Nous rejoindre

Economie

IGF : la suspension des mandataires fait suite aux audits

D’après le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), plus de 90 % des entreprises publiques de la République Démocratique du Congo sont très mal gérées. Comme l’avait demandé le chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, aux ministres sectoriels, lors du conseil des ministres tenu en juin 2021, les sanctions tombent déjà.

Published

on

Le processus de mise à l’écart des mandataires impliqués dans la mauvaise gestion dont les présidents des conseils d’administration, les directeurs généraux et les directeurs généraux adjoints indexés dans le rapport de l’IGF, a commencé. Les premières têtes à tomber sont celles des gestionnaires de la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP), ex-Onatra, celles de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et de l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM). Les mêmes mesures sont aussi attendues dans d’autres entreprises et établissements de l’Etat, aussi indexées, à savoir la Société Nationale d’Electricité (SNEL), la REGIDESO et tant d’autres.

Par un arrêté ministériel, le ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Busa a suspendu à titre préventif de leurs fonctions les mandataires de l’OCC. Son collègue de l’Industrie, Julien Paluku a aussi mis de côté les gestionnaires indexés du FPI. De même, Claudine Ndusi, ministre de l‘Emploi, Travail et Prévoyance sociale l’a fait pour ceux de la CNSS. Quant à Chérubin Okende, ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement, il a pris la même mesure vis-à-vis du Directeur général de l’Office de Gestion du Fret Multimodal (OGEFREM).

 Ainsi, le PCA Kabwe Mwehu, le DG Patrice Kitebi et le DGA Kasembe Omanga cessent d’être mandataires au FPI. À l’OCC, le PCA Placide Tshisumpa Tshiakatumba, le DG Risasi Tabu et son adjointe Kasongo Isabelle subissent le même sort. A la CNSS, tel est aussi le cas d’Agnès Mwad, le PCA et le DGA. A l’ex-Onatra, José Makila et tous les membres du comité de gestion sont aussi écartés. Par ailleurs, Chérubin Okende a suspendu le DG de (OGEFREM), Patient Sayiba.

Par contre, la Banque centrale du Congo (BCC) où l’IGF a également déniché une grande magouille sur le compte général du trésor dont plusieurs prédateurs (anciens dignitaires politiques qui bénéficiaient des cartes de crédit sur le compte général du trésor), des nouveaux mandataires ont été nommés. Il en va de même de la Régie des Voies Aérienne (RVA) où des nouveaux dirigeants sont entrés en fonction.

 La mauvaise gestion décriée par l’IGF

Il y a longtemps que la mauvaise gestion, la corruption et le détournement des deniers publics ont élu domicile dans des entreprises de l’Etat. Après enquête, l’IGF a découvert une situation de grande mégestion au sein de celles-ci, la plupart ayant été, carrément, transformés en véritable mangeoires. Il est arrivé que des lignes des dépenses atteignent   mensuellement jusqu’à 100 000 dollars à cause d’une panoplie de rubriques : Jetons de présence, loyers parallèles, frais de mission et de représentation, soins médicaux, indemnités kilométriques et communication prépayée… En outre, certains mandataires ont eu à briller par la violation de la législation relative à la passation des marchés publics. Selon Jules Alingete, environ 70% d’argent déboursé par l’Etat dans des projets ont été détournés.

Une agence en gestation pour frapper

Bientôt, une structure spécifique sera mise en place pour sanctionner la mauvaise gestion dénoncée par l’IGF. Au parlement, une commission paritaire est en train de chercher une position commune autour de la loi portant création de l’Agence de la lutte contre la corruption, déjà votée, avant de la transférer auprès du président de la République pour promulgation.

 Hubert MWIPATAYI

Economie

Ministre d’Etat, ministre du Budget, Aimé BOJI, retour sur un riche parcours

Reconduit au poste de ministre d’État en charge du Budget, Aimé Boji Sangara – 55 ans – force l’admiration au sein de l’exécutif national mais aussi dans son Sud-Kivu natal. Pour en arriver là, celui qui portait déjà la politique dans son ADN s’est davantage frayé un chemin au point de figurer, à ce jour, parmi les leaders de sa province. Portrait !

Published

on

Fils de Dieudonné Boji, ancien gouverneur de plusieurs provinces de la République démocratique du Congo sous la 2ème République, dont celle du Sud-Kivu, il est par ailleurs petit-fils de Hubert Sangara, chef coutumier, l’un des participants à la Table ronde de Bruxelles et premier Congolais nommé dans un conseil d’administration d’une grande entreprise publique sous l’ère coloniale, à savoir : la compagnie aérienne Sabena. Manifestement, son intérêt pour la politique et le management public en général a un soubassement familial. 

Né le 8 janvier 1968 à Katana/ Kabare, dans la province du Sud-Kivu, Aimé Boji débute ses études primaires successivement à Goma au Nord-Kivu, à Katana, au Sud-Kivu, en passant par l’internat de Kinzambi chez les frères Maristes, dans le Kwilu, avant de les parachever au célèbre Collège jésuite Alfajiri de Bukavu où après son cursus secondaire, il obtient en 1987, son diplôme d’État en section scientifique, option math-physique.

Un parcours académique réussi Poursuivant ses études au niveau supérieur, en 1988, il s’inscrit en Relations Internationales à l’Université de Lubumbashi (UNILU). Deux ans après, il est contraint de les interrompre suite aux émeutes entre forces de l’ordre et étudiants, intervenues sur le campus universitaire, dans les années 90. Soupçonné d’être l’un des instigateurs des manifestations des étudiants, Aimé Boji est forcé à l’exil en Zambie avec certains de ses camarades car, tous recherchés et pour – chassés par les services de sécurité.

De la Zambie, il s’envole, quelques mois plus tard, pour l’Oxford-Brookes University, en Grande Bretagne, où il décroche un diplôme de bachelier en économie, administration des affaires et management en 1994. Son séjour estudiantin britannique s’accompagne d’une série de spécialisations, entre autres, en migrations forcées, à l’International de – velopment center, à Queen Elizabeth House, Université d’Oxford et d’un master en économie de développement au Centre de développement économique de l’Université d’East Anglia en 1996.

Une brillante carrière professionnelle en Grande Bretagne

 Comme l’énonce si justement la citation qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années, Aimé Boji en est un témoignage éloquent. En 1990, alors qu’il est encore étudiant en deuxième graduat à l’Université de Lubumbashi, il est élu échevin au home des étudiants. D’où, son indexation dans les activités qui ont conduits aux émeutes entre étudiants et forces de l’ordre. En 1992, le voilà désigné à la suite d’une élection, président de l’Africa Associaty, une asbl regroupant tous les étudiants d’origine africaine de Zambie. De même, au commencement de sa formation en master à l’Université East Anglia, il est une fois de plus élu président des étudiants africains. En 1996, lorsque Laurent Dé – siré Kabila lance sa rébellion contre le régime Mobutu, il occupe le poste de vice-président de l’AFDL, section Grande Bretagne.

De 1997 à 2000, il est nommé coordonnateur des projets au Africa Center à Londres, ensuite directeur des relations publiques dans une grande organisation internationale, la ‘‘Royal Commonwealth Society’ fonctions qu’il exercera jusqu’en décembre 2005 lorsqu’il démissionne pour rentrer dans son pays natal. En 2002, après la création du PPRD – Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie de l’ex-président Joseph Kabila -, il devient secrétaire général de cette formation politique, section Grande Bretagne. C’est à ce titre qu’il organise un séminaire d’été du PPRD rassemblant différentes délégations provenant de plusieurs pays d’implantation de la diaspora congolaise. Cet événement connait la participation du secrétaire général de l’époque, Vital Kamerhe et des hauts cadres du parti. 

Ce parcours lui a permis de se doter d’un agenda très riche en contacts dans plusieurs pays membres du Commonwealth, anciennes colonies du Royaume Uni, où il participe à plusieurs sommets des chefs d’Etat et réunions des ministres. Patriote, il profite de ses entrées dans les milieux britanniques et du Commonwealth pour appuyer les actions et efforts de l’ambassade de la République démocratique du Congo à Londres, en vue de les sensibiliser sur les conflits et l’insécurité en RDC. Ainsi, en 2002, une année après l’instauration du Gouvernement de Transition, Aimé Boji et l’ambassadeur de la RDC à Londres de l’époque, vont conduire une grande délégation des parlementaires britanniques à Kinshasa pour une évaluation du processus de transition politique dans la perspective des élections prévues alors pour 2004.

Une riche trajectoire politique …

Après son expérience britannique, Aimé Boji retourne en République démocratique du Congo. Son retour s’avère éminemment politique, puisque l’homme prendra part, en 2006, aux côtés de Vital Kamerhe, au congrès du PPRD. Avec Vital Kamerhe, alors secrétaire général de ce parti, il va sillonner l’intégralité du territoire national. Aux élections de 2006, il gagne à la députation nationale au Sud-Kivu dans la circonscription de Walungu sur la liste du PPRD, où il se positionne en tant que meilleur élu avec 25.000 voix.

 Création et filiation à l’UNC

Au cours de son premier mandat à l’Assemblée nationale,  Aimé Boji participe comme membre de la Commission Environnement et Ressources naturelles, sous-commission Mines. En mars 2009, lorsque le président de l’Assemblée nationale de ce temps, Vital Kamerhe démissionne du perchoir, Aimé Boji le suit également. Ils vont ensemble créer en 2010, l’Union pour la nation congolaise (UNC). Au sein de l’UNC, il est nommé secrétaire permanant de la direction politique nationale (DPN), puis secrétaire général adjoint et enfin, secrétaire général a.i à la suite de la nomination du SG de l’époque, Mayo Mambeke comme vice-Premier Ministre dans le premier gouvernement de l’ère Tshisekedi. C’est sous la bannière de cette formation politique dirigée par Vital Kamerhe qu’il sera réélu à Walungu en 2011, avec 38.300 voix. Ce qui le classe parmi les dix députés les mieux élus de la République lors de la législature de 2011-2016. 

Sous cette législature, il intègre la grande Commission Economique et Financière (ECOFIN). Avec l’UNC, son parti, il prend part activement au dialogue politique national de la Cité de l’Union Africaine tenu en 2017. De ce dialogue est né l’accord dont un gouvernement d’Union nationale en est issu. Gouvernement au sein duquel Aimé Boji est nommé ministre du Commerce Extérieur, le 19 décembre 2016, fonction qu’il occupera jusqu’en mai 2017. En novembre 2018, alors SGA, il fait partie de trois cadres de l’UNC qui ont accompagné Vital Kamerhe dans les négociations qui avaient débouchées sur l’accord de Nairobi. De cet accord est né le regroupement politique ‘’Cap pour le Changement ’’ (CACH), dynamique qui a conduit à la victoire du Président Félix Antoine Tshisekedi à l’élection présidentielle de 2018. 

Au lendemain de la prestation de serment du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, ce polyglotte doté d’une expérience politique, diplomatique, et de surcroit, technocrate avéré, se retrouve dans l’entourage du Chef de l’Etat qu’il accompagne dans plusieurs missions à l’international en qualité de conseiller. Dans l’entre-temps, il est élevé aux fonctions de secrétaire général a.i de l’UNC. A ce titre, il dirige ce parti avec abnégation pendant la période de l’arrestation de son président national, Vital Kamerhe.

A cet effet, on lui reconnait le mérite d’avoir maintenu l’unité et la cohésion au sein du parti, durant cette traversée délicate au cours de laquelle il a pu organiser des grandes manifestations pacifiques sur l’ensemble du territoire national, sans le moindre incident, en vue de la libération de Vital Kamerhe. Longtemps incompris par un groupe de membres de son parti qui lui reproche un fort penchant pour le Président Félix Antoine Tshisekedi, son alignement est malgré tout resté constant vis-à-vis de ce dernier, qui pour lui, est le seul garant des intérêts politiques de l’UNC au sein de l’Union Sacrée de la Nation. Par la suite à l’avènement du premier gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation du 12 novembre 2021, dirigé par le Premier Ministre, Sama Lukonde, il est élevé au rang de ministre d’Etat, ministre du Budget.

Adoubé par la jeunesse Sud-Kivutienne !

Mu par le besoin de toujours servir, l’homme a multiplié des actions sociales et impulsé des projets communautaires d’envergure en faveur des populations sud-kivutiennes. A son actif, ponts, puits d’eau potable, centres de santé, éclairage public, microcentrale électrique, écoles… ont été construits. Ses descentes dans son Sud-Kivu natal constituent désormais des événements à cause de l’immensité des foules qui l’accompagnent. Récemment, plusieurs sondages l’ont placé en tête de peloton parmi les leaders politiques du Sud-Kivu et sa popularité surtout parmi la jeunesse avide d’un changement du leadership provincial ne cesse de croitre. 

Communément appelé ABS, Aimé Boji Sangara fait désormais partie des étoiles politiques montantes dans l’Est du pays. Plutôt discret, travailleur assidu et obsédé par l’ambition de crédibiliser le budget de l’Etat, il impulse, depuis sa nomination, une méthodologie de travail et des innovations qui modernisent et renforcent la gestion de cet important instrument des finances publiques en RDC.

Continue Reading

Economie

Les actions de Jean Parfait NTABALA: un bilan plus que flatteur, 1 an après

L’actuelle équipe dirigeante de la DGRAD a, au bout d’un an seulement, touché plusieurs secteurs de son administration. La nouvelle équipe s’est activée sur plusieurs fronts : remise à niveau du personnel, permutation, mise en place des Directeurs, promotion en grades, réfection des bureaux et mobilisation des recettes non fiscales.

Published

on

A son arrivée à la tête de la DGRAD, Jean Parfait Ntabala a trouvé un certain nombre de problèmes dans cette Administration financière : le manque de bâtiments, des meubles de bureau usés et insuffisants, un personnel démotivé, absence de promotion en grades depuis plusieurs années, obsolescence des textes fondateurs de la DGRAD… Bref, une kyrielle de problèmes auxquels l’équipe nommée en décembre 2021 devait faire face.

 Doté d’un esprit managérial et d’un réel leadership, Jean Parfait Ntabala et son équipe se sont livrés à un exercice simple : dresser un état des lieux de la DGRAD et s’entretenir avec les cadres et agents. Grâce à cet exercice, l’équipe a pu cerner les problèmes qui minaient l’administration. Au nombre des préalables, elle a rouvert les locaux de la délégation syndicale, dont les installations avaient été scellées par l’équipe précédente. Sur le plan administratif, plusieurs décisions ont été prises.

 L’équipe Ntabala a sollicité et obtenu du ministre des Finances la première mise en place – depuis huit ans – des directeurs de la DGRAD. Dans un bâtiment aussi vétuste qu’inachevé, qui abrite le siège de la DGRAD, elle a veillé à rééquiper les locaux. « Avant son arrivée, certains bureaux étaient indécents. Mais, maintenant, il les a réfectionnés et les a équipés en outil informatique », témoigne un cadre de la DGRAD. L’équipe Ntabala a obtenu du Ministre des Finances l’autorisation pour que la DGRAD puisse ériger sur fonds propres, un bâtiment digne de son nom. 

A cet effet, il lui est réservé une tour au futur Centre financier de Kinshasa, dès l’inauguration prévue en décembre 2023. Un autre dossier brûlant soumis à l’attention de l’équipe Ntabala à son arrivée était celui de la situation de treize agents auteurs d’un mémorandum adressé au Chef de l’Etat, réclamant la prime spécifique. 

Ces treize agents avaient été mutés en provinces et leurs recours ne pouvaient pas être examinés. Certains d’entre eux n’avaient pas obéi à cette mutation, estimant qu’elle était « punitive ». Saisi de la situation, le directeur général, Jean Parfait Ntabala et son équipe, ont convié ces agents à une séance de travail, tout en leur signifiant que la mutation est une disposition légale et statutaire à laquelle nul ne peut déroger, sous peine de subir la révocation. Il leur à témoigné sa volonté d’être partisan de la paix sociale, en les affectant à des postes de l’administration centrale et des directions urbaines, à l’exception de ceux qui avaient choisi de rester en provinces.

Nouvelles pratiques administratives

Faute d’une mise en place ou de permutation, certains agents et cadres étaient devenus des roitelets dans des postes ou entités. L’arrivée de l’équipe Ntabala a mis fin à cette situation. Elle a procédé à la mise en place des ordonnateurs, Receveurs et contrôleurs.

Pour tordre le cou à de mauvaises pratiques, l’équipe Ntabala a institué une commission composée de personnes ressources de chaque direction concernée, avec la direction de l’administration et des services généraux, en vue d’élaborer le projet de mise en place de ces agents, avec une instruction formelle : « aucun agent ne doit rester à son poste ». Une instruction scrupuleusement respectée. Les ordonnateurs, receveurs, contrôleurs et autres Agents de terrain ont été permutés. « Ce qui a fait qu’à ce jour, les agents affectés dans nos deux directions urbaines de la ville de Kinshasa se retrouvent à l’Administration centrale et vice versa », a expliqué une source au sein de la DGRAD.

L’équipe Ntabala a aussi plaidé pour des agents qui ont travaillé pendant plusieurs années sans obtenir leur numéro matricule. D’autres, pour avoir assumé l’intérim aux postes de commandement pendant des années, se sont tous vus reconnaitre le grade en interne et proposés à la titularisation. L’équipe dirigeante de la DGRAD a aussi accepté des Stagiaires, pour contribuer au renforcement de la femme en épaulant les équipes de son administration.

 Informatisation et formation des Agents, une préoccupation permanente !

Dans le souci de remettre à niveau le personnel de cette administration financière, plus de deux cents Agents ont suivi avec satisfaction une formation dans le domaine de l’ordonnancement et du recouvrement.

La nouvelle équipe dirigeante a également accéléré l’informatisation des services, et par l’apprentissage de l’utilisation des logiciels ISYS-REGIES et LOGIRAD, et par l’acquisition de matériel, afin d’accroitre davantage les recettes non fiscales de l’Etat.

Restructuration et capital humain

 A côté de ce travail, l’équipe Ntabala a fait aboutir la création de nouvelles directions provinciales et l’installation de leurs animateurs. Ainsi, le Grand Katanga s’est scindé en trois directions provinciales, à savoir le Haut-Katanga et Haut-Lomami, le Tanganyika et le Lualaba.

La direction provinciale de l’ex-province orientale a subi un réaménagement avec des nouvelles directions qui sont celles du Haut-Huélé, l’Ituri et de la Tshopo – Bas-Huélé. Ces directions ont été créées dans le but de rapprocher les assujettis des services de la DGRAD. Dans cette logique, l’équipe Ntabala a également institué des antennes dans les ressorts de la ville de Kinshasa et a affecté leurs animateurs. 

Ainsi, la DGRAD/Kinshasa qui compte deux directions urbaines, Kin-Est et Kin-Ouest, comprend aujourd’hui les antennes de Kimbanseke, Makala, Mont-Ngafula, Ngaliema I, Ngaliema II et Selembao, en plus de Nsele et Maluku qui existaient déjà. Au sujet de la rémunération, l’équipe Ntabala a rétabli un traitement commun en faveur de l’ensemble du personnel assis, pour motiver ceux qui pensaient être des laissés pour compte.

 Cette décision a suscité une grande satisfaction et apaisé les esprits, en raison du sens d’équité ainsi exprimé. Toujours dans le cadre du social des agents, elle a réajusté les frais funéraires pour les agents ainsi que les frais de soins de santé ou de voyage. Bien plus, elle a fait appliquer l’égalité de traitement aux agents et cadres, qu’ils soient de sexe masculin ou féminin, quant aux soins médicaux de leurs ayants-droits. En effet, avant cette équipe, l’agent féminin devait, soit prouver son célibat, soit prouver l’indigence de son conjoint ou du père de ses enfants, pour que ces derniers aient droits aux soins.

 De l’avis de l’ensemble du personnel et d’autres observateurs, qui ont suivi la marche de la DGRAD, cette dernière évolue désormais dans une nouvelle ère prometteuse, grâce à la dynamique managériale de l’équipe Ntabala, tant pour ce qui concerne les attributions en matière de mobilisation des recettes non fiscales que pour la justice sociale en son sein.

Heshima

Continue Reading

Economie

DGRAD Jean Parfait Ntabala na imprimé une nouvelle dynamique à la DGRAD

La Direction Générale des Recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires et de Participations (DGRAD) a collecté 3.103.551.908.043 de francs congolais, soit 105% de taux de réalisation par rapport à ses assignations. Retour sur les recettes de cette régie financière en 2022.

Published

on

Sous la conduite du ministre des Finances, avec l’avènement du nouveau directeur général, Jean Parfait Ntabala, la DGRAD a consenti des efforts considérables dans la mobilisation des recettes pour l’exercice 2022. Sur les assignations de plus de 2 mille 935 milliards de francs congolais (2.935.021.772.708,00 fc), la DGRAD a pu recouvrer trois mille cent et trois milliards cinq cent cinquante et un millions neuf cent et huit mille quarante-trois francs congo￾lais (3.103.551.908.043,00), correspondant au taux de réalisation de 105 %.

Selon le directeur général de la DGRAD, l’atteinte de ce résultat est due à l’opiniâtreté de la DGRAD dans l’accomplissement de ses missions, avec le concours des services d’assiette.

C’est ainsi qu’il a remercié, lors de l’ouverture de la conférence des directeurs, le 16 février 2023, les services concernés, pour ces résultats encourageants, avant de réitérer sa disponibilité à poursuivre cette bonne collaboration. Au cours de cette conférence, les directeurs de la DGRAD ont effectué l’évaluation de l’année 2022 par rapport au contrat de performance signé entre cette Administration financière et le ministre des Finances.

« Un travail sérieux a aussi été accompli en parallèle par l’équipe de Jean Parfait Ntabala. Il s’agit, notamment, de la simplification et l’automatisation des procédures à travers LOGIRAD. »

Dans le panier du bilan, la DGRAD n’a pas eu que l’atteinte des assignations budgétaires comme point d’orgue. Un travail sérieux a aussi été accompli en parallèle par l’équipe de Jean Parfait Ntabala. Il s’agit, notamment, de la simplification et l’automatisa￾tion des procédures à travers LOGIRAD, un logiciel de gestion intégrée des droits, taxes et redevances mis en place au niveau du pouvoir central. Cet outil, lancé par le gouvernement en septembre 2022, est rendu obligatoire depuis le 1er anvier 2023 pour des services d’assiette et directions pilotes.

Des assignations croissantes…

En se référant aux années précédentes, il apparait que les prévissions budgétaires ne font que croître. Elles sont passées de 1.475. 888.643.834 francs congolais en 2019 à 3.950.108.260.872 francs congolais en 2023. Le constant certifie que beaucoup d’efforts ont été fournis une année après l’autre pour atteindre et dépasser lesdites prévisions budgétaires.

Heshima

Continue Reading

NOUS SOMMES AUSSI SUR FACEBOOK

Trending

You cannot copy content of this page
WeCreativez WhatsApp Support
Notre rédaction est là pour répondre à toutes vos préoccupations. N'hésitez pas !
👋Bonjour, comment puis-je vous aider ?