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Economie

Relance économique : Acacia Bandubola donne des signaux forts

Le 26 août 2019, les congolais de par le monde ont découvert, après plusieurs mois d’attente, le premier Gouvernement issu de l’alternance pacifique et historique de leur pays. D’aucuns estiment que ce Ministère est une patate chaude pour tous ceux qui y sont nommés tant l’économie congolaise est difficile à maîtriser. Et pourtant, cela n’a nullement effrayé la Ministre Bandubola, qui à son arrivée à l’aéroportinternational de Ndjili à Kinshasa au lendemain de sa nomination, a démontré toute sa détermination à gérer le panier de la ménagère congolais en déclarant : « les défis sont énormes mais nous avons des épaules solides en toute humilité, nous allons réussir, nous avons le devoir des résultats pour soulager notre peuple afin que ce dernier entre dans cette ère nouvelle ».
Une déclaration qui donnait le ton d’une gestion différente du Ministère de l’Economie Nationale.

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Une déclaration qui donnait le ton d’une gestion différente du Ministère de l’Economie Nationale.

Une tâche complexe !

Gérer le Ministère de l’Economie Nationale demande mieux que de l’intelligence et de la sagesse, une bonne dose de caractère et d’autorité s’impose en la matière. Dans un pays comme la RDC où jadis des opérateurs économiques ont marché sur des Ministres faisant éjecter certains d’entre eux grâce à leurs relations au sommet de l’Etat, il convient d’avoir des épaules, la tâche étant dure.

En quelques lignes voici les missions et les attributions reconnues à ce Ministère :

  • Politique économique nationale sous ses divers aspects, notamment la politique générale de la production, ainsi que la politique et la réglementation du marché intérieur par le contrôle et le suivi a priori des prix des produits locaux de base et par le contrôle a posteriori pour les produits importés, et des tarifs de prestation des services ;
  • Mise en valeur de l’ensemble de l’espace productif national en collaboration avec les Ministères de l’Industrie et des PME ;
  • Evaluation des besoins de l’Economie nationale ;
  • Identification nationale, confirmation et recensement des agents économiques ;
  • Avis sur les questions de politique économique et financière ayant un impact sur les approvisionnements, la production et les prix ;
  • Politique, législation et réglementation de la concurrence sur toute l’étendue du territoire national ;
  • Elaboration des statistiques économiques courantes (de production, sectorielles et globales, conjoncturelles et structurelles) et en assurer la conservation et la publication périodique ;
  • Réalisation des études techniques et économiques concernant l’orientation économique et le comportement des agents économiques ;
  • Encadrement des activités économiques ;
  • Gestion du stock de sécurité, en collaboration avec le Ministère des Finances

Le paradoxe qui fait mal !

A ce jour, le Ministère de l’Economie Nationale n’avait jamais été aussi animé auparavant, secteur-clé de la vie en République Démocratique du Congo, ce service régulateur de la société avait souvent subi des critiques, les plus virulentes comme les plus alarmantes. La RDC étant un pays béni du ciel avec des potentialités géologiques, hydrologiques, forestières et démographiques scandaleuses, elle est considérée comme un des rares paradis terrestres pouvant ainsi être à l’origine du développement de tout le continent africain voire de toute la planète. C’est en outre grâce au coltan congolais que se fabriquent les téléphones et les ordinateurs, et grâce à son cuivre ou encore son cobalt que bien d’autres produits sont fabriqués et commercialisés.

Sur papier, tous ces éléments sont des indicateurs objectivement vérifiables qui auraient pu faire de la RDC une économie forte pouvant rivaliser avec celles de certains pays africains comme l’Afrique du Sud, le Nigéria ou encore le Maroc dont le développement n’est plus à démontrer. Et pourtant, la réalité est toute autre sur terrain. L’économie de la RDC réputée extravertie et dépendante du seul secteur minier se débat encore pour sortir la tête de l’eau, le premier indicateur de cette affirmation étant le panier de la ménagère. Et c’est au niveau du panier de la ménagère que la Ministre Acacia Bandubola a placé toute sa politique multipliant des actions salvatrices pour soulager le peuple congolais dont le pouvoir d’achat n’est pas impressionnant.

Des signaux forts : résultats d’un combat permanent !

Le 09 octobre 2019, le Gouvernement n’est en place que depuis un mois et pourtant la Ministre Bandubola qui revient d’une mission dans les Provinces du Haut-Katanga et du Lualaba décroche déjà son premier grand succès en maîtrisant les prix de la farine de Maïs, denrée alimentaire de base, qui étaient en train de grimper au détriment de la population. Ce qui lui vaudra des vives félicitations de tous les membres de l’équipe Ilunga Ilunkamba.

Le Premier Ministre congolais ne cachera pas non plus toute sa satisfaction pour féliciter madame Acacia Bandubola Mbongo début janvier 2020 pour avoir magistralement gérer les opérateurs économiques habitués à perturber le marché congolais avec des prix hauts pendant les périodes de fêtes de fin d’année ; ils sont tombés sur du roc en 2019 grâce à la rigueur leur imposée par la Ministre de l’Economie Nationale.

Février 2020, le marché congolais est secoué suite à une hausse des prix de denrées alimentaires et autres biens de consommation, les raisons sont connues et tendent même à se justifier : le taux de change qui connaît des fluctuations, les conditions climatiques, les sanctions contre les opérateurs économiques et la détérioration des infrastructures routières. Ici encore, la Ministre de l’Economie Nationale dont le pouvoir de fixation de prix ne se limite qu’à certains produits tels l’eau, l’électricité, le transport en commun et le carburant, a pris le devant et a levé l’option de redynamiser le Comité de Suivi des prix sur le marché, un service longtemps resté en léthargie, mais aujourd’hui renforcé par l’implication des délégués du Ministère de l’Economie, de la Présidence de la République, de la Primature, du Commerce extérieur, de la Fédération des entreprises du Congo  et du mouvement consumériste congolais.

Une détermination imperturbable !

Au mois d’avril alors que la RDC est frappée par la pandémie Covid-19 comme le reste du monde, le Gouvernement congolais par le biais d’Acacia Bandubola refuse de croiser les bras et décide de supprimer la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) afin d’alléger le calvaire de nombreux opérateurs économiques. Ministre de tutelle, madame Acacia Bandubola est consciente que certains opérateurs véreux peuvent en profiter pour berner l’Etat, elle instruit aussitôt tous les opérateurs de communiquer avant le 30 avril, les stocks des différents produits acquis avant la prise de cette mesure de la suspension de la TVA. Un réflexe qui dit tout sur la maîtrise de son Ministère.

Le 11 mai 2020, quelques jours seulement après que la Ministre Acacia BANDUBOLA a réussi du Gouvernement la réduction de prix des produits pétroliers dont le carburant à la pompe, la patronne de l’Economie Nationale est descendue personnellement sur terrain faisant le tour des stations-services afin de vérifier l’application de la décision du Gouvernement. Elle déclarait au sujet de sa visite : « Aujourd’hui, c’est une journée où nous voulions simplement vérifier l’effectivité de l’application de la nouvelle structure des prix des produits pétroliers. Evidemment, nous avons fait le tour de plusieurs stations essence pour voir comment les entreprises commerciales vendent leur carburant. Nous avons constaté qu’il y a une augmentation du volume de vente due à la baisse des prix du carburant. Nous exhortons les opérateurs à accompagner le gouvernement dans ce sens ».

Toujours au mois de mai, cette fois-ci dans un registre qui touche directement au panier de la ménagère et qui fera assurément date dans la mémoire collective, la Ministre Bandubola avait lancé la première expérience de cantines populaires au marché SombaZigida de Kinshasa. En pleine crise liée à la pandémie Covid-19, les populations de Kinshasa ont pu s’approvisionner en vivres et autres produits de première nécessité à des prix défiant toutes concurrences. Une initiative de la Ministre Bandubola qui a mis à contribution des organisations gouvernementales ainsi que d’autres structures dans la matérialisation de cette idée novatrice.

Des produits tels que la farine de maïs et de manioc, la braise ainsi que des légumes et autres biens périssables à l’exemple de la tomate et tant d’autres se négociaient dans ces marchés circonstanciels. Grande était la satisfaction des acheteurs de constater que les prix fixés pour la vente sont très abordables. Un sac de braise est vendu à 27.000 FC alors qu’elle se négocie dans le marché parallèle entre 35.000 francs congolais et 40.000 francs congolais. Le sac de semoule de 25kg, par contre, revient à 28.000 francs congolais alors qu’il était vendu dans les grandes surfaces à 50.000 francs. Le sac de manioc vendu à 70.000 francs voir 80.000 fcs dans plusieurs marchés de Kinshasa, là il se négocie à 46.000 fc. Par ailleurs, une caisse de tomate qui revient entre 35 et 40 000 francs dans le marché parallèle, se vend à 30.000fc.

Selon Acacia Bandubola, cette initiative rentrait dans le cadre de programme d’urgence alimentaire du chef de l’Etat. Ce sont des opérations destinées à éviter la rareté des produits alimentaires dans les grands centres urbains confrontés aux effets de covid-19. « C’est un programme initié par le Président de la République et financé par le Gouvernement, nous avons reçu l’appui de l’Armée dans ce programme. »

Une dizaine de jours plus tard soit le 09 juin 2020, la Ministre de l’Economie Nationale a lancé la même initiative au marché de la Commune de Ngaba situé sur la grande avenue Kianza afin d’approvisionner les habitants des circonscriptions du Mont-Amba, de Lukunga et une partie de Funa en produits de première consommation pendant la période difficile de Covid-19.

Le 09 juillet dernier, la Ministre Bandubola qui ne veut pas dormir sur ses lauriers annonce, depuis le Salon Rouge de l’Hôtel du Gouvernement, le lancement du contrôle économique.

La patronne de l’Economie de la RDC affirme que cette campagne consiste à contrôler les opérateurs économiques et vérifier si toutes les mesures prises par le gouvernement en vue d’assurer la baisse des prix des produits sont respectées, « car les congolais doivent acheter à moindre coût ».

« C’est un contrôle ciblé, du fait qu’il vise, la vérification de la baisse effective des prix des produits assujettis à la TVA, afin de contenir la spéculation sur le marché, à la suite de taux de change, le respect de la structure de prix et l’affichage des prix sur les produits », a-t-elle dit.

En véritable coach, madame Acacia Bandubola Mbongo a donné des consignes claires à ses contrôleurs en qui elle place sa confiance, appelant ces derniers, qui sont les inspecteurs de l’économie, à faire preuve d’abnégation, de professionnalisme et d’indépendance des missionnaires, mais également de recevoir leur méthodologie de travail pour des résultats escomptés.

Déterminée malgré les attaques, la Ministre de l’Economie a instruit la commission de contrôle de la structure des prix de siéger chaque mois, et les équipes de terrain de travailler d’arrache-pied. Les décisions de la Ministre Acacia Bandubola n’ont pas été aisées à prendre, faisant face à une forte adversité dans sa quête du contrôle des prix.

Quelques jours plus tard, Acacia BANDUBOLA reprenait sévèrement le Gouvernement provincial du Sud-Kivu, le rappelant à l’ordre. Ce dernier avait piétiné les prérogatives du Ministère de l’Economie Nationale par un communiqué officiel signé à Bukavu en date du 14 juillet 2020 par le ministre provincial du Sud-Kivu en charge des Hydrocarbures, la FEC/Sud-Kivu ainsi que le Club des pétroliers, fixant le prix de l’essence et du gasoil à 1 800 CDF/le litre venant ainsi remettre en question les prix du carburant en vigueur depuis le mois de mai.

C’est d’ailleurs d’une main de fer que la Ministre Bandubola Mbongo parvient à maîtriser les prix du carburant au mois d’août dernier alors que les opérateurs économiques exerçant dans le secteur du pétrole de Sud-Est de la RDC tentaient par tous les moyens de faire grimper le prix du carburant. Madame Acacia BANDUBOLA a pesé de son poids pour appeler ces partenaires de l’Etat au calme en leur rappelant combien de fois le Gouvernement, tout en favorisant le partenariat gagnant-gagnant, a fourni des efforts dans leur intérêt. Un rappel historique qui a permis à la Ministre de l’Economie de convaincre les pétroliers sur la non révision de la structure de prix du carburant.

Des actions mémorables !

Il y a quelques mois, visiter les bureaux du Secrétariat Général à l’Economie Nationale situés à des étages différents de l’immeuble SCTP ex-Onatra sur le boulevard du 30 juin était un spectacle désolant avec des mobiliers datant de l’époque coloniale. Dès sa prise de fonctions en septembre 2019, madame Bandubola a rassuré, lors d’une visite de courtoisie à ses collaborateurs de l’Administration, qu’elle équiperait les bureaux du Secrétariat Général de son Ministère, de meubles modernes pouvant optimiser la qualité du travail. Une promesse qu’elle tiendra quelques mois plus tard le 22 juin 2020, un jour qui restera gravé dans la mémoire des agents et cadres du Secrétariat Général qui ont bénéficié d’équipements de bureaux pimpants neufs, réceptionnés par le Patron de cette administration, monsieur Célestin Twite.

Une autre action de toute splendeur qui restera attachée au nom de la Ministre Bandubola est sans nul doute son implication dans l’octroi d’une subvention à l’entreprise pétrolière Sonahydroc. Cette entreprise de l’Etat congolais était presque en faillite au sortir de la crise sanitaire liée au coronavirus. C’est dans le but de sauver ce patrimoine national engageant des centaines de congolais, que la Ministre de l’Economie Nationale a obtenu du Gouvernement congolais une subvention très importante devant lui permettre de maintenir le cap et tenir la dragée haute aux multinationales œuvrant dans le secteur du pétrole en RDC. Une intervention salutaire qui a valu à la Ministre Acacia Bandubola la reconnaissance non seulement de toute l’équipe dirigeante de la Sonahydroc mais aussi des femmes de ladite société qui n’ont pas hésité à exprimer leur fierté de voir leur sort scellé positivement par une femme brillante. Ces dernières sont venues le 17 septembre dernier offrir des présents à la patronne de l’Economie congolaise en guise de remerciement.

Une année après sa nomination, Acacia BandubolaMbongo peut être fière de présenter son bilan 6 étoiles à la face du monde, lequel a su maintenir à flot une économie congolaise que la Covid-19 et les fluctuations de la monnaie nationale ont failli détruire comme cela s’annonçait par des analyses socio politiques et économiques le craignaient. Un succès qui peut en engendrer de nombreux autres grâce à la détermination qui caractérise en permanence la Ministre de l’Economie Nationale.

OlynciaMuhong

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BARNABÉ MUAKADI, L’HOMME QUI PERFORME AU-DELÀ DES ASSIGNATIONS

Pendant près de 4 ans, la Direction générale des Impôts (DGI) a assuré une gestion de tous les records. Des chiffres inédits dans la mobilisation des recettes, des matériels roulants acquis pour le personnel… L’actuel directeur général des impôts demeure, à ce jour, le plus grand mobilisateur des recettes de tout le temps à la DGI. Retour sur un parcours plein d’admiration de ce « fils-maison ».

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Pendant que la République démocratique du Congo traverse des moments difficiles liés notamment à l’aggravation de la guerre dans l’Est du pays et d’autres vicissitudes de la vie
nationale, un gestionnaire se distingue dans cet environnement délicat : Barnabé Muakadi Muamba. Nommé directeur général des Impôts depuis juin 2020, ce mandataire probe et intègre, supervise et coordonne les activités de la régie.


Grâce à sa gestion orthodoxe, cet établissement public réalise des performances au-delà des assignation prévues par le gouvernement. Depuis qu’il est à la tête de ce service d’assiette fiscale, l’homme a en effet déployé « des grands efforts ». Il a si souvent offert à la République des résultats au-delà de l’entendement du gouvernement. « A notre niveau, nous avons déployé des grands efforts. A ce jour, nous avons atteint nos prévisions et nous les avons dépassées. Voilà pourquoi je tiens à dire merci à tout le personnel de la DGI pour avoir fourni des efforts et mobilisé beaucoup de recettes dont le gouvernement a grandement besoin. », avait-il réagi lors d’une interview à la presse.


Ainsi, sa présence à la tête de la DGI a permis au gouvernement de capter énormément d’argent pour mener à bien sa politique. Ce qui a suscité des réactions positives de la part du gouvernement en décernant même un trophée à Barnabé Muakadi pour toutes ses prouesses. Le Sénat également n’avait pas manqué de saluer ce travail énorme de mobilisation des recettes.


Des chiffres historiques !


Sous l’impulsion de Barnabé Muakadi, la DGI est devenue une véritable machine génératrice des ressources pour le budget de l’Etat. Ses recettes dépassant les assignations lui ont valu des félicitations à la clôture de la session parlementaire, le 15 décembre 2022, au Sénat. Avec des chiffres inédits, la DGI a en effet réalisé des exploits en 2022, mobilisant à elle seule à la date du 18 novembre de la même année, selon les chiffres de la Banque centrale du Congo (BCC), des recettes publiques évaluées à 10 342, 27 milliards de francs congolais (5,170 milliards dedollars).

Le pic des pics, elle l’a réalisé en avril 2022, avec un taux excédant les 200 % des prévisions. La DGI a carrément triplé ses recettes à hauteur de 3 000 milliards de francs congolais, soit l’équivalent de 1,5 milliard de dollars. Des tels chiffres sont tout simplement astronomiques ! Surtout quand il faut dresser un parallélisme avec des recettes totalisées avant sa présence au sommet de cette régie financière.


Pour rappel, au premier semestre 2022, par exemple, sur les 9 717, 1 milliards de francs congolais collectés, soit 136 % des prévisions du semestre évaluées à 7 146,3 milliards de dollars, la DGI a réalisé 6 442 milliards de francs congolais, soit 180 % sur les prévisions semestrielles de 3 581, 7 milliards de francs congolais. Grâce à ce travail assidu de mobilisation des recettes publiques, notamment par l’IBP (Impôt sur les bénéfices et profits), elle a atteint ses assignations dès le mois de juillet 2022. A deux reprises, en 2021 et 2022, cette forte mobilisation des recettes a poussé le gouvernement à déposer un collectif budgétaire pour modifier à la hausse les chiffres du budget.


Expérience d’un « fils-maison »


L’élévation de ce « fils-maison » à la tête de cet établissement public est loin d’être un fruit du hasard, moins encore une faveur. Barnabé Muakadi jouit d’une longue et riche expérience au sein de cette régie. Ayant accompli 27 ans à la DGI, ce cadre n’est pas issu de la génération spontanée. Son parcours et son expérience ont énormément contribué à la performance cinq étoiles qu’il affiche aujourd’hui.


Chef de bureau jusqu’au moment de sa nomination au poste de directeur général de cette régie dont il maîtrise admirablement les rouages, Muakadi est réputé loyal, discret, compétent et doté d’une probité morale sans reproche, de par son éducation chrétienne. Toutes ces qualités réunies, ont valu, à son temps, à ce nouveau promu ses multiples participations aux formations sur la gestion fiscale initiées par la Banque mondiale, dont il est d’ailleurs le produit.


« Témoin de différentes mutations connues par l’entreprise depuis l’époque où elle s’appelait encore Direction Générale des Contributions, Barnabé Muakadi a la maîtrise de la régie et deshommes. », témoigne un journaliste qui couvre les activités de cette régie depuis plusieurs années.


Toujours aller au-delà des assignations


Avide de performances dans la mobilisation des recettes, ce mandataire public ambitionne
d’aller à chaque occasion au-delà des records auxquels il a accédés. L’homme parait insatisfait et vise toujours plus haut dans la mobilisation des recettes alors que ce qu’il a déjà réalisé défrayera encore longtemps la chronique fiscale en République démocratique du Congo. « Nous sommes là comme étant le serviteur [du gouvernement]. Ils nous ont placés ici avec un objectif.


Et cet objectif [des prévisions] est atteint. Nous n‘y sommes pas encore arrivés et on peut
encore aller au-delà. », avait déclaré Barnabé Muakadi. Ce mandataire pense que la DGI peut encore faire mieux au regard du potentiel fiscal du pays. De ce fait, il ne cesse de prôner l’élargissement de l’assiette fiscale, chose pour laquelle il a raison étant donné que la population congolaise est estimée à 100 millions de personnes. Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, avait, en juillet 2021, affirmé que ce sont les 650 opérateurs économiques gérés par la Direction des grandes entreprises (DGE) qui réalisent à eux seuls 90% de recettes fiscales. Pour ce faire, M.Muakadi met en place plus de logiciels pour renforcer le travail.


Une fierté pour Tshisekedi

Pendant que certains castings se sont avérés inappropriés dans quelques établissements
publics, à la DGI, Barnabé Muakadi constitue une fierté pour le chef de l’Etat, Félix Antoine
Tshisekedi. Tenez ! Lorsque le président de la République, alors candidat à cette fonction, avait lancé l’idée d’élever le budget de l’Etat à plus de 10 milliards de dollars, beaucoup d’experts et politiciens avaient ri sous cape. Certains estimaient que c’était presque impossible de disposer d’un tel budget réel dans ce contexte économique du pays.


Après l’arrivée de Barnabé Muakadi à la DGI, cette ambition présidentielle a non seulement été atteinte mais aussi dépassée. A ce jour, la République démocratique du Congo aligne un budget national d’au moins 16 milliards de dollars. Cela, grâce en grande partie à l’apport des recettes mobilisées par la DGI sous M. Muakadi.


En outre, dans sa vision de lutte contre la corruption et le coulage des recettes, le président de la République avait besoin de compter sur des mandataires qui répondent à cette politique. A la Direction générale des impôts, l’oiseau rare a déjà été trouvé.


Le DG Barnabé Muakadi s’appuie sur sa rigueur et sa détermination pour contribuer à la
maximisation des recettes de l’Etat. Et cela, en agissant dans le sens de la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales. Autre levier sur lequel s’appuie le DG, c’est le dévouement de ses agents qui contribue fortement à l’atteinte de ces chiffres records.


Le travail réalisé par le patron de la DGI, en effet, est aujourd’hui apprécié par son personnel sur lequel il table pour prétendre à des telles performances. Pour rendre ses agents encore plus compétitifs, il a acquis, fin 2023, des matériels roulants composés notamment des véhicules SUV, des motos et des bus.

Dido Nsapu

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Economie

En près de 4 ans, LA DGI MOBILISE DES RECETTES INÉGALÉES

Environ 16 milliards de dollars, c’est le chiffre encaissé par la Direction Générale des Impôts (DGI) en près de quatre années de gestion. Cette performance dans la collecte des recettes fiscales ne s’est jamais réalisée en République Démocratique du Congo. Plongée sur les réalisations historiques accomplies par le comité Muakadi.

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Depuis juin 2020, Barnabé Muakadi Muamba administre cette grande Régie financière avec maestria. Après près de quatre ans, la DGI a enregistré des recettes historiques dans des moments parfois difficiles. Sa nomination était en effet intervenue à l’époque où la pandémie de COVID-19 avait fait sombrer les économies du monde dans une grande récession. Il n’avait pourtant pas considéré cette conjoncture difficile comme une excuse.Au contraire, la DGI a mobilisé des recettes et a atteint ses assignations comme en temps normal. Ce service a même inauguré l’année 2024 sous d’heureux auspices.


Une année 2021historique !

En 2021, la DGI a marqué en lettres d’or dans ses annales, l’aboutissement mémorable
des records comme jamais enregistrés par le passé. Cette régie financière avait dépassé les assignations lui fixées en 2021, en engendrant 6.500 milliards de francs congolais, soit 130% des prévisions. En livrant le secret de cette performance, le Directeur Général des Impôts n’a pas écarté la main de Dieu. « Lorsque j’ai été nommé Directeur Général en juin 2020, j’avais conscience que j’avais un grand défi à relever vu ce qu’a été la DGI à l’époque.

Je me suis résolu de dédier la DGI à Dieu pour que Lui seul la dirige. J’avais totalisé 27 ans de carrière, successivement comme vérificateur polyvalent puis chef de bureau contrôle, je me suis dit que sans Dieu, je ne pourrais rien faire malgré ma longue carrière. Malgré ma technicité, sans Dieu, je ne pourrais rien. J’ai donc associé Dieu à la gestion. L’ayant ainsi associé, beaucoup de résultats exceptionnels ont pu être comptabilisés », avait révélé Barnabé Muakadi qui martelait déjà que depuis son existence, la DGI n’avait jamais exécuté des recettes comme celles de 2021.

En 2022, la saga a continué Au premier semestre 2022, par exemple, sur les 9 717, 1milliards de francs congolais amassés, soit 136 % des prévisions du semestre évaluées à 7 146,3 milliards de dollars, la DGI a réalisé 6.442 milliards de francs congolais, soit 180 % sur les prévisions semestrielles de 3 581, 7 milliards de francs congolais. Ce travail assidu de mobilisation des recettes publiques avait permis à la DGI d’atteindre ses assignations dès le mois de juillet 2022.Cette intense mobilisation des recettes avait poussé le gouvernement à déposer un collectif budgétaire 2022 au parlement.


Le ministre Nicolas Kazadi avait annoncé le dépôt d’une Loi de Finances rectificatives
pour l’exercice 2022. Selon lui, ce collectif budgétaire se justifiait par le fait qu’à la fin du
mois d’août 2022, le gouvernement avait déjà mobilisé 88% des ressources financières à
l’interne.

En 2022, la DGI a accédé à son pic le plus élevé en avril, avec un taux dépassant les 200 %.
La même tendance avait continué au deuxième semestre. Au cours de la réunion du Conseil
des Ministres tenue début décembre 2022, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, avait indiqué que la DGI a, en novembre 2022, rassemblé 10.009,9 milliards de francs congolais, soit un taux d’exécution de 125 % sur les prévisions budgétaires de 806, 7milliards. Le mois précédent, lors de la réunion du Conseil des Ministres du 7 octobre de la même année, il avait fait savoir que la DGI avait mobilisé 1106,9, soit 140 % sur les prévisions de 793,4 milliards de francs congolais.


Même élan en 2023


En 2023, la DGI a gardé son élan dans la mobilisation des recettes. Selon un rapport de la Direction Générale des Impôts, la République Démocratique du Congo a collecté 8 039 milliards de francs congolais (3,2 milliards $) de recettes fiscales pour les neuf premiers mois de l’année fiscale 2023. D’après le tableau de suivi de la situation financière de l’Etat produit par la Banque Centrale du Congo (BCC), les régies financières ont atteint 1.668,1milliards de CDF. A en croire la BCC, au 22 décembre 2023, la structure reste dominée par les recettes tirées des impôts directs et indirects chiffrées à 1.187,5 milliards de CDF en provenance de la DGI.


Doubler les recettes TVA…


Autre performance à mettre sur le compte de la DGI, c’est la perception des recettes de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Sous le comité Muakadi, les chiffres de la TVA ont quasiment doublé par mois.Leur progression a été sensible en 2022. « Avant notre avènement, on enregistrait, à la fin de chaque mois, 70 milliards de francs congolais de recettes, rien que pour la TVA. Depuis notre arrivée, le montant est passé à 160 milliards le mois.


Un chiffre que nous sommes en mesure de multiplier par deux si le Gouvernement nousdonne des instruments pour mieux gérer la TVA», avait-il signalé.


A cet effet, Barnabé Muakadi avait formulé la demande de disposer de plus de logiciels pour mieux accroître les recettes notamment de la TVA.
Il a souvent insisté également sur la promotion de la culture fiscale au pays pour renflouer davantage les caisses de l’Etat.

Heshima

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Diaspora

LUTTE ANTIBLANCHIMENT DES CAPITAUX L’ACCOMPAGNEMENT DE L’UE

David Hotte a fait ressortir toute l’importance contenue dans l’accompagnement de la lutte contre la corruption à travers la lutte anti-blanchiment et le financement du terrorisme, que mène son organisation dans le cadre d’un partenariat RDC-Union européenne.

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Dans son exposé, le directeur de Global Facility s’est, d’entrée de jeu, appesanti sur le rôle que joue l’Union européenne dans son soutien à la RDC dans l’implémentation de la bonne gouvernance. Il a expliqué à l’assistance que sa structure s’inscrit dans l’optique d’un projet mondial de la Commission européenne. La mise en œuvre de sa mission consiste en une assistance technique un peu partout dans le monde sur un thème bien précis pour éradiquer le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme Cette approche se conçoit d’après lui en aval d’un programme de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption. 

En République démocratique du Congo, affirme-t-il, son équipe travaille avec les acteurs opérationnels depuis un an dans le cadre de leur projet, précisant qu’ils ne sont pas partis de zéro dans cette entreprise. « La lutte an-ti-blanchiment au Congo n’est pas une récente découverte. Cette situation n’a pas été mise en exergue lorsque le GAFI (Groupe d’action financière, Ndlr) avait listé le Congo. La lutte anti-blanchiment existait bien avant », a-t-il indiqué.

 Sa connaissance du Congo qu’il fréquente depuis la fin des années 90 en est un témoignage comme le confirme ses propos ; « J’ai vu un peu comme cela a évolué. J’ai travaillé au Congo sous la casquette du FMI et puis j’ai travaillé pour les Nations-Unies et récemment à la Commission européenne. Ce qu’il faut savoir et c’est très important, à des degrés divers, la RDC a toujours été active dans ce combat ».

Ce que Global Facility fait en RDC

Expliquant en quoi se rapporte son travail, David Hotte a déclaré : « Le projet que je dirige aujourd’hui, apporte une assistance technique aux pays qui en font la demande. Pour ce faire, le pays doit introduire une requête à la délégation de l’UE territorialement compétente. Cette requête parvient jusqu’à Bruxelles. Une fois la requête validée, elle est transmise à mon projet afin d’initier une intervention ». Selon lui, tout ce qui tourne autour de la bonne gouvernance ou autour de la lutte anti-blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme est pris extrêmement au sérieux par la Commission de l’Union européenne. A ce jour, le projet est localisé dans 34 pays. 

L’information livrée par le directeur de Global Facility renseigne que la demande d’assistance technique formulée par la RDC, bien avant d’être listée par le GAFI, avait abouti chez lui : « Cela a été décidé immédiatement dès que la RDC a émis sa requête d’assistance technique et nous sommes intervenus le plus tôt possible », a-t-il martelé avant de poursuivre : « La RDC représente l’un des pays les plus importants que nous comptons en Afrique centrale et en Afrique de manière générale ».

 Rendant compte de l’évolution de ses interventions, David Hotte a fait état de sa participation à un comité d’assistance technique qui se réunit régulièrement dans la capitale congolaise et soutient que la note est très positive pour Kinshasa. « Dès la mise en place du comité d’assistance technique, nous rassemblions des acteurs publics autour de la table aux côtés de quelques-uns du secteur privé ainsi que ceux de la communauté internationale. Aujourd’hui, nous associons davantage ces différents acteurs en plus grand nombre. Cela veut dire que la communauté internationale est présente à Kinshasa », rappellet-il.

L’appui à la CENAREF 

Spécifiquement, David Hotte a précisé que son organisation a fourni beaucoup d’assistance technique essentiellement à la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) mais aussi à l’autorité qui s’occupe du recouvrement des avoirs. « Là aussi on va continuer à développer notre assistance technique avec le pays et ce sera plus important parce que l’accompagnement se passe bien. Je constate une évolution positive, il faut mettre les bouchées doubles, renforcer les dispositifs… », a-t-il renchéri. Félicitant le gouvernement congolais pour la lutte anti-blanchiment des capitaux, il a affirmé : « Je pense que le pays le fait très bien. 

Nous disposons maintenant au Congo d’une législation et des décrets ainsi que des institutions ad hoc qui luttent contre le blanchiment des capitaux et qui renforcent la bonne gouvernance. Cela est très appréciable. Dans ce domaine, la détermination des dirigeants est à prendre en considération car l’aspect politique est très décisif. Quand on parle de la bonne gouvernance, s’il n’y a pas de volonté politique au sommet, je pense que cela ne peut pas fonctionner aux échelons inférieurs », a-t-il signalé avant d’arguer : « Au Congo nous sommes dans une bonne direction …nous allons continuer à travailler avec la RDC ».

Le problème des transferts des flux 

Par ailleurs, a souligné David Hotte, il est crucial de prendre en compte la dimension privée des flux financiers, car c’est à travers ceux-ci que l’argent est envoyé et reçu au pays. « Dans votre pays, la RDC, vous avez des industries qui fonctionnent parfaitement avec des investissements provenant de l’extérieur et là aussi il ne faut pas que ces flux se tarissent ou se bloquent pour des raisons diverses et variées voire des raisons techniques liées à la lutte contre le blanchiment des capitaux », a-t-il relevé.

Pour le directeur de Global Facility, la fluidité des transferts de fonds s’avère essentiel. Il n’approuve toutefois pas le fait que de gens soient soupçonnés tout simplement parce qu’étant originaires d’un pays listé par le GAFI. « Mon expérience est que certains flux qui viennent de certains pays sont regardés bizarrement.

 Dans ce pays, on a vu des comptes bancaires fermés parce que les gens étaient d’origine africaine ou congolaise, ou encore tout simplement des résidents des pays listés par le GAFI », a-t-il rapporté. En homme au profil multidisciplinaire, David Hotte maitrise la question des flux financiers. Avocat fiscaliste par le passé, officier de gendarmerie, fonctionnaire international au Fonds monétaire international (FMI) et aux Nations Unies, puis banquier, il n’a pas hésité de partager sa riche expérience. « J’étais directeur de la sécurité financière du groupe et des propriétaires de la BCI, deuxième groupe bancaire français, qui n’est pas présent en RDC, mais qui est de l’autre côté du fleuve », a-til expliqué.

Un travail dur et dangereux…

 Pour clore ses propos, David Hotte a reconnu que le travail sur la bonne gouvernance n’est pas aisé : « C’est un travail qui est très dangereux. Les travaux sur la bonne gouvernance ne sont pas des choses faciles parce que ce sont des cas, des décisions qui sont dures pour soi-même, dures pour les gens avec lesquels on travaille, dures pour sa famille, mais il faut encore être très dur avec les gens qui interférent pour son application, sans aucune notion par rapport à sa nécessité ».

 Hubert MWIPATAYI

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