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L’Alliance des Kabilistes Musulmans (AKAM) 5 ans déjà !

Le 25 août dernier, l’Alliance des Kabilistes Musulmans (AKAM) a célébré le cinquième anniversaire de son existence, sous la direction de son initiateur, l’Imam Moussa Mondo Sadr, Vice-Ministre des Hydrocarbures du Gouvernement Ilunga Ilunkamba.
Pour cette année, un thème particulier a été collé à la célébration : « L’Apport de la communauté musulmane congolaise dans la politique de la République Démocratique du Congo».

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A l’occasion, une fête scientifique a été organisée avec un atelier de formation réunissant les musulmans de toutes tendances confondues, laquelle a été animée par des éminents professeurs.
Une façon pour Moussa Mondo de pousser la communauté musulmane présente dans la sphère politique congolaise à se doter d’armes intellectuelles nécessaires pour relever les défis qui s’imposent dans ce secteur.

Mouvement précurseur !
De par sa constitution, la RDC est un pays laïc, l’activité politique n’a nullement de coloration religieuse et même si des individus appartenant à des religions diverses ont toujours oeuvré sur la scène politique congolaise, les politiques musulmans non seulement se comptaient sur les bouts des doigts, mais aussi avaient une certaine retenue à brandir haut leur appartenance religieuse ou encore leur soutien à une personnalité politique.

Il a fallu attendre le 25 août 2015 pour qu’à l’initiative de Moussa Mondo, un jeune leader musulman, membre du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), la situation change avec la création de l’Alliance des Kabilistes Musulmans (AKAM), une association devenue aussitôt une structure politique au sein du PPRD.

Lorsqu’AKAM est créée, plusieurs hauts responsables, parmi la crème de la crème du PPRD, tels que l’Honorable Henri MOVA SAKANYI, Secrétaire Général honoraire du PPRD et Emmanuel RAMAZANI SHADARY, le Secrétaire Permanent du même parti, saluent la louable initiative.

Et dès lors, l’Alliance des Kabilistes Musulmans reste la plus forte structure politique musulmane en République Démocratique du Congo.

Missions et réalisations !
L’AKAM rassemble politiquement et oriente sur les voies démocratiques les musulmans de tout bord et lutte principalement contre l’impérialisme. Elle pérennise également la souveraineté nationale, chèrement acquise grâce au noble combat du prophète Simon Kimbangu, des héros nationaux Patrice Emery LUMUMBA, Mzee Laurent Désiré KABILA ainsi que Joseph KABILA KABANGE, l’artisan de l’alternance politique civilisée et pacifique obtenue en République Démocratique du Congo, à l’issue du troisième cycle électoral organisé le 30 décembre 2018.

« Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat »

En outre, elle s’est également assignée la mission de sensibiliser de façon permanente tous les musulmans congolais, à privilégier la paix sociale et la concorde, en les invitant à militer pour la promotion de la crème intellectuelle musulmane congolaise, au profit du grand Congo de Général MAMADOU NDALA Moustapha, héros national de l’ordre KABILA-LUMUMBA.

Cinq bougies, un motif de fierté !
Pour le Coordonnateur National de l’AKAM, l’Ingénieur Mbuyamba Kalonji Hassan, l’AKAM a été créée pour amener les musulmans à militer pacifiquement dans la quête du pouvoir et ne pas faire comme d’autres musulmans au monde qui se servent de la violence et de conformer leur démarche à la constitution du pays et des lois.

Ensuite, Il a rappelé que les portes de l’Alliance des Kabilistes Musulmans sont ouvertes à tous ceux qui souhaitent adhérer à sa vision démocratique et défendre l’intégrité du territoire congolais, afin que les musulmans qui ne déméritent pas soient considérés, en faisant un bloc solide tous unis, tout en canalisant toute l’énergie que regorge la communauté musulmane et ainsi, avoir des cadres hauts placés dans la gestion de la Res publica.

A ce jour, l’AKAM est fière de citer le Vice-Ministre des Hydrocarbures Moussa Mondo Sadr, dont la nomination au sein du premier gouvernement congolais à l’heure de l’alternance politique historique est un signal fort de la montée en puissance de la communauté politique musulmane non violente dans le microcosme sociopolitique de la RDC.

Composition de l’AKAM !
De fil en aiguille, l’Alliance des Kabilistes Musulmans a pris de l’envergure et cinq ans après sa création, elle est devenue une structure nationale. Sommairement, l’AKAM est organisée comme suit :

Imam MOUSSA MONDO Sadr (Initiateur) ; Ir MBUYAMBA KALONJI Hassan (Coordonnateur National) ; Imam KASONGO MUKENDI Moussa (Coordonnateur national adjoint chargé du recrutement, encadrement et mobilisation des membres) ; MBOMBO KABAMBA Ibrahim (Coordonnateur national adjoint chargé des questions politiques et du processus électoral) ; NKONDE LIKOKA Munir (Coordonnateur national adjoint chargé de diplomatie et stratégies politiques) ; SHAKILA YUNUS Mariam (Secrétaire Générale Administratif) ; MITUISI KISO Ibrahim (Secrétaire Générale Administratif adjoint) ; MBUMBA MUSTAPHA Albemous (Coordonnateur parti grand Sud & Ouest) ; KITENGE KAMATE Awazi (Coordonnateur parti grand Nord & Est), MAYIMONA KETA Mayi (Présidente Nationale Ligue des Femmes); MUKENDI KAYANDA Ibrahim (Président National Ligue des Jeunes).

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RDC : À quand la fin de la série noire de naufrages ?

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Le jeudi 3 octobre, la République démocratique du Congo (RDC) a une fois de plus été endeuillée par une tragédie maritime. L’embarcation « MV Merdi » a chaviré près du port de Kituku, à Goma, faisant état de 34 morts à ce jour, selon les autorités locales. Toutefois, ce bilan est contesté par Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, qui évoque des chiffres largement sous-estimés, avançant que les pertes humaines pourraient être bien plus élevées. Ce naufrage s’inscrit dans une série d’accidents devenus trop fréquents sur les fleuves, lacs et rivières congolais.

Le jeudi 3 octobre, la République démocratique du Congo (RDC) a une fois de plus été endeuillée par une tragédie maritime. L’embarcation « MV Merdi » a chaviré près du port de Kituku, à Goma, faisant état de 34 morts à ce jour, selon les autorités locales. Toutefois, ce bilan est contesté par Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, qui évoque des chiffres largement sous-estimés, avançant que les pertes humaines pourraient être bien plus élevées. Ce naufrage s’inscrit dans une série d’accidents devenus trop fréquents sur les fleuves, lacs et rivières congolais.

Au cours des six derniers mois, environ 185 personnes ont perdu la vie dans des incidents similaires, tandis que plus de 600 autres sont portées disparues, d’après le suivi réalisé par Radio Okapi. Ces tragédies sont souvent attribuées à deux facteurs principaux : la surcharge des embarcations et leur vétusté. Les navires en bois, souvent mal entretenus, naviguent sur des voies navigables périlleuses, mettant en péril la vie des passagers. Lorsque les embarcations sont en acier, la surcharge est généralement à l’origine du drame.

La situation est d’autant plus préoccupante que, face à l’impraticabilité des routes, de nombreuses populations n’ont d’autre choix que de recourir à ces transports risqués. Emmanuella Vasikya, résidente de Goma, souligne l’état déplorable des infrastructures routières qui poussent la population à traverser le lac dans des conditions dangereuses. De plus, la route Minova-Goma est actuellement sous contrôle des rebelles du M23, exacerbant les difficultés de transport. Depuis l’arrêt du trafic routier entre Goma et Minova, en passant par Sake et Shasha, de nombreux commerçants se tournent vers le lac Kivu, prenant des risques considérables à bord d’embarcations surchargées, comme l’illustre le naufrage du « MV Merdi », survenu à environ 600 mètres de la rive.

Une série qui perdure

Dès son accession à la présidence, Félix Tshisekedi a hérité du problème récurrent des naufrages. En avril 2019, il avait remis 1 000 gilets de sauvetage à Dolly Bizimungu, alors gouverneur a.i. du Sud-Kivu, dans le but de sécuriser les passagers. Cependant, les actions de suivi par les agents publics semblent insuffisantes, permettant ainsi à ces accidents de perdurer. Depuis 2019, la série de naufrages continue d’affecter les lacs Maï-Ndombe, Kivu, Tanganyika, ainsi que le fleuve Congo.

Vers une solution durable ?

Malgré les promesses d’enquêtes et d’actions de la part des autorités, un sentiment de désillusion règne parmi la population, qui estime que l’État congolais n’agit pas de manière suffisamment proactive. Les normes de sécurité, notamment l’obligation du port de gilets de sauvetage, sont souvent négligées, tandis que le contrôle technique des embarcations reste largement insuffisant.

Le parquet général de Goma a annoncé l’arrestation de plusieurs responsables dans le cadre de l’enquête sur le naufrage du « MV Merdi ». Pour de nombreuses familles, ces mesures interviennent trop tard. Les autorités auraient pu agir en amont, en imposant des normes de sécurité strictes aux services portuaires.

Jacquemin Shabani, Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a ordonné au gouverneur du Sud-Kivu de sanctionner tous les responsables des services publics impliqués dans ce naufrage, notamment ceux de la division provinciale des Transports, de la police lacustre et de la Direction générale de migration (DGM). Il a également demandé aux gouverneurs du Nord-Kivu et du Sud-Kivu de prendre des mesures réglementaires strictes en matière de navigation sur les lacs Kivu et Édouard, y compris l’exigence du port de gilets de sauvetage pour tous les passagers.

Malgré ces annonces, le laxisme et l’inefficacité des autorités continuent d’alimenter l’inquiétude des familles endeuillées, qui appellent à des mesures concrètes pour mettre fin à cette tragédie récurrente.

La RDC se trouve face à un défi majeur : comment réformer le secteur des transports fluviaux et lacustres pour garantir la sécurité de ses citoyens ? Les mesures prises jusqu’à présent semblent être des solutions temporaires, et un véritable changement s’avère impératif.

Dominique Malala

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XIXe Sommet de la Francophonie : Macron partagé entre Kagame et Tshisekedi

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Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi n’a pas assisté à la clôture du XIXème sommet de la Francophonie en France.     Le chef de l’Etat congolais est retourné, samedi 5 octobre à Kinshasa, après avoir constaté que son homologue français, Emmanuel Macron, n’a pas mentionné dans son discours l’agression rwandaise en RDC parmi  des conflits armés au monde.

Lors du discours d’ouverture de ces assises à Villers-Cotterêts, Macron, dans son discours, a cité les crises que traverse le monde sans faire allusion au conflit dans l’est de la RDC. Ce qui a conduit Félix Tshisekedi à boycotter les travaux des dirigeants qui ont eu lieu en huis clos et qui ont débouché sur une résolution. « Des sources proches de la délégation congolaise, ACP apprend que le président de la République démocratique du Congo Félix Tshisekedi ne prévoit pas de participer aux séances à huis clos prévues l’après-midi de samedi dans le cadre du sommet de la Francophonie, en protestation du silence du Président français Emmanuel Macron qui n’a pas mentionné, dans son discours d’ouverture de ces assises, le conflit dans l’Est de la RDC, premier pays francophone. », a écrit le média public congolais, l’Agence congolaise de Presse (ACP). 

Le président congolais n’a pas non plus participé, le même samedi, au déjeuner offert par la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

Après cet incident, la résolution finale de ce XIXe sommet de la Francophonie issue des travaux des chefs d’État et de gouvernement a par contre évoqué plusieurs situations de crise, notamment en Afrique. Concernant l’est de la RDC, les dirigeants disent ainsi condamner fermement les violations du droit national, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du pays. Ils condamnent également « tous les groupes armés opérant en RDC et tout soutien extérieur apporté à ces groupes » sans mentionner le Rwanda.

Faire plaisir à Kagame

Pourtant, c’est un secret de polichinelle pour l’opinion mondiale. Les dirigeants français post-génocide rwandais sont tirés à la barbichette par le président rwandais, Paul Kagame, qui les font chanter quasiment suite à l’implication présumée de la France dans ce drame au Rwanda.

L’imposition par la France de la Rwandaise Louise Mushikiwabo à la tête de l’OIF était suffisante pour comprendre l’attitude de la France. De ce fait, il était difficile voire impossible pour Emmanuel Macron de mentionner l’agression rwandaise contre la RDC   en présence du président rwandais, Paul Kagame. Après le départ précoce de Tshisekedi de ce sommet, Emmanuel Macron a tenté de justifier son oubli volontaire. « Qu’il n’y ait pas malentendu. Hier [vendredi], je l’ai dit moi-même, je n’ai été que parcellaire dans les citations. Il y a beaucoup de crises, de tensions, de guerres que je n’ai pas citées », a réagi samedi soir Emmanuel Macron en conférence de presse. Et le président français d’ajouter : « Il n’y a pas de double standard dans la diplomatie de la France. »

Le président français a précisé que la guerre dans l’Est de la RDC a été, durant les deux jours du Sommet, le conflit sur lequel il s’est attardé lors des rencontres parallèles. Il souligne également que la France et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) restent mobilisées pour résoudre cette crise qui frappe la RDC.

Dilemme de Macron

En invitant sur sol deux présidents dont les pays sont en conflit, le président français s’est retrouvé dans le dilemme de les satisfaire tous. Paul Kagame n’aura pas accepté qu’Emmanuel Macron puisse critiquer son action militaire au Congo. De son côté, Félix Tshisekedi percevait ce sommet comme une vitrine pour que la France condamne toute violation de l’intégrité territoriale des pays agressés comme il l’a fait pour l’Ukraine mais aussi en faveur du Liban actuellement sous les bombes d’Israël.

Heshima

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État en faillite : Fridolin Ambongo charge à nouveau le régime Tshisekedi

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Lors d’une interview accordée à France 24 le 3 octobre, le cardinal congolais Fridolin Ambongo a, une fois de plus, utilisé des termes forts pour décrire la situation en République démocratique du Congo. Selon lui, l’État est en faillite et il appelle la Monusco à reconsidérer son calendrier de retrait du territoire national.

Six mois après des tensions avec le régime de Félix Tshisekedi, l’archevêque de Kinshasa est revenu à la charge. Deux jours après le désintérêt apparent du président Tshisekedi envers le dialogue national, manifesté lors de son séjour en Hongrie, Fridolin Ambongo a réitéré son insistance sur la nécessité de pourparlers, notamment concernant la situation dans l’Est du pays. Il a de nouveau plaidé pour un dialogue afin de résoudre la crise sécuritaire dans cette région. Selon lui, la Monusco ne doit pas se retirer du Nord-Kivu et de l’Ituri, deux provinces sous état de siège depuis trois ans, mais toujours dévastées par les conflits armés. Précipiter le départ de la mission onusienne serait, selon ses termes, « une erreur ». Le cardinal appelle ainsi à « reconsidérer le calendrier de retrait » de la Monusco.

Lors de précédentes prises de parole, Fridolin Ambongo avait déjà qualifié la RDC de « grand malade dans un état comateux ». Sur France 24, il a déclaré que l’État est désormais en « faillite », affirmant que tous les indicateurs en RDC sont au rouge.

Retour sur les tensions avec le régime de Tshisekedi et accusations de sédition

Il y a environ six mois, le cardinal avait suscité l’attention de la justice congolaise en raison de ses propos jugés critiques à l’égard du régime en place. Lors de la messe de Pâques, il avait dénoncé la mauvaise gestion du pays et accusé les autorités de poser des actes incitant certains citoyens à rejoindre les rangs du M23, un groupe rebelle actif dans l’Est du Congo. Une agence de presse catholique avait même relayé des propos attribués à Ambongo, accusant le gouvernement de soutenir des rebelles Hutus rwandais (FDLR) et des miliciens Wazalendo pour contrer l’avancée du M23. L’agence avait ensuite reconnu une « mauvaise traduction » de l’interview en italien, mais le mal était fait. Le président de la Cour de cassation, Firmin Mvonde, avait ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire, considérant ces propos comme « séditieux ».

Le 16 mai, à sa demande, Fridolin Ambongo a rencontré le président de la République. Après cette audience, il a déclaré que les « malentendus » liés à ses propos tenus lors de la messe de Pâques et à l’interview donnée à l’agence de presse catholique avaient été clarifiés auprès de Félix Tshisekedi.

Membre du cercle restreint des conseillers du pape François (C9), le cardinal Fridolin Ambongo est aujourd’hui l’une des figures les plus influentes de l’Église catholique en Afrique. Depuis 2023, il préside le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), et il est régulièrement sollicité par le pape pour contribuer aux réformes de l’Église catholique.

Heshima

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