Eau et électricité : le soutien de Muhanzi aux efforts du chef de l’Etat
Depuis début 2020, le coronavirus déstabilise presque tous les secteurs. Cependant, beaucoup d’actions ont été et continuent d’être menées, notamment dans le cadre des travaux des 100 jours, dans le but de combler le déficit en eau et en électricité. À chaque étape, l’empreinte du ministre d’État Muhanzi est remarquable.
F ace aux difficultés éprouvées par la population, le ministre d’Etat a accompagné toutes les mesures prises par le Président de la République. En 2020, le ministre d’Etat en charge des Ressources hydrauliques a veillé sur la stricte application de toutes les mesures ou décisions prises par le chef de l’Etat relative à la pandémie de coronavirus. La mesure de desservir la population en eau potable et en électricité gratuitement pendant deux mois en est une illustration.
Projets en cours d’exécution et suivi
Actuellement, il y a des projets à Kinshasa et dans l’arrière-pays qui sont en cours de réalisation et d’autres qui sont arrivés à leur terme. Ceux-ci boosteront significativement le secteur de l’eau et de l’électricité. Du nombre de ceux du secteur de l’électricité figurent le projet de développement du Grand Inga, le projet du Grand Katende (64 MW), le projet de la centrale hydroélectrique de Lubero (15 MW), la centrale hydroélectrique de Sombwe (130 MW), ainsi que les centrales hydroélectriques de Zongo II et Kakobola.
Dans cette démarche managériale de proximité, la SNEL et la REGIDESO ont été très privilégiées vu les résultats attendus d’elles au quotidien par les compatriotes et par la Nation. Avec leurs dirigeants, les échanges épistolaires ont été constants ; les visites sur le terrain, permanentes ; que cela soit à Kinshasa où dans les fins fonds de la République notamment : à Kalehe, à Idjwi, à Bunyakiri, à Bukavu, à Goma, Zongo, Inga, Katende, Kananga, Lubumbashi, Kolwezi, Likasi, Busanga, Mwadingusha, … pour des visites d’inspection de différents chantiers.
En septembre 2020, il s’est rendu dans le Haut-Katanga et au Lualaba pour faire l’évaluation des travaux de construction du barrage de Busanga, et aussi pour le lancement des travaux de réhabilitation des centrales de Koni et Sombwe. D’autre part, il a effectué une mission d’inspection à Kananga pour la relance du projet Katende.
Dans son discours sur l’état de la Nation prononcé en décembre 2020, le président Félix Tshisekedi, parlant de l’amélioration de la production et de la distribution d’eau potable, a indiqué qu’il s’observe un dynamisme. Effectivement, deux nouvelles usines de production d’eau potable sont en construction pour résorber le déficit : l’usine de Lemba Imbu, d’une capacité de production finale de 220 000 m3 /jour, celle de Binza-Ozone, qui produira au finish 300 000 m3/jour, ainsi que celle de captage de N’djili qui doit être réhabilité et qui ramènera au réseau kinois 330 000 m3/jour supplémentaires. A l’Usine de captage et de traitement d’eau de Lemba Imbu, les travaux avancent vite avec l’appui de la Coopération japonaise qui passe par le biais de la Société KLC. La fin de la première phase est prévue en décembre 2021. Concernant l’usine de captage et de traitement d’eau de l’Ozone, l’exécution des travaux a atteint 30 %. Lesdits travaux rentrent dans le cadre du projet d’alimentation d’eau en milieu urbain (PEMU), financés par la Banque mondiale en partenariat avec la société chinoise WTC.
Certes, la REGIDESO et la SNEL ne dépendent que techniquement du ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité. Cependant, les deux entreprises jouissent pleinement d’une autonomie de gestion administrative et financière et le ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité n’y interfère pas. Bien qu’il assure le contrôle technique sur elles.
Un arsenal juridique important de mise en œuvre
La libéralisation du secteur de l’électricité après environ six ans est un véritable tournant et une opportunité porteuse de beaucoup d’espoir. Avant d’en arriver là, plusieurs textes ont été élaborés.
Avec le concours de l’Agence Nationale de la Promotion des Investissements (ANAPI) le ministre d’Etat Eustache Muhanzi a présenté le 08 février 2021 un recueil des textes légaux et réglementaires de mise en œuvre des activités du secteur de l’électricité. Regroupées en cinq catégories, ces mesures sont entre autres des décrets impératifs déterminés par la loi ; des Arrêtés interministériels pour les questions transversales ; des Arrêtés ministériels pour les questions relevant de la compétence et des attributions du ministère ayant l’électricité dans ses attributions ; des directives opérationnelles ; ainsi que des types de permis à octroyer aux opérateurs et aux intervenants. Au total, il y a sept Décrets, deux Arrêtés interministériels, 10 Arrêtés ministériels, un cahier des charges général des activités du secteur de l’électricité, ainsi que des modèles de contrats de concession et de délégation de la gestion, des licences, des autorisations et des agréments des prestataires des services. Le ministre Eustache Muhanzi se dit heureux de compter les premières réalisations concrètes découlant des dits textes jadis épars et qui facilitent désormais l’accès à l’information légale et utile.
Ce recueil contribue à rendre plus attractif le secteur d’électricité, favorise l’ouverture aux investissements et facilite la vulgarisation des textes légaux et réglementaires afin d’atteindre les objectifs du gouvernement de la République au grand bénéfice des populations des centres urbains ainsi que des milieux ruraux.
Le domaine de la desserte d’eau potable
Dans le secteur de l’eau, le ministre d’Etat Eustache Muhanzi n’a pas croisé les bras. Sous son impulsion, des ateliers et séminaires ont été organisés et des mesures d’application de la loi, non seulement élaborées, mais aussi examinées et adoptées par différentes commissions gouvernementales. « Ces mesures ont par la suite été soumises aux délibérations du conseil des ministres, trois projets des décrets dont celui relatif à l’Autorité de Régulation du secteur de l’eau ont été adopté à la 53ème réunion tenue le 16 octobre dernier », rassure-t-il. Toujours dans le même secteur, le ministre d’État en charge des Ressources Hydrauliques et Électricité est à pied d’œuvre dans l’exécution des projets de la construction de deux usines de captage et de traitement d’eau à Kinshasa. L’amélioration mais aussi l’augmentation du taux de la desserte en eau potable, pour atteindre le niveau de 50 % d’accès des populations conformément aux Objectifs du Développement Durable auxquels la RDC a adhéré est l’un des défis majeurs de ce secteur. En mi-octobre 2020, la construction de l’usine de traitement d’eau de Lemba Imbu avec une capacité de 22.000 m3/ jour est à plus de 40 % du niveau d’exécution physique. En ce qui concerne le projet de construction de l’Usine de Binza Ozone, l’exécution financière est à 26 % alors que l’exécution physique est à 15%. Me Eustache Muhanzi a effectué plus d’une descente pour s’assurer de la bonne marche des travaux.
Déterminé à atténuer les difficultés que subissent de plein fouet les populations pour accéder à l’eau potable, celui qui chapeaute le secteur de l’énergie en RDC s’est impliqué personnellement dans la réhabilitation de l’usine de captage et traitement d’eau de Ndjili. Il a aussi procédé à l’acquisition des camions citernes neufs pour desservir les populations en eau potable. Dans cette même lancée, il a assuré la réception des nouveaux groupes motopompes et Ateliers de forage de N’djili et Lukaya.
La Direction générale des impôts (DGI) invite tous les assujettis à la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à retirer ces annexes auprès de leurs services gestionnaires compétents ou à les télécharger à partir du site web de la DDI : (www.dgi.gouv.cd) . Lisez, en intégralité, le communiqué de la DGI.
Avant la rentrée parlementaire du 16 septembre prochain, le gouvernement prépare son projet de loi de finances pour l’exercice 2025. L’enveloppe connaît un taux d’accroissement de 21,6 % par rapport au budget 2024, chiffré à 16 milliards de dollars.
Le Ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji, a présenté, le 9 septembre dernier, au conseil des ministres extraordinaire, le projet de loi de finances pour l’année 2025. Il a également présenté un projet de loi de finances rectificative pour l’exercice 2024. Le projet pour l’exercice 2025 est équilibré en recettes et en dépenses à hauteur de 49 847 milliards de FC, soit une augmentation de 21,6 % par rapport au budget de l’exercice 2024, estimé à 40 464 milliards FC, soit 16 milliards de dollars.
Ce projet alloue des crédits conséquents aux secteurs prioritaires, en privilégiant les politiques publiques et les actions gouvernementales visant à diversifier l’économie nationale. « La structure des dépenses du budget général a été modifiée, notamment au niveau de l’enveloppe salariale, qui est passée de 9 029,4 milliards à 9 609,5 milliards de FC, soit une augmentation de 18,3 % par rapport à 2024 », rapporte le ministre d’État en charge du Budget, cité dans le compte rendu du dernier conseil des ministres extraordinaire.
Un autre secteur en croissance est celui des investissements, avec des prévisions de 21 965 milliards de FC, soit une hausse de 18,2 % par rapport à 2024. Le ministre a également présenté les grandes lignes du Cadre Budgétaire à Moyen Terme (CBMT) 2025-2027, qui intègre la politique budgétaire définie par le gouvernement dans son Programme d’Actions 2024-2028.
« La trajectoire de la programmation budgétaire prend en compte l’activité économique prévue pour la période, avec un taux de croissance économique moyen de 6,4 % sur les trois prochaines années, ainsi que le contexte international et la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays », a expliqué Aimé Boji.
En matière de recettes, les réformes visent à élargir l’assiette fiscale, à augmenter la pression fiscale et à recourir à l’emprunt sur les marchés financiers locaux et internationaux. Du côté des dépenses, Aimé Boji a insisté sur le renforcement de l’orthodoxie dans la gestion des finances publiques, la mise en œuvre de la loi sur la programmation militaire, ainsi que la poursuite des efforts pour relever les défis du développement et diversifier l’économie.
Budget 2024 rectifié
Le gouvernement n’a pas réussi à mobiliser les 16 milliards de dollars projetés pour l’exécution du budget 2024. L’exécutif national s’apprête donc à soumettre un projet de loi de finances rectificative pour l’exercice budgétaire en cours, chiffré à 44 410 milliards de francs congolais (CDF), soit environ 15,8 milliards de dollars. L’enveloppe budgétaire, initialement fixée à 16 milliards de dollars, a perdu près d’un milliard. Lors de son adoption en 2023, les députés nationaux avaient privilégié les dépenses liées à la sécurisation du pays, ainsi que les secteurs sociaux et ceux porteurs de croissance, dans l’optique de diversifier l’économie. Toutefois, un déficit d’environ un milliard de dollars est apparu après la mobilisation des recettes.
Des efforts inédits…
Depuis 2019, le budget de la RDC a connu une hausse significative, passant de 6 milliards à 15 milliards de dollars en 2024, selon le projet de loi de finances rectificative bientôt déposé à l’Assemblée nationale.
Sous la gouvernance de Félix Tshisekedi, les recettes du pays ont nettement augmenté, permettant la création de richesses avec environ 6 milliards de dollars de réserves de change à la Banque centrale du Congo, un record depuis l’indépendance. Cela signifie que la RDC peut couvrir ses besoins d’importation pendant quatre mois, alors qu’avant, les réserves, d’environ un milliard de dollars, ne couvraient que deux semaines d’importations. Pourtant, en 2019, certains membres de la majorité au pouvoir (FCC-CACH) et des experts financiers étaient sceptiques quant à une telle hausse du budget national.
Le 19 juillet 2024, Marie-France Malangu Kabedi Mbuyi a totalisé trois ans à la tête de la Banque centrale du Congo (BCC). Jusque-là, sa gestion n’est hélas pas rassurante.
Alors que ses missions étaient d’assurer l’indépendance de la BCC, la stabilité du système monétaire et une régulation bancaire efficace, rien de concret n’est enregistré trois ans après. Pourtant, d’aucuns pensaient qu’avec l’arrivée de cette ancienne fonctionnaire du Fonds monétaire international (FMI), le président Tshisekedi avait finalement trouvé « l’oiseau rare » digne de s’occuper du levier stratégique du pouvoir monétaire et financier que représente la BCC.
Qui l’eut cru ! La conduite des politiques monétaire et de change de la BCC par la gouverneure est caractérisée par l’incompétence et l’incertitude. Du coup, nombreux sont ceux qui estiment que Félix Tshisekedi devrait sans doute la remercier et se chercher quelqu’un d’autre à ce poste. Lorsqu’on sait que des soupçons de détournement, en complicité avec l’ex-ministre des Finances, pèseraient sur elle, on se demande si le président de la République ne peut seulement pas écourter son mandat de 5 ans à la tête de cette institution.
Depuis sa nomination à cette fonction suite à une ordonnance présidentielle signée le 5 juillet 2021, Marie-France Kabedi Malangu Mbuyi n’est pas parvenue à stabiliser le taux de change de la monnaie nationale, lequel ne fait que s’effriter face au dollar américain.
Pareil manque de performances de la part d’une personne présentée au départ comme membre d’un cercle fermé de femmes à la tête des banques centrales, n’est pas de nature à encourager le champion de la masculinité positive…
Fiasco de la stabilisation du taux de change
S’il existe un aspect où la gouverneure de la BCC a échoué sur toute la ligne, il s’agit bien de la lutte contre la dépréciation du franc congolais. A sa nomination, le taux de change affichait 1989 Francs le dollar américain et sur le marché parallèle il était de 2000 CDF, le dollar. Aujourd’hui, nous frôlons les 3 000 FC le dollar US.
La pression sur le marché de change étant forte, la monnaie nationale ne fait dès lors que dégringoler par rapport au dollar américain, rappelant la triste période de la dévaluation du « nouveau zaïre ». Le franc congolais, à titre illustratif, a perdu en l’espace d’une année 20 % de sa valeur, soit 2000 FC pour 1 dollar en décembre 2022 et 2675 FC pour 1 dollar en décembre 2023.
Certes des actions ont été prises, au nombre desquelles la modification du taux directeur, celles-ci se sont montrées improductives. Non seulement que ces dernières n’ont pas pu stabiliser le taux de change, elles n’ont pas su aussi limiter la surliquidité des espèces sur le marché.
Entre autres stratégies appliquées mais qui n’ont rien donné, il est cité de manière récurrente l’arrêt des paiements en espèces au guichet de la BCC ; le resserrement de la politique budgétaire avec un regard sur la qualité de la dépense ; le resserrement du dispositif de la politique monétaire ; et la poursuite des interventions sur le marché des changes pour renforcer l’offre des devises.
Autant dire, par ailleurs, que le franc congolais n’est pas arrivé à retrouver sa fonction de réserve, celle qui permet à une monnaie de garder sa valeur au bout d’un moment. Le dollar américain, c’est le cas de le souligner, est toujours utilisé en parallèle et est toujours une monnaie de référence pour les commerçants qui en ont toujours besoin.
Soupçons de détournement
Alors qu’elle est appelée à assainir les finances publiques au niveau de la BCC en luttant contre des décaissements frauduleux, la gouverneure de la BCC aurait accompagné l’ex-ministre des Finances dans des détournements, particulièrement en ce qui concerne le paiement en procédures d’urgence. Une plainte a même été déposée contre elle le 22 juillet 2024 auprès du procureur général près la Cour de cassation par l’Association de lutte contre la corruption pour détournement de plus de 27 millions de dollars, en complicité avec l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi.
Poing présidentiel sur la table
Avec la flambée des prix des denrées de première nécessité composant le panier de la ménagère, le pouvoir d’achat de la population ne fait que diminuer en raison de la dépréciation du franc, accentuant la crise sociale.
Le chef de l’Etat n’a cessé, à ce sujet, d’appeler le gouvernement et la BCC à stabiliser la monnaie nationale en vue de préserver le niveau de vie des Congolais. Lors de son allocution prononcée le 30 juin 2023, le président de la République avait appelé à accentuer les efforts de stabilisation des paramètres macroéconomiques, afin de limiter au maximum les effets néfastes sur la consommation des ménages… Sous la Première ministre Judith Suminwa, il a aussi réitéré le même message.
Déjà, pendant la campagne électorale de 2023, sur les ondes de Top Congo FM, le candidat numéro 20 s’était montré mécontent sur le management de la BCC. « Ce n’est pas dans mes prérogatives, mais par deux fois j’ai convoqué une réunion avec les autorités de la BCC, pour leur demander ce qui ne marche pas », avait-il répondu à une question portant sur le taux de change.
Beaucoup de ratés
Au vu du profil tant vanté de la gouverneure, trop de bémols sont relevés car il ne correspond pas avec la réalité sur le terrain. On ne voit pas en quoi elle s’est démarquée par rapport à ses prédécesseurs que sont Jean-Claude Masangu Mulongo, Djamboleka Loma Okitongono, Deogratias Mutombo ou Jean-Gualbert Nyembo Shabani.
C’est quand même étonnant lorsqu’on sait que Kabedi Malangu a passé 32 ans au sein du FMI où elle a assumé plusieurs fonctions.
Pour sa part, un expert qui connait bien cette institution de Bretton Woods émet une remarque pertinente : « Nulle part en Afrique le FMI, en près de soixante ans de présence, n’est parvenue à redresser les finances publiques d’un Etat ». On peut ainsi comprendre pourquoi certaines décisions ont été apparemment prises à tâtons, un peu comme par essais et erreurs. Le paramétrage des terminaux de paiement électroniques uniquement en franc congolais, sous prétexte que l’institut d’émission veut renforcer son dispositif d’encadrement du secteur de paiement en rapport avec les mesures d’accompagnement du franc congolais ne tient pas. C’est ce que nombre experts notamment du secteur des finances et de l’économie ont démontré une fois que cette décision était prise.
De même, la décision de la BCC demandant aux sociétés minières de payer leurs impôts en franc congolais (CDF) est fortement critiquée par des économistes.