Ironsi et le 29 novembre, au Burundi, Michel Micombero expulsera à son tour Ntare V. Entre-temps en Ouganda, Milton Obote fera partir Edward Muteesa. En 1979, au moins 7 coups d’Etat seront perpétrés. Denis Sassou N’Gouesso accédera au pouvoir en cette année, en déposant Joachim Yhombi-Opango qui, deux ans auparavant avait fait la même chose contre Marien Ngouabi.

En RDC, deux coups d’Etat ont été commis, le premier par Joseph Désiré Mobutu vis-à-vis de Joseph KasaVubu, le 24 novembre 1965, et le deuxième par Laurent Désiré Kabila, le 17 mai 1997, contre le tombeur de KasaVubu. Il faut avouer qu’à l’instar de deux Français (qui seraient des anciens militaires) accusés d’avoir comploté dans la tentative d’assassinat du président malgache en juillet 2021, des étrangers sont souvent de mèche dans beaucoup de coups d’Etat sur le continent.

 L’impasse de la prise de pouvoir par la junte militaire

Si en 1965, Joseph-Désiré Mobutu avait pris le pouvoir en tant qu’officier de l’armée en RDC, cela n’a pas changé plusieurs décennies après. Après la mort d’Idris Deby, les militaires ont installé son fils au pouvoir, à la tête d’un conseil militaire de transition. Autant dire qu’un peu partout, c’est souvent l’armée qui est à la manouvre. Tel a été le cas au Zimbabwe où, en 2017, les militaires avaient pris le pouvoir, mettant ainsi fin aux 37 ans de règnes de Robert Mugabe.

  Les tentatives de coups d’Etat

Plusieurs tentatives de coups d’Etat ont aussi eu lieu en Afrique. En RDC, le 27 février 2011, un putsch présumé avait raté à Kinshasa. Une centaine d’hommes lourdement armés et habillés en tenues civiles, venant, selon les sources onusiennes, de Brazzaville, avaient attaqué la résidence de Joseph Kabila, située au quartier GLM, à Gombe, entre 13h00, et 13h30. Ces assaillants voulaient aussi attaquer la base logistique du camp Kokolo. D’autre part, en 2013, 20 Congolais avaient été jugés en Afrique du Sud, précisément à Pretoria, pour tentative de coup d’Etat contre le régime de Kinshasa.

Toutefois il est arrivé que les dirigeants au pouvoir montent des scènes de coups d’Etat manqués, justement pour mettre en pièces certaines personnes qui gênent. Le cas du Général Jean-Marie Michel Mokoko, candidat à la présidentielle de mars 2016 au Congo-Brazzaville, accusé d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, l’illustre mieux. Mais il y a aussi le cas du faux coup d’Etat monté et manqué contre le président Mobutu le 9 juin 1975, un « putsch » pour lequel le Sénateur Raymond Omba avait en 2015 demandé la révision du procès qui avait abouti à la condamnation de plusieurs officiers. Le Sénateur Omba qui en ce moment exerçait comme chef de la sécurité de Mobutu, affirme que ce fut un montage.

 Des coups d’Etat (politiques) différents des putschs

Il arrive en politique que l’on qualifie certains faits de coup d’Etat. Au terme du conclave de l’opposition tenu à Bruxelles (Belgique) en 2016, les résolutions prises étaient considérées par la Majorité présidentielle (MP) en ce moment-là en RDC comme un véritable coup d’Etat contre la démocratie et la constitution. En 2015, soit une année avant la fin du pouvoir du président congolais, Vital Kamerhe avait lui aussi accusé Joseph Kabila de vouloir faire un coup d’Etat constitutionnel, en appelant à un nouveau système électoral et de chercher à faire passer le pays dans une nouvelle République.

On tourne en rond

 Certains se sont posé la question de savoir pourquoi il y a tant de coups d’Etat notamment en Afrique de l’ouest. Selon l’écrivain béninois Florent Couao Zotti, la plupart des pays où les militaires ont interrompu le processus politique, n’ont jamais été exemplaires. Cet auteur Lauréat du Prix Ahmadou Kourouma 2010 déclare ce qui suit : « Les militaires reprochent aux civils d’avoir ‘’bordelisé’’ la République mais quand ils arrivent au pouvoir, ils font la même chose, ils s’accrochent au pouvoir et c’est l’éternel recommencement ».

 Hubert MWIPATAYI

International

Télécoms la bataille des prix bousculent les opérateurs en Afrique

En République démocratique du Congo, les prix des télécoms explosent depuis plusieurs mois. La tendance n’est pas aussi moins observable dans le continent. Petit tour d’horizons du comportement de certaines firmes en Afrique.

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A Kinshasa, capitale de la RD Congo, des Congolais se plaignent du coût des mégabits d’internet qui ne cesse de prendre de l’ascenseur. Parti à 1800 francs congolais en 2021, le pris d’un gigabit coûte aujourd’hui 2700 francs au bas mot. Et 3000 francs congolais dans d’autres coins de la République. Cette surenchère n’est observable qu’en République démocratique du Congo. D’autres pays comme la Côte d’Ivoire en sont victimes. En avril 2023, les opérations des Télécoms sont passés au crible dans les réseaux sociaux.

La mise en application d’un nouveau prix plancher de 0,8 Francs CFA par Mégabits d’internet est à la base de ces critiques. Pour certains observateurs, cette tendance à vouloir hausser le prix est liée au fait que les opérateurs veulent plus de bénéfices face à des revenus qui stagnent. « Les opérateurs veulent répercuter la hausse de leurs charges sur les forfaits », note un média français. 

 Dans ce contexte, l’idée d’augmenter les tarifs des forfaits fait son chemin. La concurrence entre Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free a tiré les prix vers le bas, loin des standards de la plupart des grands pays européens. Là où une offre Internet, télévision et téléphonie fixe de base peut coûter 22 euros par mois en France, les offres comparables coûtent de l’ordre de 35 euros au Royaume-Uni, 45 euros en Allemagne et jusqu’à 108 euros aux Etats-Unis, d’après la FFT. La dynamique est la même sur les forfaits mobiles, rapporte la source.

Des Télécoms qui passent de main…

 Mai 2021, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et son administration jubilent. La première partie du processus de privatisation du marché des télécommunications vient de se clore avec l’attribution d’une première licence d’opérateur mobile, concédée pour 800 millions de dollars (662 millions d’euros à l’époque), à un consortium mené par le groupe kényan Safaricom (filiale de Vodacom). Au moins temporairement, nombre d’observateurs y voient la réalisation d’un point d’équilibre, les principaux acteurs s’étant finalement répartis de manière satisfaisante toutes les parts du gâteau en Afrique 

Repositionnement… 

 Dans ce vaste mercato des télécoms, les géants du secteur paraissent in fine plus discrets que leurs challengers. Ils n’en demeurent pas moins à l’affût du moindre mouvement stratégique. Bien que concentré sur la croissance organique de ses différentes plateformes, MTN n’a pas hésité à se positionner, mi-juillet, comme candidat à une prise de contrôle de Telkom en Afrique du Sud. Ce dernier, troisième opérateur du pays, revendique 400 000 foyers connectés à ses offres d’internet fixe et a également reçu une proposition de fusion avec le fournisseur de réseau 4G et 5G Rain. Tandis que l’investisseur sud-africain Toto Investment Holdings a proposé en août 432 millions de dollars pour la reprise des parts que le gouvernement détient dans Telkom, MTN a finalement abandonné les négociations le 19 octobre.

 Heshima

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International

Condamnation de l’agression rwandaise en RDC : Voici pourquoi Macron hésite…

Acculé par la presse congolaise, le 4 mars, pour son absence de condamnation claire du Rwanda dans son agression contre la République démocratique du Congo, le président français a eu la langue lourde pour le faire. Il y a bien des raisons à cette habitude. Heshima en évoque certaines…

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Depuis la résurgence du Mouvement du 23 mars (M23), la France est à la traine pour condamner ces rebelles qui bénéficient d’un soutien clair de la part du Rwanda. Paris était parmi les derniers à condamner ce mouvement sans toutefois nommer ses parrains dont notamment le président rwandais, Paul Kagame.     

Le président français a, au cours de la conférence de presse tenue samedi 4 mars 2023, en marge de sa tournée africaine qui l’a conduite en RDC, esquivé de condamner le Rwanda dans cette agression contre la RDC via le M23. Emmanuel Macron a même tenté de le justifier en estimant qu’au sein du M23 – qui bénéficie du soutien des puissances étrangères – ily a aussi des Congolais. Acculé par la presse locale, il finira par le faire de façon moins audible. « J’ai été très clair sur la condamnation du M23 et tous ceux qui le soutiennent, y compris le Rwanda. Donc, je ne peux pas être plus clair que ça », a déclaré le président français à l’insistante question de la presse congolaise au Palais de la Nation, le 4 mars. 

Sur ce sujet, Emmanuel Macron a toujours eu la langue lourde. Et c’est pour deux raisons majeures. Premièrement, la France a eu un passé sombre dans l’histoire du génocide rwandais de 1994. Kigali accusait sans cesse la France d’avoir participé dans le génocide qui a fait 800 mille morts au Rwanda dont en majorité des Tutsi. Paul Kagame faisait chanter Paris sur ce sujet. Et Emmanuel Macron a tourné la page de l’histoire, en 2021, en réparant avec le Rwanda.  

Dans un discours prononcé, fin mai 2021, au Mémorial du génocide de Kigali, où reposent les restes de 250 000 des plus de 800 000 victimes, le président français a reconnu les« responsabilités » de la France dans le génocide de 1994 et a demandé pardon. La France « n’a pas été complice », mais elle a fait « trop longtemps prévaloir le silence sur l’examen de la vérité », avait-il déclaré, en ajoutant que « seuls ceux qui ont traversé la nuit peuvent peut-être pardonner, nous faire le don de nous pardonner ».

Selon Macron,  « la France a un rôle, une histoire et une responsabilité politique au Rwanda ». Paris est resté « de fait aux côtés d’un régime génocidaire » mais « n’a pas été complice », avait-il expliqué au Mémorial de Kigali, vingt-sept ans après le génocide de 1994. Devant une telle réparation avec l’histoire rwandaise, Emmanuel Macron ne veut plus se brouiller avec le Rwanda, et Paul Kagame le sait. « Kagame se croit tout permis car Macron a déjà cédé plusieurs fois à ses caprices. Sans une pression internationale forte exercée sur le Rwanda, la déstabilisation de l’Est de la République démocratique du Congo continuera ! », a écrit le 3 mars 2023, l’eurodéputé Thierry Mariani.  

La deuxième raison majeure, c’est que la France sous-traite l’armée rwandaise pour la protection de ses intérêts économiques au Mozambique. Le Conseil de l’Union européenne – avec le soutien pressant de la France – a octroyé un montant supplémentaire de 20 millions d’euros au Rwanda destinés à l’aide à la poursuite du déploiement des troupes rwandaises au Mozambique. Une décision qui avait suscité la colère du prix Nobel de la paix Denis Mukwege. 

Le célèbre gynécologue congolais s’était dit scandalisé « d’apprendre que l’UE débloque 20 millions € pour les RDF, une armée à la base de l’agression de la RDC, d’une crise humanitaire dramatique et auteure de graves violations des Droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire ».

Même des ONG des droits de l’homme étaient abasourdies de ce soutien de l’Europe à une armée qui venait de participer aux massacres d’au moins 131 civils congolais dans les villages  de Kishishe et Bambo, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, selon l’enquête du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme (BCNUDH). « En finançant l’armée rwandaise, l’UE (comme les États Unis et d’autres pays avant elle) cautionne, voire soutient indirectement le conflit armé dans l’Est de la RDC, qui a des conséquences humanitaires et de droits humains absolument dramatiques. Scandaleux. Immoral. Insensé », avait, pour sa part, déclaré Jean-Mobert Senga d’Amnesty international. 

Dido Nsapu

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International

21ème sommet de la CEEAC : Tshisekedi préside une session centrée sur la sécurité

La République démocratique du Congo qui, depuis un temps a signé son retour dans plusieurs organisations régionales, organise, du 25 au 27 juillet 2022, la XXIème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). Un sommet qui rentre dans la thématique sécuritaire de l’heure.

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Le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi préside, ce lundi à Kinshasa, la 21èmesession ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de cette communauté régionale. Trois chefs d’Etat sont attendus ainsi que des chefs de délégations des pays membres. Le chef d’Etat du Tchad, Mahamat Idriss Déby est déjà à Kinshasa depuis le 24 juillet. Contrairement à sa dénomination qui veut qu’elle soit éminemment économique, la CEEAC va tabler sur la sécurité à Kinshasa. Un thème qui tombe à point nommé au regard de l’agression dont la République démocratique du Congo est victime de la part du Rwanda sous couvert du M23, selon le gouvernement congolais. Des accusations que Kigali dément toujours.  

Ces assises ont été précédées par la réunion des chefs d’Etats-majors généraux, commandants en chef, directeurs généraux de police, gendarmerie, Hauts fonctionnaires des ministères de la région, Hauts cadres du secteur de la sécurité et les ministres du Comité Technique Spécialisé Défense, Sureté et Sécurité, Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale, afin de statuer sur les questions sécuritaires majeures et deformuler les propositions aux chefs d’Etat et de gouvernement. Ces responsables de la sécurité vont présenter aux chefs d’Etat les résultats de leurs travaux, notamment sur l’examen de la situation politique et sécuritaire en Afrique centrale. 

Ces autorités militaires vont également soumettre les conclusions du rapport sur l’arrimage des textes de la Force Multinationale de l’Afrique Centrale (FOMAC) et de la structure de l’Etat-major (EMR) au Traité révisé et autres textes légaux révisés (protocole relatif au COPAX, cadre organique de la Commission et statut du personnel). Il y a aussi l’examen du projet d’organigramme de l’Etat-major régional complémentaire au cadre organique approuvé par la réforme institutionnelle de la CEEAC. 

Agressée par un pays membre 

En prélude de la tenue du sommet de ce 25 juillet, à Kinshasa,le ministre congolais de l’Intégration régionale et Francophonie, Didier Mazenga Mukanzu, a présidé, le 22 juillet 2022, un Conseil des ministres de cette organisation sous régionale. Dans son discours, le ministre a mis l’accent sur la solidarité et la paix, des facteurs nécessaires au développement de toute région. Didier Mazenga a salué le leadership du président en exercice de la CEEAC, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a accepté de convoquer le sommet ordinaire dans la capitale congolaise.

Mais cet officiel congolais n’a pas loupé la question de l’heure : l’agression de la RDC par un pays voisin, sous couvert d’une rébellion. Sur ce point, le ministre Didier Mazenga a rappelé que cette 21ème session de la communauté régionale se tient dans « un environnement sécuritaire préoccupant, principalement en République Démocratique du Congo, qui subit malheureusement l’agression d’un pays membre » de la communauté. Une allusion à l’agression rwandaise contre la RD. Congo sous couvert des « terroristes » du Mouvement du 23 mars (M23).     

Centrafrique au menu 

Les participants à cette XXIème session ordinaire évoqueront également la question du respect des processus électoraux. Concernant la RCA, ils vont tabler sur l’appui de la région au processus de Démobilisation, désarmement, réinsertion et rapatriement dans ce pays.

Ce sommet connait la participation de la Centrafrique, de Sao Tomé (et Principe) et du Tchad. Ces trois pays pourraient être représentés par leurs Présidents tandis que le Burundi et la Guinée Équatoriale sont représentés par leurs vice-présidents, le Congo et le Gabon par les Premiers ministres, l’Angola par son ministre des Affaires étrangères et, enfin, le Rwanda par son ambassadeur en RDC, Vincent Karega.

Pour rappel, le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, avait pris officiellement les commandes de cette organisation régionale en janvier 2019, à Brazzaville. La passation du pouvoir entre lui et le président sortant, Denis Sasou N’guesso, a eu lieu à Kintele, en République du Congo, où s’étaient tenus les travaux de la 20ème session de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de cette communauté régionale.

Heshima 

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