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RDC: 2022, l’IGF renforce sa patrouille financière dans 8 secteurs des finances publiques

L’Inspection générale des finances (IGF) va accélérer, cette année, le contrôle des finances publiques. Pour ce faire, huit axes seront suivis de très près par ces gendarmes financiers afin d’implémenter la bonne gouvernance.

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L’Inspection Générale des Finances a évalué ses actions en 2021. Le plus grand acquis au courant de l’année dernière, d’après son chef de Service, Jules Alingete Key, porte sur la réhabilitation, par la volonté du chef de l’État, de la fonction de contrôle de la gestion publique. Une peur de gendarme caractérisée par l’obligation de la redevabilité. « Aujourd’hui, dans notre pays, grâce à la lutte contre la corruption et l’impunité qui constitue l’un des piliers importants de la mandature du chef de l’Etat, tous les gestionnaires, à tous les niveaux et sans exception, rendent compte », était fier de le préciser Jules Alingete lors de l’inauguration de l’amphithéâtre de l’IGF baptisé du nom de Félix Antoine Tshisekedi. Pour mieux aborder 2022, le chef de Service adjoint, Victor Batubonga, pense qu’au-delà de l’efficacité, l’IGF recherche aussi de l’efficience afin de préserver les acquis de 2021 en 2022.

Quant à savoir les axes de travail de cette structure de contrôle pour l’année 2022, l’IGF en énumère huit:

  • De la Mise sous surveillance en forme de patrouille financière du compte général du trésor à la Banque Centrale du Congo ;
  • L’Appui à la mobilisation des recettes par les régies financières ;
  • L’ Encadrement des opérations financières des établissements et services publics (OCC, CEEC, FPI, INPP, CNSS) ;
  • L’Encadrement des entreprises publiques dans l’implémentation de la bonne gouvernance (SCTP, SCPT, SONAS, RVA, GECAMINES, SNEL, REGIDESO, COBIL SA) ;
  • L’Encadrement des provinces (Kwilu, Sud-Kivu, Kinshasa, Lualaba, Haut-Katanga, Kongo Central) ;
  • Le Suivi de l’exécution du projet de développement à la base de 145 territoires de la RDC ;
  • la Poursuite de la certification du crédit TVA réclamé par les opérateurs miniers
  • La Contre-vérification des paiements des impôts et taxes par certains assujettis soupçonnés de fraude fiscale. 

Pour y parvenir, l’IGF a besoin de plus de bras en termes d’inspecteurs. « Dans le souci de rendre effective la vision de son Excellence Monsieur le président de la République, chef de l’État, tendant au renforcement de la gouvernance publique, notamment par l’assainissement des finances publiques par la lutte contre le détournement des deniers publics, l’Inspection Générale des Finances s’est engagée dans le processus de renforcement de sa capacité d’intervention. Ce processus a abouti au recrutement de 170 inspecteurs des finances, soit 85 en 2020 et 85 en 2021. Les inspecteurs des finances ainsi recrutés sont soumis à une période de formation afin de mettre leur connaissance à niveau et de renforcer leur capacité opérationnelle avant leur mise en service effective », a expliqué Jules Alingete lors du lancement, le 7 février 2022, de la session de formation des nouveaux inspecteurs à l’Ecole nationale d’administration de la RDC.   

Patrouille financière renforcée  

Dans son combat acharné contre le détournement et la corruption, le président de la République, Félix Tshisekedi, avait décidé de booster l’action de l’IGF afin de mieux mener la lutte contre ces fléaux. Dans cette impulsion du chef de l’Etat, l’arrivée de l’inspecteur général des finances, chef de Service et de son adjoint à la tête de l’IGF, en 2020, a contribué à stopper l’hémorragie des détournements de fonds publics dans les différents services de l’Etat où les deniers publics sont manipulés. Il y a notamment les ministères, les entreprises et établissements publics. L’on se souvient de plusieurs rapports accablants faits par l’IGF sur le détournement de l’argent public par des gestionnaires, notamment celui du projet du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo ou encore la gestion de fonds Covid par le ministère de la Santé.   

Face à cette situation, en lieu et place de toujours rédiger des rapports a posteriori où le détournement ou la corruption est déjà fait, l’Inspection générale des finances a changé son fusil d’épaule. A l’initiative du président de la République, Félix Tshisekedi et sur sa décision, l’IGF a instauré la « patrouille financière ». Il s’agit de veiller à ce que tout se passe bien dans le secteur des finances publiques. Cette patrouille financière consiste à mener des contrôles pendant que les gestionnaires sont en train de poser des actes de gestion et ainsi les empêcher de détourner l’argent public.        

« Nous privilégions aujourd’hui un mode de contrôle que nous appelons le contrôle concomitant. En termes techniques, la patrouille financière. […] qui est un contrôle qui se fait au même moment que les actes de gestion sont posés. C’est ce contrôle que nous avons aujourd’hui privilégié parce que ça nous amène à empêcher les actes de corruption, les actes de détournement et ça nous évite beaucoup de procès », avait expliqué Jules Alingete Key lors d’un briefing organisé par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. 

Pour lui, ce contrôle est aussi bénéfique pour les gestionnaires puisqu’il aide certains gestionnaires à mieux maitriser les règles et procédures dans la gestion des deniers publics.« Parfois aussi, c’est une méconnaissance des règles et de procédure. Et quand nous sommes là dans une mission d’accompagnement, nous aidons le gestionnaire, en disant ici voilà comment on doit faire les choses. L’avantage c’est que tous ensemble, nous travaillons pour que ces entreprises ou le trésor public se comportent de meilleures façons possibles », avait ajouté le patron de l’IGF.

Des résultats encourageants

Depuis l’instauration de ce système de patrouille financière, des résultats sont encourageants au niveau des entreprises et établissements publics. Des augmentations des recettes ont été observées dans les différentes régies financières qui bénéficient également de l’accompagnement de l’IGF. Grâce à cette patrouille financière, les liquidités de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) ont atteint 314 millions de dollars contre 204 millions réalisés en 10 ans de gestion, soit plus de 55 % de la hausse des liquidités réalisées en seulement trois mois des patrouilles financières. «L’Inspection générale des Finances précise qu’elle a trouvé dans les comptes de la CNSS une somme totale de 204 millions USD pour plus de 10 ans de gestion. À la suite de la patrouille financière, les liquidités de la CNSS sont passées à 314 millions USD », précisait un communiqué de l’IGF publié en août 2021. 

Toujours dans ses patrouilles financières effectuées sous le leadership de Jules Alingete, cette institution technique spécialisée dans l’audit supérieur a démasqué une tentative de détournement de plus d’un million de dollars au ministère de la Formation professionnelle. Cette structure de contrôle des finances publiques avait exigé le remboursement de cette somme au trésor public, sauvant ainsi les finances publiques d’une nouvelle saignée.

Au ministère des Sports et Loisirs, l’on se souvient d’une rocambolesque tentative de détournement de près d’un million de dollars américains interceptée et dénoncée par l’IGF. La somme a été aussi retournée au trésor public. 

Au Fonds d’entretien routier (FONER), l’IGF a noté avec satisfaction que grâce au strict respect des règles de gestion mises en place lors de la mission d’inspection dans cet établissement, un solde créditeur de plus de 50 millions de dollars américains loge dans ces comptes, malgré des dépenses liées au financement des travaux, notamment de l’Office des voiries et drainage (OVD). 

Grace à l’accompagnement de l’IGF, mais également aux appuis du FMI, la RDC a pu renforcer les réserves de change à la Banque Centrale du Congo. Ces réserves sont établies à 3,5 milliards de dollars au 22 janvier 2022, correspondant ainsi à plus de 3 mois d’importations des biens et services sur ressources propres.

Aujourd’hui, la situation de la conjoncture économique est marquée par la stabilité du cadre macroéconomique. C’est dans cette optique que le représentant du FMI en RDC avait rencontré, le lundi 30 août 2021, le chef de Service de l’IGF, Jules Alingete Key. Les objectifs soutenus par le FMI en termes de mobilisation des recettes, amélioration de la qualité des dépenses et en termes de reconstitution des marges de manœuvre pour les dépenses les plus essentielles sont des objectifs majeurs auxquels l’IGF ne peut qu’être associée », a déclaré le Représentant du FMI en RDC en sortant de l’entretien avec le chef de Service de l’IGF accompagné de quelques inspecteurs des finances.

Cette année, les recettes attendues du budget général se chiffrent à 10,2 milliards de dollars. L’IGF va veiller à ce que les provinces et les établissements publics puissent s’acquitter de leurs obligations fiscales mais aussi veiller à ce qu’autour du 15 de chaque mois que l’IPR soit payé, la TVA collectée soit payée et toutes les taxes doivent être contrôlées afin d’accroître les recettes.

Une autre tâche qui va être accentuée en 2022 porte sur la contre-vérification qui est l’une des prérogatives de l’Inspection générale des finances. Il sied de rappeler qu’en 2021, 15 millions de dollars ont été récupérés auprès des opérateurs économiques privés après la mission de contre-vérification des taxes et impôts effectuée par l’IGF. Cette structure de contrôle rattachée à la Présidence de la République compte aussi récupérer et remettre l’Etat congolais dans ses droits sur l’ensemble du territoire national afin de dissuader les prédateurs et mettre de l’ordre dans les finances publiques. Cela, pour l’implémentation de la bonne gouvernance à tous les niveaux.

Heshima

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AFC-M23 DÉCRYPTAGE D’UNE RÉBELLION AUX ALLURES DE L’AFDL

L’Alliance Fleuve Congo (AFC) de Corneille Nangaa qui s’est alliée au Mouvement du 23 mars (M23) continue de recruter. Le ralliement de l’ancien président de la CENI a vite rappelé la conquête du pays par l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila soutenue notamment par le Rwanda autant que l’actuelle rébellion. Bis repetita, tel que perçu comme de trop par les Congolais ! Analyse.

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Créée en décembre 2023, à q u e l q u e s jours de la présidentielle du 20 décembre dernier, l’Alliance Fleuve Congo s’est officiellement ralliée au M23. Dans une mise en place intervenue début février 2024, Corneille Nangaa a été porté à la tête de cette alliance politico-militaire. Il est secondé par Bertrand Bisimwa, leader politique de cette rébellion d’obédience tutsie appuyée par Kigali. Quant à Sultani Makenga, il a été nommé coordonnateur militaire de ce mouvement insurrectionnel.

Depuis plusieurs mois, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pratiquait le forcing pour revenir sur la scène politique congolaise, avec pour principale cible le président Félix Tshisekedi qu’il accuse de « dictature ». Depuis, ce que Corneille Nangaa n’a pu obtenir par la politique, il essaye de l’avoir par les armes. Ainsi, il s’est greffé aux revendications des négociations du M23 une demande à laquelle Félix Tshisekedi refuse toujours d’accéder, préférant dialoguer avec celui qui parraine la rébellion, le président rwandais, Paul Kagame.

Une rébellion de trop !

Dans un pays où pullulent déjà des dizaines de groupes armés, l’AFC-M23 parait comme une sédition de trop, surtout qu’elle s’avère être la plus nocive et la plus entretenue par le Rwanda et d’autres puissances obscures.

Au regard du parcours de non-violence de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti actuellement aux commandes de l’Etat, d’aucuns pensent que la conquête du pouvoir par les armes est devenue surannée après les efforts d’instauration de la démocratie au pays. « En interrogeant l’histoire politique de notre pays rétrospectivement depuis 44 ans, il sied de nous souvenir de l’exploit des 13 parlementaires d’heureuse mémoire, ayant fait face à la dictature du maréchal Mobutu, dans un contexte monopartite difficile à manœuvrer.», note un analyste.

Selon lui, le pays doit à ces précurseurs de la promotion des libertés publiques, le déclenchement de l’ouverture politique en 1990 avec la conférence nationale souveraine. « Pourtant, les 13 parlementaires auraient pu s’allier utilement aux ex-gendarmes katangais qui ont fait parler la poudre à deux reprises dans l’ex-province du Shaba (l’ancien Katanga). D’abord, en 1977, pendant la guerre de 80 jours, ensuite en 1978 lors de la prise de Kolwezi pendant une dizaine de jours », se remémore la même source. Celle-ci suppose que si, par exemple, Jean-Jacques Mamba avait été élu député parmi ceux proclamés par l’actuel président de la CENI, Denis Kadima, il n’aurait certainement pas rejoint la rébellion. Ainsi, sa décision est de nature à « satisfaire son attitude d’aigri. » Car, poursuit-elle, Jean-Jacques Mamba le sait et Corneille Nangaa encore davantage, « que le M23 ou l’AFC, appelez-le comme vous voulez, n’est pas une rébellion congolaise pour une cause congolaise ».

Il en est autant des moyens militaires derrière lesquels quelques Congolais de souche gesticulent dans cette expédition suicidaire. Pour cet analyste, Corneille Nangaa, Jean Jacques Mamba et toutes les autres recrues laissent les problèmes du pays entiers et en n’apporteront aucune solution en enfilant les treillis rwandais.

Comme au temps de l’AFDL

Avec toutes ces adhésions, le nouveau visage que revêt le M23 ressemble bien à celui qui était de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo [AFDL] de l’ancien président Laurent-Désiré Kabila.

Ce dernier, après avoir emmené sur le sol congolais des Rwandais et des Ougandais, avait fini par comprendre que le pays était placé sous une prédation extérieure. « (…) Les amis rwandais et ougandais avaient découvert un pays au sous-sol bien appétissant et il en a résulté une gloutonnerie qui n’aurait jamais cessé depuis », explique, de son côté, le chroniqueur de 71 ans, le Togolais Jean-Baptiste Placca. La résolution de les faire partir avait précipité le pays dans une insécurité devenue quasiment chronique voici maintenant près de 30 ans.

De ce fait, la date du 17 mai 1997 est perçue, au sein d’une grande partie de l’opinion congolaise, comme le jour où le loup entra dans la bergerie. Aucun Congolais ne peut tolérer aujourd’hui une nouvelle péripétie de contestation brutale comme celle de l’AFDL mélangeant les Rwandais et les Ougandais dans le seul but de pérenniser les pillages des ressources naturelles de la RDC. Si la guerre de l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila était à la limite acceptée, car ayant eu pour but de chasser du pouvoir un autocrate, le maréchal Mobutu, dont le sort n’apitoyait plus personne, celle de Corneille Nangaa, Sultani Makenga, Bertrand Bisimwa et JeanJacques Mamba ne contient pas un alibi solide pour convaincre les Congolais dans leur majorité.

Dans sa conférence de presse tenue depuis la Belgique où il s’est exilé, l’ancien porte-parole du MLC de Jean-Pierre Bemba s’en est pris violemment au président Félix Tshisekedi, dénonçant « le tribalisme, le népotisme, la corruption » et « la parodie » des élections du 20 décembre qui se sont prolongées pendant sept jours.

Mais ces justifications paraissent être inaudibles dans les oreilles d’un grand nombre de Congolais qui ont salué pour la plupart avec effusion la victoire de Félix Tshisekedi lors de la dernière présidentielle. « Pour être clair, aucun observateur averti ne voit l’AFC et le M23 venir renverser le pouvoir à Kinshasa. Le mouvement rebelle est largement impopulaire dans le pays et reconnu cristalliser tous les maux du Congo.

Un rejet abondamment alimenté durant la campagne électorale par le candidat-président Tshisekedi. Il faut dire que les Congolais voient dans l’aventure de l’AFC de Nangaa comme une répétition de l’Histoire avec l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila, qui a plongé le pays dans presque deux décennies de chaos », renchérit également le journaliste français, Christophe Rigaud. Laurent-Désiré Kabila, lui-même, avait constaté que le soulèvement qui l’avait élevé au sommet de l’Etat n’était qu’un « conglomérat d’aventuriers et d’opportunistes ». Et présentement, Corneille Nangaa semble aussi jouer à l’opportunisme en se liguant avec une insurrection militaire dont la nature fondamentale de la prétention est d’ordre ethnique.

Dido Nsapu

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CNSSAP: LE DG JUNIOR MATA FAIT GRIMPER DE 850% LES RECETTES EN FAVEUR DU TRÉSOR PUBLIC

Sous Félix Tshisekedi, les performances enregistrées dans la gestion publique ne sont uniquement pas observables dans lesstructures traditionnellement réputées. A la Caisse nationale de sécurité sociale des agents de l’État (CNSSAP), le Directeurgénéral, Junior Mata, brille de mille feux. Sa gestion s’est distinguée dans l’accroissement des recettes en faveur du Trésor public au point que, pour une première depuis l’opérationnalisation de
établissement en 2017, cette structure a affiché deschiffres impressionnants à la clôture de l’exercice 2023.

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Junior Mata M’elanga, 41 ans, a été porté à la tête de la CNSAAP depuis novembre 2022. Ce jeune banquier et ancien vice-ministre des Finances a su remarquablement transformer cet établissement public chargé d’organiser les prestations de sécurité sociale des travailleurs de l’Etat congolais. Fin 2023, le résultat net de la CNSSAP a explosé à plus de 850%, soit de 28,5 milliards de francs congolais en 2022 à 243,9 milliards de francs congolais l’année dernière.

Excellente contributrice fiscale, la CNSSAP a payé, au titre d’impôts, un montant de CDF 190 millions en 2023 contre CDF 23 millions en 2022, soit une progression de 726%. Quant à la rubrique d’imputation pour amortissements, des dotations de l’ordre de 1,8 milliard de francs congolais ont été constituées en 2023 contre 1,7 milliard de francs en 2022.

En soutien au système financier national, la CNSSAP a disposé des ressources structurelles de CDF 130,8 milliards en 2023 contre CDF 102,3 milliards en 2022, soit un taux de progression de 128 %. La performance de la CNSSAP est également attestée aussi bien par les grandeurs comptables que les ratios prudentiels de gestion.

Selon cet établissement, ces performances financières ont été enregistrées grâce à la réforme initiée par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi. Ces records, précise-t-on, ont été rendus possibles par la conjugaison des efforts du directeur général Junior Mata et de ses équipes autour des objectifs opérationnels, sous l’encadrement de son conseil d’administration et le monitoring de la tutelle, supervisé par le Vice-Premier Ministre, ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau.

Tous ces exploits ont conduit la CNSSAP à accéder au rang de première institution publique certifiée ISO 9001 à l’issue des audits qualité réalisés par l’Association française de normalisation. Celle-ci se définit en tant qu’organisation internationale dédiée à évaluer notamment la qualité des produits et services. Elle a été instituée pour répondre à divers aspects du management de qualité. Ayant maintenu ses scores, en 2024, la validité de son certificat ISO 9001 a été reconduit en janvier dernier. Cette reconduction de la certification est à apprécier comme un gage de sécurité pour les retraités et autres agents publics de l’État.

Ce, dans la mesure où elle consacre le couronnement d’une gestion orthodoxe et prudentielle de leur couverture sociale, avait noté la cellule de communication de la CNSSAP. Les enseignants, les militaires, les policiers, les magistrats nouvellement affiliés ne sont pas laissés pour compte. Leur adhésion à ce nouveau régime de sécurité sociale coïncide avec cette homologation internationale dans ce qui devient dorénavant leur caisse, avait fait remarquer la même source. Ces nouveaux assujettis, poursuit-elle, peuvent ainsi se considérer comme des bénéficiaires à part entière des prestations premium de la CNSSAP.

Entente parfaite avec l’intersyndicale

Grâce à son management, Junior Mata a aussi réussi à instaurer une entente parfaite avec l’intersyndicale nationale. D’ailleurs, le 16 février dernier, une rencontre a réuni des responsables de CNSSAP-INAP et 60 membres permanents de l’intersyndicale nationale de l’administration publique sur le thème de la gouvernance et la gestion du contrôle interne de cet établissement public. Ceux-ci ont été édifiés par les réalisations du DG de la CNSSAP.

Travail honoré !

Comme pour tout travail bien fait, des mérites ne devraient en principe pas manquer. Junior Mata a pu tirer parti de ce devoir de reconnaissance. En novembre 2023, la CNSSAP a été honorée à Lubumbashi, à l’occasion de la soirée de remise des Prix d’excellence dénommée Katanga Awards. La direction de la CNSSAP avait obtenu le Prix de la « bonne gouvernance ». Ceci, en raison de la gestion efficace des fonds de sécurité sociale des agents publics de l’Etat, en guise de témoignage de l’admirable management de Junior Mata. Il sied de rappeler que la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics de l’État est un établissement public à caractère administratif et social qui a été créé pour gérer les prestations de sécurité sociale des agents publics de l’État dans un régime contributif, en République démocratique du Congo.

Heshima

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INVESTI LORS D’UNE CÉRÉMONIE HISTORIQUE TSHISEKEDI DÉVOILE LES PRIORITÉS DE SON NOUVEAU QUINQUENNAT

Le président réélu de la République démocratique du Congo a prêté serment le 20 janvier 2024 à Kinshasa pour un second mandat. Le chef de l’Etat congolais a, dans son speech, égrainé 6 objectifs prioritaires de ce nouveau quinquennat s’engageant à veiller à ce que les erreurs du passé ne se reproduisent plus.

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F élix Tshisekedi, brillamment réélu avec 73,47% des suffrages, a vu grand pour sa prestation de serment. L’homme a choisi le stade des Martyrs de la Pentecôte rempli au maximum de sa capacité de 80 000 places. Dixsept chefs d’Etat africains en fonction, quatre honoraires et des délégations de plusieurs dizaines d’autres pays y étaient présents, pour une cérémonie sous haute sécurité et très protocolaire, avec au rendez-vous fanfare, cavalerie et prières, le tout sous une très grande ovation.

Il s’agit des présidents du Burundi, du Kenya, de la République centrafricaine, du Gabon, de la République du Congo, de la Guinée Bissau, de la République d’Afrique du Sud, de l’Angola, du Tchad, de Sao Tomé et Principe, de Djibouti, du Malawi, du Zimbabwe, de la Zambie, du Sénégal, de la Gambie et du Ghana. 

Les présidents honoraires sont ceux du Kenya, de Madagascar, de la Tanzanie et du Nigéria. Pour des millions de Congolais qui ont suivi la cérémonie à distance, la chaine nationale (RTNC) a innové en filmant en direct le départ du président de la République depuis le Palais du Mont-Ngaliema, dans les hauteurs du camp Lieutenant-colonel Tshatshi, jusqu’au Palais du peuple où le chef de l’Etat a changé de véhicule, optant pour une Toyota décapotée escortée par la cavalerie.

 C’est avec une telle escorte sécurisée dans l’air notamment par des hélicoptères des forces spéciales que Félix Tshisekedi a fait son entrée solennelle au stade des Martyrs de la Pentecôte. « Je jure solennellement (…) de défendre la Constitution et les lois de la République, (…), de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire », a déclaré devant les juges de la Cour constitutionnelle le président réélu, avant de recevoir les salutations des chefs coutumiers des 26 provinces du pays. « J’ai conscience de vos attentes », a-t-il enchaîné dans son discours d’investiture, faisant allusion notamment au chômage, au pouvoir d’achat, à la situation des jeunes, à la promotion des femmes tout comme des personnes vivant avec handicap et à la cohésion nationale.

6 objectifs prioritaires

Dans son allocution d’investiture, Félix Tshisekedi a esquissé les objectifs prioritaires de son nouveau mandat. Il est question de six axes, à savoir : créer plus d’emplois ; protéger le pouvoir d’achat des ménages en stabilisant le taux de change ; assurer avec efficacité la sécurité des populations et de leurs biens ; poursuivre la diversification de l’économie ; garantir plus d’accès aux services sociaux de base et renforcer l’efficacité des services publics. 

Par rapport à son expérience de cinq dernières années au pouvoir, Félix Tshisekedi semble avoir tiré les leçons qui peuvent l’aider à améliorer sa gouvernance actuelle. « Tirant les leçons de l’expérience passée et tenant en compte vos aspirations, je m’engage pour que les erreurs du passé ne se reproduisent plus », a-t-il promis.

Il a par ailleurs rendu hommage à ses alliés de l’Union sacrée de la Nation au sein de laquelle se trouve l’UDPS, son parti, et il a également adressé un clin d’œil aux candidats de l’opposition, promettant de veiller à ce que le rôle de cette dernière soit effectif lors de ce quinquennat, notamment avec la désignation de son Porte-parole telle que reconnue par la Constitution.

Le chef de l’Etat congolais a aussi épinglé les efforts fournis dans la sécurisation des populations et la défense de l’intégrité territoriale du pays mises à mal, selon lui, par les velléités obscures de certains États voisins, d’acteurs extérieurs ou internationaux avec une complicité « lâche » de certains Congolais.

« En effet, nonobstant votre vigilance, le sacrifice et la bravoure de nos vaillantes forces de sécurité et de défense, les menaces se veulent résilientes. Et pour beaucoup, alimentées par la trahison de certains Congolais qui, sans scrupule, sans la moindre considération humaine et patriotique, s’allient à l’ennemi pour faire couler le sang de leurs propres frères et sœurs Congolais », a-t-il fustigé. 

Félix Tshisekedi a aussi évoqué la préservation de la cohabitation sereine entre les peuples qui, selon lui, constituent un défi à relever pour sauvegarder la cohésion nationale qui ne peut se réaliser qu’au moyen du renouvellement et de la consolidation du « vouloir vivre collectif. Un vouloir vivre collectif où seront bannis les fléaux de la haine, du tribalisme, du clanisme et de toutes les antivaleurs qui aujourd’hui, minent le développement » du pays. 

Comparativement à sa première prestation de serment qui avait officiellement eu lieu le 24 janvier 2019 dans les jardins du Palais de la Nation, lorsqu’il succédait à Joseph Kabila (2001-2018), premier président réélu de la Troisième République, le cérémonial impressionnant du deuxième président réélu n’a pas manqué de s’inscrire dans la symbolique du chiffre 20 qui l’a accompagné tout au long du processus électoral, par celui porté pour sa candidature, la date du vote et enfin celui de son investiture.

Heshima

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