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Economie

Entrepreneuriat et PME en 2022: Ce qu’a été l’année du ministre Eustache Muhanzi

Le ministre d’Etat en charge de l’Entrepreneuriat, Petites et Moyennes Entreprises (PME) a déroulé un agenda chargé d’activités en 2022. De sa croisade à travers le pays pour vulgariser la loi sur la sous-traitance en passant par la relance des travaux de construction de la maison de l’entrepreneuriat, le patron de l’EPME n’a pas dormi sur ses lauriers.

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De janvier à décembre 2022, le ministère de l’EPME a été riche en activité. Au mois de janvier 2022, le ministre a visité les différentes structures de son ministère. Il a été à l’ANADEC. Cette structure a pour mission de réaliser toutes les études, de concevoir et mettre en œuvre toutes les actions de nature à susciter le développement ou la création des PME en RDC. En dehors de l’ANADEC, le ministre Eustache Muhanzi s’est aussi rendu au Fonds de Garantie de l’Entrepreneuriat au Congo (FOGEC).

 Cette organisation qui dépend du ministère de l’Entrepreneuriat, Petites et moyennes entreprises s’emploie à subventionner des entrepreneurs conformément à ses missions connexes. Soucieux d’assurer que les activités de la sous-traitance reviennent exclusivement aux entreprises à capitaux congolais, le ministre a été aussi à l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP). Cet établissement public constitue un outil important du Gouvernement dans la mise en place de sa politique de diversification de l’économie nationale et de création des conditions favorables à l’émergence d’une classe moyenne d’entrepreneurs congolais.

Enfin, le ministre a aussi été au Projet d’Appui au Développement des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (PADMPME), une ronde qui a permis au patron des PME de tâter le pouls de son secteur. Au sujet de PADMPME, une réunion du comité de pilotage de ce projet a été organisée dans son volet transformation. 

En févier, le secteur géré par le ministre Eustache Muhanzi n’a pas été de tout repos. La signature d’un protocole d’accord de l’implémentation d’un incubateur de la filière textile en République  démocratique du Congo a eu lieu, le 16 février 2022, entre l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat congolais (ANADEC) et les Etablissements Kesho. Selon la promotrice des Etablissements Kesho, Valia Ndelela, une Congolaise vivant en Belgique, l’objectif de ce projet est d’améliorer les potentiels des jeunes créateurs et de toute la filière textile en RD Congo, promouvoir l’industrie congolaise et l’aider à se standardiser.

Le ministre d’Etat Eustache Muhanzi, qui a parrainé cette signature d’accord, a encouragé cette compatriote congolaise vivant en Belgique du fait de « n’avoir pas oublié ses origines en créant cette entreprise qui contribuera à la lutte contre la pauvreté en RDC et avoir des millionnaires demain ».

Au mois de mars, outre d’autres activités, le ministre a procédé à la sensibilisation et la vulgarisation du Programme de Développement et d’Innovation en Entrepreneuriat des Jeunes (Prodije) aux universités. Le ministre croit dur comme fer que l’approche d’intégrer le cours d’entrepreneuriat dans les filières où il n’existe pas encore présente l’avantage, non seulement de faire développer les compétences des apprenants en entrepreneuriat en situation réelle, mais aussi et surtout de leur permettre d’acquérir des compétences entrepreneuriales spécifiques à chaque type de métiers.

 En avril, le ministre Eustache Muhanzi a pris part à la 2ème édition du forum « Chalenge Entreprise » organisé par la Fédération des entreprises du Congo (FEC) du 1er au 2 avril, à Kinshasa. Placées sous le thème : « l’Entrepreneuriat congolais à l’heure des nouveaux enjeux », ces assises, selon le ministre, étaient « si importantes » dans la mesure où elles ont visé plusieurs objectifs, notamment celui de valoriser l’entreprenariat local ; susciter l’émulation entre entrepreneurs ainsi que soutenir les entrepreneurs dont les activités ont été négativement impactées par la Covid-19. 

Au cours de cette édition, le ministre a présenté l’écosystème économique de la RDC qui, selon le dernier recensement de 2019 de l’Institution national des statistiques (INS), peu d’entreprises en RDC ont le paysage économique positif, et sont dominées par les micro-entreprises. Il y a 600.000 micro-entreprises, contre seulement 109 grandes entreprises. Ceci représente presque la totalité, soit 98% des entreprises qui sont concernées dans les grandes villes. Face à ce tableau, Eustache Muhanzi a estimé que la RDC se présente ainsi en désert alors qu’elle est considérée comme une des réserves du monde en termes de ressources.

Mutation de l’OPEC à l’ANADEC

L’Office de promotion de petites et moyennes entreprises congolaises (OPEC) a connu une mutation et a pris au courant de 2022 le nom de l’Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat au Congo (ANADEC). Sous   l’égide du ministre d’Etat en charge de l’EPME, Eustache Muhanzi, représenté par son directeur de Cabinet, M. Justin Magala, un atelier d’échange a été organisé à Kinshasa pour expliquer cette mutation qui est une réforme qui vise à élargir le champ d’action de cette structure afin de lui permettre notamment de prendre en charge l’ensemble du processus entrepreneurial.

Elle garantit également des ressources propres et pérennes pour la mise en œuvre de sa politique sans créer une quelconque charge supplémentaire pour l’Etat congolais. Ce changement est aussi la résultante d’un très faible taux de création d’entreprises et densité entrepreneuriale extrêmement peu élevée, mais aussi rentre dans la vision du chef de l’Etat qui a placé l’Entrepreneuriat et l’émergence  d’une classe moyenne congolaise parmi les priorités de son quinquennat.

Sous-traitance, vulgarisation de la loi…

 De l’espace Kasaï à l’espace Kivu, en passant par le grand Katanga, le ministre d’Etat a mené une croisade pour vulgariser la loi sur la sous-traitance dans différentes provinces du pays. De février en mars dernier, le patron de l’EPME a sensibilisé des entrepreneurs congolais sur la loi n°17/001 sur la sous-traitance, « outil par excellence pour la promotion et le développement des PME congolaises », argumente-t-il. 

Accompagné d’Ahmed Kalej Nkand et Ezéchiel Biduaya, respectivement directeurs généraux de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) et de l’Agence nationale de développement de l’entrepreneuriat congolais (ANADEC), Eustache Muhanzi a effectué cette mission de sensibilisation précisément dans les villes de Bukavu, au Sud-Kivu, à Kananga, au Kasaï Central et à Mbuji-Mayi dans le Kasaï Oriental. Et ce, durant la semaine du 28 février au 06 mars dernier. Et dans d’autres villes du pays, lorsqu’il s’y rend, le ministre ne manque pas d’évoquer cette loi qui vient accorder l’exclusivité de l’activité de sous-traitance aux seules entreprises à capitaux congolais. 

Par ailleurs, le ministre a aussi été dans plusieurs fronts pour l’émergence de l’entrepreneuriat congolais. Il a relancé, le 24 novembre dernier, les travaux de construction de la maison de l’Entrepreneuriat et Innovation initiés par l’ANADEC en présence de la délégation de cette structure dans la commune de Limete, à Kinshasa. En Juillet, le ministre a assisté à la signature d’un contrat entre l’ANADEC et l’Isam pour la création de l’incubateur textile. Son ministère, représentant la RD Congo, a été présent à la foire de l’entrepreneuriat à Brazzaville, en République du Congo.

Par ailleurs, le ministre a aussi été dans plusieurs fronts pour l’émergence de l’entrepreneuriat congolais. Il a relancé, le 24 novembre dernier, les travaux de construction de la maison de l’Entrepreneuriat et Innovation initiés par l’ANADEC en présence de la délégation de cette structure dans la commune de Limete, à Kinshasa. En Juillet, le ministre a assisté à la signature d’un contrat entre l’ANADEC et l’Isam pour la création de l’incubateur textile. Son ministère, représentant la RD Congo, a été présent à la foire de l’entrepreneuriat à Brazzaville, en République du Congo.

En septembre, le ministre a procédé au lancement des travaux d’élaboration des guides sectoriels des activités de la sous-traitance en RDC. En décembre, une remise de frais d’amorçage a eu lieu dans le cadre de l’initiative présidentielle pour l’entrepreneuriat des jeunes. Bien avant cela, un autre frais d’amorçage a été remis aux jeunes entrepreneurs de la filière cuir de l’ANADEC. Il en est de même de la remise, en octobre dernier, des chèques aux 10 jeunes entrepreneurs bénéficiaires de la première cohorte du financement du FOGEC. Dans le souci d’encourager les jeunes entrepreneurs féminins, le ministre Eustache Muhanzi a visité l’usine de Café La Kinoise tenue par madame Tysia Mukuna, à Kinshasa.

 Dido Nsapu

Economie

Les actions de Jean Parfait NTABALA: un bilan plus que flatteur, 1 an après

L’actuelle équipe dirigeante de la DGRAD a, au bout d’un an seulement, touché plusieurs secteurs de son administration. La nouvelle équipe s’est activée sur plusieurs fronts : remise à niveau du personnel, permutation, mise en place des Directeurs, promotion en grades, réfection des bureaux et mobilisation des recettes non fiscales.

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A son arrivée à la tête de la DGRAD, Jean Parfait Ntabala a trouvé un certain nombre de problèmes dans cette Administration financière : le manque de bâtiments, des meubles de bureau usés et insuffisants, un personnel démotivé, absence de promotion en grades depuis plusieurs années, obsolescence des textes fondateurs de la DGRAD… Bref, une kyrielle de problèmes auxquels l’équipe nommée en décembre 2021 devait faire face.

 Doté d’un esprit managérial et d’un réel leadership, Jean Parfait Ntabala et son équipe se sont livrés à un exercice simple : dresser un état des lieux de la DGRAD et s’entretenir avec les cadres et agents. Grâce à cet exercice, l’équipe a pu cerner les problèmes qui minaient l’administration. Au nombre des préalables, elle a rouvert les locaux de la délégation syndicale, dont les installations avaient été scellées par l’équipe précédente. Sur le plan administratif, plusieurs décisions ont été prises.

 L’équipe Ntabala a sollicité et obtenu du ministre des Finances la première mise en place – depuis huit ans – des directeurs de la DGRAD. Dans un bâtiment aussi vétuste qu’inachevé, qui abrite le siège de la DGRAD, elle a veillé à rééquiper les locaux. « Avant son arrivée, certains bureaux étaient indécents. Mais, maintenant, il les a réfectionnés et les a équipés en outil informatique », témoigne un cadre de la DGRAD. L’équipe Ntabala a obtenu du Ministre des Finances l’autorisation pour que la DGRAD puisse ériger sur fonds propres, un bâtiment digne de son nom. 

A cet effet, il lui est réservé une tour au futur Centre financier de Kinshasa, dès l’inauguration prévue en décembre 2023. Un autre dossier brûlant soumis à l’attention de l’équipe Ntabala à son arrivée était celui de la situation de treize agents auteurs d’un mémorandum adressé au Chef de l’Etat, réclamant la prime spécifique. 

Ces treize agents avaient été mutés en provinces et leurs recours ne pouvaient pas être examinés. Certains d’entre eux n’avaient pas obéi à cette mutation, estimant qu’elle était « punitive ». Saisi de la situation, le directeur général, Jean Parfait Ntabala et son équipe, ont convié ces agents à une séance de travail, tout en leur signifiant que la mutation est une disposition légale et statutaire à laquelle nul ne peut déroger, sous peine de subir la révocation. Il leur à témoigné sa volonté d’être partisan de la paix sociale, en les affectant à des postes de l’administration centrale et des directions urbaines, à l’exception de ceux qui avaient choisi de rester en provinces.

Nouvelles pratiques administratives

Faute d’une mise en place ou de permutation, certains agents et cadres étaient devenus des roitelets dans des postes ou entités. L’arrivée de l’équipe Ntabala a mis fin à cette situation. Elle a procédé à la mise en place des ordonnateurs, Receveurs et contrôleurs.

Pour tordre le cou à de mauvaises pratiques, l’équipe Ntabala a institué une commission composée de personnes ressources de chaque direction concernée, avec la direction de l’administration et des services généraux, en vue d’élaborer le projet de mise en place de ces agents, avec une instruction formelle : « aucun agent ne doit rester à son poste ». Une instruction scrupuleusement respectée. Les ordonnateurs, receveurs, contrôleurs et autres Agents de terrain ont été permutés. « Ce qui a fait qu’à ce jour, les agents affectés dans nos deux directions urbaines de la ville de Kinshasa se retrouvent à l’Administration centrale et vice versa », a expliqué une source au sein de la DGRAD.

L’équipe Ntabala a aussi plaidé pour des agents qui ont travaillé pendant plusieurs années sans obtenir leur numéro matricule. D’autres, pour avoir assumé l’intérim aux postes de commandement pendant des années, se sont tous vus reconnaitre le grade en interne et proposés à la titularisation. L’équipe dirigeante de la DGRAD a aussi accepté des Stagiaires, pour contribuer au renforcement de la femme en épaulant les équipes de son administration.

 Informatisation et formation des Agents, une préoccupation permanente !

Dans le souci de remettre à niveau le personnel de cette administration financière, plus de deux cents Agents ont suivi avec satisfaction une formation dans le domaine de l’ordonnancement et du recouvrement.

La nouvelle équipe dirigeante a également accéléré l’informatisation des services, et par l’apprentissage de l’utilisation des logiciels ISYS-REGIES et LOGIRAD, et par l’acquisition de matériel, afin d’accroitre davantage les recettes non fiscales de l’Etat.

Restructuration et capital humain

 A côté de ce travail, l’équipe Ntabala a fait aboutir la création de nouvelles directions provinciales et l’installation de leurs animateurs. Ainsi, le Grand Katanga s’est scindé en trois directions provinciales, à savoir le Haut-Katanga et Haut-Lomami, le Tanganyika et le Lualaba.

La direction provinciale de l’ex-province orientale a subi un réaménagement avec des nouvelles directions qui sont celles du Haut-Huélé, l’Ituri et de la Tshopo – Bas-Huélé. Ces directions ont été créées dans le but de rapprocher les assujettis des services de la DGRAD. Dans cette logique, l’équipe Ntabala a également institué des antennes dans les ressorts de la ville de Kinshasa et a affecté leurs animateurs. 

Ainsi, la DGRAD/Kinshasa qui compte deux directions urbaines, Kin-Est et Kin-Ouest, comprend aujourd’hui les antennes de Kimbanseke, Makala, Mont-Ngafula, Ngaliema I, Ngaliema II et Selembao, en plus de Nsele et Maluku qui existaient déjà. Au sujet de la rémunération, l’équipe Ntabala a rétabli un traitement commun en faveur de l’ensemble du personnel assis, pour motiver ceux qui pensaient être des laissés pour compte.

 Cette décision a suscité une grande satisfaction et apaisé les esprits, en raison du sens d’équité ainsi exprimé. Toujours dans le cadre du social des agents, elle a réajusté les frais funéraires pour les agents ainsi que les frais de soins de santé ou de voyage. Bien plus, elle a fait appliquer l’égalité de traitement aux agents et cadres, qu’ils soient de sexe masculin ou féminin, quant aux soins médicaux de leurs ayants-droits. En effet, avant cette équipe, l’agent féminin devait, soit prouver son célibat, soit prouver l’indigence de son conjoint ou du père de ses enfants, pour que ces derniers aient droits aux soins.

 De l’avis de l’ensemble du personnel et d’autres observateurs, qui ont suivi la marche de la DGRAD, cette dernière évolue désormais dans une nouvelle ère prometteuse, grâce à la dynamique managériale de l’équipe Ntabala, tant pour ce qui concerne les attributions en matière de mobilisation des recettes non fiscales que pour la justice sociale en son sein.

Heshima

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Economie

DGRAD Jean Parfait Ntabala na imprimé une nouvelle dynamique à la DGRAD

La Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires et de Participations (DGRAD) a collecté 3.103.551.908.043 de francs congolais, soit 105% de taux de réalisation par rapport à ses assignations. Retour sur les recettes de cette régie financière en 2022.

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Sous la conduite du ministre des Finances, avec l’avènement du nouveau directeur général, Jean Parfait Ntabala, la DGRAD a consenti des efforts considérables dans la mobilisation des recettes pour l’exercice 2022. Sur les assignations de plus de 2 mille 935 milliards de francs congolais (2.935.021.772.708,00 fc), la DGRAD a pu recouvrer trois mille cent et trois milliards cinq cent cinquante et un millions neuf cent et huit mille quarante-trois francs congo￾lais (3.103.551.908.043,00), correspondant au taux de réalisation de 105 %.

Selon le directeur général de la DGRAD, l’atteinte de ce résultat est due à l’opiniâtreté de la DGRAD dans l’accomplissement de ses missions, avec le concours des services d’assiette.

C’est ainsi qu’il a remercié, lors de l’ouverture de la conférence des directeurs, le 16 février 2023, les services concernés, pour ces résultats encourageants, avant de réitérer sa disponibilité à poursuivre cette bonne collaboration. Au cours de cette conférence, les directeurs de la DGRAD ont effectué l’évaluation de l’année 2022 par rapport au contrat de performance signé entre cette Administration financière et le ministre des Finances.

« Un travail sérieux a aussi été accompli en parallèle par l’équipe de Jean Parfait Ntabala. Il s’agit, notamment, de la simplification et l’automatisation des procédures à travers LOGIRAD. »

Dans le panier du bilan, la DGRAD n’a pas eu que l’atteinte des assignations budgétaires comme point d’orgue. Un travail sérieux a aussi été accompli en parallèle par l’équipe de Jean Parfait Ntabala. Il s’agit, notamment, de la simplification et l’automatisa￾tion des procédures à travers LOGIRAD, un logiciel de gestion intégrée des droits, taxes et redevances mis en place au niveau du pouvoir central. Cet outil, lancé par le gouvernement en septembre 2022, est rendu obligatoire depuis le 1er anvier 2023 pour des services d’assiette et directions pilotes.

Des assignations croissantes…

En se référant aux années précédentes, il apparait que les prévissions budgétaires ne font que croître. Elles sont passées de 1.475. 888.643.834 francs congolais en 2019 à 3.950.108.260.872 francs congolais en 2023. Le constant certifie que beaucoup d’efforts ont été fournis une année après l’autre pour atteindre et dépasser lesdites prévisions budgétaires.

Heshima

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Economie

Qui est Jean Parfait Ntabala, ce digne fils du pays qui abat un travail de titan à la tête de la DGRAD ?

Le patron de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et den Participations (DGRAD) a gravi tous les échelons de l’agent public, avant d’être à la tête de ce service. Portrait d’un homme qui, de fil en aiguille, s’est hissé au sommet de l’une des trois administrations
financières du pouvoir central, placée sous l’autorité directe du ministre des Finances.

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Le siège de la DGRAD à Kinshasa ne lui est pas étranger. Jean Parfait Ntabala Murhandikire le fréquente depuis 1997. Marié et père de famille, l’homme a,au cours de sa riche carrière, accumulé plusieurs postes au sein de cette administration financière. Ainsi, voir le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, le placer à la tête de la DGRAD en décembre 2021, marque la consécration d’un parcours professionnel constant.

Transféré de la Direction Générale des Contributions, actuelle Direction Générale des Impôts (DGI), par le Ministre des Finances, il débute à la DGRAD avec le grade d’Attaché de bureau de 1ère classe et exerce la fonction d’ordonnateur des recettes des sports et loisirs, puis des mines.

Ensuite, Jean Parfait Ntaba la occupe successivement les fonctions de Chef de bureau ordonnancement et de chef de bureau contrôle des recettes administratives entre octobre 1999 et septembre 2001.

De 2001 à août 2002, il est chef de division études, législation et réglementation, avant de devenir chef de division recouvrement à la direction du recouvrement et du suivi des régimes d’exception, où il assume l’intérim du directeur jusqu’à septembre 2005.

Outre les différentes fonctions exercées précédemment, ce licencié en sciences économiques appliquées de l’Université de Kinshasa a également été directeur provincial de la DGRAD/Nord-Kivu, entre juillet 2008 et mai 2011. De mai 2011 à janvier 2015, il est directeur de la DIRAJUP ( direction des recettes judiciaires et des participations). A partir de 2015, il dirige, pendant six ans,la DGRAD/ex-Katanga, comprenant les actuelles provinces du Haut-Lomami, Haut-Katanga, Lualaba et Tanganyika.

En mai 2018, il est nommé au grade de secrétaire général de l’administration publique.

Le DG de la DGRAD sait comment gérer son personnel en interne, pour booster le travail de ceservice public. C’est dire que Jean Parfait Ntabala est perçu à juste titre comme un fin connaisseur de la DGRAD, pour y avoir gravi tous les échelons. « Lors des réunions, il peut vous citer les noms des agents et cadres affectés à l’intérieur du pays. Il peut ainsi vous dresser le profil de plusieurs agents et vous dire qui est performant et qui ne l’est pas. La DGRAD n’a aucun secret pour lui ! », témoigne avec admiration un cadre de l’administration centrale.

Heshima

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