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LA SOCIÉTÉ LA KINOISE lance son usine de café 100 % congolais à Kinshasa

En R D Congo, la quasi-totalité des produits de grande consommation sont importés. Pour inverser la tendance, des projets locaux naissent pour renforcer l’autonomie du pays en matière de production industrielle locale. Tel est le cas de la société La Kinoise qui a ouvert son usine moderne le samedi 3 septembre 2022 au quartier Kingabwa à Kinshasa. La nouvelle usine, avec ses appareils de pointe flambant neuf, est l’aboutissement d’un projet initié en 2020 et qui s’inscrit dans le cadre de la commercialisation d’un café doux, chocolaté et intense cultivé et produit à Kinshasa.

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Né d’une initiative privée avec la détermination à pouvoir relever le défi congolais à partir d’un produit qu’est le café, un produit dont le Congo a désormais la capacité d’offrir et aux Congolais et au monde, le projet porté par Mme Tisya Mukuna, PDG de la société La Kinoise, a vu son couronnement le samedi 03 septembre 2022 avec la coupure du ruban inaugural à Kingabwa, un des quartiers de la commune de Limete à Kinshasa. Avec ce lancement officiel, la société La Kinoise a célébré, à l’occasion de cette inauguration, un model mais aussi sa capacité à relever le grand défi qui se pose aux Congolais. Le défi de la transformation des produits primaires en produits finis – un de gros défis pour l’économie congolaise. Cette usine de torréfaction, de moulinage et d’empaquetage de café, va dorénavant permettre à La Kinoise de produire plus de 15 mille paquets par mois soit 40 paquets par minute contrairement à sa capacité initiale artisanale d’alors qui fournissait aux consommateurs 100 paquets par jour. Par cette nouvelle acquisition, Tisya Mukuna, PDG de cette marque 100% congolaise, dit concrétiser son ambition de produire la version uni-dose, avec un emballage en fibre naturel biodégradable et respectant les règles écologiques. 

Tisya Mukuna n’est pas allée par le dos de la cuillère lorsqu’elle a précisé qu’il s’est agi d’un café grand public, d’un café pour tout le monde qui est proposé à un prix très abordable. Ce café n’est pas destiné à une catégorie de personnes, une classe déterminée comme des banquiers, des hommes d’affaires, mais à tous les consommateurs. L’occasion était tout autant propice pour Tisya Mukuna d’indiquer qu’un grand pas s’est franchi pour la société, autant, il s’agit d’un grand pas pour l’histoire du Congo, pour l’histoire du café au Congo, pour l’histoire de la jeunesse, du leadership féminin, du PME. Au travers de cette inauguration, c’est une inauguration de tous les possibles.

C’est vrai que l’entreprenariat n’est pas facile, il faudrait bien analyser ce domaine. Le secteur caféier constitue un domaine très porteur. Il faudrait bien savoir qu’il y a 40 ans, le Congo était l’un des premiers pays exportateurs du café et que le café porte des économies dans les pays comme le Brésil ou encore le Vietnam, c’est finalement un secteur que j’ai réfléchi, je ne suis pas allée à l’aveuglette, a indiqué Tisya Mukuna. Pour former cette entreprise, La Kinoise a bénéficié d’un financement en vue d’acquérir des machines  grâce aux subventions gagnées notamment au Concours de plan d’affaires, COPA, organisé par le Padem-PME mais, aussi le Chalenge Entreprises de la Fédération des Entreprises du Congo, FEC. 

Le COPA a permis d’avoir un cadre de formation mais aussi d’apporter des moyens financiers qui ont permis d’acheter ces machines importées de la Chine et de la Turquie. Et donc, grâce au COPA, Mme Tisya a pu solder et mettre en place des machines avec l’accompagnement de RawBank pour la concrétisation de cet événement d’inauguration.

Des membres du gouvernement à la cérémonie

 Rehaussée de la présence de deux Warriors, à savoir, Eustache Muhanzi Mubembe, ministre d’État, ministre de l’Entrepreneuriat, des Petites et Moyennes Entreprises, et Jean-Lucien Bussa Tongba du Commerce extérieur, la cérémonie inaugurale a connu plusieurs temps forts marqués par quelques interventions encourageantes. Eustache Muhanzi, s’est dit émerveillé par la nouvelle technologie, à travers cette usine qui va produire localement le café La Kinoise. Il a encouragé cette initiative. L’occasion pour lui d’inviter les jeunes entrepreneurs de suivre les pas de Mme Tisya. 

Le ministre Muhanzi a également encouragé l’esprit d’émulation. Aux autres de suivre les initiatives entreprises par les privées mais aussi par le gouvernement parce que cette usine est possible aujourd’hui grâce aux subventions, aux financements de l’Etat congolais, parce que Mme Tisya a concouru et a gagné. 

Pour Jean-Lucien Bussa, aujourd’hui, ce modèle permet de dire qu’il est possible de transformer le café, de le vendre aux Congolais dans les supermarchés, dans tous les restaurants, de le faire consommer par les Congolais de manière civilisée.

En même temps, en tant que ministre, représentant le ministre de l’Industrie, Lucien Busa s’est dit fier que le défi de l’industrialisation peut être relevé dans ce pays. Il suffit que des Congolaises et des Congolais se décident qu’ils sont déterminés et que l’Etat les accompagne par tous les moyens au travers des financements, des politiques fiscales et environnement économique adéquat. Il a tenu aussi à dire sa satisfaction, parce qu’en tant que ministre du Commerce extérieur, voilà, beaucoup de Congolais, les parlementaires avaient posé la question lorsque l’Etat congolais a marqué son adhésion à la zone de libre-échange continentale africaine, « qu’est-ce que nous avons à donner ?», « voilà que nous sommes capables de donner du café à l’extérieur, bien emballé. Nous sommes capables donc de compétir », s’est émerveillé le ministre du Commerce extérieur. Lancée en 2020, la société La Kinoise commercialise depuis 2021 une gamme constituée de trois variantes de café dans quatre villes congolaises à savoir Kinshasa, Lubumbashi, Matadi et Boma. Il s’agit notamment de café arabica, café robusta et café chocolaté « Mochaccino » .

 Raymond OKESELEKE

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En deux mois d’intérim à la SNEL, LE DÉPLOIEMENT DE TRÉSORS D’ÉNERGIE DE TEDDY LWAMBA

Doter la Société nationale d’électricité (SNEL) d’un plan de passation des marchés capable de répondre à ses urgences ainsi qu’installer une cellule de gestion des projets et des marchés publics (CGPMP) inexistante malgré la promulgation de la loi N°10/010 du 27 avril 2010 relative aux marchés publics, payer les arriérés des frais de fonctionnement des centrales, lutter contre les poches noires… L’intérim du DGA Teddy Lwamba à la tête de cette entreprise a été chargé de nombreuses réalisations. Passage en revue de quelques faits saillants de sa gestion.

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 Du 18 avril au 29 juin, le Directeur Général Adjoint de la SNEL SA, Teddy Lwamba a passé deux mois et quelques jours comme Directeur Général intérimaire de cette entreprise. Le savoir-faire dont il a fait montre à la tête de cet établissement public a laissé des traces positives. Dès l’entame de son intérim, cet expert en électricité a matérialisé les promesses du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi en actions visibles. Conscient des défis, il quittait souvent son bureau pour des inspections dans les grands sites de la SNEL. On l’a vu, entre autres, au barrage d’Inga et à Kinsuka pêcheur où la SNEL en partenariat avec la societé chinoise Changai a construit le poste 220 KV, point d’injection de l’énergie produite à Zongo II.

 La mise en service du poste de Kinsuka est très attendue par la population congolaise vivant à Kinshasa. Sur le point d’être opérationnel, près de deux ans après le lancement des travaux par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, ce poste doté d’un transformateur d’une capacité de 100 MVA va être inauguré bientôt au bonheur des abonnés de Kinshasa. Il sera alimenté par la Centrale de Zongo II et permettra de disponibiliser une puissance supplémentaire sur Kinshasa, capable d’être utilisée par 2 millions d’âmes. Pour lutter contre les poches noires dans le pays, Teddy Lwamba avait programmé l’installation de nouveaux transformateurs.

 A Kinshasa, ce Docteur en électricité a installé un nouveau transformateur dans la commune de Bumbu, réputée pour son manque d’électricité. Le 11 mai 2023, Teddy Lwamba avait effectué une descente à Ngiri-Ngiri et à Lemba où des nouveaux transformateurs ont été placés. Avec lui, les provinces n’étaient pas des laissées pour compte.

 Dans le Haut-Katanga, précisément à Lubumbashi, dans la Katuba, un nouveau transformateur a été implanté. Il en va de même du Kongo central où plusieurs villes et citées en ont bénéficié, notamment Matadi, Boma, Kinzau Mvuete, etc. Cette action a sensiblement contribué à la lutte contre les zones d’obscurité dans toutes ces entités. Pour disposer de ces transformateurs dans les meilleurs délais, Teddy Lwamba devait résoudre un problème majeur en amont : le temps que prend la procédure de passation des marchés. « C’est difficile quand un transformateur de grande puissance tombe en panne d’attendre plus d’un mois pour acheter un autre à cause de cette formalité contraignante de la commande publique ». 

Il fallait réduire cette durée et une première étape était de faire valider son plan de passation de marchés publics PPM », confie une source au sein de la SNEL. La conséquence du manque d’un PPM validé par la DGCMP faisait que la société était en difficulté d’acquisition des matériels depuis janvier 2023 car tous les marchés qui sollicitaient des avis de non objection (ANO) étaient tout simplement rejetés.

Des dossiers trouvés résolus dans un bref délai

 Dans ce bref moment d’exercice en tant que DG intérimaire bien des choses qui ne nécessitaient qu’une signature ont trouvé une solution pour faire avancer la SNEL en infrastructures et en trésorerie ! C’est le cas de celui relatif à l’application des nouveaux tarifs en vigueur depuis novembre 2022 pour certains clients miniers. Finalement il a démontré qu’on pouvait mettre fin à une léthargie de l’obtention de l’approbation de la hiérarchie sur certaines décisions profitables. Grace à son dynamisme de gestionnaire, parfait mobilisateur des recettes, grâce aux missions de recouvrement initiées, les fonds collectés ont servi à payer les travaux d’exécution des lignes de Tudi-Tubibi Tshibwe à Mbuji-Mayi, le poste de Samukinda et la sous-station «Tunnel» à Kolwezi, au Lualaba ou encore clôturer le solde de financement du projet Bendera avec le FPI et NR Kassapa. 

Des dossiers trouvés résolus dans un bref délai Dans ce bref moment d’exercice en tant que DG intérimaire bien des choses qui ne nécessitaient qu’une signature ont trouvé une solution pour faire avancer la SNEL en infrastructures et en trésorerie ! C’est le cas de celui relatif à l’application des nouveaux tarifs en vigueur depuis novembre 2022 pour certains clients miniers. Finalement il a démontré qu’on pouvait mettre fin à une léthargie de l’obtention de l’approbation de la hiérarchie sur certaines décisions profitables. Grace à son dynamisme de gestionnaire, parfait mobilisateur des recettes, grâce aux missions de recouvrement initiées, les fonds collectés ont servi à payer les travaux d’exécution des lignes de Tudi-Tubibi Tshibwe à Mbuji-Mayi, le poste de Samukinda et la sous-station «Tunnel» à Kolwezi, au Lualaba ou encore clôturer le solde de financement du projet Bendera avec le FPI et NR Kassapa.

 Des réalisations en 2 mois

 Laconiquement, en deux mois et quelques jours, Teddy Lwamba s’est mis à redresser les choses. Cet ingénieur électromécanicien et docteur en génie électrique se devait de résoudre l’instabilité du réseau électrique avec une série de blackouts intempestifs, pénalisant ainsi des gros clients comme les miniers dans le réseau Sud. A la fin de son intérim, il a ramené les chiffres des blackouts de 10 à 13 par mois à un seul black-out pour tout le mois de mai 2023. Un exploit dans ce secteur. Et dans la foulée de ces deux mois de gestion, une augmentation de 40 % des recettes classiques a été comptabilisée à la SNEL.

La filière technique… 

Teddy Lwamba a procédé au payement sur fonds rétrocédés des arriérés de 3 mois des frais de fonctionnement (janvier, février et mars 2023) pour l’amélioration de la marche des centrales. Il a remis en service le groupe 4 Zongo I avec 18 MW supplémentaires. Ce qui a été une des priorités majeures de son intérim. Il a aussi conduit l’expédition et la coordination des activités d’usinage des pièces avariées du groupe 3 de Tshopo jusqu’à la fin des travaux. Un avenant sans incidence financière a été signé afin de poursuivre les travaux du groupe I de Bendera, dans la ville de Kalemie, province du Tanganyika. 

La rencontre avec le DG du FPI sur la relance des travaux de Bendera et l’obtention de la mise à disposition du solde pour achever le projet se compte dans ce bilan. Il convient aussi de rappeler la négociation menée avec Piggio et Stelba par l’entremise de l’ambassadeur italien afin de reprendre les travaux à la centrale de Bendera. En outre, grâce à l’accomplissement de ces performances financières, les paiements des salaires ont été aussi effectués régulièrement le 19 avril, 19 mai et 19 juin. Les impôts, taxes et autres droits dus aux tiers ont été régulièrement rétribués et dans le strict respect des délais légaux. 

En somme, la réussite de toutes ces actions décrit un bilan record pour une équipe qui n’a fait que deux mois de gestion avec une capacité systématique d’ingéniosité qui continue toujours à servir à la SNEL en équipe avec son Directeur Général.

Heshima

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Société

Kinshasa : lassés par les tracasseries policières, des taximen paralysent la ville

La ville de Kinshasa a connu une paralysie le lundi 5 juin 2023 suite à une grève des conducteurs des taxis et certains mototaxis. Ce mouvement a pénalisé plusieurs Kinois, notamment des élèves, fonctionnaires et commerçants. Si rien n’est fait, la grève peut durer 3 jours.

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« Opération Kinshasa sans Mokumbi », c’est l’intitulé de l’arrêt de travail de trois jours qu’envisagent de poursuivre les conducteurs des taxis et taxi-bus privés dans la capitale congolaise. Les organisateurs de cette grève avaient déjà avisé par écrit le gouverneur de la ville de Kinshasa, GentinyNgobila. La Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier en RDC (SADCPCR/RDC) qui conteste des « multiples tracasseries » dans les parkings publics, demande aux autorités urbaines de ne laisser que la Police de circulation routière (PCR) qualifiée sur la voie publique. 

Cette synergie dénonce la présence « illégale » d’autres agents de l’Etat et des chargeurs des véhicules qui s’adonnent aux tracasseries contre des conducteurs des taxis. Il s’agit entre autres des chargeurs de l’ACHACO (Association des chargeurs du Congo), des agents de la Police nationale congolaise (PNC) issus des unités PP (Police de police), Bureau 2, GMI et autres. Ces agents perçoivent des taxes et amendes indûment en l’absence de la Direction générale des recettes administratives, judiciaires, domaniales et de participations (DGRAD). 

Pour le premier jour de grève, Kinshasa a été paralysé. Le lundi, plusieurs Congolais vivant dans la capitale n’ont pas pu rejoindre leur lieu de travail. Une marée humaine marchait à pied le long des grandes artères, lassée d’attendre un moyen de transport qui n’arrivait pas. Des élèves qui ont quitté à 6 heures leur domicile étaient obligés pour la plupart de rebrousser chemin. Il en est de même pour plusieurs travailleurs et commerçants. D’autres ont carrément marché pour rejoindre leur destination.

Si rien n’est fait, cette grève va se poursuivre le mardi 6 et mercredi 7 juin 2023. « Notre combat se poursuit. Le mercredi 7 juin, nous allons porter nos préoccupations auprès du chef de l’Etat… Si il y aura un dialogue avec les autorités, nous répondrons présents », a déclaré Chardin Ngoyi, coordonateur de la Synergie des associations pour la défense des droits des chauffeurs et pour la promotion du civisme routier en RDC. Ce dernier a expliqué que les conducteurs des taxis ne souhaitent voir que des agents de la Police de circulation routière et ceux de la DGARD pour des taxes reconnues officiellement par l’Etat.        

Heshima

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Rétention :une stratégie des hôpitaux pour forcer les femmes à s’acquitter des frais d’accouchement

Elles sont nombreuses, des milliers de mères bloquées depuis plusieurs mois dans les centres de santé et cliniques, faute de moyens financiers. A Kinshasa, les femmes vivant dans l’extrême précarité sont les plus nombreuses. Par conséquent, elles sont confrontées à une stigmatisation sociale.

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Des milliers de femmes sont retenues dans des hôpitaux après accouchement, faute d’avoir honoré la facture. Tel est le sort de certaines nouvelles mamans retrouvées dans des structures hospitalières de Kinshasa.

Des statistiques conservées par les hôpitaux des quartiers périphériques montrent qu’ils se sont débattus avec ce problème de factures impayées pendant des années, et que la détention des patients n’est pas une mesure adaptée. Les hôpitaux à court de fonds ont mis en détention les patients incapables de régler leurs factures depuis plus de 6 ou 10 mois. A l’hôpital de l’Amitié Sino-congolaise à N’Djili, la situation n’est pas reluisante.

Des dizaines de patients ont été détenus et gardés pour défaut de payement. Les données combinées de sept des trente-cinq hôpitaux publics indiquent 1076 cas de patients qui ont été incapables de payer leurs factures en 2022. Ce chiffre inclut à la fois ceux qui ont été détenus et ceux qui ont réussi à quitter les lieux sans régler leurs factures.

Etant donné que cet échantillon ne représente qu’un cinquième des hôpitaux publics rien qu’à Kinshasa, le nombre total de patients dans l’incapacité de payer leurs factures était certainement plus élevé. Au seul hôpital de l’Amitié Sino-congolaise, plusieurs patients ont été retenus en 2020. Parmi ceux-ci, certains ont finalement vu leurs factures réglées par des bienfaiteurs et les autres ont trouvé un moyen de quitter l’hôpital sans payer.

Les chiffres des factures impayées à la pédiatrie de Kalembe-lembe ont incité une structure caritative à procéder au paiement des frais d’hospitalisation d’environ 100 femmes bloquées depuis plusieurs semaines dans quelques hôpitaux de Kinshasa pour manque de moyens financiers. Cette assistance a bénéficié à quelques 86 femmes retenues depuis plusieurs semaines pour difficultés d’honorer leurs factures d’hospitalisation à savoir : l’Hôpital de l’Amitié Sino-congolaise à N’djili, la Pédiatrie de Kalembe-Lembe à Lingwala et l’Hôpital de référence de Makala, ex-Sanatorium à Selembao.

Cette activité s’inscrit dans le cadre d’un programme caritatif en faveur des populations vulnérables, initié depuis 2016. Ladite association a tenu à redonner le sourire à ces femmes en ce mois particulier où l’on a célébré la femme et leur permettre de regagner leur famille. Au-delà de différents services proposés, leur action a aussi consisté à contribuer au bien-être de la communauté par des actions sociales qui visent à améliorer les conditions de vie. Dans d’autres hôpitaux, des données similaires ne sont pas disponibles, mais il y a des statistiques démontrant la perte de revenu en 2022.

Le personnel a aussi établi l’augmentation marquée du nombre de factures réglées par des bienfaiteurs : un total de 44 sur les trois années 2020-2021 ; 85 en 2022 à elle seule. On peut supposer que dans la plupart des cas, des bienfaiteurs ont réglé les notes des patients qui ne pouvaient le faire eux-mêmes et avaient été mis en détention. Il est probable que l’augmentation représente un véritable accroissement du nombre des détenus à l’hôpital, bien que d’autres facteurs, tel que l’intérêt croissant des médias pour le problème, puisse avoir exagéré cette tendance.

 Raymond OKESELEKE

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